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  • : FO Retail Distribution
  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.

"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
répondit le renard."    
Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry

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FO, Libre Independant Déterminé

 


Lanceur d'alerte

Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, voyant venir un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d'alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective

 Libres, Indépendants, Déterminés et Solidaires Ensemble. Communication, Information et Expression directe de l'actualité sociale, économique et syndicale de FO CPF et des salariés du commerce et de la Grande distribution.

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DROIT A L'IMAGE

Droit À L'image

Dans ce blog nous sommes amenés fréquemment à diffuser des images, des vidéos, des photos, voire des articles de presse, d'insérer des liens vers des documents,   ceci afin d'étoffer et d'éclairer nos posts, en leur donnant plus de contenus, pour une meilleure compréhension.

Nos sources sont toujours citées.

Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.

Néanmoins rien n'empêche les personnes ne désirant pas voir leur image diffusée de nous le signaler lors de la prise de vue.

Sans manifestation de leur part, nous considérerons leur consentement présumé.

Merci

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22 novembre 2016 2 22 /11 /novembre /2016 14:19
Franchise Carrefour Proximité 9e Salon Virtuel de la Franchise

Franchise Carrefour Proximité 9e Salon Virtuel de la Franchise

Carrefour Proximité reçoit ses futurs franchisés au Salon Virtuel des Franchises

Le 28 novembre prochain, l’équipe de développement de la franchise Carrefour Proximité sera connectée au 9e Salon Virtuel de la Franchise, le salon 100% en ligne, accessible gratuitement et simplement depuis un ordinateur connecté, une tablette ou un smartphone. 
Pour Carrefour Proximité, cet événement est l’occasion de facilement rencontrer les candidats ayant pour projet d’ouvrir un magasin alimentaire de proximité.
L’enseigne n°1 de la franchise alimentaire s’est laissé séduire par ce nouvel outil de communication qui permet de favoriser les échanges entre les franchiseurs et les porteurs de projet. Les visiteurs peuvent, sans avoir à se déplacer, rencontrer plusieurs enseignes de franchise, découvrir sur leur stand les informations essentielles concernant leur concept, télécharger des documents et échanger directement avec les exposants via un système de chat ou par visioconférence. 
Dans le cadre de son développement en franchise, Carrefour Proximité recherche – pour ses enseignes Contact, City, Express, Montagne et 8 à Huit, des entrepreneurs attirés par le secteur de la distribution alimentaire de proximité, ayant l’esprit commerçant et des qualités avérées de gestionnaire.
La franchise Carrefour Proximité est accessible avec un apport personnel à partir de 7 500€.
Le réseau a en effet développé un format d’accession progressive à la franchise pour les jeunes entrepreneurs présentant les qualités requises mais n’ayant pas les moyens financiers suffisant pour se lancer. 
 

Sourcing: Benjamin Thomas, Toute la Franchise ©

 

Et ce sont les salariés qui paient les conséquences des choix pour le moins hasardeux du franchiseur de confier ses magasins à des repreneurs,  incompétents ou indélicats, irrespectueux des droits sociaux. Il n'est qu'à fréquenter les tribunaux de commerce pour se rendre des dégâts et autres dommages sociaux causés par ce format économique

BM

la palette !
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20 novembre 2016 7 20 /11 /novembre /2016 17:12
SarcellesAuchanLes HallesSegaelFlanadesSociété /La réouverture de la grande surface qui était annoncée pour fin octobre est plus que jamais compromise. 

SarcellesAuchanLes HallesSegaelFlanadesSociété /La réouverture de la grande surface qui était annoncée pour fin octobre est plus que jamais compromise. 

La réouverture de la grande surface qui était annoncée pour fin octobre est plus que jamais compromise. 
On en saura bientôt davantage sur l’avenir du projet de reprise des Halles d’Auchan, à Sarcelles, dont l’avenir semble plus que jamais compromis.
La société Segael, qui avait succédé au groupe Auchan dans cet hypermarché du centre commercial des Flanades, est convoquée devant le tribunal de commerce de Paris ce mardi.
« Nous avons signalé la situation au procureur qui a saisi le tribunal de commerce », indique Florence Rebut-Delanoë, l’avocate des salariés de l’enseigne.

Quand les Halles d’Auchan avaient baissé le rideau en décembre 2015, une quarantaine de salariés avait été repris par la société Segael. Mais depuis cette date, il ne s’est pas passé grand-chose.
La réouverture du magasin annoncée en janvier a été repoussée de mois en mois.

En avril, une partie du supermarché était rouverte et proposait des produits exotiques sur quelques rayons avec deux caisses en activité. Le reste de la surface devait être consacré aux biens de consommation courante, mais elle n’a jamais été mise en activité. En août, tout le magasin a fermé avec une réouverture annoncée fin octobre.

 

Pour les salariés la situation s’est récemment dégradée.
Alors qu’ils se rendaient tous les jours au travail sans qu’on leur donne de tâches à faire, leurs salaires n’ont pas été versés en octobre. Seuls douze salariés (sur une quarantaine au total) avaient été payés le mois précédent (depuis lundi leur patron les dispense de faire acte de présence).
Leurs remboursements de mutuelle sont bloqués, en raison d’un défaut de cotisation.
Les loyers n’auraient pas non plus été versés ce qui aurait conduit le propriétaire des Flanades a engagé une procédure pour mettre fin au bail.

Après avoir eu reçu ce dernier, le maire, François Pupponi (PS), a annoncé qu’il allait prendre contact avec les groupes de distribution pour essayer de les faire venir au Flanades, considérant déjà le projet de la société Segael comme enterré.
Pour prouver le contraire, le repreneur devra parvenir à régler ses dettes avant le passage devant le tribunal de commerce.
Dans le cas contraire, la société (dont le gérant n’a pas répondu à nos appels) sera placée en redressement ou en liquidation judiciaire.
Cela mettrait fin à un feuilleton de près d’un an pendant lequel les commerces du centre commercial ont dû se passer de la présence d’une « locomotive ».


 Sourcing :  leparisien.fr / Thibault Chaffotte

 

NDR:
Le gérant n'étant autre que D. Abihssira bien connu de notre organisation , pour avoir été l'un des repreneurs d'un certain nombre de magasins Dia, sous l'enseigne A2Pas, groupe Auchan, laissant les rideaux baissés, et les salariés  dans l'expectative.
La situation des salariés des Flanades est similaire de celle des ex Gastt, non payés durent plus de 03 mois, et dont les magasins n'ont jamais ouvert. Société mise en liquidation par le TC de Paris le 13 octobre dernier.
BM

 

 

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20 novembre 2016 7 20 /11 /novembre /2016 15:04
DROCOURT : Fermeture de Dia: un nouveau coup dur pour le commerce de proximité

DROCOURT : Fermeture de Dia: un nouveau coup dur pour le commerce de proximité

Quelques mois après le déménagement d’Aldi, jadis situé à la frontière hénino-drocourtoise et désormais implanté au Bord des Eaux, bon nombre de drocourtois, non véhiculés et résidant notamment au quartier de la Parisienne situé au centre du bourg n’ont eu d’autre alternative que de se replier vers l’unique supermarché local : Dia (ex ED, et désormais groupe Carrefour) implanté face à l’usine Polint (ex Cray Vallay) et ce depuis quelques années.
 
Mais voilà, le couperet est tombé en cette fin de semaine. Le magasin va baissé définitivement ses rideaux de fer samedi prochain.
Certes, cela sentait cruellement la fin depuis quelques semaines tant les rayons frais notamment manquaient de produits, mais une reprise était toujours envisageable notamment par le biais d’un repreneur polonais,* mais il n’en sera finalement rien…

Les réactions de la clientèle sont unanimes : c’est un véritable cataclysme.
Nouveau casse-tête pour les clients habitués

Pour Patrick, presque 60 ans et handicapé, c’est une catastrophe «  Je me déplace doucement mais je parvenais à arpenter le trottoir jusqu’au magasin, maintenant je devrais prendre le bus jusqu’à Rouvroy ou même jusqu’à Auchan  », précise ce drocourtois au cœur gros.
Pour C, une habituée, il va falloir se débrouiller différemment. «  Nous sommes plusieurs à ne plus savoir trop quoi faire, nous allons devoir nous tourner sur le covoiturage et tenter de trouver de bonnes âmes pour nous conduire faire nos courses.  »
Et que dire de l’emblématique Louis Bertagne dont nous avions relaté récemment dans nos colonnes (notre édition du 23 août) l’implication pour dépanner inlassablement un voisinage ne pouvant plus se déplacer.
Eh bien, il se tournera désormais vers sa fille qui le conduira dans d’autres communes…
Mais il est bien conscient que ses petits protégés devront désormais prévoir leurs emplettes pour plusieurs jours, lui qui était un multi-client au quotidien.
Une nouvelle ère se tourne pour beaucoup qui faute de course à pied, ne devraient tout de même pas se retrouver… à bout de courses.

 Sourcing: LVDN / JP-DEBRIS (CLP)

*Le groupe Gastt était un repreneur potentiel de plusieurs sites en France, dont celui de Drocourt. En fait 08 magasins ont été transférés dans cette société, aucun n'a ouvert, les salariés n'ont pas été payés, et la société mise en liquidation par décision du TC de Paris le 13 octobre dernier. Carrefour ayant proposé de reprendre les salariés aux termes d ela procédure judiciaire.

BM

DROCOURT:  Fermeture de Dia: un nouveau coup dur pour le commerce de proximité
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20 novembre 2016 7 20 /11 /novembre /2016 15:00
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19 novembre 2016 6 19 /11 /novembre /2016 19:48
Le permis de construire est attaqué par le magasin Carrefour Market.

Le permis de construire est attaqué par le magasin Carrefour Market.

Guéguerre juridique derrière Intermarché

Les concurrents de l’enseigne des Mousquetaires à Bohain-en-Vermandois n’apprécient pas l’arrivée du nouveau magasin.
Le permis de construire est attaqué par le magasin Carrefour Market.

L’implantation ne ravit pas tout le monde.
À commencer par le magasin Carrefour Market, de Bohain-en-Vermandois. Le groupe Carrefour a attaqué le permis de construire, déposé en juillet 2015, par l’enseigne Intermarché, à la mairie, qui a prévu de créer un magasin de 3 800 m² dont deux surfaces de 900 m² chacune, dévolue à l’équipement du foyer.

Le magasin, installé dans la rue de Vaux depuis 1979, souhaite s’agrandir et surtout y installer un « drive » avec deux pistes. Il n’en avait pas la capacité sur son site historique et c’est pour cette raison qu’il a décidé de s’installer à la lisière de la zone commerciale du Moulin-Mayeux, à l’entrée de la ville, sur la rue de Saint-Quentin.

 


Le magasin devrait être implanté à 200 mètres à vol d’oiseau du Carrefour Market et à proximité immédiate d’une autre enseigne du groupe Carrefour, le Carrefour contact.
«  Carrefour conteste l’avis de la commission nationale d’aménagement commercial (CNAC). Elle attaque le permis de construire et demande l’annulation auprès de la cour administrative d’appel  », assure le directeur général des services de la commune.

 


Carrefour n’a pas répondu

 


Une étrange saisine puisqu’en principe, Carrefour devrait saisir le tribunal administratif, premier échelon pour contester le permis de construire. Contactée par le biais de son service communication, géré par Havas, l’entreprise n’a pas répondu.
En septembre 2015, la commission départementale d’aménagement commercial avait donné un avis favorable au transfert d’Intermarché. Une décision déjà contestée.

Le 4 février 2016, la CNAC a de nouveau confirmé le projet d’Intermarché tout en affirmant «  que la réalisation du projet permettra de conforter le pôle commercial de Bohain-en-Vermandois sans nuire pour autant à l’animation de la vie urbaine  ».
Le magasin de la rue de Vaux ferait l’objet d’une « réaffectation », en concertation avec les services de la commune.
Un « tourne à gauche » pour les automobilistes venant de la Départementale 8 a aussi été accordé par le conseil départemental de l’Aisne.
Ne reste plus à attendre la recevabilité de la requête exposée par Carrefour Market.

Sourcing, in Le courrier picard

Tout ce beau monde devant la justice pour débattre de celui qui nuit le plus à l'autre, et pendant ce temps là le petit commerce artisanal de centre ville se meurt lentement en silence...
Tout ce beau monde devant la justice pour débattre de celui qui nuit le plus à l'autre, et pendant ce temps là le petit commerce artisanal de centre ville se meurt lentement en silence...
Tout ce beau monde devant la justice pour débattre de celui qui nuit le plus à l'autre, et pendant ce temps là le petit commerce artisanal de centre ville se meurt lentement en silence...

Tout ce beau monde devant la justice pour débattre de celui qui nuit le plus à l'autre, et pendant ce temps là le petit commerce artisanal de centre ville se meurt lentement en silence...

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19 novembre 2016 6 19 /11 /novembre /2016 14:09
Le président de l'UPA, organisation patronale des artisans et commerçants, Jean-Pierre Crouzet, à Matignon a frappé un grand coup, jeudi 17 novembre en officialisant la naissance de l'U2P, qui entérine l'adhésion des libéraux à ses troupes

Le président de l'UPA, organisation patronale des artisans et commerçants, Jean-Pierre Crouzet, à Matignon a frappé un grand coup, jeudi 17 novembre en officialisant la naissance de l'U2P, qui entérine l'adhésion des libéraux à ses troupes

Les artisans et libéraux s'unissent, le Medef et la CGPME sortent les griffes

 
 Le président de l'UPA, organisation patronale des artisans et commerçants, Jean-Pierre Crouzet, à Matignon a frappé un grand coup, jeudi 17 novembre en officialisant la naissance de l'U2P, qui entérine l'adhésion des libéraux à ses troupes.
Le président de l'UPA, organisation patronale des artisans et commerçants, Jean-Pierre Crouzet, à Matignon a frappé un grand coup, jeudi 17 novembre en officialisant la naissance de l'U2P, qui entérine l'adhésion des libéraux à ses troupes. 

C'est officiel: l'Union professionnelle des artisans et celle des professions libérales se marient. Forte de 2,3 millions d'entreprises, la nouvelle organisation baptisée U2P se revendique comme la première force patronale du pays et entend peser dans les négociations.

 

L'heure est au rapprochement entre certaines organisations patronales.

 

L'alliance entre l'Union professionnelle des Artisans (UPA) et l'UNAPL (qui représente les professions libérales) a officiellement été scellée ce jeudi 17 novembre. 

 

L'UNAPL va ainsi devenir la quatrième composante de l'UPA aux côtés de la Capeb (Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment), de la Cnam (Confédération Nationale de l'Artisanat, des Métiers et des Services) et de la CGAD (Confédération Générale de l'Alimentation en Détail).

 

L'UPA va ainsi élargir son champ aux professions libérales et récupérer, au passage, de nouvelles entreprises adhérentes. 

 

Un nouveau nom va également être donné à ce nouvel attelage: l'Union des entreprises de proximité, l'U2P.
"Ce n'est pas une nouvelle organisation qui voit le jour, nous procédons à des changements, explique-t-on au sein de l'UPA. Nous allons ensuite déposer un dossier avant le 16 décembre, comme le prévoit la loi et les nouvelles règles de mesure de la représentativité patronale. Les pouvoirs publics valideront ensuite le dossier et les entreprises adhérentes, et le processus ne devrait pas poser problème." 

 

 

La CGPME crie au "bidouillage"

La manoeuvre est loin d'être anodine. Elle permettra aux organisations jugées représentatives d'obtenir des places dans les instances paritaires et les fonds de financement du paritarisme.  

En effet, depuis l'entrée en vigueur de la loi du 5 mars 2014 sur la formation puis celle de la loi El Khomri, la représentativité patronale a été revue.
Seront dès 2017 jugées représentatives, les organisations patronales qui respectent un socle commun de critères dont l'audience de ces organisations. Elles doivent ainsi prouver qu'elles ont comme adhérents au moins 8% des entreprises ayant adhéré à une organisation ou que leurs entreprises adhérentes emploient au moins 8% du total des salariés représentés par des organisations patronales.  
L'annonce de cette union ne réjouit pas vraiment les autres organisations patronales.
Pierre Gattaz, patron du Medef a ainsi réagi très laconiquement, expliquant avoir appris l'information "par la presse". De son côté, François Asselin de la CGPME semble remonté. "Que les gens se rapprochent, ça les regarde, lance-t-il. Mais qu'il y ait un bidouillage statutaire destiné à répondre aux enjeux de représentativité patronale, c'est plus problématique."  

 

Pour le patron de la Confédération générale des petites entreprises, cette décision a été prise dans la "précipitation" pour peser rapidement dans les futurs débats même s'il dit comprendre "que les libéraux veuillent exister dans les négociations interprofessionnelles." 

 

Le terme de "bidouillage" ne passe pas auprès de l'UPA, qui rappelle qu'elle est "souveraine dans ses statuts et peut donc les modifier si elle le souhaite".  
Un nouvel invité dans les négociations interprofessionnelles

Outre le renforcement des troupes, l'U2P, ouvre aussi la porte des négociations interprofessionnelles comme celles sur l'assurance chômage aux membres de l'UNAPL qui n'y siégeaient pas jusqu'à maintenant. Cette dernière n'était jusqu'alors pas jugée légitime pour participer aux négociations car elle n'était pas représentative dans les secteurs des services, du commerce, de l'industrie et de la construction. 

 

Cette alliance permet donc de revoir les forces en présence autour de la table. De quoi irriter les autres organisations. "C'est une façon de se compter", lâche François Asselin. 

 

La CGPME dénonce aussi les conséquences sur les entreprises possédant une double affiliation. En effet, certaines fédérations peuvent adhérer simultanément à l'UPA ou à la CGPME. "Il y en a plusieurs comme les experts comptables ou les géomètres qui risquent de se retrouver ainsi automatiquement affiliées auprès de l'UPA alors qu'elles ne le souhaitent pas forcément", regrette François Asselin.  

 

De quoi relancer la guerre du patronat

Ce conflit illustre les tensions qui traversent les organisations patronales françaises. Le projet de réforme de la représentativité patronale amorcée par le gouvernement depuis 2014 a relancé les hostilités. Furieuse du projet de refonte du mode de calcul, qui à ses yeux favorisaient les grandes entreprises et le Medef, l'UPA avait même claqué la porte des négociations sur l'assurance chômage en signe de protestation. Les organisations avaient fini par trouver un accord qui semblait contenter tout le monde. Ce nouveau coup de théâtre qu'est l'arrivée de l'U2P dans le débat pourrait changer la donne.  

 

"Il est évident que cette alliance va rebattre les cartes, avance-t-on au sein de l'UPA. Nous espérons ainsi pouvoir peser davantage pour les PME et les TPE. Il y a un monde entre une entreprise de 250 salariés et une TPE composée d'un professionnel indépendant. Et les décisions ont trop favorisé les grandes entreprises.

 

D'autant que dans le communiqué qui acte la naissance de l'U2P, celle-ci se revendique comme la "première force patronale du pays avec 2,3 millions d'entreprises".
La guerre du patronat aura peut-être lieu... 

 

Sourcing: Entreprise RH / Management  Droit du travail - (afp.com/KENZO TRIBOUILLARD)  In L'express, l'Entreprise
 Par Tiphaine Thuillier,
Représentativité patronale, les grandes manoeuvres......Certains s'unissent, tandis que d'autres sortent les griffes
Représentativité patronale, les grandes manoeuvres......Certains s'unissent, tandis que d'autres sortent les griffes
Ils ont même un candidat tout prêt clef en main...... !

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......Avec un programme ad hoc........ !

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Représentativité patronale, les grandes manoeuvres......Certains s'unissent, tandis que d'autres sortent les griffes
Représentativité patronale, les grandes manoeuvres......Certains s'unissent, tandis que d'autres sortent les griffes
Représentativité patronale, les grandes manoeuvres......Certains s'unissent, tandis que d'autres sortent les griffes
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19 novembre 2016 6 19 /11 /novembre /2016 13:06
Photographie : Frédéric Bisson (CC BY 2.0) - 65% de demandeurs d’emploi handicapés en plus en cinq ans

Photographie : Frédéric Bisson (CC BY 2.0) - 65% de demandeurs d’emploi handicapés en plus en cinq ans

65%, c’est l’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi handicapés (DEBOE) en cinq ans.
Il est passé de 486 546 personnes en décembre 2015 contre 295.601 en décembre 2011 et leur taux de chômage atteint les 21%, selon l’enquête révélée par l’Association des paralysés de France (APF), le 8 novembre, à quelques jours du début de la 20e édition de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées (SEEPH), organisée du 14 au 20 novembre 2016.
Fin mars, le taux de chômage des handicapés continuait, de progresser avec une hausse de 5,3% sur un an, selon l’Agefiph, l’Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des handicapés. Cette dernière chiffre à 46% l’augmentation de ce taux
depuis mars 2012, catégories A, B et C confondues, départements d’outre-mer inclus.
Elle souligne que les demandeurs d’emploi handicapés sont toujours confrontés à des difficultés particulières d’insertion (âge élevé, allocataires de minima sociaux...) se traduisant notamment par une ancienneté moyenne d’inscription au chômage supérieure à 800 jours.

 

Ouvrier, de plus de 50 ans...

 

46% des demandeurs d’emploi en situation de handicap ont, d’après l’APF, 50 ans et plus, contre 23% pour l’ensemble.
En 2015, une publication de la Dares, la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques, rappelait qu’en 2013, selon l’enquête Emploi, 2,4 millions de personnes de 15 à 64 ans vivant en logement ordinaire déclarent bénéficier d’une reconnaissance administrative d’un handicap ou d’une perte d’autonomie.
Toujours selon les chiffres fournis par la Dares, les personnes reconnues handicapées sont plus souvent ouvriers (34 % de celles qui ont une reconnaissance officielle) et sont peu présentes parmi les cadres et professions intellectuelles supérieures (7 % de celles qui sont reconnues contre 17 % pour l’ensemble de la population de 15 à 64 ans).
65%, c’est l’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi handicapés (DEBOE) en cinq ans.
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19 novembre 2016 6 19 /11 /novembre /2016 12:58
Le revenu de base, c’est une fausse bonne idée.

Le revenu de base, c’est une fausse bonne idée.

Quelle qu’en soit la forme, la mise en place d’un revenu de base signerait pour FO une institutionnalisation de la précarité et un détricotage des avancées sociales.
L’idée d’un « revenu de base » revient sur le devant de la scène, notamment dans le cadre de la campagne présidentielle, avec des contours et des objectifs très variés. Quelle que soit l’orientation idéologique de ses zélateurs, le principe reste le même : que l’État offre à tous un revenu mensuel, sur une base automatique, sans conditions de patrimoine ou de travail, avec la possibilité de cumuler cette ressource avec celles d’un emploi.
Quant au montant du revenu universel, des sommes allant de 470 à 1 000 euros mensuels ont été évoquées. Ce revenu universel est censé éradiquer la pauvreté, donner à chacun la liberté d’exercer l’activité de son choix ou encore répondre aux mutations du travail en lien avec le développement du numérique et de la robotisation.

 

Certains, d’inspiration néolibérale, y voient aussi une occasion de réduire la protection sociale ou le rôle de l’État.

 

Le revenu de base, c’est une fausse bonne idée.
Sous un visage généreux, il s’agit d’une institutionnalisation de la précarité et d’un détricotage des avancées sociales, commente Pascal Pavageau, secrétaire confédéral FO chargé du secteur Économie.

 

Parmi les hypothèses pour le financement du revenu de base figure la fusion, et donc la disparition des minima sociaux. La suppression de l’impôt sur le revenu et son remplacement par un impôt proportionnel ou une augmentation de la TVA pouvant aller jusqu’à 100 % sont également envisagés. Toutes ces solutions sont par essence injustes pour les ménages et les salariés les plus précaires, explique Pascal Pavageau.

 

Des expérimentations locales envisagées

 

Une mission d’information du Sénat, dont les conclusions ont été rendues publiques le 13 octobre, propose d’expérimenter rapidement, dans des territoires volontaires, différentes modalités du dispositif. La Gironde n’a pas attendu puisqu’elle a lancé une expérimentation fin septembre.
FO est opposée aux tests sur un nombre limité de départements, car cela rompt avec l’égalité de traitement sur le territoire national, explique Pascal Pavageau. Plus grave, cela ne permettrait pas d’avoir une mesure exacte des conséquences dramatiques sur le système de protection sociale ou encore sur le travail et l’emploi.
Des expérimentations locales du revenu universel se multiplient dans différents pays. Mais c’est uniquement en Alaska qu’il a été généralisé. Dans cet État fédéral des États-Unis, son montant est lié aux revenus générés par l’exploitation du pétrole. Il a atteint environ 80 euros par mois et par habitant l’année dernière. Bien peu par rapport aux minima sociaux français. 

 

Focus : Un concept qui ne date pas d’hier 

L’idée d’un revenu de base est apparue au début du XVIe siècle avec le philosophe humaniste et homme politique anglais Thomas More. Son concept est approfondi au XVIIe siècle par l’intellectuel Thomas Paine, qui a partagé sa vie entre l’Angleterre, les États-Unis et la France. 
Repris par les socialistes utopistes et le courant marxiste au XIXe siècle, il a été soutenu au XXe siècle par des personnalités américaines aussi diverses que le pasteur Martin Luther King Jr. ou les économistes Milton Friedman et James Tobin.
Revenu universel : une fausse bonne idée
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17 novembre 2016 4 17 /11 /novembre /2016 00:05
Affaire Tefal : L’inspectrice du travail et le...
Affaire Tefal : L’inspectrice du travail et le...
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16 novembre 2016 3 16 /11 /novembre /2016 23:46
La société, créée en 1964, mise enfin sur l'expansion du numérique dans tous ses magasins et le développement de nouveaux services liés à internet. 

La société, créée en 1964, mise enfin sur l'expansion du numérique dans tous ses magasins et le développement de nouveaux services liés à internet. 

Mr Bricolage va fermer 17 magasins et supprimer 238 postes
 
La société, créée en 1964, mise enfin sur l'expansion du numérique dans tous ses magasins et le développement de nouveaux services liés à internet.

Le groupe Mr Bricolage va fermer 17 magasins considérés "dans une situation critique" en 2017. Au total, 238 postes vont être supprimés. L'enseigne veut parier sur Internet.
Mr Bricolage, la chaîne qui vend des produits de quincaillerie, de décoration ou de jardinage, mise sur un vaste plan stratégique pour se relancer, passant notamment par la fermeture de 17 établissements en difficulté et la suppression de 238 postes.
Le groupe, qui dessert au total 832 magasins dans le monde, souhaite se recentrer sur son activité de services aux établissements vendant ses produits et prévoit de se désengager de ses 87 magasins en propre en France, a-t-il indiqué mercredi dans un communiqué.

 

Cession « en l'état » d'une trentaine de magasins

 

Aussi, outre la fermeture nette en 2017 de 17 magasins estimés « dans une situation critique », Mr Bricolage prévoit la cession « en l'état » d'une trentaine de magasins dans les deux ans.
Il envisage également qu'une trentaine de magasins « fassent l'objet d'investissements destinés à pérenniser leur activité avant leur cession ».
En 2015, la baisse de la rentabilité de ces magasins détenus en propre, qui avaient dans leur ensemble essuyé une perte opérationnelle de 12 millions d'euros, avait pesé sur le bénéfice du groupe.
« Le redimensionnement de notre parc de magasins intégrés est la condition nécessaire pour nous permettre de poursuivre notre développement en France et à l'international », a assuré Christophe Mistou, directeur général de Mr Bricolage, cité dans le communiqué. Ancien de Castorama, il est arrivé à la tête de l'entreprise en mars.
Après avoir repoussé les avances de ses concurrents britannique Kingfisher et français Bricorama, le groupe avait déjà engagé en septembre 2015 des mesures d'économies.

 

Un nouveau plan stratégique

 

Le plan stratégique du groupe présenté mercredi, baptisé Rebond, a pour objectif final « le retour durable à la croissance du groupe et de ses réseaux ».
En termes d'organisation, parallèlement à la cession ou à la fermeture des magasins en propre, Mr Bricolage prévoit le déploiement d'un système unique de gestion.
Le groupe souhaite aussi redéfinir une offre « plus performante et compétitive » qui soit « mieux adaptée à l'évolution des habitudes de consommation et des attentes des clients ».
La société, créée en 1964, mise enfin sur l'expansion du numérique dans tous ses magasins et le développement de nouveaux services liés à internet.
Financièrement, ces évolutions se traduiront pour l'entreprise par une charge de 65 millions d'euros dans ses comptes 2016.

En prévision de ces annonces, Mr Bricolage avait demandé la suspension mercredi de la cotation de son action à la Bourse de Paris. Il y est valorisé 135 millions d'euros.

Sourcing: Entreprise

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