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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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23 décembre 2017 6 23 /12 /décembre /2017 20:01
[Livre] Atlas du street art et du graffiti : L’art de l’urgence  

LIRE / LIVRE

 

 

 

[Livre] Atlas du street art et du graffiti : L’art de l’urgence
 

 

S’il y a un courant artistique qui pose la question « qu’est-ce que l’art ? », c’est bien celui du graffiti et du street art.

 

D’abord parce que les artistes concernés ne se définissent pas comme artistes au sens académique : dans ce courant, la notion de provocation, de transgression, de protestation est essentielle. C’est un art du défi qui se veut en opposition avec l’ordre établi.

 

Ensuite parce qu’il porte en lui une contradiction permanente entre l’intention et l’acte, d’une part, et le rendu et la perception de l’œuvre finale d’autre part : le graffiti veut être vu et reconnu mais rester à la marge. D’autant qu’il est aussi un art de l’éphémère.

 

 

Sa place est-elle donc dans la rue seulement ou parfois aussi dans les galeries ?

 

Enfin, parce qu’il regroupe une pluralité de formes artistiques, de médias, d’approches et de visions, ce qui en fait un art protéiforme et multiple.

 

Néanmoins, au travers des cent treize artistes, des vingt-cinq pays et des seize villes qu’évoque l’ouvrage, émerge une unité dans la volonté d’un message à transmettre (à commencer par l’importance de la lettre), dans celle de marquer le territoire, d’en faire un terrain d’exploration et d’expérimentation.

 

Il se dégage de ces différents courants une certaine universalité, dessinée dans les influences partagées et les cultures souvent imbriquées.

 

C’est un art toujours très inspiré, où foisonne une créativité sans frein, plein d’humour, d’ironie et d’émotion.

 

 

C’est aussi un art qui interroge, qui dramatise son installation pour attirer, inviter au dialogue, pousser à l’interrogation : le spectateur devient alors un acteur, un complice.

 

Cela reste néanmoins un art contemporain en cela qu’il se veut lisible et compréhensible par le plus grand nombre mais qu’il reste un art souvent conceptuel, qui se lit et se réfléchit autant qu’il se regarde.

 

Sourcing CORINNE KEFES, in FO Hebdo

 

Atlas du street art et du graffiti, Rafael Schacter, éditions Flammarion, 393 pages, 39,90 euros.

[Livre] Atlas du street art et du graffiti : L’art de l’urgence  
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22 décembre 2017 5 22 /12 /décembre /2017 14:59
 (BD) « Jeudi 13 décembre 2041 : 23h61, début de l’an zéro »  

LIVRE / BD

 


[BD] Bug :

 

« Jeudi 13 décembre 2041 : 23h61, début de l’an zéro »
 

La sortie d’un album de Bilal est toujours un événement. Voici le premier titre de sa nouvelle série qui se passe dans un futur proche, très proche…

Dans un monde hyper connecté, où l’informatique a parfois pris le pas sur l’homme, quelle pourrait être la pire catastrophe ?

 

Bilal donne sa vision d’un possible sous la forme d’une fable (prémonitoire peut-être) : le monde numérique disparaît subitement de la planète avec toutes les informations disponibles et c’est la paralysie générale.

 

 

Bilal imagine alors la réaction des pouvoirs en place et les luttes qui vont opposer différents groupes pour parvenir à récupérer le « réseau ».

 

Qui est cet homme qui contient toute la mémoire du monde ?

Qui est derrière tout ça ?

Que va devenir la planète ?

 

 

Cette histoire questionne, avec beaucoup d’humour, sur ce qui reste de l’humanité quand la technologie s’efface, sur la réalité de la mémoire vive contre la mémoire vivante, sur le retour obligé au savoir-faire manuel, sur la victoire des vieux ! Dans un monde « dénumérisé », la connaissance devient ainsi une arme convoitée.

 

On a hâte de savoir comment l’histoire continue, mais même Bilal n’a pas encore d’idées arrêtées sur ce futur-là. Puisse son imagination ne pas souffrir d’un bug !

 

Sourcing:   CORINNE KEFES, in FO Hebdo

 

Bug - Tome 1 d’Enki Bilal, éditions Casterman, 88 pages, 18,00 euros.

 (BD) « Jeudi 13 décembre 2041 : 23h61, début de l’an zéro »  
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20 décembre 2017 3 20 /12 /décembre /2017 10:59
[Livre] Les cahiers d’Esther  : Une jeune fille de son temps

LIRE / Livre 

 

 

Les cahiers d’Esther  

 

Une jeune fille de son temps
 

Après sa propre enfance dans L’Arabe du futur, Riad Sattouf évoque ici le quotidien d’une jeune fille de son entourage en s’inspirant de leurs échanges.

 

D’abord publiées dans L’Obs chaque semaine, cet album regroupe les 52 planches de l’année de la 6e d’Esther. Une aventure commencée il y a deux ans, l’idée de l’auteur étant de suivre le quotidien de cette jeune fille jusqu’à ses 18 ans, si elle le veut bien.

 

 

À travers les yeux d’Esther, on découvre les centres d’intérêt, et de désintérêt, d’une certaine jeunesse : Esther se veut une jeune fille normale, populaire, mais pas forcément miroir de sa génération. Les planches, thématiques, évoquent une grande variété de sujets qui font la vie de cette pré-adolescente.

 

On assiste en quelque sorte à la maturation d’une future femme-citoyenne, entre savoir et doute, entre vérités de cour d’école et celles du monde extérieur : c’est cette vision décalée d’une jeune fille de 12 ans qui appréhende le monde avec les filtres et les préoccupations de son âge qui fait le charme de cet ouvrage.

 

 

Avec beaucoup d’humour et une certaine dose d’autodérision, l’auteur et son égérie nous entraînent dans un autre univers, servi par le vocabulaire et les attitudes « jeuns », et accentué par la composition des cases : il y a le dessin, la bulle et parfois un « sous-texte » explicatif, pour nous, les adultes, au cas où…

 

Il est même prévu que Canal+ s’empare de ce succès et en fasse un dessin animé.

 

Sourcing:    CORINNE KEFES, in FO Hebdo

 

Les cahiers d’Esther de Riad Sattouf, 56 pages, 16,90 euros.

[Livre] Les cahiers d’Esther  : Une jeune fille de son temps
[Livre] Les cahiers d’Esther  : Une jeune fille de son temps
[Livre] Les cahiers d’Esther  : Une jeune fille de son temps
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16 décembre 2017 6 16 /12 /décembre /2017 16:41
[Théâtre] « Après la pluie », l’entreprise

Théâtre  


 

« Après la pluie », l’entreprise
 

Une pièce grinçante sur la vie en entreprise et ses relations de pouvoir. Molière du meilleur spectacle comique en 1999, elle est reprise au Théâtre du Vieux-Colombier, à Paris, jusqu’au 7 janvier 2018.

 

Les Fêtes, oublier la vie d’entreprise... Pour l’exorciser, tout en riant, parfois jaune, la pièce Après la pluie semble une excellente prescription pour soulager les excès biliaires d’une année de travail.

 

Molière du meilleur spectacle comique en 1999, ce n’est pas la pièce la plus rare du répertoire contemporain mais cette fois-ci elle est reprise au Théâtre du Vieux-Colombier (Comédie-Française) et mise en scène par la comédienne suisse Lilo Baur, dont ce n’est pas la première collaboration avec l’auguste maison.

 

C’est en revanche une première pour l’auteur, le dramaturge catalan Sergi Belbel, dialoguiste réputé.

 

 

 

Petites conversations entre fumeurs


Ils sont huit d’une même multinationale de la finance à se retrouver sur la terrasse en haut du building de leur entreprise.

 

Leur seul autre point commun : ils sont là pour en griller une, sachant que la cigarette n’est plus vraiment appréciée en ces lieux. Cela ne paraît pas être un socle commun parfait pour discuter sur cette terrasse, où ils sont à la fois hors de leur travail et les pieds dessus.

 

Tous les échelons sont représentés, du coursier à la directrice exécutive, en passant par l’informaticien et le responsable administratif.

 

La nicotine aidant, tous les propos ne sont pas filtrés.

 

 

Sourcing:    MICHEL POURCELOT, in FO Hebdo

 

 

Après la pluie, pièce de Sergi Belbel, mise en scène par Lilo Baur. Interprétation : Clotilde de Bayser, Nâzim Boudjenah, Cécile Brune, Anna Cervinka, Rebecca Marder, Alexandre Pavloff, Sébastien Pouderoux, Véronique Vella.


Jusqu’au 7 janvier 2018, au Théâtre du Vieux-Colombier, 21 Rue du Vieux Colombier 75006 Paris. Tél. : 01 44 39 87 00.
Durée 1h45 (sans entracte). Tarifs de 13 à 33€.

 

 

[Théâtre] « Après la pluie », l’entreprise
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16 décembre 2017 6 16 /12 /décembre /2017 09:59
La nourrice aimait Chopin : une pensée pour Moleskine

LIVRE / NOUVELLES

 



La nourrice aimait Chopin

 Une pensée pour Moleskine


Que peuvent avoir en commun un piano sur une falaise, une partie de bridge, un crime passionnel, une « ma dalton », une visite au grenier, une terreur diurne, une vente aux enchères, un naufrage et un voyage à Tokyo ?

 

C’est pourtant facile, c’est écrit dans le titre : Chopin !

 

Tout en discrétion, c’est bien le leitmotiv qui parcourt ce recueil de neuf nouvelles hétéroclites. Et pour qui connaît Chopin, on ne peut s’empêcher de penser, à la façon dont les récits s’enchaînent, à la « note bleue » qu’évoque George Sand à propos de certaines compositions de Chopin.

 

L’inspiration semble ainsi s’abandonner à l’improvisation et à l’imagination selon l’ambiance d’un moment.

 

 

Avec une écriture simple et efficace, l’auteure nous dévoile une galerie de portraits de gens ordinaires dans des situations qui le sont moins. On progresse dans le récit comme sur une planche savonneuse, sans maîtrise de la direction vers laquelle on est entraîné.

 

C’est un livre curieux, à la fois singulier et exploratoire, dans lequel se mêlent un zeste d’enfance, un brin de souvenirs, un soupçon de merveilleux ;

 

Un livre plein d’humour et de malice qui nous montre la part d’ombre de l’humain mais sans noirceur.

 

Sourcing:    CORINNE KEFES, in FO Hebdo

 

 

 

 

 

La nourrice aimait Chopin de Marie-Laure Schisselé, éditions du Petit Pavé, 92 pages, 12 euros.

 

 

Egalement du même auteure

 

 

Marie-Laure Schisselé, l'Auteure

Marie-Laure Schisselé, l'Auteure

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9 décembre 2017 6 09 /12 /décembre /2017 12:24

HISTOIRE


 

« L’Enquête gauloise » : l’Histoire de France en BD poursuit sa marche

 

 

Histoire dessinée de la France (le début de l'aventure !) par Editions La Découverte

Après « La Balade nationale », voici « L’Enquête gauloise », le second volume de L’Histoire de France en BD, qui devrait en compter 20 publiés en cinq ans. Main dans la main, historiens et dessinateurs affichent leur volonté de battre en brèche les images d’Epinal.

 

La marche de l’histoire de France en BD, lancée le 18 octobre dernier, en est à déjà sa deuxième étape avec L’enquête gauloise, en librairie depuis le 8 novembre.

 

On doit ce second volume au dessinateur Nicoby et à l’archéologue français Jean-Louis Brunaux, un chercheur au CNRS, spécialiste de la civilisation gauloise. Leur ont prêté main forte des pointures telles que Jules César, Cicéron, Poseidonios d’Apamée, un philosophe grec, et Diviciac, druide éduen de son état, qui a bel et bien existé puisqu’il traita avec César vers 61 avant notre ère.
Une occasion de combattre les idées reçues, et pas seulement celle concernant les sangliers.

 

Renouveau de la BD historique

 

Le premier tome de cette série, « La balade nationale », avait été confié au dessinateur et scénariste de BD Étienne Davodeau, à qui l’on devait déjà une enquête historique, Cher pays de notre enfance : enquête sur les années de plomb de la Ve République (avec Benoît Collombat, chez Futuropolis, 2015), avec à ses côtés pour la partie historique, l’historien Sylvain Venayre, co-auteur du Jardin des colonies (Flammarion, 2017).

 

C’est ce dernier qui dirige cette Histoire de France en BD, soit 20 volumes, 20 dessinateurs et 20 historiens. Elle s’inscrit dans le renouveau de la BD historique entamé depuis presqu’une dizaine d’années.
Prochains tomes à venir pour l’année 2018 : La gaule romaine et Les barbares.

 

 

Sourcing:     MICHEL POURCELOT, in FO Hebdo

 

Tome1 : La balade nationale, sorti le 18 octobre 2017. 
Tome 2 : De Massilia à Jules César, L’enquête gauloise, de Jean-Louis Brunaux et Nicoby, sorti le 8 novembre.
Co-édition de La Revue Dessinée et des éditions La Découverte. Prix : 22€ chacun.

 

 

 

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18 novembre 2017 6 18 /11 /novembre /2017 13:32
Prendre le large, le travail comme dignité

PRENDRE LE LARGE FA - VF par Les Films Du Losange

CINEMA / TEMOIGNAGE  / SOCIETE / FILM


[Cinéma]  - Prendre le large : travailler jusqu’où ?


Licenciée, bouleversée, délocalisée, mais déterminée.

 

S. Bonnaire
Une ouvrière textile de 45 ans, interprétée par Sandrine Bonnaire, pousse la délocalisation à bout en allant travailler dans une usine marocaine du groupe.

 

Elle est la seule du plan social à « prendre le large » en restant attachée à son travail, car sans attaches autres qu’un fils adulte.
Ce ne sera pas la Roumanie, mais le Maroc, pour Edith, 45 ans, ouvrière textile, dont la vie s’est effilochée.
Loin de la banlieue lyonnaise, n’ayant jamais voyagé, c’est pour elle un pays inconnu, un pot au noir sous le soleil.
Refusant d’être déboussolée par la perte de son emploi, elle suit cette logique et retisse sa vie à partir de son centre, le travail en tant que créateur de liens sociaux, et parfois plus.

 

Car, sans en arriver aux extrêmes du film, le travail peut souvent être une délocalisation de l’individu hors de sa sphère, familiale ou autre. Et parfois se créer une seconde famille.
Le travail peut enfermer mais aussi ouvrir des portes.
Le travail comme dignité

 

La dimension sociale marquant Prendre le large n’est pas que pure théorie : le réalisateur Gaël Morel est lui même issu du milieu ouvrier du textile de la région lyonnaise où évolue le personnage principal, Edith.

 

image du film
L’usine française visible au début du film est même celle où son père a travaillé toute sa vie en 3/8.
Une origine qui, selon lui, le singularise dans le milieu du cinéma.
Avant de passer derrière la caméra, Gaël Morel a longtemps côtoyé le réalisateur André Téchiné, jouant pour notamment dans Les Roseaux sauvages (1994).
Menant parallèlement sa carrière d’acteur, il n’a réalisé qu’une demi-douzaine de films en quelque vingt ans, dont Le Clan (2004). Avec Prendre le large, co-écrit avec Rachid O., un écrivain marocain, Gaël Morel revendique cette fois-ci, même si la problématique sociale n’a jamais été absente de ses précédentes réalisations, d’en aborder le genre :

 

Avec ce film, je voulais rendre visible ce monde ouvrier qui est déconsidéré par les hommes politiques comme par les cinéastes. [...]

 

Gael Morel
Il y a un attachement au travail, parce que travailler donne une forme de dignité. L’ouvrière que joue Sandrine est obsédée par cela.
C’est son port d’attache qui lui évite la dérive.

 

 

Sourcing:    MICHEL POURCELOT, in FO Hebdo

 

 

 

 

A voir et à faire voir

Prendre le large, film français de 2017, réalisé par Gaël Morel et interprété par Sandrine Bonnaire (Edith Clerval), Mouna Fettou (Mina), Ilian Bergala (Jérémy), Nisrine Radi (Karima), Lubna Azabal (Nadia) et Nadine Charvolin (la contremaître de Villefranche).

Durée : 103 minutes. Sorti le 8 novembre 2017 dans les salles

Prendre le large, le travail comme dignité
Prendre le large, le travail comme dignité
Prendre le large, le travail comme dignité
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5 novembre 2017 7 05 /11 /novembre /2017 11:32

CINEMA

 

Le jeune Karl Marx : un jeune homme moderne à l’affiche
Les films sur Karl Marx ne sont pas légion.
Aujourd’hui et actuellement en salle, voici Le jeune Karl Marx, un film qui le restitue jeune, face au « vieux monde », toujours d’actualité malgré ses habits neufs. Le patriarche à la barbe blanche, ça c’était avant le film de Raoul Peck.

 

 
Il y a 150 ans était publié le premier des trois volumes de son ouvrage le plus connu, Le Capital.
Un anniversaire doublé d’un film sur sa jeunesse intitulé Le Jeune Karl Marx, signé du réalisateur haïtien Raoul Peck, à qui l’on doit déjà Lumumba (2000) et I Am Not Your Negro (2016), nominé cette année pour l’Oscar du meilleur documentaire.
Né en 1818, Karl Marx a 25 ans quand, fuyant la censure allemande, il arrive en 1843, dans le Paris de l’après-Trois Glorieuses, ces journées révolutionnaires venues à bout du très réactionnaire roi Charles X qui s’était entêté à gouverner par ordonnances.
Le jeune Karl Marx, désargenté et son épouse Jenny, en rupture de ban, sont hébergés par des compatriotes. Il rencontre Proudhon et Bakounine mais aussi des Allemands, dont un certain Friedrich Engels, de deux ans son cadet.
Le début d’une longue collaboration. Et les principaux protagonistes d’un film d’action.
Car, malgré les difficultés et le manque des moyens, ils se confrontent de suite à la réalité de la révolution industrielle qui lamine tout, hommes, femmes et enfants.

 

 

Pour les têtes qui pensent vraiment et les esprits libres

 

Raoul Peck dit avoir voulu s’adresser à un public jeune d’autant que ce n’est pas une histoire du passé mais d’aujourd’hui, car nous sommes encore en plein dans une société capitaliste.
Et un film d’actualité, souligne-t-il, Marx ne dénonçait-il déjà pas le fait que même les relations humaines deviennent des rapports de marchandises.
Jeunes et modernes, Marx et ses amis se sont dressés contre le « vieux monde », cherchant à réunir les têtes qui pensent vraiment et les esprits vraiment libres.
Pour Raoul Peck, Marx et ses amis auraient sans doute été exécutés par les régimes se réclamant de son nom, des régimes abolissant l’individu alors que Marx soulignait que l’émancipation de tous passait par l’émancipation de chacun.
Sourcing:    MICHEL POURCELOT, in FO Hebdo

 

Le jeune Karl Marx, long-métrage de Raoul Peck, avec August Diehl (Karl Marx), Stefan Konarske (Friedrich Engels), Vicky Krieps (Jenny Marx), Olivier Gourmet (Pierre-Joseph Proudhon). Durée : 1h58. Sorti le 27 septembre 2017.

 

 

LE JEUNE KARL MARX   (Bande Annonce - (2017)...
LE JEUNE KARL MARX   (Bande Annonce - (2017)...
LE JEUNE KARL MARX   (Bande Annonce - (2017)...
LE JEUNE KARL MARX   (Bande Annonce - (2017)...
LE JEUNE KARL MARX   (Bande Annonce - (2017)...
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29 octobre 2017 7 29 /10 /octobre /2017 13:03

CINÉMA


Pour le réconfort : des clashs entre classes qui ne se perdent pas
Pour le réconfort, de Vincent Macaigne (extrait) par Telerama

Une opposition entre deux jeunes couples de trentenaires : l’un est urbain et revient au pays, l’autre est resté à se débrouiller, tant bien que mal. Ils ne sont pas partis du même pied d’égalité, se retrouvent et se confrontent.
Film de Vincent Macaigne, Pour le réconfort est sorti le 26 octobre.

 

C’est l’histoire d’une génération qui se débrouille comme elle peut, dans une France poisseuse, explique le réalisateur Vincent Macaigne :
Je voulais raconter une fracture française, mettre en opposition deux milieux sociaux, dans une France un peu étrange où on ne sait plus quoi penser, même politiquement, ou espérer.
Acteur, auteur, et metteur en scène célébré, Macaigne n’en a pas moins mis plusieurs années a réaliser ce film autofinancé.
Il est jusqu’ici plus connu pour son travail théâtral, notamment grâce à Idiot ! (2009 et 2014) et Au moins j’aurai laissé un beau cadavre (2011), respectivement et librement inspiré de Dostoïevski et Shakespeare.

 

Les classes existent, le réalisateur les a rencontrées

 

Dans Pour le réconfort, on retrouve une pincée de Tchékhov, ambiance La Cerisaie-sur-Loire et, un peu de Chabrol, en mode Skype.
Beaucoup de films sociaux, aujourd’hui, se contentent de dépeindre et filmer des milieux de façon presque documentaire en insérant une histoire dedans.
Moi j’avais envie que les personnages s’expriment, aient un point de vue et parlent, comme dans la vie, comme moi je vous parle, explique Vincent Macaigne. D’aucuns diront que justement on parle parfois trop et trop fort dans ce film, à la limite de la performance d’acteurs, mais il y a de quoi élever la voix devant les hauts murs : J’ai voulu aussi montrer la persistance des trois classes sociales selon Marx.
Il y a les aristocrates qui héritent et qui n’ont pas besoin de travailler (Pascal et Pauline), les bourgeois qui gagnent tout à la sueur de leur front et veulent détrôner les aristocrates (Emmanuel et Laure), et les prolétaires (Laurent et Joséphine), qui sont les cocus de l’histoire, les braves serviteurs, à jamais.
Réconfortant.

Sourcing:      MICHEL POURCELOT, in FO Hebdo

 

Pour le réconfort, film de Vincent Macaigne, interprété par Laure Cala, Pauline Lorillard, Emmanuel Matte, Joséphine de Meaux, Laurent Papot, Pascal Rénéric. Sortie en salles le 25 octobre 2017. France. Durée 1h31.

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15 octobre 2017 7 15 /10 /octobre /2017 11:50
Emmanuelle Laborit danse dans l’entrelac des signes
Comédienne sourde révélée par « Les Enfants du silence », elle se lance dans le chant des signes, avec un spectacle mêlant chorégraphie, musique et costumes, présenté à Paris (9-26 novembre) et à Colmar (30 novembre-2 décembre).
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