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  • : FO Retail Distribution
  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.

"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
répondit le renard."    
Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry

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Lanceur d'alerte

Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, voyant venir un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d'alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective

 Libres, Indépendants, Déterminés et Solidaires Ensemble. Communication, Information et Expression directe de l'actualité sociale, économique et syndicale de FO CPF et des salariés du commerce et de la Grande distribution.

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DROIT A L'IMAGE

Droit À L'image

Dans ce blog nous sommes amenés fréquemment à diffuser des images, des vidéos, des photos, voire des articles de presse, d'insérer des liens vers des documents,   ceci afin d'étoffer et d'éclairer nos posts, en leur donnant plus de contenus, pour une meilleure compréhension.

Nos sources sont toujours citées.

Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.

Néanmoins rien n'empêche les personnes ne désirant pas voir leur image diffusée de nous le signaler lors de la prise de vue.

Sans manifestation de leur part, nous considérerons leur consentement présumé.

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9 décembre 2016 5 09 /12 /décembre /2016 21:14
Carrefour veut en finir avec l'accord qui l'empêche d'ouvrir le dimanche
Carrefour aimerait pouvoir ouvrir ses magasins le dimanche matin. - Boris Horvat - AFP

Carrefour aimerait pouvoir ouvrir ses magasins le dimanche matin. - Boris Horvat - AFP


Carrefour aimerait pouvoir ouvrir ses magasins le dimanche matin. 


La loi autorise les magasins alimentaires à ouvrir le dimanche matin. Mais un accord d'entreprise datant de 1999 empêche Carrefour d'ouvrir ses hypermarchés. Décidée à ne plus se laisser prendre des parts de marché par la concurrence, la direction du groupe met la pression sur les syndicats.

 

Carrefour ne veut pas se retrouver à la traîne face à ses concurrents sur l'ouverture dominicale.
Alors que la loi autorise les magasins à prédominance alimentaire à ouvrir le dimanche matin jusqu'à 13 heures, l'enseigne est bloquée par un vieil un accord d'entreprise qui date de 1999. Exception faite des dimanches dits "du maire", ses portes ne sont ouvertes que 6 sur sur 7. Au grand bonheur de ses concurrents comme Auchan ou Casino qui eux lui taillent désormais des croupières le week-end.

 

La direction de Carrefour a donc décidé de réagir.

 

Syndicats et direction se sont retrouvés lors de trois réunions entre le 18 novembre et le 8 décembre. Un calendrier exprès qui n'a pas été du goût de tous. "On nous a bombardés trois dates sur trois semaines", entre le 18 novembre et le 8 décembre, pour une "pièce écrite d'avance", s'étrangle auprès de l'AFP Franck Gaulin (CGT). "Trois réunions, vu l'ampleur du sujet! On sent que l'entreprise veut passer en force", renchérit Sylvain Macé (CFDT), pour qui le sujet "mériterait trois à quatre mois" de discussions.
Plus accommodant, FO, premier syndicat au sein du distributeur, juge aussi malgré tout le délai "un peu court".

 

 

Pas d'accord trouvé

 

 

Une précipitation qui, de plus, n'aura pas eu l'effet escompté puisqu'aucun accord n'a été signé, nous confie Carrefour. "Il n'y a pas d'autres réunions formelle de prévu, mais les échanges se poursuivent", nous explique-t-on. Impossible de savoir si ces échanges donneront lieu à un accord avant la fin de l'année.

 

Il faut dire qu'une ouverture dominicale n'est pas une mince affaire dans un groupe comme Carrefour. L'accord, s'il est conclu, concernera 191 hypermarchés Carrefour SAS, représentant quelque 60.000 salariés, même si l'enseigne n'entend pas forcément ouvrir tous ses hypermarchés tous les dimanches.

 

"C'est un choix de société", tempêtait, avant la dernière réunion, la CGT. "On refuse la stratégie de dérégulation de l'entreprise (...) qui va entraîner toute la concurrence", affirmait de son côté la CFDT, vent debout contre la "banalisation" de l'ouverture des hypermarchés le dimanche. Elle demandait à la direction de donner "une liste réduite" des magasins qui devraient ouvrir "pour des raisons économiques ou concurrentielles". "On a aussi lancé une grande consultation des salariés, avec déjà plus de 5.000" retours, poursuit Sylvain Macé.
Embaucher des étudiants    

 

Quant à FO, bien que le syndicat dise qu'il n'est "pas favorable au travail dominical", il ne voit pas comment, face à la concurrence, Carrefour pourra "être la seule" enseigne à rester fermée, expliquait son représentant Michel Enguelz.
Pour autant, FO veut que soient stipulés dans l'accord les "critères" économiques et commerciaux justifiant les ouvertures et, surtout, qu'"on ne demande pas aux salariés qui travaillent déjà la semaine de venir travailler le dimanche".
L'idée serait de recourir à des équipes dédiées pour les samedis et dimanches, avec des recrutements et sur la base du volontariat. Mais la direction "ne s'engage pas sur les embauches, rien n'est écrit", soulignait Franck Gaulin. Le représentant CGT ironisait aussi sur le "volontariat du personnel qui travaille en CDD, des étudiants ou des salariés CDI payés 1.200 euros".
Dans le commerce à prédominance alimentaire, la loi Macron d'août 2015 prévoit une majoration salariale minimum de 30% le dimanche matin pour les surfaces de vente supérieures à 400 m2.
La dernière proposition de Carrefour portait sur une majoration de 70%, avec l'obligation de s'engager pour un certain nombre de dimanches, selon FO.

 

Carrefour veut en finir avec l'accord qui l'empêche d'ouvrir le dimanche
L'épidémie s'étend à tout le secteur ! Le virus a déjà été inoculé....
Les Hypers Cora, Auchan, Carrefour s'engouffrent dans la brèche de la Loi Macron, les manifestations de salariés se multiplient.
Il faut savoir que ces mêmes enseignes contraignent  leurs réseaux de franchises dans le segment des commerces de proximité  à s'affranchir des règles des ouvertures dominicales. C'est comme cela que ces commerces, les A2Pas, C. City, Contact, Bio et autres restent ouverts 7/7, même à Paris, toute la journée, jusqu'à 22H ou 23H00, en toute impunité.
Les Leclerc, Inter, et U se sont déjà exonérés de négociations, et polluent depuis longtemps déjà le paysage dominical.
Dans ce contexte, il ne faut pas oublier non plus les enseignes du bricolage, du bois, et autres qui restent ouvertes all day sunday

BM

Carrefour veut en finir avec l'accord qui l'empêche d'ouvrir le dimanche
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9 décembre 2016 5 09 /12 /décembre /2016 17:33
Protection des lanceurs d’alerte : FO Cadres se félicite de sa validation par le Conseil Constitutionnel 

Protection des lanceurs d’alerte : FO Cadres se félicite de sa validation par le Conseil Constitutionnel 

SOCIÉTÉ

Protection des lanceurs d’alerte : FO Cadres se félicite de sa validation par le Conseil Constitutionnel 


Le Conseil Constitutionnel a validé hier les dispositions de la loi relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique, également nommée loi Sapin II, relatives à la protection des lanceurs d’alerte.
Il a précisé, que le dispositif vise les seuls lanceurs d’alerte procédant à un signalement visant l’organisme qui les emploie ou celui auquel ils apportent leur collaboration dans un cadre professionnel ce qui exclut les lanceurs d’alertes externes.

 

FO Cadres est favorable à la procédure retenue en trois étapes qui privilégie le recueil et le traitement des alertes en interne avant de pouvoir se tourner vers une institution externe puis en dernier recours vers la presse. Elle réaffirme que la démarche syndicale doit demeurer la voie principale à suivre pour dénoncer les dysfonctionnements répréhensibles observés dans les structures de travail.

 

FO Cadres se félicite donc de cette décision et rappelle que le droit d’alerte qui doit primer reste celui des représentants du personnel et des organisations syndicales, seuls à même de pouvoir protéger les droits et libertés de l’ensemble des salariés, cadres comme non cadres.

 

UNION DES CADRES ET INGÉNIEURS

Communiqué de FO Cadres

 

 

Protection des lanceurs d’alerte
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9 décembre 2016 5 09 /12 /décembre /2016 17:26
Et si le groupe Auchan se séparait de l’enseigne d’ameublement Alinéa?
Et si le groupe Auchan se séparait de l’enseigne d’ameublement Alinéa?
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8 décembre 2016 4 08 /12 /décembre /2016 17:11
Après le flicage, le gouvernement coupe « les têtes ».

Après le flicage, le gouvernement coupe « les têtes ».

Communiqué de la Fédération FO Cheminots, la Fédération des Transports et de la Logistique FO-UNCP et la Fédération de l’Equipement, de l’Environnement, des Transports et des Services FO

 

L’article L 114-2 offre la possibilité pour les employeurs des entreprises de transport de solliciter le ministère de l’Intérieur pour une enquête administrative à l’encontre d’une personne salariée ou en cours de recrutement, sur la base de simples suspicions.
Le projet de loi relatif à la sécurité publique prévoit dans son article 4 de compléter l’article 114-2 en donnant la possibilité aux employeurs de licencier un salarié dont l’enquête administrative confirmerait que le comportement du salarié concerné est incompatible avec l’exercice des missions pour lesquelles il a été recruté ou affecté.
Après le flicage, le gouvernement coupe « les têtes ».

 

La Fédération FO Cheminots, la Fédération des Transports et de la Logistique FO-UNCP et la Fédération de l’Equipement, de l’Environnement, des Transports et des Services FO dénoncent et condamnent la mise en place d’une justice subjective et répressive, qui ne s’appuie plus sur des faits et des preuves mais sur de simple es doutes.
Demain, un salarié ne sera pas condamné parce qu’il est coupable, mais parce qu’il pourrait l’être un jour. C’est un véritable déni de justice.
Volontairement flou, le projet de loi se garde bien de préciser les éléments sur lesquels l’enquête administrative s’appuiera.
Lorsque la justice ne se fonde pas sur des preuves mais à évaluer et condamner une potentielle dangerosité, sur la base de critères subjectifs nécessairement politiques, conservateurs et de nature discriminatoire, alors nous entrons dans une dérive autoritaire et arbitraire du pouvoir, propre à nier les libertés les plus fondamentales.

 

Après l’Etat d’urgence, c’est l’Etat d’exception qui voit le jour.

 

Communication :  CHEMINOTS , FEETS FO, TRANSPORTS ET LOGISTIQUE

Après l’Etat d’urgence, c’est l’Etat d’exception qui voit le jour.

Après l’Etat d’urgence, c’est l’Etat d’exception qui voit le jour.

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6 décembre 2016 2 06 /12 /décembre /2016 23:01
 Marche de la Dignite, manifestation contre l’austerite, a Madrid le 22 mars 2014 © P 

Marche de la Dignite, manifestation contre l’austerite, a Madrid le 22 mars 2014 © P 

Une décision de la CJUE favorable aux travailleurs va conduire l’Espagne à revoir sa législation sur les contrats précaires

Suite à la crise financière qui a secoué le monde, l’économie espagnole s’est effondrée et le taux de chômage y a atteint des chiffres record créant une véritable précarité pour les travailleurs espagnols ; face à ce défi, l’Espagne a élaboré de nombreuses réformes libérales, notamment la loi travail espagnole de 2010 facilitant le recours aux contrats précaires. Mais de récentes affaires ont surgi devant la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) quant à la compatibilité du droit espagnol avec le droit de l’Union Européenne.

 

Ainsi, le 14 septembre 2016, la CJUE a rendu plusieurs décisions, adoptant une position assez novatrice dans trois affaires : Martínez Andres (CJUE, 14 sept. 2016, C-184/15), Pérez López (CJUE, 14 sept. 2016, C-16/15) et Diego Porras (CJUE, 14 sept. 2016, C-596/14).
Dans l’ensemble de ces affaires, la CJUE a jugé que la réglementation espagnole n’était pas conforme à la directive 1999/70/CE sur le travail à durée déterminée.

 

Il existe, dans le droit de l’UE, un principe de non-discrimination qui permet une égalité de traitement entre les travailleurs dans le cadre d’un travail à durée déterminée et indéterminée. Les législations nationales peuvent alors prévoir des différences de traitement si elles reposent sur des raisons objectives. Or, la définition de ces raisons objectives reste floue et fait l’objet d’un fort contentieux devant la CJUE.

 

En somme, la CJUE considère donc que la réglementation espagnole n’est pas conforme au droit de l’UE et que ces contrats précaires doivent comprendre une indemnité en cas de résiliation du contrat au même titre que les CDI. Jusque-là, la CJUE avait une position plutôt en retrait quand il s’agissait d’analyser la compatibilité des réglementations nationales par rapport au droit de l’Union (CJUE, 5 fév. 2015, Poclava, C-117/14).

 

Le droit espagnol n’étant plus conforme au droit de l’Union Européenne, il devra s’adapter et les tribunaux espagnols respectent désormais la jurisprudence de la CJUE même en l’absence de loi comme en atteste la première décision du tribunal du País Vasco du 18 octobre 2016 (recurso 1690/2016).
Les partenaires sociaux espagnols réunis autour de la ministre de l’Emploi se sont alors accordées sur la nomination d’experts pour définir un nouveau cadre.

 

De son côté, l’UGT souhaite une réforme partielle du Statut des Travailleurs espagnols (el Estatuto de los Trabajadores) pour adapter directement le droit espagnol à la norme européenne afin de lui assurer plus de sécurité juridique. À cette occasion, l’UGT souhaite également mettre en avant d’autres revendications comme l’abrogation des dernières réformes libérales, une réforme de la législation sur les contrats temporaires et l’encadrement des contrats temporaires de moins de 7 jours.

 

Pour FO, l’égalité de traitement des travailleurs dans des situations comparables est un principe cardinal du droit social. Ainsi, le revirement social de la CJUE – à confirmer – serait un véritable atout dans une Europe en proie aux fluctuations politiques incertaines.
Comme l’UGT, FO reconnaît l’échec des dernières réformes libérales et souhaite renforcer l’encadrement du recours aux contrats qui plongent les salariés dans la précarité. De même, FO se félicite du recours au dialogue social par le gouvernement espagnol pour trouver une solution pérenne.
Une décision de la CJUE favorable aux travailleurs va conduire l’Espagne à revoir sa législation sur les contrats précaires
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6 décembre 2016 2 06 /12 /décembre /2016 19:53
Pourquoi la Fnac ne réserverait-elle pas le même sort à Darty et plus particulièrement aux salariés des deux enseignes ?

Pourquoi la Fnac ne réserverait-elle pas le même sort à Darty et plus particulièrement aux salariés des deux enseignes ?

Fnac Darty, Pourquoi il n’y aurait pas de casse sociale ?
Dans le secteur de la convention collective du Commerce de l’Audiovisuel et de l’électroménager, FO Commerce a déjà assisté à des restructurations d’ampleur.
Le rachat de Saturn par Boulanger a vu disparaitre l’enseigne Saturn au bénéficie de Boulanger, par la même occasion, c’est la moitié des effectifs de Saturn qui est passée à la trappe et par un jeu comptable Saturn (déficitaire), a absorbé Boulanger pour faire fondre artificiellement les bénéfices.
Là où il y avait 2 magasins (ex Saturn et Boulanger), il n’en reste plus qu’un.
La recapitalisation de la Générale de Téléphone (ex Photo Service et Photo Station) par Orange, s’est soldée par une série de plan de licenciements et de fermetures de magasins. En particulier quand il y avait 3 magasins (ex Photo Station, ex Photo Service et Orange) dans la même galerie…, il n’en reste plus qu’un.
En terme d’économie, les salariés d’Orange bénéficient de la convention collective de la télécommunication et ceux de la Générale de Téléphone bénéficient d’une au rabais, celle du Commerce de l’Audiovisuel et de l’électroménager.

 

Pourquoi la Fnac ne réserverait-elle pas le même sort à Darty et plus particulièrement aux salariés des deux enseignes ?

 

Deux surfaces de vente, c’est deux loyers… Quand elles ne sont qu’à quelques mètres, qui peut nous faire croire qu’au minimum des rayons communs chez l’un ou chez l’autre ne fermeraient-ils pas ?

 

La réduction des coûts, c’est un des objectifs permanents dans les entreprises qui ne sont pas philanthropes comme la Fnac.

 

Pour FO Commerce, au-delà des annonces déjà faites et des synergies déjà mises en route, nous nous attendons à une réduction des rayons, puis des magasins.
Il ne serait pas étonnant que les salariés des deux enseignes dans leur ensemble, souffrent dans les périodes à venir de modération salariale, de licenciements, et bien entendu de dégradations des conditions de travail pour assurer l’amortissement du coût de rachat énormissime.

 

Ils ont tous les mêmes méthodes.

 

Les salariés ne peuvent compter que sur eux-mêmes et une organisation libre et indépendante comme FO.

Communiqué de la FEC-FO - Section Fédérale du Commerce non alimentaire

Fnac Darty, Pourquoi il n’y aurait pas de casse sociale ?
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6 décembre 2016 2 06 /12 /décembre /2016 11:16
Ce qui fait un cadre n’est pas seulement son adhésion à l’Agirc

Ce qui fait un cadre n’est pas seulement son adhésion à l’Agirc

L’Apec, créée en 1966 par les partenaires sociaux, a fêté ses 50 ans par un colloque au Cese le 1er décembre 2016.  Colloque des 50 ans de l’APEC au CESE le 1er décembre 2016.  © F. BLANC

L’Apec, créée en 1966 par les partenaires sociaux, a fêté ses 50 ans par un colloque au Cese le 1er décembre 2016. Colloque des 50 ans de l’APEC au CESE le 1er décembre 2016. © F. BLANC

Les cadres à la recherche d’un vrai statut


L’Apec (Association pour l’emploi des cadres) a fêté son 50e anniversaire par un colloque au Cese le 1er décembre autour du thème « Cadres, enjeux et mutations pour demain », donnant ainsi l’occasion de faire le point sur la situation et les attentes de cette catégorie de salariés.

 

Qu’est-ce qu’un cadre ? En réalité, il n’existe pas actuellement de définition claire et arrêtée.



Aujourd’hui, un cadre n’encadre pas forcément. Il peut être expert mais ne pas animer une équipe, ou animer une équipe sans être membre de la hiérarchie.
Il y a les cadres supérieurs et dirigeants (les DRH), les cadres intermédiaires et les cadres opérationnels… D’ailleurs, selon l’Agirc (Association générale des institutions de retraite des cadres), si la population cadre a augmenté de 43 % entre 1998 et 2013, cela s’est notamment fait au profit des cadres experts ou organisateurs n’exerçant pas de commandement sur d’autres salariés.

L’Insee parle de cadres et professions intellectuelles supérieures, et recense ainsi 4 millions d’individus, salariés ou non (professions libérales par exemple), dépendant du secteur privé ou du secteur public (comme les salariés relevant de la catégorie A de la fonction publique).

 

Et si la notion de cadre est souvent utilisée dans la négociation collective, différentes conventions collectives de branche concourant à définir ce qu’est un cadre comparativement aux autres catégories de salariés, son statut reste à négocier au niveau interprofessionnel.

 

Ce qui fait un cadre n’est pas seulement son adhésion à l’Agirc

 

Une revendication que Jean-Claude Mailly a réaffirmée à l’occasion des 50 ans de l’Apec : Les cadres sont des salariés comme les autres avec des conditions de travail particulières qui nécessitent des dispositions particulières, ce qui fait un cadre n’est pas seulement son adhésion à l’Agirc.

 

1,2 million
C’est le nombre de salariés cadres qui utilisent les services de l’Apec dans l’année : soit un sur trois.

Pour Éric Peres, secrétaire général de FO Cadres, toutes les tâches, les responsabilités, celles liées au management, celles liées à l’expertise, doivent être identifiées et il existe des faisceaux d’indices pour le faire. […] Revendiquer un statut pour les cadres, ce n’est pas revendiquer un titre de noblesse mais c’est dire à l’entreprise : oui, il existe des fonctions précises qui méritent une reconnaissance et la rémunération qui va avec. Il faut recréer le lien entre contribution et rétribution, qui est loin d’être systématique de nos jours.

 

Cette revendication fait écho à l’attente de la majorité des cadres, a révélé une enquête réalisée par l’IRES en 2016, à la demande de FO Cadres et avec le concours de l’Apec.
Par-delà la diversité de leurs situations, si un peu plus de la moitié des 2 620 cadres interrogés constatent une banalisation de leur statut, les trois quarts y sont attachés et refusent d’y renoncer. 

 

 

Les 50 ans de l’Apec : le paritarisme à l’honneur 

 


Tous les intervenants au colloque, y compris la ministre du Travail, l’ont souligné : l’Apec illustre les bienfaits du paritarisme.
Administrée par les représentants des cinq confédérations syndicales de salariés et des trois organisations patronales (Medef, CGPME et U2P), elle agit depuis 2012 dans le cadre d’un mandat de service public.

 

Ses missions :
la sécurisation des parcours professionnels,
la sécurisation des recrutements,
la collecte et la diffusion des offres d’emploi,
un observatoire de l’emploi.
Les cadres à la recherche d’un vrai statut

Les cadres à la recherche d’un vrai statut

Les cadres à la recherche d’un vrai statut
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5 décembre 2016 1 05 /12 /décembre /2016 19:47
Le groupe Carrefour recherche depuis longtemps un site capable d’accueillir de nouveaux bâtiments et un demi-millier de salariés. 

Le groupe Carrefour recherche depuis longtemps un site capable d’accueillir de nouveaux bâtiments et un demi-millier de salariés. 

Mondeville.
Un site possible pour la plateforme logistique Carrefour

Situés au bord du périphérique sud de Caen, ces terrains pourraient convenir au groupe Carrefour Supply Chain. Situés au bord du périphérique sud de Caen, ces terrains pourraient convenir au groupe Carrefour Supply Chain. 

Après les hypothèses de Soliers, Verson et Fleury-sur-Orne, Mondeville serait aussi étudiée pour implanter la plateforme logistique de Carrefour Supply Chain (ex Logidis), actuellement à Carpiquet.
La décision finale devrait être prise rapidement, peut-être à la mi-décembre.
Actuellement installée à Carpiquet, la plateforme logistique Carrefour Supply Chain (ex-Logidis) pourrait-elle finalement s’implanter à la frontière de Mondeville et de Cormelles-le-Royal ?

 

C’est désormais l’une des hypothèses sur la table.

 

Le groupe Carrefour recherche depuis longtemps un site capable d’accueillir de nouveaux bâtiments et un demi-millier de salariés. 
Des terrains au bord du périphérique sud de Caen, appartenant au groupe PSA, pourraient convenir. 
Mondeville. Un site possible pour la plateforme logistique Carrefour
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5 décembre 2016 1 05 /12 /décembre /2016 18:55
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5 décembre 2016 1 05 /12 /décembre /2016 17:12
Jobs Act : manifestation de Milan pendant la grève générale du 12 décembre 2014. Steve Best (CC BY-NC-SA 2.0)

Jobs Act : manifestation de Milan pendant la grève générale du 12 décembre 2014. Steve Best (CC BY-NC-SA 2.0)

Italie : rejet massif de la réforme constitutionnelle, mais pas seulement
Le chef du gouvernement italien, Matteo Renzi, a annoncé sa démission dans la nuit de dimanche à lundi, après que 59,1% d’italiens ont rejeté la réforme de la constitution.
La centrale syndicale CGIL avait appelé à voter non au référendum. Nul doute que la réforme du travail en vigueur depuis un an et demi n’a pas non plus échappé à la sanction des électeurs.

 

Le chef du gouvernement italien avait annoncé qu’il démissionnerait en cas de victoire du non au référendum sur la réforme constitutionnelle. C’est chose faite.
Celui qui s’était fait investir sur sa volonté affichée de réformer son pays de fond en comble, avec pour ambition de le porter au rang de troisième économie de la zone euro, vient d’être balayé.

 

La réforme constitutionnelle aurait notamment consisté en une réduction des pouvoirs du Sénat qui n’aurait plus eu la capacité de voter la confiance au gouvernement et ne se serait plus prononcé que sur les lois constitutionnelles, la participation de l’Italie à l’Union européenne et la protection des minorités linguistiques.
Le nombre des sénateurs serait tombé de 315 à 100 qui n’auraient plus été élus au suffrage universel direct. La réforme prévoyait également la suppression des provinces (échelon des départements français).

 

Le poids du « Jobs act » dans la balance

 

Si sur les trois organisations syndicales italiennes, la confédération syndicale UIL n’a pas donné de consigne de vote et la CSIL a appelé à voter oui, la CGIL, s’est, elle, engagée dans la campagne pour le non, soulignant le danger que feraient courir aux droits sociaux une telle concentration du pouvoir entre les mains du chef du gouvernement.
De plus, Matteo Renzi ayant mis sa démission dans la balance, une victoire du oui serait apparue comme un plébiscite en faveur de celui qui a aussi porté la réforme du travail en application depuis mars 2015.

 

Le « Jobs act » italien a notamment supprimé l’article 18 du Code du travail italien en vertu duquel un salarié abusivement licencié pouvait être réintégré dans son entreprise s’il le souhaitait.
La réintégration du salarié ne reste possible qu’en cas de discrimination, mais encore faut-il que celui-ci en apporte « la preuve matérielle ».

 

La réforme a également créé un nouveau type de contrat : le CDI « à protection croissante », avec une période d’essai de… trois ans, pendant laquelle l’employeur n’a donc pas à justifier la rupture du contrat.
Les indemnités de licenciement sont croissantes (de 4 à 24 mois de salaire) en fonction de l’ancienneté du salarié dans l’entreprise.

 

Une reprise très fragile

 

Contrairement à ce qu’a prétendu le gouvernement de Matteo Renzi, cette réforme ne règle absolument pas le problème du chômage, dénoncent la CGIL et l’UIL qui avaient appelé à une grève générale pour s’y opposer.
Les organisations syndicales s’attendent à ce que les employeurs cessent d’avoir recours à ce nouveau contrat précaire quand il ne leur donnera plus droit aux exonérations de charges sociales, celles-ci étant prévues pour une période limitée.
Depuis que l’Italie est sortie de la récession en 2014, la reprise reste en réalité très fragile. La croissance devrait être de 0,8% cette année. Mais, selon le FMI, le PIB italien ne retrouvera pas son niveau d’avant la crise avant 2025.

 

C’est donc dans un contexte économique et social particulièrement tendu que s’est nouée la crise politique actuelle.
Signe des temps, pour la première fois depuis vingt ans, les salariés du textile étaient en grève le 18 novembre dernier, à l’appel de leurs fédérations CGIL, UIL et CISL pour obtenir le renouvellement de leur convention collective nationale et des augmentations de salaires.

Sourcing: FO Hebdo

Italie : rejet massif de la réforme constitutionnelle, mais pas seulement
Voir aussi :
http://www.force-ouvriere.fr/italie-une-loi-travail-qui-detruit-le-cdi-et-ne-cree-pas-d
Italie : rejet massif de la réforme constitutionnelle, mais pas seulement
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