Dès 1908, Georges Buisson est élu Secrétaire adjoint de la Fédération nationale des Employés, après avoir été responsable de la Chambre syndicale des Employés. Il est l’un des principaux animateurs de la Fédération jusqu’en décembre 1929, date à laquelle il est remplacé par Capocci.
C’est l’année où le Congrès confédéral l’élit Secrétaire adjoint de la CGT.
Spécialiste des Assurances sociales, rapporteur sur cette question au congrès confédéral de septembre 1929, auteur de l’ouvrage « Les Assurances sociales et leurs adversaires », il devient délégué confédéral à la propagande.
Avec l’unification de 1936, il est toujours membre du Bureau confédéral et Secrétaire adjoint. Tout naturellement, en 1939, il refuse le pacte germano-soviétique et ses conséquences dans le mouvement syndical ; il refuse également la soumission à Vichy. Réorganisant la CGT, il part clandestinement pour Londres et il est en contact permanent avec Léon Jouhaux.
À la Libération, il est toujours Secrétaire de la CGT. Il décède le 31 janvier 1946. Quelques mois auparavant, les ordonnances d’octobre 1945 avaient couronné de succès une grande partie de son combat pour la protection sociale collective.
Cela correspond à la tradition réformiste de Force Ouvrière.
Pour nous, le grand homme de la Sécurité Sociale c’est Georges Buisson qui fut un secrétaire de la CGT, mais tendance confédérée, et qui s’est battu à l’époque contre les communistes pour imposer les assurances sociales… C’est dans cette filiation que nous nous inscrivons”.
Marc Blondel (FO), 27 décembre 1995
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