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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
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Dans ce blog nous sommes amenés fréquemment à diffuser des images, des vidéos, des photos, voire des articles de presse, d'insérer des liens vers des documents,   ceci afin d'étoffer et d'éclairer nos posts, en leur donnant plus de contenus, pour une meilleure compréhension.

Nos sources sont toujours citées.

Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.

Néanmoins rien n'empêche les personnes ne désirant pas voir leur image diffusée de nous le signaler lors de la prise de vue.

Sans manifestation de leur part, nous considérerons leur consentement présumé.

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1 novembre 2016 2 01 /11 /novembre /2016 08:56
Levelling the unlevel playing field - platform workers are employees

Levelling the unlevel playing field - platform workers are employees

Levelling the unlevel playing field – platform...
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31 octobre 2016 1 31 /10 /octobre /2016 11:09
 Majorité et opposition ont débattu pendant plus d'une heure sur une question de société épineuse

Majorité et opposition ont débattu pendant plus d'une heure sur une question de société épineuse

Lieusaint
La commune de Lieusaint vote pour l'ouverture de Carré Sénart le dimanche
Ce n'était pas gagné ! Mais au bout de plus d'une heure de débats houleux, la municipalité a finalement voté pour la création d'une zone commerciale sur le Carré Sénart.
Dans quelques mois, le centre pourrait donc être ouvert 7 jours sur 7.

Majorité et opposition ont débattu pendant plus d'une heure sur une question de société épineuse -

« Sarkozy en a rêvé. Hollande l’a fait, ironise Philippe Lauberthe (PDG). La droite locale, comme le Parti de gauche, s’apprête à voter contre cette délibération. C’est peu banal ».

 

Mais le conseiller municipal rit jaune. L’ouverture de Carré Sénart tous les dimanches sous couvert de création d’emplois et sur la base du volontariat ? « Une vaste fumisterie », pour cet opposant. « Dans le secteur du commerce, contrats précaires, horaires décousus, salaires minimums sont les caractéristiques avec un turn-over important des salariés », insiste Philippe Lauberthe.

 

Et d’ajouter : « Les faibles revenus de ces salariés poussent les plus fragiles financièrement à venir travailler le dimanche au détriment de la vie familiale, de la culture, du repos et bien d’autres choses que le travail. »

 

Enjeux économiques

« Quand on parle de volontariat, il faut mettre 5 000 guillemets », admet Michel Bisson (PS), le maire, pourtant favorable à une ouverture 7 jours sur 7. Pour Pascal Lienard (DLF), c’est pas touche à mon dimanche !
La banalisation du travail dominical irait à l’encontre du progrès social. Elle mettrait, en effet, un sacré coup à la loi du 13 juillet 1906 établissant le repos hebdomadaire.
« Et si, au lieu de mettre au centre ce besoin absolu de bénéfices des actionnaires de ces groupes commerciaux, on remettait l’Homme au centre de nos préoccupations ? », a-t-il proposé.
Mais les dimensions humaines ne font pas le poids face aux enjeux économiques.

 

Une étude d’impact démontre que le Carré Sénart est fréquenté, en moyenne, par 37 000 visiteurs, les jours de semaine et par 74 000 personnes le week-end. « Les retombées positives vont au-delà de la ville de Lieusaint, pointe Michel Bisson (PS), le maire. La majorité des Français est favorable à l’ouverture dominicale des commerces, particulièrement les 18-24 ans. Et la population de Sénart est jeune. »
Et de plaider la mise en concurrence : « D’autres centres commerciaux ouvrent déjà le dimanche, comme le Champs de Foire, à Melun, La Croix-Blanche à Sainte-Geneviève des Bois (91) ou encore Val d’Europe, à Marne-la-Vallée. Et d’autres centres sont en cours de demande. Cette concurrence peut nous pénaliser. Il s’agit de préserver l’emploi et de faire en sorte qu’il se développe. »

 

« La locomotive du territoire »

Il faut dire que Carré Sénart pèse lourd sur le secteur : 3 500 emplois dont plus de la moitié dans le commerce. « Le Carré Sénart, c’est la locomotive du territoire. Il renforce notre attractivité », analyse l’élu dont l’ambition est de faire du centre commercial « le pôle de centralité du Sud Francilien ».
Une ambition qui semble éloignée de la promesse d’antan, celle d’une vie rurale, selon José Egido, conseiller municipal d’opposition.
« Je suis arrivé à Lieusaint il y a 22 ans, raconte-t-il. On voulait une ville à la campagne. Entre le projet initial des villes nouvelles et le projet aujourd’hui, ce n’est plus la même chose. On bétonne. Et on n’a rien créé de nouveau. Par ailleurs, les gens ont des revenus tous les mois, ils ne vont pas dépenser plus que ce qu’ils ont ».

 

Un nouveau chapitre

Avec neuf votes contre, deux abstentions et 22 votes pour l’ouverture le dimanche, une page devrait donc se tourner pour le Carré Sénart. Dans quelques semaines, la préfecture rendra sa décision, après avoir consulté l’avis du conseil communautaire.
En tout cas, ce lundi 17 octobre 2016 était à marquer d’une croix blanche. Car, s’il restera, en effet, le jour du commencement d’un nouveau chapitre pour le centre commercial, il sera également le jour où la droite a défendu les droits des travailleurs. Un grand moment de démocratie.

Sourcing: La République / Vanessa Relouzat

BM:
La précarité est en marche, le recul des droits sociaux, la mort des petits commerces artisanaux, le gavage des actionnaires au détriment de la vie tout simplement.
Ceux qui ont voté ne sont bien évidement pas ceux qui iront trimer le dimanche au détriment de leur vie de famille, de l'éducation de leurs enfants......
La commune de Lieusaint vote pour l'ouverture de Carré Sénart le dimanche
La commune de Lieusaint vote pour l'ouverture de Carré Sénart le dimanche
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30 octobre 2016 7 30 /10 /octobre /2016 14:12
Carrefour lance sa nouvelle enseigne: Easy Market

Carrefour lance sa nouvelle enseigne: Easy Market

Après avoir testé Easy Caddy en 2013 et Easy Market plus tôt cette année, Carrefour annonce aujourd’hui officiellement le lancement d’une nouvelle enseigne répondant au nom d’Easy.
Il s’agit là de la quatrième enseigne du groupe en Belgique. Un concept dont le format et l’offre se situeraient, selon le retailer, entre le Market et l’Express.
A terme, le pays devrait compter une centaine de magasins Easy.
 
 
Fin 2013, Carrefour intriguait les observateurs en transformant un de ses supermarchés situé en zone rurale, à Moerbeke-Waas, pour y tester une nouvelle formule sous une enseigne Easy Caddy.  

 

Très discrets à l’époque sur cette actualité, les responsables de Carrefour Belgium la décrivaient comme un laboratoire. Un an et demi plus tard, un deuxième magasin se voyait converti vers cette enseigne inédite à Melsele.
Plus tôt cette année, c’est un autre concept que testait Carrefour: Easy Market. Carrefour écartait alors l’hypothèse d’une nouvelle enseigne à part entière. C’est pourtant désormais le cas, avec le lancement de Carrefour Easy. Tant chez Easy Caddy que chez Easy Market, Carrefour misait sur la simplicité, l’efficacité, les promotions quotidiennes et un code couleur orange. Des caractéristiques qui semblent également convenir à « Easy ».
 
 
Easy, c’est quoi?

 
« Carrefour Belgique lance une nouvelle enseigne qui se concentre sur les produits frais, la simplicité et la rapidité en magasin. Easy comptera à terme une centaine de magasins en Belgique. Elles accueilleront principalement des clients venant y faire leurs courses quotidiennement. Attrait supplémentaire : les promotions locales que les clients y trouveront chaque jour » précise en effet d’entrée de jeu le retailer.
 
 
A côté des Hypermarchés Carrefour et des supermarchés Market, où les clients font en général leurs courses plusieurs fois par semaine, et les Express, qui proposent des solutions repas rapides, Carrefour Belgique lance donc une quatrième enseigne dont le format et l’offre se situent entre le Market et l’Express. Avec cette enseigne, Carrefour entend répondre à la demande du client désireux de consommer plus de produits frais, sans pour autant payer trop cher.
 
 
Côté assortiment, Easy fait dès lors part belle au frais avec une large offre de  fruits et légumes, de viande, de poisson ainsi qu’un très grand choix de pains frais, lesquels sont tous cuits en magasin. L’assortiment se complète en outre de produits secs, et d’un choix limité d’articles non-alimentaires comme les indispensables en droguerie, parfumerie et hygiène.

 
Promotions locales

 
« L’ADN de Easy, c’est son offre en produits frais faisant l’objet de promotions locales très alléchantes et ses prix attrayants que l’on trouvera quotidiennement en magasin. Easy est donc l’enseigne où l’on vient faire ses courses tous les jours ; pour les produits frais et pour les réductions » indique le groupe par voie de communiqué de presse.
 
A côté des promotions, adaptées à la clientèle locale, Easy propose aussi de larges heures d’ouverture, y compris le dimanche, elles aussi adaptées aux clients du magasin.

 
Carrefour : de 60m² à 12.000m²

 
Les magasins Easy auront une surface commerciale variant de 400 à 800 m². Easy s’insère ainsi parfaitement entre les Express, magasins de passage et de dépannage (60 m² à 400 m²), et le supermarché Market qui peut faire de 800 m² à 2000 m². A quoi il convient de rajouter les Hypermarchés Carrefour, « ce qui fait de Carrefour le seul distributeur en Belgique à proposer 4 enseignes différentes qui, ensemble, recouvrent toutes les formats de magasin de 60 m² à 12.000 m² ».

 
6 nouveaux Easy d’ici la fin de l’année – 100 magasins à terme

 
Le concept est né des tests des enseigne Easy Caddy et Easy Market, ainsi que le résultat d’enquêtes auprès des clients, d’études et d’autres tests. « Ceux-ci ont démontré qu’en Belgique, il y avait place pour ce nouveau type de commerce distinctif » indique Carrefour.
Actuellement, il y a déjà deux supermarchés de quartier Easy, l’un à Anvers (Noorderlaan 104/6, 2030 Antwerpen Luchtbal) et l’autre à Sint-Kwintens-Lennik (Markt 13, 1750 Sint-Kwintens-Lennik).
Avant la fin de l’année, six autres magasins sous enseigne Easy devraient encore ouvrir, ce qui portera leur nombre à huit. Carrefour ambitionne à terme d’ouvrir 100 magasins de quartier Easy.
 
 

 

 
Sourcing: Gondola / Auteur: Carole Boelen

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30 octobre 2016 7 30 /10 /octobre /2016 14:03
Dans un magasin Costco à New York, en 2009. L’enseigne, fondée aux Etats-Unis, y a développé un modèle qui offre des avantages à ses salariés, d’où un turnover très faible.  (Photo Spencer Platt. Getty Images. AFP)

Dans un magasin Costco à New York, en 2009. L’enseigne, fondée aux Etats-Unis, y a développé un modèle qui offre des avantages à ses salariés, d’où un turnover très faible.  (Photo Spencer Platt. Getty Images. AFP)

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30 octobre 2016 7 30 /10 /octobre /2016 13:57
Pressions, injures,mises à l'écart...Auchan tête de gondole au tribunal d'Amiens

Marcel Verfaillie, le gérant d'Auchan, est poursuivi en appel pour harcèlement moral et entrave à l'installation d'un comité d'entreprise.

Pressions, injures,mises à l'écart... Le harcèlement moral était au centre des débats, hier, au tribunal d'Amiens (Somme).

Marcel Verfaillie, dirigeant depuis 1975 de la société Sodix et gérant de l'enseigne Auchan à Lacroix-Saint-Ouen, comparaissait en appel avec son fils, Arnaud, pour leur comportement envers deux salariées : Virginie Perdigao et Selma Boukadi. Deux inspectrices du travail et la CFDT sont parties civiles. Marcel Verfaillie est aussi poursuivi pour entrave à l'installation d'un comité d'entreprise et outrage à l'encontre d'un inspecteur du travail.

Les faits remontent aux années 2010-2011. « C'est une entreprise familiale. Quand nous sommes devenus un hyper en octobre 2009, nous sommes passés de 65 à 150 personnes. J'ai expliqué mon avis sur la représentation salariale au personnel », a raconté Marcel Verfaillie, qui se dit contre le « syndicalisme à la française ».

Virginie Perdigao, à l'allure frêle, témoigne à la barre d'une convocation devant Marcel Verfaillie, son épouse et son supérieur : « Ils m'ont demandé pourquoi je voulais un syndicat CFDT. Ils ont dit que c'était eux qui commandaient. Elue, ils m'ont ajouté un rayon supplémentaire... J'ai eu un premier avertissement. J'étais mise à l'écart. Plus personne ne me parlait. » Un jour, un poste d'après-midi lui a été proposé la poussant à quitter l'entreprise.

Le 12 janvier 2011, l'inspection du travail débarque en nombre, entend des dizaines de salariés et en découvre beaucoup sous pression. Plus de 330 arrêts maladies auraient été enregistrés en deux ans.

En première instance, en décembre 2013, à Compiègne, Marcel Verfaillie avait été condamné à trois mois de prison avec sursis, 8 000 € d'amende et le versement de 5 000 € de dommages et intérêts à Virginie Perdigao. Arnaud Verfaillie avait quant à lui écopé de 3 000 € d'amende et 3 000 € de dommages et intérêts à payer à Selma Boukadi. La CFDT avait obtenu 500 € de dommages et intérêts de chacun des deux prévenus.

L'avocat général a réclamé la confirmation de ces condamnations.


  Sourcing : Le Parisien
 
 

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25 octobre 2016 2 25 /10 /octobre /2016 11:04
Ayele a 33 ans. Elle est caissière

Ayele a 33 ans. Elle est caissière

Ayele a 33 ans. Elle est caissière. Le 8 juin 2016, à 4 mois et demi de grossesse, elle rompt la poche des eaux au travail, en portant une pastèque sur le tapis de caisse. Les pompiers l'amènent immédiatement à l'hôpital. Pendant 5 jours, elle garde l'espoir de sauver son bébé mais un début d'infection oblige le corps médical à interrompre sa grossesse.


Son employeur, Marché O'Frais, est un supermarché de La Courneuve, spécialisé dans les dates limite de consommation. Les conditions de travail des caissières y sont particulièrement difficiles : vidéo-surveillance permanente, infantilisation par les responsables de caisse, isolement et pression au rendement.


Ayele a continué à travailler, malgré l'épuisement dû à ses conditions de travail, parce qu'elle avait besoin de son CDI pour que son enfant naisse dans un vrai logement. Elle a travaillé debout et toujours plus vite, pour répondre aux injonctions de sa responsable de caisse et de sa directrice Et comme elle était épuisée, comme elle le savait, elle a prévenu son employeur, en lui remettant un certificat de grossesse.

La direction de Marché O'Frais a-t-elle alors aménagé le poste de travail d'Ayele, pour remplir son obligation de sécurité ? Absolument pas.

Ayele a continué à travailler vite, toujours plus vite, sous la surveillance déstabilisante des caméras vidéo au-dessus des caisses et des vigiles de la société sous-traitante, jusqu'à l'accident de travail, fatal pour son bébé.


Et à peine un mois après son retour au travail, la direction la licencie sous prétexte d'erreurs de caisse. Au cours de l'entretien préalable, la directrice générale du magasin a dit explicitement qu'elle ne supportait pas que sa responsabilité dans la survenue de l'accident, soit questionnée au travers des questions des délégués du personnel.

Elle a ajouté que c'était « SON entreprise ».


Le droit de propriété autorise-t-il de telles atteintes à la vie des femmes salariées ?

La maternité est un droit, pas une faute professionnelle et l'employeur a des obligations vis-à-vis de tout-e salarié-e. L'une d'elles est l'obligation de protection de la santé et de la sécurité des salarié-e-s définie par l'article L4121-1du Code du Travail.


Nous exigeons :


La réintégration immédiate d'Ayele à son poste de travail.
Que la responsabilité de la direction par rapport à l'accident du travail d'Ayele fasse l'objet d'une enquête.
Au cas où des responsabilités seraient établies, nous demandons au procureur de la République d'engager des poursuites envers les responsables de l'accident.
L'inclusion dans le Code du Travail du droit à un aménagement de poste sur présentation d'un certificat médical pour toutes les femmes enceintes, notamment en cas de port de charge.

 

Remerciements: Cgt La Courneuve

Licenciée pour avoir perdu son bébé ?
Licenciée pour avoir perdu son bébé ?
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25 octobre 2016 2 25 /10 /octobre /2016 10:21
Le bon, le bio et le low cost
Des cocktails de pesticides et de perturbateurs endocriniens au petit-déjeuner grâce à un bol de muesli non-bio... C’est du moins le résultat de l’enquête choc d’une association environnementale publiée le 11 octobre dernier.
Si les doses ne sont pas si élevées en soi, leur combinaison peut constituer un cocktail aux conséquences peu connues puisque les études ne sont que parcellaires, ne serait-ce que du fait du nombre extrêmement élevé de molécules.
L’association en question s’était déjà fait remarquer pour une étude alarmiste similaire concernant des salades. Cette fois-ci, son enquête sur les mueslis (ou apparentés), que quelque 46% des Français consommerait au petit-déjeuner, a révélé que sur les 20 boites achetées au hasard dans des grandes surfaces, seuls les 5 boîtes bios étaient exemptes de résidus.
L’éthique tirée vers le bas
Répondant à un besoin du consommateur de s’alimenter sainement, le bio est devenu un marché en pleine expansion. Qui devrait atteindre pas loin de 7 milliards d’euros à la fin 2016 et affiche une croissance de quelque 20%, selon l’Agence Bio.
Certes, le bio est plus cher, du moins à court terme, et en ces temps d’austérité, il n’est pas encore un produit de consommation courante pour les revenus modestes. Ce qui ne veut pas dire qu’il intéresse seulement une élite : le profil du consommateur est une femme quadra et urbaine mais ses revenus n’excèdent pas 40 000 euros annuels.
L’an dernier, six Français sur 10 affirmaient même avoir consommé du bio au moins une fois par mois. Pour occuper un tel créneau, la grande distribution s’est lancée dans le bio low cost avec tout le poids qu’on lui connait. En dix ans, elle a capté la moitié du marché actuel. Non sans dérives comme l’a pointé un récent reportage intitulé « La face cachée du bio low cost » diffusé ce 23 octobre sur France 5.
L’abaissement des prix bénéficient notamment aux grands producteurs bios espagnols, dont bon nombre n’ont guère pour priorité l’empreinte carbone et les conditions de travail de leurs employés. Ainsi des tomates bios sont disponibles à Noël.
Même en délicatesse avec l’esprit bio, ces produits sont bios s’ils portent les labels AB (agriculture biologique), créé en France en 1985, et l’Eurofeuille, le logo européen « agriculture biologique », datant de 2010, certifiant qu’ils contiennent 100% d’ingrédients issus du mode de production biologique ou au moins 95% de produits agricoles biologiques dans le cas des produits transformés.
Reste que l’éthique bio a du mal à croître en régime d’austérité.
Le bon, le bio et le low cost
Le bon, le bio et le low cost
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25 octobre 2016 2 25 /10 /octobre /2016 10:18
L’Europe négocie actuellement une vingtaine de...
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22 octobre 2016 6 22 /10 /octobre /2016 13:43
Si le diable s'habille en Prada, il se cache aussi dans les détails

Si le diable s'habille en Prada, il se cache aussi dans les détails

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20 octobre 2016 4 20 /10 /octobre /2016 09:38
Les syndicats eurois FO et CGT, ici devant la Bourse du travail, à Évreux, ont fait appel à leur tutelle nationale pour peser dans le conflit qui les oppose à la Ville et au Département. La manifestation du 9 novembre devrait être suivie 

Les syndicats eurois FO et CGT, ici devant la Bourse du travail, à Évreux, ont fait appel à leur tutelle nationale pour peser dans le conflit qui les oppose à la Ville et au Département. La manifestation du 9 novembre devrait être suivie 


Polémique.

Priés de quitter la Bourse du travail, où ils sont logés par la Ville, les syndicats organisent un rassemblement d’envergure le 9 novembre.

Les ténors nationaux Philippe Martinez (CGT) et Jean-Claude Mailly (FO) y sont attendus.


Les syndicats eurois FO et CGT, ont fait appel à leur tutelle nationale pour peser dans le conflit qui les oppose à la Ville et au Département. La manifestation du 9 novembre devrait être suivie.


D’intérêt local, la question du logement des unions syndicales euroises va-t-elle devenir un combat d’envergure nationale ?

C’est ce qu’affirment en filigrane les syndicats concernés par « l’avis d’expulsion » signifié pour décembre par le maire (LR) d’Évreux, Guy Lefrand.

Ils organisent un grand rassemblement qui dépasse les frontières de l’Eure, mercredi 9 novembre.

 

Vétusté et usage républicain

 

La Bourse du travail, située rue de Pannette, est l’épicentre de la vie syndicale départementale depuis les années 1930.

Elle a vocation à être entièrement démolie pour cause de vétusté et de dangerosité : les bâtiments sont de type Pailleron, donc facilement inflammables.

Mais où reloger les syndicats, sachant que la Ville, qui les héberge dans des locaux municipaux, n’a aucune obligation légale de leur trouver un toit de rechange ?

Pas plus que le conseil départemental, dirigé par Sébastien Lecornu (LR).

« Certes », répliquent les organisations syndicales, il n’y a pas de loi obligeant les collectivités à les loger gracieusement.

Mais elles mettent en exergue un « usage républicain », ce dont la Ville et le Département ne veulent plus entendre parler. Le ton monte sérieusement du côté de la CGT, de FO, de la CFDT, de la FSU, de la CFE-CGC, de l’Unsa et de Solidaires.

« Laboratoire politique de Le Maire »

 

« La position de Guy Lefrand et de Sébastien Lecornu témoigne d’un mépris immense pour le fait syndical », accuse David Lecomte.

Le secrétaire départemental de FO voit dans cette attitude la traduction d’une position « totalement politicienne. Bruno Le Maire, député LR de l’Eure et candidat à la présidentielle, lors de son meeting à Ménilles, l’a dit : il veut faire de l’Eure son laboratoire politique. Sachant qu’il parle de mettre fin au monopole syndical, tout est dit ! »

 

Et le porte-parole de FO d’illustrer son propos : « Évreux et l’Eure seraient les deux premières collectivités en France à avoir réussi à jeter les syndicats à la rue. »

Une première qui pourrait faire jurisprudence et, pourquoi pas, inspirer d’autres élus locaux confrontés à la même situation.

Aussi, les syndicats eurois changent de braquet : « Ce dossier prend une dimension nationale mais ce n’est pas de notre fait », assure David Lecomte, parlant au nom du front commun.

 

« Nous donnons rendez-vous à Évreux mercredi 9 novembre pour une journée entière de mobilisation, dont un défilé, annonce FO. Notre secrétaire général national, Jean-Claude Mailly, sera présent. »

La participation du bouillant et très médiatique Philippe Martinez, patron de la CGT, n’est pas exclue, confirme Nathalie Verdeil, secrétaire général de la CGT Eure : « Nous avons décidé de faire de ce dossier un enjeu national. Un appel régional et national à se mobiliser a été lancé. »

 

Malgré la grosse mobilisation attendue, le Département n’est pas près de lâcher du lest : « Nous restons sur nos positions, qui sont celles de la Ville d’Évreux », explique-t-on dans l’entourage de Sébastien Lecornu. Comprendre que des propositions de relogement ont été faites aux syndicats et que la balle est dans leur camp.

Dialogue de sourds, bras de fer, pression de la rue et des ténors nationaux : un cocktail qui pourrait vite tourner au vinaigre...

Les syndicats écrivent à 700 élus


Les syndicats ont écrit un courrier commun à l’adresse des élus de l’Eure, maires, conseillers régionaux et départementaux ainsi que les parlementaires, soit pas moins de 700 personnes.

Dans une missive similaire mais adressée directement à Bruno Le Maire, FO demande un entretien au député...


Dans cette lettre, l’intersyndicale explique notamment que « depuis plusieurs années, l’ensemble des organisations syndicales du département de l’Eure menaient des discussions constructives avec la municipalité d’Évreux et le conseil général, pour une nouvelle Bourse du travail. »


Les syndicats s’émeuvent de la proposition faite d’un relogement dans une école désaffectée du quartier de La Madeleine, à Évreux.

« De quoi s’agit-il exactement ? D’un étage de l’ancienne école Joliot-Curie d’à peine plus de 320 m², divisé en six salles de classe - il y a huit organisations - entre 30 et 40 m², non modifiable car amianté et non adapté à l’activité syndicale. De plus, il s’agirait d’un bail d’un an renouvelable avec investissement zéro pour la collectivité et des travaux à la charge des syndicats sans garantie de renouvellement du bail (...). Aucune autre proposition acceptable ne nous a été proposée par la Ville. »


La lettre prend une tournure plus politique, dénonçant « la volonté du maire d’Évreux de s’inscrire dans la démarche nationale du réseau des municipalités qui a décidé de porter un coup aux organisations syndicales et qui consiste à stigmatiser le monde syndical qui vivrait aux crochets des contribuables. »


« Nous tenons à réaffirmer que nous vivons des cotisations que versent nos adhérents et que nous n’avons aucune subvention, assurent les syndicats. Un conflit majeur avec la mairie ne fait pas partie de nos projets, ni de nos priorités. Ce n’est pas nous qui en déciderons mais nous le mènerons avec tous les moyens dont nous disposons », préviennent les syndicats.


Le préfet médiateur


Le préfet de l’Eure a été saisi pour être médiateur dans ce dossier. Thierry Courdert a proposé aux syndicats, le 27 septembre, un relogement dans une ancienne école de La Madeleine. Mais ce dernier est jugé inacceptable par les syndicats.


Deux autres propositions, toujours à Évreux, avaient été faites il y a plusieurs mois par la Ville, sans succès.

Il s’agissait d’abord de la tour des archives, faubourg Saint-Léger, acceptée par les syndicats. Mais la Ville et le conseil départemental avaient retiré leur offre car cette tour est amiantée.

Second projet : le carmel de Gravigny. Il a, selon les syndicats, lui aussi été abandonné par les deux collectivités pour cause de travaux à réaliser.

 

RICHARD MESNILDREY

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