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  • : FO Retail Distribution
  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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répondit le renard."    
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22 novembre 1916 : Mort de Jack London

LE 22 NOVEMBRE 1916

Mort de Jack London

Article de Théodore Beregi paru dans Force Ouvrière n°430, le 29 avril 1954.

Toute sa vie, Jack London fut un révolté, car il n'oublia jamais les souffrances qu'il a subie durant sa jeunesse. On lui reprochait d'être un romantique parce qu'il exprimait dans ses œuvres son désir de noir naître un monde merveilleux que seul le prolétariat est capable, disait-il, de bâtir. Même célèbre, il resta toujours un idéaliste qui garda l'espoir de l'avènement d'un ordre social de justice.

Nous parlerons d'abord de ses romans prolétariens qui l'ont immortalisé auprès de la classe ouvrière.

Le Peuple de l'abîme est un drame qui se joue dans le milieu ouvrier. La valeur psychologique et artistique demeure dans la vérité de l'observation, dans la limpidité et la vigueur du style et dans l'opiniâtreté de la lutte contre la misère et l'exploitation.

Son esprit rebelle se révèle dans Les Mutinés de l'Elseneur où la colère des marins gronde contre le traitement révoltant auquel ils sont soumis. C'est avec force, qu'il essaye de convaincre que les marins étaient en droit d'exiger qu'on les considère comme des êtres humains.

Le plus célèbre de ses romans est Le Talon de fer, qui eut la sympathie de la critique, affirmant que Jack London avait écrit le chef-d'œuvre du roman prolétarien. Dans ce livre social, il a développé l'opposition et les heurts inévitables entre les travailleurs et la capitalisme. Le Talon de fer, qui symbolise les forces ennemies et la puissance d'argent, persécute les ouvriers et à la suite des actions de grèves tumultueuses, en fait une hécatombe et anéanti leurs mouvements. Dans cette lutte farouche et inexorable, les travailleurs sont momentanément vaincus, mais le héros pense: «Perdu pour cette fois, mais pas pour toujours! Nous avons appris bien des choses. Demain la cause, se relèvera plus forte en sagesse et en discipline.»

En raison des visions tragiques du Talon de fer, Jack London fut jugé à tort d'être un pessimiste. À vrai dire, ce sont les combats sociaux qui en Amérique prenaient parfois des tournures violentes qui lui ont inspiré ce roman. Son esprit préoccupé et tourmenté par les problèmes de la classe ouvrière, vécut entre l'inquiétude et l'espoir toujours avec une foi ardente, persuadé «qu'après les ténèbres viendrait l'aurore, le triomphe du monde du travail». Quelque jour, quand nous serons plus nombreux et que nous aurons quelques leviers de plus pour travailler, nous renverserons l'édifice et avec lui toute sa vie de pourriture et ses cadavres ambulants, le monstrueux égoïsme dont il est imprégné. Alors nous nettoierons la cave et bâtirons une nouvelle habitation pour le genre humain où toutes les chambres seront gaies et claires, où l'air qu'on respirera sera propre, noble et vivant.» Voilà pourquoi ses romans sociaux n'ont pas perdu leur acuité et leur intérêt humain.

Jack London, qui était un militant actif dans le mouvement ouvrier, s'est toujours opposé à tout accommodement avec la bourgeoisie capitaliste. Il n'avait confiance que dans les luttes dont il attendait l'émancipation du prolétariat.

Ce romancier puissant a aussi écrit des contes merveilleux: La Fille des neiges etL'Appel de la forêt, L'Amour de la vie, Contes des mers du Sudqui sont un mélange de pureté, de pittoresque, d'ingéniosité et de grâce. Un souffle frais de la nature et d'humanité traverse ses contes; les sentiments qu'il analyse ne sont pas ni artificiels, ni abstraits. L'imagination colorée se mêle à la réalité, les rêves aux aspirations toujours plus élevées, car il aime passionnément la vie et désire sans cesse l'harmonie intérieure.

Son génie romanesque s'affirme déjà avec une intensité singulière dans La Vallée de la Lane où son art de narration atteint la perfection. Jack London a également étudié les mœurs, les caractères, les vices, les bizarreries et les extravagances des hommes dans Les Mémoires d'un buveur et dans La Brute des cavernes. D'autres romans caractéristiques comme La Peste écarlate, Le Tourbillon, Le Cabaret de la dernière chance, frappent par le réalisme saisissant du tempérament humain, par l'analyse des passions opposées et des penchants morbides.

Par contre, l'amour, la tendresse et la pitié se manifestent dans Enfants du froid et dans Radieuse aurore qui dégagent la douceur, le charme et la sincérité de l'écrivain.

C'est pendant la guerre mondiale, en 1916 que Jack London mourut à l'apogée de sa carrière.

Dans la littérature américaine il est considéré comme un romancier véridique de la nature et des passions humaines, mais égal
ement comme un des meilleurs observateurs et peintres du monde ouvrier.

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LE 9 NOVEMBRE 1989

 

La chute du Mur de Berlin

Le 19 janvier 1989, Erich Honecker, secrétaire général du parti communiste est-allemand et patron de la RDA, déclarait: «Le mur restera aussi longtemps que les conditions qui ont conduit à sa construction n'auront pas changé. Il sera là encore dans cinquante ou cent ans.»

Un mois plus tard, quatre citoyens est-allemands forcent en voiture la porte de la représentation permanente de la RFA à Berlin-Est. Le 6 février encore, un jeune homme est tué par les gardes frontières en tentant de franchir le "mur de la honte," construit les 17 et 18 août 1961. 

Durant l'été, les choses se précipitent. Des milliers d'Est-allemands occupent les ambassades de République fédérale allemande (RFA) à Berlin-Est, Budapest, Prague et Varsovie. Bonn est obligée de fermer ses ambassades. Sept cents Est-Allemands, réfugiés à Budapest, profitent d'une fête austro-hongroise pour passer en Autriche.

En effet, les Hongrois ont démonté leur rideau de fer depuis le 2 mai 1989. Des milliers de fugitifs passent alors par ce chemin de la liberté.

En septembre, 7.000 réfugiés dans les ambassades de RFA à Varsovie et à Prague, reçoivent l'autorisation d'émigrer dans la République fédérale. La fuite s'accélère. Bonn annonce qu'elle a accueilli 342 000 Est-Allemands pour la seule année 1989. Plus de la moitié ont moins de trente ans. 

Parallèlement les manifestations se multiplient en RDA même. De quelques dizaines de dissidents au début de l'année, les manifestations commencent à regrouper des milliers de personnes en mai. En septembre, la contestation berlinoise s'étend à Leipzig et Dresde, regroupant des centaines de milliers de personnes tous les lundis soir. Les autorités communistes envisagent une solution "à la Tien An Men", mais finissent par renoncer à l'usage des armes début octobre.

Les opposants s'organisent, soutenus par l'église protestante. En septembre ils fondent le Nouveau Forum, puis peu après le parti social-démocrate. Les 6 et 7 octobre, la RDA fête encore en grande pompe son quarantième anniversaire en présence de Gorbatchev. Mais celui- ci est aussi venu faire le ménage. Le vieux stalinien Erich Honecker démissionne le 18, remplacé par le gorbatchévien Egon Krenz. Ce dernier amnistie les réfugiés et les manifestants le 27. Une semaine plus tard, il se débarrasse de la vieille garde du parti communiste (le SED). 

Débordés par l'afflux de réfugiés, les autres pays du bloc de l'Est font pression sur Egon Krenz pour qu'il trouve une solution. Le 4 novembre, un million de personnes manifestent dans Berlin-Est. Le pouvoir est débordé. Le 9 novembre 1989 au soir, il décide, dans la panique générale, de faire tomber le mur de Berlin qui sépare les deux Allemagnes. 

Ce sont d'extraordinaires retrouvailles de centaines de milliers de berlinois. La ville est en liesse. Le 10 au matin le maire de Berlin-Ouest, après une nuit blanche, déclare: «La nuit dernière, le peuple allemand était le plus heureux du monde.» Le 13 novembre, Hans Modrow, un "réformiste" du SED devient chef de l'état. Mais les manifestations continuent. Elles ne demandent plus le droit d'émigrer mais exigent des réformes en profondeur du régime, puis, à partir du 23 novembre, la réunification allemande. 

Le 7 décembre, une table ronde réunit les autorités et les nouveaux partis d'opposition. Deux jours plus tard, Gregor Gysi remplace Egon Krenz, et le SED se transforme en parti du socialisme démocratique. Enfin, le 22 décembre, Helmut Kohl et Hans Modrow ouvrent ensemble la porte de Brandebourg. Le 24, la liberté de circulation entre les deux Allemagnes est établie. 

Le 13 janvier 1990, des manifestants saccagent le siège de la Stasi. Le 28, l'opposition entre au gouvernement. Aux premières élections libres de la RDA, le 18 mars, les communistes sont battus. Le 11 avril, le conservateur Lothar de Maizière forme le premier gouvernement non communiste de la RDA.

Ce sera aussi le dernier gouvernement de ce pays créé artificiellement par une aberration de l'Histoire.

 
09 novembre 1989 : la chute du Mur !
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l y a cent ans

LA NAISSANCE D'ALBERT CAMUS

L'oeuvre de Camus sous toutes ses formes -romans, théâtre, essai, journalisme- est marquée par le refus de tout dogmatisme, de tout système qui emprisonne l'être humain, mais aussi par l'exigence morale.

Albert Camus est né le 7 novembre 1913 à Mondovi, unpetit village du Constantinois. Il grandit dans le quartier populaire de Belcourt à Alger. Il n’a pas connu son père, mort au début de la Première Guerre mondiale. Sa mère était analphabète et sa jeunesse est marquée par la pauvreté sous le soleil d’Alger. Il l’a décrite: «La misère m’empêcha de croire que tout est bien sous le soleil et dans l’Histoire. Le soleil m’apprit que l’Histoire n’est pas tout.» 

Dès 17 ans, il est atteint par la tuberculose. C’est à cet âge qu’il découvre la philosophie et que lui vient l’envie d’écrire. En 1935, dans ses Carnets, il proclame sa fidélité au monde des démunis en écrivant tout simplement: «Il me faut témoigner.» C’est ainsi que toute son œuvre se voudra un témoignage sur la condition humaine. En 1937 il publie L’Envers et l’Endroit, consacré aux quartiers pauvres de l’Algérie. Deux ans plus tard sort Noces, où il met en valeur le bonheur d’avoir sous les yeux ces paysages méditerranéens dans une sorte de trilogie reliant le soleil, la mer et la mort. Il milite alors dans les mouvements antifascistes, pour la paix et pour la culture populaire. D’un très bref passage au Parti communiste il gardera une défiance face à l’endoctrinement. 


L’HOMME REVOLTÉ 

De 1938 à 1940, il écrit des articles dans Alger républicain et Soir républicain, l’organe du Front populaire en Algérie. En 1940 il quitte Alger pour la France. Il retournera en Algérie en 1941, puis s’installera quasi définitivement en France. Il écrit alors des pièces de théâtre, comme Caligula en 1941, qui sera jouée en 1945. En 1942 il publie à la NRF Gallimard son chef-d’œuvre, L’Étranger, qui sera traduit en quarante langues. Engagé dans la Résistance il écrit et diffuse Lettres à un ami allemand, où il analyse les raisons morales du combat politique contre le nazisme, en prenant soin de dissocier Allemands et nazis, à une époque où le Parti communiste a comme slogan «À chacun son boche». Fin 1944, il écrit une tribune dans Résistance Ouvrière, l’ancêtre de FO Hebdo. De 1944 à 1947 il est rédacteur en chef du quotidien Combat, né de la Résistance. Ses éditoriaux mettent toujours en avant le désir de liberté et de justice. En 1947 il publie La Peste, qui lui vaut, à tort ou à raison, le surnom de «saint laïque» ou «d’historien des cœurs déchirés». En 1951 sort L’Homme révolté. En 1956 il lance à Alger un «appel à la trêve civile». En 1957 il obtient le prix Nobel de littérature. Il déclare alors dans Les Discours de Suède: «Mon œuvre est devant moi.» Mais trois ans plus tard, le 4 janvier 1960, il trouvera la mort dans un accident de voiture. 

Tous ses écrits sont marqués par sa richesse morale, intellectuelle et esthétique. 

 

 
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