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  • : FO Retail Distribution
  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.

"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
répondit le renard."    
Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry

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Dans ce blog nous sommes amenés fréquemment à diffuser des images, des vidéos, des photos, voire des articles de presse, d'insérer des liens vers des documents,   ceci afin d'étoffer et d'éclairer nos posts, en leur donnant plus de contenus, pour une meilleure compréhension.

Nos sources sont toujours citées.

Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.

Néanmoins rien n'empêche les personnes ne désirant pas voir leur image diffusée de nous le signaler lors de la prise de vue.

Sans manifestation de leur part, nous considérerons leur consentement présumé.

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15 décembre 2016 4 15 /12 /décembre /2016 18:55
Auchan Holding reçoit le Grand Prix FAS 2016 de l’actionnariat salarié

Auchan Holding reçoit le Grand Prix FAS 2016 de l’actionnariat salarié

Auchan Holding a reçu des mains du Ministre de l’Economie et des Finances, M. Michel Sapin, le Grand Prix FAS 2016 de l’actionnariat salarié.

Le Grand Prix FAS de l’actionnariat salarié, créé en 2004, est organisé chaque année par la Fédération Française des Associations d’Actionnaires Salariés et Anciens Salariés (FAS) pour mettre à l’honneur et encourager les bonnes pratiques au sein des entreprises françaises en matière d’actionnariat, en France et à l’international.

Sélectionné par un jury composé d'experts indépendants, Auchan Holding, entreprise non-cotée, a été récompensée pour avoir adapté son dispositif d'actionnariat salarié au plus proche de chaque collaborateur dans chacun des 8 pays où l'actionnariat est déployé.

Depuis sa création en 1977, l’actionnariat salarié est l’un des fondements des entreprises d’Auchan Holding (Auchan Retail, Immochan et Oney Bank).
Aujourd’hui déployé dans 8 pays, il offre la possibilité à plus de 180 000 collaborateurs actionnaires, représentant plus de 90 % des ayants-droits et plus de 1,5 milliard d’euros d’encours, de bénéficier du partage de la création de valeur que leur offre leur entreprise.
Auchan Holding reçoit le Grand Prix FAS 2016 de l’actionnariat salarié
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15 décembre 2016 4 15 /12 /décembre /2016 14:57
Plafond de la Sécurité sociale au 1er janvier 2017 : 3 269 euros par mois
Plafond de la Sécurité sociale au 1er janvier 2017 : 3 269 euros par mois


Chaque année le plafond de la Sécurité sociale est revalorisé en fonction de l’évolution des salaires, conformément aux règles prévues par le code de la Sécurité sociale (articles D. 242-17 à D. 242-19).
A compter du 1er janvier 2017, le nouveau plafond de la Sécurité sociale s’élèvera à 3 269 euros par mois, soit une revalorisation de 1,6 % par rapport au plafond de 2016.
Le plafond de la Sécurité sociale est utilisé pour le calcul de certaines cotisations sociales (une partie des cotisations d’assurance vieillesse, contribution au Fonds national d’aide au logement, cotisations aux régimes complémentaires de retraite, notamment) et de certaines prestations de Sécurité sociale.

 

Plafond applicable selon la périodicité des paies

Du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2016    
*Du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2017

Trimestre    9 654 €    9 807 €
Mois    3 218 €    3 269 €
Quinzaine    1 609 €    1 635 €
Semaine    742 €    754 €
Jour    177 €    180 €
Heure (pour une
durée de travail
inférieure à cinq
heures
)    24 €    24 €

- Arrêté du 5 décembre 2016 portant fixation du plafond de la sécurité sociale pour 2017

*Deuxième chiffre

Plafond de la Sécurité sociale au 1er janvier 2017 : 3 269 euros par mois
Plafond de la Sécurité sociale au 1er janvier 2017 : 3 269 euros par mois
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15 décembre 2016 4 15 /12 /décembre /2016 14:27
William Saurin, Garbit et Madrange, des relents peu ragoûtants d'arrière cuisine ...(financière)
William Saurin, Garbit et Madrange, des relents peu ragoûtants d'arrière cuisine ...(financière)
La mauvaise cuisine (financière) de William Saurin, Garbit et Madrange

Le groupe Financière Turenne Lafayette est dans la tourmente après la publication d'un audit révélant que ses comptes étaient truqués "depuis des années".


William Saurin aurait truqué ses comptes. 


L'avenir de William Saurin, Garbit et Madrange suscite l'inquiétude, avec plus de 3 000 emplois dans la balance, après la révélation mercredi que les comptes du groupe Financière Turenne Lafayette, propriétaire de ces trois marques emblématiques de l'agroalimentaire français, étaient truqués depuis des années. La justice a été saisie et les pouvoirs publics se mobilisent pour sauver l'emploi, a annoncé mercredi Bercy.

Le décès le 30 novembre de Monique Piffaut, propriétaire et actionnaire unique de Financière Turenne Lafayette, a été le déclencheur de la révélation du maquillage des comptes de ce groupe inconnu du grand public, qui détient aussi les jambons Madrange et Le Foué de Paul Prédault.
Nommé début décembre président du groupe en remplacement de Monique Piffaut, Éric le Gouvello, spécialiste du conseil en stratégie, avait diligenté un audit sur sa situation économique et financière.

Soutien de l'État

 

D'après les ministères de l'Agriculture et de l'Économie, l'État va assurer une aide en trésorerie au groupe agroalimentaire Financière Turenne Lafayette, maison mère de William Saurin, pour lui éviter la liquidation judiciaire.
« S'il y en a besoin, il y aura un soutien financier de l'État pour s'assurer qu'on évite un scénario de liquidation judiciaire. Pour nous, c'était important d'apporter cette assurance aux fournisseurs, aux clients et aux salariés », ont dit les cabinets de ces deux ministères, lors d'une conférence téléphonique.
 
« Concrètement, on mettra en œuvre le soutien financier nécessaire pour accompagner l'entreprise. On regardera les montants nécessaires en fonction des besoins, et sur les modalités, on examine ça dans les jours à venir », ont-ils poursuivi.
Le gouvernement a annoncé que la justice avait été saisie à la suite de la révélation de ce trucage des comptes.
« Le groupe arrangeait depuis de longues années ses comptes en fin d'année, en passant des écritures comptables qui étaient soit de fausses facturations, soit de fausses avances sur stock », ont expliqué les représentants des deux ministères. Les comptes étaient « embellis » pour masquer les difficultés, mais il n'y a « pas de malversation à notre connaissance », dans l'état actuel des connaissances.

 


Coup de tonnerre pour les salariés

« Les premières constatations laissent apparaître une présentation trompeuse des comptes depuis plusieurs années, dans un contexte très dégradé pour la filière agroalimentaire en général et pour certaines filiales du groupe en particulier », a indiqué la société dans un communiqué.
« Il semblerait que ces tromperies n'avaient pour but que de maintenir le financement du groupe », assure toutefois une porte-parole tout en indiquant que l'audit n'est pas encore terminé.

L'annonce est un coup de tonnerre pour les salariés du groupe, disséminés sur 21 sites industriels en France et l'État a rapidement annoncé qu'il allait tout faire pour éviter le démantèlement du groupe, qui prévoyait un chiffre d'affaires de 900 millions d'euros en 2016.
La justice a été « saisie du dossier pour mener les investigations nécessaires, et déterminer les responsabilités et les causes de ces pratiques », a annoncé Bercy.

« Plusieurs pistes sont envisagées »

 

 

L'État prendra « ses responsabilités pour accompagner la nouvelle direction et les salariés » face à cette situation, « qui représente un risque pour la pérennité du groupe et afin de s'assurer de pouvoir préserver les 3 000 emplois directs et les 1 500 emplois intérimaires et prestataires ».
« Des réunions avec les clients, les fournisseurs et les banques seront organisées à brève échéance.
Une rencontre avec les organisations syndicales sera également organisée dans les prochains jours », ajoute-t-il.

Pour sa part, la direction indique qu'elle se mobilise « pour rechercher les voies et moyens d'assurer la poursuite des activités et conserver les emplois des entreprises du groupe », selon son communiqué.
« Plusieurs pistes sont envisagées, parmi lesquelles la recherche de nouveaux moyens de financement, y compris au travers de l'ouverture du capital », assure le groupe.

« Le dépeçage par les vautours de la profession serait inacceptable »

Au moment du décès de Monique Piffaut, un porte-parole du groupe avait déclaré : « Il n'y a pas de risque de démantèlement du groupe, car la propriétaire, très attachée aux entreprises, avait exprimé sa volonté. »

 

Malgré ces assurances, le syndicat Fnaf-CGT avait dit craindre un démantèlement. « L'intégrité du groupe doit être sauvegardée », avait-il réclamé en avertissant que « le dépeçage par les vautours de la profession serait inacceptable et signifierait de nouvelles purges » pour les salariés.

De son côté, la défunte propriétaire a légué sa fortune à une fondation pour l'enfance « en cours de constitution », a indiqué une source proche du dossier.
En 2013, sa fortune personnelle avait été estimée à 380 millions d'euros selon le magazine Challenges, occupant ainsi le 135e rang. Le groupe agroalimentaire s'est constitué à partir de 1991 avec le rachat de l'entreprise « Les délices du palais » dans le Périgord, puis par croissance externe dans le secteur des salaisons, foie gras et plats cuisinés en régions, devenant un acteur important de ce secteur de l'agroalimentaire. Se sont ensuite jointes les charcuteries, dont beaucoup sont vendues sous marque de distributeurs dans la grande distribution.
William Saurin a été racheté en 2001, et Madrange en 2011. Un des derniers rachats, en 2015, portait sur deux sites bretons de charcuterie cuite de Jean Caby.

 

Sourcing: Le Point.fr avec AFP

Allo, allo, les commissaires au compte,  l'expert du CCE, des CE, du comité de groupe, allo, allo !!! Y a quelqu'un ?

BM

D Terglav, secrétaire général de la FGTA FO

D Terglav, secrétaire général de la FGTA FO

D Terglav, secrétaire général de la FGTA FO; Interviewé ce matin par France télévision sur le scandale Willian saurin. Encore coup dur pour les camarades de l'agroalimentaire.
(diffusion aujourd'hui A 12h30 France 3 et 13h sur France 2)

 

D Terglav, secrétaire général de la FGTA FO

D Terglav, secrétaire général de la FGTA FO

William Saurin, Garbit et Madrange, des relents peu ragoûtants d'arrière cuisine ...(financière)
William Saurin, Garbit et Madrange, des relents peu ragoûtants d'arrière cuisine ...(financière)
William Saurin, Garbit et Madrange, des relents peu ragoûtants d'arrière cuisine ...(financière)
William Saurin, Garbit et Madrange, des relents peu ragoûtants d'arrière cuisine ...(financière)
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14 décembre 2016 3 14 /12 /décembre /2016 19:40
Effondrement du Rana Plaza à Dacca, capitale du Bangladesh, le 24 avril 2013. Plus de 1 100 travailleurs du textile y ont perdu la vie. 

Effondrement du Rana Plaza à Dacca, capitale du Bangladesh, le 24 avril 2013. Plus de 1 100 travailleurs du textile y ont perdu la vie. 

Sous-traitance : la loi sur le devoir de vigilance des sociétés mères adoptée à l’Assemblée nationale
Effondrement du Rana Plaza à Dacca, capitale du Bangladesh, le 24 avril 2013. Plus de 1 100 travailleurs du textile y ont perdu la vie. 

Trois ans après l’effondrement du Rana Plaza, qui a tué plus de 1 100 ouvrières et ouvriers bangladais employés par des sous-traitants de grandes marques textiles, les députés français ont adopté une loi censée contraindre les sociétés donneuses d’ordre à davantage de responsabilité sociale.

 

La loi sur le devoir de vigilance des sociétés mères et donneuses d’ordre a été adoptée en nouvelle lecture à l’Assemblée nationale le 29 novembre.

 

Objet d’un parcours parlementaire laborieux, enterrée pendant un temps puis remise à l’ordre du jour en août dernier, elle a perdu de son contenu en cours de route. Elle ne concerne plus que des entreprises qui emploient entre 5 000 et 10 000 salariés, soit une centaine de grandes multinationales en tout et pour tout.

 

Son objectif est de contraindre ces grandes sociétés à établir et mettre en œuvre un « plan de vigilance » pour identifier et prévenir les risques tout au long de leur chaîne d’approvisionnement. Mais si la loi rend ainsi obligatoire pour les entreprises l’élaboration jusqu’ici volontaire de codes de responsabilité sociale, elle n’impose pas à ces dernières de négocier avec les syndicats.

 

Le texte n’oblige pas les sociétés à négocier avec les syndicats

 

Un dispositif de suivi est prévu, mais rien ne dit pour l’instant qui en aura la charge, ni, là encore, si les organisations syndicales auront leur mot à dire.
Une amende est également prévue pour les entreprises contrevenant à la loi, mais elle est plafonnée. Enfin, la loi ne prévoit rien pour faciliter l’accès des victimes à la justice, ni pour que la charge de la preuve ne leur incombe plus.

 

En juin 2015, la France s’est opposée à l’instauration par les Nations unies d’une norme mondiale « entreprises et droits de l’homme ».
Cette loi constitue-t-elle un premier pas vers un changement de sa position ?
Affaire à suivre. 

Sourcing: FO Hebdo / EVELYNE SALAMERO

Sous traitance, devoir de vigilance
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14 décembre 2016 3 14 /12 /décembre /2016 10:58
 InFOgraphie de F. Blanc (CC BY-NC 2.0)

InFOgraphie de F. Blanc (CC BY-NC 2.0)

Les débats en vue de la présidentielle remettent en cause la prise en charge des frais de santé par la Sécu, au profit des organismes complémentaires.
Ce transfert ne réduirait pas les dépenses, comme annoncé, mais l’augmentation du coût des soins serait supportée par les assurés.
Dans la branche maladie de la Sécurité sociale, basée sur le principe de la solidarité, les coûts de gestion s’élèvent à 3,37 % des cotisations perçues, un taux en baisse constante depuis 2012.
Dans les organismes privés (institutions de prévoyance, mutuelles et assureurs), les frais d’administration moyens sont de 5 à 6 %, voire 9 %. S’y ajoutent de coûteux frais d’acquisition pour financer la publicité et le démarchage des clients. C’est dans les sociétés d’assurance qu’ils sont les plus élevés, à 13 % en 2014, contre 5 ou 6 % pour les autres organismes.

 

En 2014, en moyenne, seulement 84 % des cotisations perçues par les complémentaires santé ont été reversées sous forme de prestations. Ce retour sur primes n’était que de 78 % dans les sociétés d’assurance. En diminution, il était même de 71 % pour les seuls contrats individuels en 2014, contre 74 % en 2011.

 

365 millions d’euros de bénéfices

 

Pour les sociétés d’assurance, l’activité santé est largement excédentaire avec 365 millions d’euros en 2014, soit 3,5 % du total des primes perçues. Pour l’ensemble des organismes, dont les institutions de prévoyance, déficitaires, le bénéfice était de 296 millions d’euros, soit 0,8 % des sommes perçues.
Et les cotisations aux complémentaires augmenteront encore en 2017, selon le quotidien Les Échos : de 2 à 4 % en moyenne pour les contrats individuels et de 3 à 5% pour les contrats collectifs.
Dans le même temps, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale impose en 2017 une nouvelle économie de 411 millions d’euros sur les frais de gestion du régime général. 

 

Focus - Revenus : des inégalités marquées dans l’accès aux soins

En France, 6,6 % des plus pauvres ont renoncé aux soins médicaux en 2014 pour des raisons de coût, d’éloignement ou de délais, alors que la moyenne des pays de l’Union européenne est de 6,3 %.
C’est ce qui ressort du panorama 2016 de la santé publié fin novembre par l’OCDE. Quant aux plus riches, seuls 0,8 % ne se font pas soigner, pour une moyenne européenne à 1,5 %. Dans l’Hexagone, l’écart est encore plus marqué pour les soins dentaires, où le taux de renoncement des plus riches est de 1,6 % contre 12 % pour les plus pauvres.
L’OCDE précise que l’accès aux soins a reculé depuis la crise de 2008.

Sourcing: FO Hebdo / CLARISSE JOSSELIN

Les débats en vue de la présidentielle remettent en cause la prise en charge des frais de santé par la Sécu, au profit des organismes complémentaires.
Les débats en vue de la présidentielle remettent en cause la prise en charge des frais de santé par la Sécu, au profit des organismes complémentaires.

Les débats en vue de la présidentielle remettent en cause la prise en charge des frais de santé par la Sécu, au profit des organismes complémentaires.

’OCDE précise que l’accès aux soins a reculé depuis la crise de 2008.

’OCDE précise que l’accès aux soins a reculé depuis la crise de 2008.

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14 décembre 2016 3 14 /12 /décembre /2016 10:08
AT, silence on meurt
AT, silence on meurt
ACCIDENT DU TRAVAIL : SILENCE, DES OUVRIERS MEURENT !

« La vie d’un entrepreneur est plus dure que celle d’un salarié », Emmanuel Macron.

Dans l’indifférence générale, une trentaine d’ouvriers sont morts sur des chantiers en France en moins de deux mois.
Une multiplication des drames qui ne semble pourtant émouvoir ni les médias, ni la classe politique.
Alors que la réduction du « coût de travail » et l’allongement de la durée du travail semblent être des sujets placés au cœur de la campagne présidentielle, près de 565 personnes meurent chaque année sur leur lieu d’activité….dans l'indifférence générale la plus totale.
Et pendant ce temps, on détricote la santé et la sécurité en entreprise, on exonère  les entreprises de cotisations, on affaiblit la médecine du travail, on rallonge les périodes de visites obligatoires, on enlève des IRP, on les déshabille pour moins d'efficacité, les inspections du travail ne peuvent plus faire face, faute d e moyens, il y a moins de contrôle en entreprise pour cause de réduction drastique des budgets....Tout en vrac, pelle mêle et  en détail!

BM

Sourcing :  Matthieu Lépine 

 

AT, silence on meurt
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13 décembre 2016 2 13 /12 /décembre /2016 18:32
Plus d’une centaine de Monoprix seront ouverts jusqu’à 22heures à partir de janvier

Les magasins Monoprix (groupe Casino) pourront ouvrir jusqu’à 22 heures dans les grandes villes dont Lyon à compter de janvier 2017, après un accord signé par la CFDT et la CFE-CGC malgré l’opposition de la CGT et FO, a-t-on appris mardi de sources concordantes.

Cette mesure, qui existait déjà localement dans une quarantaine de magasins, concernera «plus d’une centaine de magasins dans les grandes villes, Paris, Lyon, Marseille, employant entre 40 et 60 salariés chacun», a précisé Steve Mars, délégué CFDT, 1ère force syndicale de l’enseigne (39,73%).

 

Ouvert à signature jusqu’à mardi soir, l’accord a été signé vendredi par la CFDT et la CFE-CGC, selon M. Mars, confirmant une information du Figaro.

 

«Deux organisations syndicales ont signé», a commenté la direction, interrogée par l’AFP, sans autre précision.

 

Parmi les «contreparties» obtenues, selon la CFDT, un «salarié travaillant déjà jusqu’à 21heures, ne pourra plus se voir imposer de travailler jusqu’à 22heures et ce travail de nuit se fera «sur la base du volontariat avec possibilité de réversibilité».
L’accord prévoit par ailleurs la mise en place d’une majoration du taux horaire de base qui était en place uniquement pour la tranche de 21 à 22heures et s’élevait à 25%. 
Cette majoration continuera de s’élever à 25% entre 21heures et 21h15, passera à 50% de 21h15 à 22h30 et à 70% entre 22h30 et 5heures, «une plage horaire exceptionnelle et qui ne sera que ponctuelle», selon la CFDT.

 

Une prime de 500 euros par an sera par ailleurs accordée aux salariés volontaires pour la garde de leurs enfants de moins de dix ans, et une prime de fermeture de 20 euros pour les cadres et de 15 euros pour les agents de maîtrise sera également attribuée, selon la CFDT.
Pour ce syndicat, cet accord «permet également d’harmoniser les contreparties au travail de nuit sur l’ensemble du territoire».

 

La CGT, non signataire et FO, qui s’est abstenu lors du vote en CCE le 9 décembre, s’opposent au travail de nuit. N’ayant cependant pas la représentativité de 50% nécessaire, elles ne pourront pas faire valoir leur droit d’opposition à cet accord.

«Monoprix a inclus dans cet accord ce qui peut concerner tous les magasins, même ceux situés dans les zones touristiques internationales (les seuls autorisés actuellement à travailler après 21heures, ndlr) alors que la loi Macron prévoit une majoration d’au moins 100% des heures effectuées après 21heures», a déploré auprès de l’AFP Marie-Christine Aribart de la CGT.

 

«Les cadres et agents de maîtrise vont souffrir énormément, les conditions de travail seront encore plus dégradées, c’est un accord qui tire tout le monde vers le bas», a-t-elle ajouté.

Le collectif parisien de syndicats du commerce Clic-P qui regroupe les syndicats CGT, Seci-Unsa, SUD commerce et SCID, avait mis en garde la semaine dernière la direction l’accusant de vouloir conclure un «accord illégal sur le travail de nuit».

Sourcing: Le Progès.fr

BM: Encore des idiots utiles qui détruisent la vie des salariés pour complaire aux directions 
Plus d’une centaine de Monoprix seront ouverts jusqu’à 22heures à partir de janvier
Plus d’une centaine de Monoprix seront ouverts jusqu’à 22heures à partir de janvier
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13 décembre 2016 2 13 /12 /décembre /2016 14:46
Dia, distributeur préféré des marchés en Europe
Dia, distributeur préféré des marchés en Europe

DIA : devient le distributeur préféré de Barclays en Europe, à la place d'AHOLD DELHAIZE


 Barclays a publié ce matin la liste de ses valeurs européennes préférées par secteur. Dans la distribution, le bureau d'études britannique plébiscite Dia, qui remplace Ahold Delhaize en tête de la liste. Barclays ne partage donc pas les craintes exprimées par plusieurs investisseurs sur la stratégie du distributeur espagnol qui met l'accent sur le développement de son réseau de franchises et sur les menaces qui pèseraient sur sa rentabilité. 

En fait, l'analyste rappelle que le développement des franchises est traditionnellement moteur pour la marge des entreprises compte tenu de la grande motivation de ces chefs d'entreprises indépendants. 

Barclays concède toutefois que Dia pourrait voir sa rentabilité opérationnelle pénalisée par son exposition aux marchés émergents qui comptent pour 35% de ses ventes.

Enfin, le bureau d'études juge que le titre Dia est l'un des moins chers du secteur de la distribution.

 

Sourcing : Zonebourse

Valeurs citées dans l'article : Distribuidora Inter de Alimentacion, Ahold Delhaize
 Copyright 2016 AOF

L'analyste rappelle que le développement des franchises est traditionnellement moteur pour la marge des entreprises compte tenu de la grande motivation de ces chefs d'entreprises indépendants. 

L'analyste rappelle que le développement des franchises est traditionnellement moteur pour la marge des entreprises compte tenu de la grande motivation de ces chefs d'entreprises indépendants. 

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12 décembre 2016 1 12 /12 /décembre /2016 20:41
Travail des enfants : la vidéo d'Amnesty International nous ouvre les yeux

Avant de changer le monde, commençons par changer nos habitudes de consommation. 
Comme nous le prouve cette enquête, l'un n'ira pas sans l'autre !


Le travail des enfants, personne n’est pour… mais tout le monde l’encourage ! Comment ? En donnant chaque jour son argent à des marques qui profitent d’une main-d’oeuvre jeune, malléable et peu coûteuse.
C’est ce que révèle Amnesty International qui, dans son dernier rapport consacré à l’huile de palme, nous invite à être plus regardant sur ce que l’on choisit de consommer…
 
L’huile de palme est presque partout. 
On en trouverait dans la moitié de tout ce qui est vendu en supermarché (et pas que dans l’alimentaire). Or, ceux qui tiennent ce business n’auraient aucun scrupule à faire travailler les enfants et ce, dans des conditions déplorables.

 

Du coup, si l’on n’y prête pas attention, on passe notre temps à donner notre argent à des gens qui profitent de ce scandale. Alors soyons vigilants, comme nous le suggère cette vidéo d’Amnesty International (adaptée par Mr Mondialisation) !

 

Paye tes Kellogg’s

 

Quand des enfants de 8 ans produisent une huile pour des produits qu'ils n'auront jamais la chance de gouter.
Voilà un visage de la mondialisation sauvage que beaucoup préfèrent nier.
Colgate-Palmolive, Reckitt Benckiser, Nestlé, ADM, Elevance, AFAMSA, Kellogg’s, Unilever et Procter & Gamble, voici la liste noire des neufs multinationales pointées du doigt dans le dernier rapport d’Amnesty International.
En cause, celles-ci se fourniraient en huile de palmes auprès de sous-traitants qui portent atteinte de manière grave et répétée aux droits de leurs ouvriers.
Au menu : esclavagisme moderne, travail des enfants, conditions de travail inhumaines,… Des marques qui couvrent un très grand nombre de produits industriels que vous retrouvez dans vos grandes surfaces.
Une seule alternative, devenir consom'acteur, s'informer sur les marques alternatives et se forcer à changer de mode de vie.Article :
https://mrmondialisation.org/travail-des-enfants-et-atteintes-aux-droits-humains-nestle-kelloggs-co-epingles-par-amnesty/Infos & Débats
 Mr Mondialisation

 

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12 décembre 2016 1 12 /12 /décembre /2016 10:33
Ils nous tirent dessus, et ce ne sont pas des pétards mouillés!

Ils nous tirent dessus, et ce ne sont pas des pétards mouillés!

Revue de presse : Qui veut la mort du paritarisme ?
Qui veut la mort du paritarisme ?

Projets de suppression de cotisations sociales et piques contre les syndicats abondent ces derniers temps notamment du côté de quelques actuels favoris des élections présidentielles, suggérant des chocs radicaux.
Aperçus dans la presse.

 

Le Monde 

Parmi les propositions évoquées par l’ancien ministre de l’économie (Emmanuel Macron), la suppression des cotisations maladie (0,75 % du salaire brut) et chômage (2,4 %) acquittées par un salarié. Cette suppression des cotisations salariales serait compensée par une hausse de 1,7 point de la contribution sociale généralisée (CSG). [...] Entre la disparition des cotisations que nous proposons et la hausse de la CSG, une personne au Smic verra son revenu augmenter de 250 euros par an, promet l’équipe de M. Macron. Ce qui devrait approcher les 21 euros par mois. Le paritarisme vaut bien plus que ça.

 

Marianne 

 


L’objectif de l’opération est clair : remettre en cause le principe même de l’assurance chômage. Il s’agit de remplacer un droit des salariés, issu de leurs cotisations, à une prestation d’assurances sociales leur assurant un taux de remplacement relativement satisfaisant, par une prestation uniforme, de faible montant. Bref la proposition de Macron, en apparence favorable aux salariés, consiste à tirer le premier fil par où détricoter les protections sociales dont bénéficient aujourd’hui tous les salariés. Il s’agit aussi d’écarter les syndicats de la gestion de l’assurance chômage. L’Unedic n’étant plus financée par des cotisations salarié, sa gestion paritaire n’aurait plus de justification.
Les syndicats de salariés n’auraient plus leur mot à dire. Les décisions pourraient être prises par le patronat et par l’Etat, analyse l’économiste Henri Sterdyniak.
Bref, une voie royale pour l’autoritarisme social et l’ordolibéralisme.

 

La Croix 

 


Qui pointe son oreille ailleurs. François Fillon promeut [...] la dégressivité des allocations d’assurance-chômage – un chiffon rouge pour les syndicats – et menace de l’imposer aux partenaires sociaux s’ils n’adoptaient pas d’eux-mêmes cette réforme. Le Medef aura alors beau jeu d’expliquer aux syndicats qu’ils ont tout intérêt à négocier avec lui, poursuit Jean-Charles Simon, ancien directeur général délégué du Medef, auteur d’une note récente de l’Institut de l’entreprise sur le paritarisme.

 

 

La Tribune 

 


[François Fillon] a prévenu, l’Etat reprendra directement la main sur l’assurance chômage. Il serait donc mis fin à la délégation de service public instituée en 1958 au moment de la création de l’Unedic. L’idée est dans l’air : D’ailleurs, François Fillon n’est pas le seul dans cet état d’esprit. Emmanuel Macron, veut, lui aussi, que l’Etat reprenne la gestion de l’assurance chômage, voulant en finir avec la fiction de la sa gestion autonome.... Quant au président du Medef, il se dit favorable à ce que les syndicats et le patronat continuent de gérer l’assurance chômage. Pour autant, il sait qu’une victoire de François Fillon à la présidentielle permettrait au Medef de négocier une nouvelle convention en situation de force. Beau temps en perspective.

 

Challenges 

De son côté, Emmanuel Macron compte s’attaquer à notre modèle social hérité de 1945, en passant d’une société des statuts à celle des sécurités individuelles. Un chantier de longue haleine qui nécessiterait deux quinquennats : Construire cette société que nous voulons prendra dix ans, écrit-il. Sans compter quelques résistances.
Revue de presse : Qui veut la mort du paritarisme ?
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