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La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.
"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, répondit le renard." Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry
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Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, voyant venir un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d'alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective
Libres, Indépendants, Déterminés et Solidaires Ensemble. Communication, Information et Expression directe de l'actualité sociale, économique et syndicale de FO CPF et des salariés du commerce et de la Grande distribution.
Dans ce blog nous sommes amenés fréquemment à diffuser des images, des vidéos, des photos, voire des articles de presse, d'insérer des liens vers des documents, ceci afin d'étoffer et d'éclairer nos posts, en leur donnant plus de contenus, pour une meilleure compréhension.
Nos sources sont toujours citées.
Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.
Néanmoins rien n'empêche les personnes ne désirant pas voir leur image diffusée de nous le signaler lors de la prise de vue.
Sans manifestation de leur part, nous considérerons leur consentement présumé.
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FRANCE 3 RHÔNE-ALPES Le tribunal de Paris a renvoyé d'une semaine sa décision sur la liquidation judiciaire de la société Gastt Expansion qui avait repris huit magasins Dia, notamment à Lyon. Les derniers salariés n'ont pas été payés depuis début juillet.
Fin novembre, le magasin Dia situé rue Jean-Jaurès dans le quartier du Breucq va fermer. Cette nouvelle attriste les personnes âgées du secteur dont certaines pensent à lancer une pétition.
Dia fermera à la fin du mois de novembre, et un local juste à côté attend aussi un repreneur depuis plusieurs mois.
Même si la rue Jean-Jaurès ne manque pas de commerces de proximité, l’annonce de la fermeture prochaine du magasin Dia est vécue comme une perte par certains riverains. Une dame, qui veut rester anonyme, nous explique qu’elle et une voisine veulent lancer une pétition pour, d’abord garder un commerce de proximité à cet endroit, et ensuite sécuriser le parking quand Dia sera fermé.
Inquiétudes pour la sécurité
« Les personnes âgées du coin vont faire leur course à Dia parce que c’est moins cher qu’à Match, indique-t-elle. On est loin du centre de la ville ici, les gens n’ont pas tous les moyens d’aller chez Match. Et puis, on aimerait que le parking soit fermé et sécurisé quand Dia sera fermé. Pour éviter les squats de jeunes le soir ou les rodéos sur le parking. »
Si cette dernière requête est du ressort de la mairie, la première n’a cependant que peut d’espoir d’aboutir.
En effet, la direction de Carrefour (groupe auquel appartient l’enseigne Dia) explique que le magasin Dia du Breucq faisait partie de ceux qui devaient être cédés selon la haute autorité de la concurrence.
Seulement, aucun repreneur n’a été trouvé. Le magasin fermera donc à la fin du mois de novembre et la direction veut maintenir l’emploi en replaçant les huit salariés dans d’autres sites aux alentours.
Mais au regard des projets immobiliers qui vont naître prochainement rue Jean-Jaurès, aussi bien à Villeneuve-d’Ascq qu’à Croix, on peut supposer que le site intéressera une autre enseigne de distributions. Elles sont d’ailleurs nombreuses à chercher du foncier pour s’établir sur le territoire villeneuvois.
Une telle opportunité dans un quartier prisé ne devrait pas passer inaperçue.
Sourcing: LVDN / Cédric Gout
Dia fermera à la fin du mois de novembre, et un local juste à côté attend aussi un repreneur depuis plusieurs mois.
Chez Carrefour et Monoprix, la tentation du 24 heures sur 24 !
Des enseignes comme Carrefour ou Monoprix aimeraient pouvoir ouvrir toute la nuit à Paris*.
Carrefour songe à ouvrir 24 heures sur 24 à Paris. (Reuters)
En toute discrétion, certains magasins Carrefour accueillent les clients 24 heures sur 24 en Italie et en Espagne.
Le distributeur teste cette amplitude horaire banale dans les pays anglo-saxons mais hors la loi en France.
Selon le magazine LSA, une centaine de supermarchés (soit un quart du parc) et une vingtaine d'hypers sont ouverts en continu et 7 jours sur 7 dans la péninsule Ibérique.
Carrefour expérimente la même formule dans deux supermarchés à Madrid, afin de dynamiser son chiffre d'affaires. Et de lutter contre la concurrence du Net.
"Il faut redonner de la liberté au commerce"
Le groupe français reconnaît "qu'il s'agit d'apporter un service dans des villes à forte densité comme Milan".
Les Italiens apprécient cette souplesse qui leur permet de faire leurs courses tard dans la soirée. En France, la loi Macron autorise le travail "en soirée" jusqu'à minuit dans les zones touristiques internationales de Paris et de province. Mais ce sont des exceptions.
Aujourd'hui, Régis Schultz, président de Monoprix, dont les magasins doivent fermer à 21 heures, monte au créneau : "Cet horaire ne répond pas aux besoins des Parisiens. Il faut redonner de la liberté au commerce."
Décaler le curseur de l'ouverture le soir est une gageure. Après le long psychodrame du dimanche, il est peu probable que les commerçants se lancent dans la bataille de la nuit. Au-delà du barrage syndical, l'activité nocturne surenchérit les coûts de personnel et de sécurité.
Est-ce pour cette raison que Sephora teste un distributeur de produits de beauté au cœur de la gare de Lyon à Paris?
L'automate en forme de sac géant noir et blanc fonctionnera jusqu'à la fin de l'année. Un écran tactile, une carte bleue, et c'est dans la poche.
Une piste à suivre… M.N.
Sourcing: Europe 1 Le JDD / Marie Nicot
(A Suivre....!
NDR:
* Ce n'est plus la France qui se lève tôt c'est celle qui ne dort plus!
Cetet stuation indigne doit cesser, Carrefour doit assumer ses responsabilités vis à vis de ses ex salariés jetés en pâture à des délinquants sociaux
«Gastt fait valoir qu'il aurait dû acheter 50 magasins à Carrefour», explique l'avocate des salariés au Figaro.
Depuis près de trois mois, 47 ex-salariés de 8 magasins de l'enseigne de distribution espagnole n'ont toujours pas perçu de rémunération de la part de leur repreneur Gastt.
Placé en redressement judiciaire, le groupe polonais va porter plainte au pénal contre Carrefour qui lui a cédé les magasins.
Jeudi, le tribunal de commerce de Paris a renvoyé à la semaine prochaine sa décision sur la liquidation judiciaire de Gastt Expansion, le groupe polonais qui a repris en mai huit magasins Dia cédés par Carrefour.
Une décision «incompréhensible» pour les 47 salariés qui de fait n'ont toujours pas été rémunérés depuis juillet. «Ces employés se retrouvent actuellement dans des situations personnelles dramatiques», assène Florence Rebut-Delanoë, leur avocate, au Figaro.
«Leurs salaires étaient déjà très faibles, et ils se retrouvent sans rien».
Coupures d'électricité et internet, interdits bancaires... Les galères s'accumulent. D'autant plus que, tant que la liquidation judiciaire n'a pas été prononcée, les salariés ne peuvent, ni chercher un emploi, ni toucher l'allocation chômage.
«Financièrement, ils sont aux abois», confirme Carole Desiano du syndicat Force ouvrière.
«Pour les aider, nous avons notamment fait pression sur les banques pour qu'elles lâchent du lest».
Placé en redressement judiciaire le 15 septembre dernier, Gastt Expansion s'était pourtant engagé, jeudi, à leur verser les salaires pour la deuxième quinzaine de septembre. Soit 30.000 euros nets, au total. Les deux mois et demi de rémunération non versés aux salariés doivent, quant à eux, pris en charge par l'AGS, le régime de garantie des salaires. Mais il faudra attendre le 20 octobre pour percevoir le versement.
Afin de garantir un nouvel emploi à ces salariés, le tribunal de commerce a exigé que Carrefour prenne position sur ce dossier. D'où le renvoi de la décision à la semaine prochaine. Ce qu'a fait Carrefour depuis jeudi, assurant qu'il suivrait «de très près le dossier» et que l'enseigne «serait attentive à la situation des salariés à l'issue de la procédure*».
Le moment venu, et si aucune solution n'était trouvée, Carrefour proposerait aux salariés sur le carreau de réintégrer ses rangs. De son côté, l'Autorité de la Concurrence, qui a surveillé la bonne application de la cession des magasins à l'opérateur polonais, garde un oeil attentif sur le sujet, et ne s'opposera pas à un éventuel retour temporaire des magasins dans le giron de Carrefour.
Gastt porte plainte contre Carrefour
Mais pourquoi la fameuse entreprise polonaise ne parvient-elle pas à payer les salaires?
«Gastt fait valoir qu'il aurait dû acheter 50 magasins à Carrefour», explique Florence Rebut-Delanoë.
«Il assure qu'il n'a pas pu lever les 20 millions d'euros nécessaires pour payer les salariés, ce qui nous paraît tout à fait invraisemblable».
Contacté par Le Figaro, Adam Kuzmicz, dirigeant de Gastt, donne une toute autre version des faits.
«Initialement, je devais reprendre 90 magasins: 37 sites dans un premier temps, et 53 dans le second», explique-t-il. «J'ai signé pour huit magasins, et Carrefour a très mal communiqué pour se débarrasser du problème social».
L'entrepreneur raconte que les salariés ont pris peur en réalisant que leur magasin, auparavant intégré à un grand groupe de distribution, allait devenir une franchise et donc être géré comme une entreprise indépendante. Ce qui n'était pas le schéma présenté par Carrefour, toujours selon Gastt.
Le patron polonais assure que le géant de la grande distribution a ensuite cherché à lui céder des magasins «non-conformes». Il a donc annulé la vente. De son côté, Carrefour assure que la vente a été rendue caduque sur ces 37 sites, le repreneur n'ayant pas respecté ses engagements financiers sur le nouveau lot. Adam Kuzmicz va porter plainte, au pénal, pour obtenir réparation des 4 millions d'euros qu'il estime avoir perdu.
«Cette bataille, je vais la gagner», assure-t-il, déterminé.
Ce véritable imbroglio trouve ses fondements en 2014. Carrefour a en effet racheté plus de 812 magasins Dia dans l'Hexagone. L'Autorité de la concurrence a néanmoins imposé au leader de la grande distribution d'en revendre 56, dans les secteurs où il risquait de se trouver en abus de position dominante. Parmi ces magasins, certains ont été cédés à Gastt Expansion. Cette entreprise polonaise souhaitait en effet développer une enseigne de franchise coopérative de produits frais en France, sous la forme de circuit court, Okey.
Avec ce système déjà existant en Pologne, Gastt désirait que chaque magasin soit indépendant**.
Sourcing: Le figaro.fr, par Pauline Chateau
NDR:
* Ce qui est notoirement insuffisant en l'état de la situation. FO exige la reprise de tous les contrats de travail, ce que n'a pas encore indiqué Carrefour, qui ne s'est pas positionné fermement sur cet aspect. Ceci est un manque de respect devant la situation des salariés, dont certains ont plus de 10/15 ou 20 ans d'ancienneté dans le groupe!
** Ce n'est pas la version de la présentation qui a été faite aux IRP, lors des informations et consultations préalables.
Depuis juin dernier, nous alertons, ainsi que le syndicat FO Erteco france, avec la FGTA FO, sur la situation catastrophique de ces transferts, ainsi que sur els conditions absolument indignes et intolérables des salariés concernés;
Dés le 15 décembre 2015 les élus FO interpellaient la direction sur leurs doutes concernant les éléments des transferts de magasins vers cette enseigne OKEY inconnue, et le peu de fiabilité de Gastt non implantée dans la grande distri sur notre territoire.
Notre Blog, dès le mois de mai, n'a eu de cesse que d'informer sans relâche et de soutenir les délégués FO dans leur implication, ainsi que les positions et actions de la FGTA FO sur la conduite de ce dossier.
Voir ci après quelques articles de notre Blog sur ce sujet
BM
Etat de déliquescence et d'abandon des magasins Dia transférés en mai dernier au groupe Gastt !
Retrouvez sur notre Blog note InFOrmatif les articles sur l'affaire Gastt en suivant les liens ci-dessous:
Liste non exhaustive
Le groupe GASTT se positionne pour la reprise de magasins Dia
Le groupe de distribution GASTT positionné pour la reprise de magasins Dia, pour le compte d'un groupe de distribution fortement implanté en Europe de l'Est, l'enseigne OKEY. Gastt détiendrait une épicerie Polonaise du groupe GASTT dans le 11ème Paris
15/12/2015
Des salariés de Dia sans nouvelle de leur repreneur à Margny
À côté de Compiègne, le magasin alimentaire vient d’être vidé. Il est racheté par le groupe Gastt qui ne s’est pas encore manifesté auprès des dix salariés. Et maintenant ? Les salariés du magasin alimentaire Dia ont achevé de vider et nettoyer les lieux,...
25/05/2016
29 aout 2016 Les salariés Gastt n'ont toujours pas perçu leur salaire du mois de juillet https://t.co/gxRnmFoaVC FO DIA (@foedDIA) August 29, 2016
29/08/2016
Gastt, Paroles de salariés
Paroles de salariés Avec Carrefour j'optimisme, avec Gastt je pessimisme https://t.co/Zv3xr3M9vr FO DIA (@foedDIA) August 25, 2016
25/08/2016
Ex Dia: la situation s'enlise et les salariés attendent leurs salaires
Cette situation indigne doit cesser, Carrefour doit assumer ses responsabilités vis à vis de ses ex salariés jetés en pâture à des délinquants sociaux «Gastt fait valoir qu'il aurait dû acheter 50 magasins à Carrefour», explique l'avocate des salariés...
08/10/2016
Rachat de Dia, l'arnaque Gastt !
Le syndicat FO Erteco France interpellera la direction Carrefour, sans beaucoup plus d'avancées. Rachat de Dia, l'arnaque Gastt ! Les salariés trinquent... Le 15 décembre 2015, notre blog informait sur le projet de cette société quant à la reprise d'une...
07/06/2016
L'escroquerie Gastt, paroles de salariés
La situation actuelle des salariés "dits salariés Gastt" est actuellement en stand by. Va t'on dire les Gastt, comme on a dit les Lip, les Conti, et autres salariés spoliés, à d'autres époques? La balle est dans le camp de Carrefour. Carrefour, le problème,...
23/08/2016
L’espoir renaît pour les quatre salariées de l’ex-magasin Dia
Abandonné, désossé, livré à un repreneur indélicat. Qui a dit escroquerie ? Dia, fermé fin mai, était censé rouvrir sous l’enseigne Okey, propriété du groupe Gastt. Or ses portes sont restées closes et les quatre salariées n’ont plus touché de salaire...
22/09/2016
28 08 2016 les salariés Gastt toujours en attente du salaire de juillet, sont sans garantie pour celui d'aout; https://t.co/18BYt76rEc FO DIA (@foedDIA) August 28, 2016
28/08/2016
27 08 2016 Les salariés Gastt n'ont toujours pas reçu leur salaire de juillet Carrefour doit sortir de son silence. FO La Bataille continue! FO DIA (@foedDIA) August 27, 2016
27/08/2016
Les salariés Gastt sans paie depuis le mois de juin en appellent à carrefour pour une reprise de contrat, et de règlement de leur dû FO DIA (@foedDIA) September 02, 2016
Compte rendu succinct réunion du CCE du 31 août et 1er septembre 2016
Introduction de la Direction sur l’opération GASTT La Direction revient sur la situation qui a plongé les anciens salariés ERTECO, suite à leur transfert chez Gastt dans une situation...
01/09/2016
Solidarité avec les salariés Gastt
Sur le terrain, FO à la rencontre des salariés Gastt. Le 1er septembre 2016 les salariés Gastt n'ont toujours pas perçu leur salaire de juillet, et n'ont aucune garantie pour celui du mois d'aout; Cette situation est inaceptable Carrefour doit sortir...
01/09/2016
Soupçons d’escroquerie sur une partie de la cession de Dia
Quarante-cinq anciens employés de l’enseigne Dia sont sans salaire depuis deux mois. Le 10 septembre, le supermarché du 58, avenue des Frères-Lumière, à Lyon, aurait dû rouvrir. Mais le rideau de cet ancien Dia, tombé le 26 mai, est toujours fermé. Quarante-cinq...
10/09/2016
Salariés Gastt, pour FO, la solidarité n'est pas un vain mot
Solidarité avec les salariés GASTT ex-DIA : appel aux dons ! La FGTA-FO ouvre une souscription pour venir en aide aux salariés GASTT-ex-DIA qui ne perçoivent plus de salaires depuis 2 mois et...
06/09/2016
RT @foedDIA: Rachat de Dia, l'arnaque Gastt ! ...
RT @foedDIA: Rachat de Dia, l'arnaque Gastt ! https://t.co/BXiJHJHITy #rachatdeDia #rachatdeDia #VentedeDia #IRP #CECCE FO DIA (@foedDIA) June 21, 2016 Le syndicat FO Erteco France interpellera la direction Carrefour, sans beaucoup plus d'avancées. Rachat...
21/06/2016
Le concept Gastt, paupérisation et précarisation https://t.co/vYRut6bWLS #Billetsd'humeur #Coupsdegueule #Colère FO DIA (@foedDIA) August 29, 2016 Billet d'humeur Non Kuzmicz (monsieur est de trop, et non approprié à votre état), vos assertions sont particulièrement...
29/08/2016
Gastt, l'été meurtrier......
Gastt, l'été meurtrier, 107 jours de transferts, les salaires ne sont toujours pas au RDV de la rentrée, l'illusionniste président n'a pas encore trouvé la formule ! Les salariés sont en attente de décisions quant au paiement des salaires des mois de...
05/09/2016
Selon Linéaires (16 mai 2016) : 37 magasins Dia seraient vendus à la nouvelle enseigne Okey
Article Linéaires du 12 mai 2016 (quasiment un siècle!) Depuis, plus de 50/60 salariés, victimes de cette escroquerie, et du manque de discernement de Carrefour, sont sur le carreau, sans salaire, sans perspective d'avenir, en détresse sociale Rappel...
23/08/2016
Scandale Gastt : ITW des salariés d'Avesnes sur helpes..
20160904 180635 https://t.co/KjmfjkVrdL via @YouTube FO DIA (@foedDIA) September 06, 2016 salariés Gastt ..... interview
06/09/2016
Gastt, la FGTA FO communique https://t.co/cSNNAdLrYu #FGTACommunication #FGTAFOCommunique #InFODia-Social FO DIA (@foedDIA) August 24, 2016
24/08/2016
Dans l’Oise, d’ex-salariés de Dia attendent toujours leur nouveau patron
Le groupe Carrefour, qui a racheté Dia, revend une partie des magasins à l’enseigne polonaise Gastt. Quatre magasins sont concernés dans l’Oise, sans nouvelles du repreneur. À Margny-lès-Compiègne, l’enseigne Dia a été décrochée fin mai. Le parking est...
31/07/2016
Gastt, témoignage,
Paroles de salarié TÉMOIGNAGE Après la reprise de huit anciens supermarchés Dia appartenant à Carrefour par un groupe polonais, 47 employés du groupe en France n’ont pas été payés depuis deux mois. C'est le cas de Caroline Rosew, salariée du magasin de...
15/09/2016
GASTT SE RETOURNE CONTRE CARREFOUR DANS LE DOSSIER DIA
Gastt se retourne contre Carrefour dans le dossier Dia Gastt, le repreneur de 8 des 37 magasins Dia cédés par Carrefour, a été récemment placé en redressement judiciaire. Il vient de se retourner contre le leader de la distribution, en exigeant que la...
07/10/2016
Les ex salariés Dia victimes de l'escroquerie...
Les ex salariés Dia victimes de l'escroquerie Gastt...... https://t.co/u1uXwpy (@foedDIA) August 21, 2016 le nouvel employeur dénommé A. Kuzmiczs ne peut pas honorer ses engagements La légèreté...
21/08/2016
Les ex salariés Dia victimes de l'escroquerie Gastt...... https://t.co/u1uXwpy5TU (@foedDIA) August 20, 2016 le nouvel employeur dénommé A. Kuzmiczs ne peut pas honorer ses engagements La légèreté...
20/08/2016
Dia:Carrefour sommé de reprendre des salariés https://t.co/v3OyMDGTBB via @Le_Figaro FO DIA (@foedDIA) August 25, 2016 La FGTA-FO, première organisation syndicale dans la grande distribution, demande jeudi à Carrefour de reprendre tous les anciens salariés...
25/08/2016
27 08 2016 Les salariés Gastt n'ont toujours pas... https://t.co/6a1I0jHGVB FO DIA (@foedDIA) August 27, 2016 .
27/08/2016
Gastt, les salariés en colère, dans l'incompréhension de la décision de ce matin
Gastt, les salaires vont tomber ! Enfin! Gastt, les salaires vont tomber ! Enfin! Les ex-salariés de Dia dont les magasins ont été vendus par Carrefour au groupe polonais Gastt n’ont pas touché leur salaire en juillet, août et septembre… Ce matin le tribunal...
06/10/2016
Reprise de magasins Dia : Gastt contre-attaque
8 magasins dispersés du Nord à Marseille. Adam, laisse tomber, on ne joue plus, game over! Placé en redressement judiciaire après la reprise de 8 magasins Dia, Gastt se retourne contre Carrefour en exigeant la cession, prévue au départ, d'un parc plus...
07/10/2016
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Salariés de Gastt ex-Dia non payés, la FGTA-FO agit ! https://t.co/FDEDFip5Y6 FO DIA (@foedDIA) August 30, 2016 Communiqué de la Fédération générale des travailleurs de l'agriculture, de l'alimentation, des...
30/08/2016
Reprise de magasins Dia : Gastt contre-attaque
8 magasins dispersés du Nord à Marseille. Adam, laisse tomber, on ne joue plus, game over! Placé en redressement judiciaire après la reprise de 8 magasins Dia, Gastt se retourne contre Carrefour en exigeant la cession, prévue au départ, d'un parc plus...
07/10/2016
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Salariés de Gastt ex-Dia non payés, la FGTA-FO agit ! https://t.co/FDEDFip5Y6 FO DIA (@foedDIA) August 30, 2016 Communiqué de la Fédération générale des travailleurs de l'agriculture, de l'alimentation, des...
30/08/2016
Solidarité avec les salariés GASTT ex-DIA : appel aux dons ! La FGTA-FO ouvre une souscription pour venir en aide aux salariés GASTT-ex-DIA, groupe carrefour, qui ne perçoivent plus de salaires depuis 2 mois et se retrouvent dans une situation matérielle...
31/08/2016
Gastt, décision le 06 octobre au tribunal de commmerce
Ex salariées Dia devant leur ancien magasin de Lille Molinel, abandonnées par le repreneur A. Kuzmicz, gérant de Gastt CONFLIT SOCIAL Comme suite au transfert chez Gastt par Carrefour, les ex-salariés de Dia sans travail, sans salaire sont prisonniers...
02/10/2016
Salaires et patrons invisibles : les salariées de l’ex-Dia à Lille piégées
Leur dernier bulletin de paie remonte à juin. Dans huit ex-magasins Dia de France, repris par un patron fantôme, les salaires ne sont plus versés. Celui de la rue du Molinel, (Lille), fermé début mai, en fait partie. Les deux employées ont le couteau...
28/08/2016
Salariés Gastt pas encore le bout du tunnel.....La Bataille continue !
Salariés Gastt vers le bout du tunnel, Le repreneur de huit magasins Dia placé en redressement judiciaire https://t.co/MsSWFXYJpw FO DIA (@foedDIA) September 15, 2016 Paroles de salariés Mon ressenti sur cette audience est que je suis sortie écoeurée....
15/09/2016
Salariés Gastt, y en a marre d'attendre ! Paroles de salariés en colère
Le 06 octobre doit avoir lieu la 2ème audience au tribunal de commerce. A l'issue de celle-ci, les salariés sauront enfin la suite de l'histoire. Les salaires vont être payés d'ici quelques jours: juillet, aout, et septembre. Pour ce dernier, mois la...
26/09/2016
Gastt, toujours pas de salaire, la colère monte
Parole de salariés 3 semaines déjà! "Et là MIRACLE je reçois une lettre que je m'empresse d'ouvrir... Et là j'ai beau chercher je ne trouve pas de chèque et je vois écrit sur cette lettre que le paiement ce fera au plus tard le 20... 5 semaines après....
05/10/2016
Gastt, la FGTA FO accélère sur le dossier
La FGA FO va apporter une aide substantielle ponctuelle aux salariés laissés pour compte par le repreneur Les salariés Gastt devant leur magasin fermé accompagné par notre camarade de l 'UD FO 62 - Magasin Avesnes-sur-Helpe La FGTA FO accélère sur le...
24/08/2016
Le scandal Gastt doit cesser, c'est une question de respect et de justice sociale
Carrefour ne doit pas ajouter de la désespérance à la détresse sociale de ses ex salariés ! Transférés depuis 106 jours, les salariés, le terme est mal choisi, transférés chez Gastt par Carrefour ne sont plus payés depuis juin dernier. Cette situation...
04/09/2016
La situation des ex Dia, transférés chez Gastt, ni excusable, ni explicable, ni acceptable
Spoliés, des salariés Erteco France, groupe Carrefour, transférés chez Gastt, victimes d’escroqueries Inquiétude pour les ex-salariés Dia aux mains de la société Gastt. Salaires et patrons invisibles, magasins fermés, les salariées piégées Avesnes-sur-Helpe:...
27/08/2016
Gastt se retourne contre Carrefour dans le dossier Dia
Gastt, le repreneur de 8 des 37 magasins Dia cédés par Carrefour, a été récemment placé en redressement judiciaire.
Il vient de se retourner contre le leader de la distribution, en exigeant que la cession concerne l'ensemble des 37 magasins.
Etrange situation
Le 15 septembre dernier, le tribunal de commerce de Paris se voyait contraint de prendre une décision surprenante.
En effet, la société Gastt, repreneur de 8 des 37 magasins Dia que l'Autorité de la concurrence a contraint Carrefour à céder, était par ce jugement placée en redressement judiciaire.
Depuis juillet dernier, Gastt n'est plus en mesure de verser leur salaire aux employés des magasins qui sont éparpillés sur tout le territoire national, de Lille à Marseille. Sans traitement depuis juillet, les salariés sont donc dans une situation critique.
Comment a-t-on pu en arriver là ? Selon Adam Kuzmicz, le patron de Gastt, cet état de fait est dû au refus des investisseurs de le suivre, depuis que Carrefour n'a accepté de lui céder que 8 magasins, au lieu des 37 prévus initialement.
Gastt met Carrefour en cause
C'est la raison pour laquelle Gastt se retourne aujourd'hui contre Carrefour, et lui demande de revoir sa décision.
Selon Adam Kuzmicz, Carrefour devrait dans un premier temps reprendre les 8 magasins, payer les salaires des employés et autres arriérés, puis, dans un second temps, accepter de lui céder en bloc les 37 magasins initialement prévus.
Le patron de Gastt a ainsi précisé : « des investisseurs m'accompagnent sur le projet global, qui inclut une centrale d'achat, des filières d'approvisionnement et des revenus locatifs tirés des murs de 11 magasins que je devais aussi racheter ».
Sans les 37 magasins, son projet n'est donc pas financé. Selon Adam Kuzmicz, l'Autorité de la concurrence accepterait que Carrefour reprenne de façon transitoire ces 8 magasins.
En attendant, les juges consulaires ont pris hier la décision d'accorder une semaine de délai à Gastt, avant de placer la société en liquidation.
8 magasins dispersés du Nord à Marseille. Adam, laisse tomber, on ne joue plus, game over!
Placé en redressement judiciaire après la reprise de 8 magasins Dia, Gastt se retourne contre Carrefour en exigeant la cession, prévue au départ, d'un parc plus conséquent de 37 points de vente. Et demande dans l'intervalle au distributeur de reprendre les 8 magasins vendus en assumant les arriérés de salaire des employés*.
(*Une info Linéaires).
Le tribunal de commerce de Paris, qui avait placé Gastt en redressement judiciaire le 15 septembre dernier, vient d'accorder ce 6 octobre un nouveau délai d'une semaine à la société avant de se prononcer sur son éventuelle liquidation.
"Les juges attendent de savoir si Carrefour accepte de reprendre les 8 magasins, rétroactivement, à partir du 15 septembre", explique à Linéaires Adam Kuzmicz, le dirigeant de Gastt.
Les 8 magasins en question, des anciens Dia, ont été cédés par Carrefour en mai 2016. Depuis juillet, Gastt n'a plus versé de salaire aux 47 employés des points de vente. La procédure de redressement a permis le déblocage d'aides devant couvrir les salaires non perçus jusqu'à la mi-septembre, charge ensuite à Adam Kuzmicz d'honorer son rôle d'employeur.
Des salaires toujours pas versés
Les aides n'ayant toujours pas été perçues par les employés (elles devraient l'être d'ici le 20 octobre), ni aucun salaire encore versé par Gastt pour septembre, la détresse des salariés se fait chaque jour plus profonde.
Adam Kuzmicz, aujourd'hui, reproche à Carrefour de n'avoir pas respecté son engagement portant sur la cession de 37 points de vente, et non pas 8.
Le dirigeant de Gastt réclame donc au distributeur l'annulation, dans un premier temps, de la vente des 8 Dia. Et, dans un second temps, la cession en un bloc des 37 sites faisant l'objet du compromis initial. Une ambition qui, au regard des premières difficultés rencontrées par l'entrepreneur, ne manque pas de surprendre.
Mais Adam Kuzmicz l'assure, les fonds qui lui ont fait défaut pour exploiter 8 points de vente seront au contraire bien là pour gérer un parc de 37 sites.
"Des investisseurs m'accompagnent sur le projet global, qui inclut une centrale d'achat, des filières d'approvisionnement et des revenus locatifs tirés des murs de 11 magasins que je devais aussi racheter", détaille le dirigeant de Gastt.
L'entrepreneur reste toujours aussi discret sur l'identité de ces investisseurs, mais il les a fait connaître à son administrateur judiciaire.
8 magasins dispersés du Nord à Marseille
"J'ai signé un acte ferme avec Carrefour pour acheter 37 magasins, rappelle Adam Kuzmicz. J'ai eu la faiblesse d'accepter un premier plan pour 8 sites sous la pression de Carrefour, pensant que les autres allaient suivre rapidement, ce qui n'a pas été le cas. Comment voulez-vous que je fasse démarrer mon projet de nouvelle enseigne avec un si petit parc, éclaté entre le Nord, Paris et Marseille ?"
Les huit anciens Dia, de fait, sont des sites que Carrefour devait rapidement céder, pour répondre à une injonction de l'Autorité de la concurrence faisant suite au rachat de Dia France en 2014. Les 29 autres magasins, eux, ne sont pas concernés par cette mesure.
"L'Autorité de la concurrence autorise aujourd'hui Carrefour à reprendre les 8 magasins, de façon provisoire", avance Adam Kuzmicz pour étayer sa demande.
Selon nos informations, l'Autorité, qui ne fait pas mystère de sa préoccupation pour le sort des salariés, se montrerait en effet assez ouverte sur les solutions à envisager.
Adam Kuzmicz vient de porter plainte au pénal contre Carrefour. Il estime que le distributeur l'a mis en difficulté en n'honorant pas rapidement la vente des 37 Dia. Il lui reproche aussi d'avoir mal informé les salariés des 8 sites repris, en leur laissant entendre que Gastt allait exploiter les magasins comme un petit groupe intégré alors que le projet, dès le départ, repose sur la mise en franchise des points de vente.
"Un décalage qui a suscité l'hostilité des employés et des syndicats", déplore l'entrepreneur.
Les chiffres clés du concept Okey
Pensée pour des surfaces de 300 à 1200 mètres carrés, la nouvelle enseigne Okey repose sur un modèle original.
Les magasins doivent être repris par des franchisés, mais les rayons traditionnels (à commencer par la boucherie et les fruits et légumes) seront laissés en concession à des structures spécialisées, des "coopératives" intégrant des opérateurs de chaque filière (pour la boucherie, par exemple, des éleveurs, des abattoirs et des transformateurs).
Dans un magasin type de 900 mètres carrés, l'offre de la zone marché devrait compter environ 600 références, complétée par un assortiment de "produits du monde" (500 codes).
Pour la partie PGC-frais LS, Adam Kuzmicz a prévu de s'appuyer sur un grossiste adhérent Francap (7500 références) et sur Maxtrade, une structure polonaise dont il a monté la filiale en France, qui lui fournira des premiers prix et des produits d'import, souvent proposés en gros conditionnement aux clients (3000 articles).
Avec un tel concept, Adam Kuzmicz estime être capable de doper la performance des magasins cédés par Carrefour. De moins de 2000 euros par mètre carré sous l'ère Dia, le chiffre d'affaires pourrait dépasser, selon les prévisions du repreneur, les 5000 euros du mètre carré.
Sourcing: Linéaires / [B. Merlaud]
FO en soutient des salariés bernés et spoliés
NDR
La rédaction du Blog InFormatif tient à réagir à cet article, quant aux affirmations prêtées à A. Kuzmicz, dont nous pensons que le développement du concept ainsi présenté semble être intéressant et innovant, et était peut être viable dans un contexte économique donné, mais les salariés transférés dans un cadre juridique strict ne sont pas des cobayes de laboratoire commerciale, ni des boucs émissaires pouvant servir de monnaie d'échange dans le cadre d'une transaction financière.
Non Monsieur Kuzmicz on ne joue pas à la roulette polonaise avec la vie des salariés que vous avez repris, que manifestement vous n'avez pas respecté, en les spoliant.
Ce Blog ne nourrit aucune animosité envers quiconque, mais défend avec fermeté le droit des salariés, et la dignité des personnes.
Votre discours ne correspond pas à la réalité que vivent vos salariés; Vous parlez concept, en fait de vous, sans même aucune allusion, ni empathie envers les salariés jetés par vos soins dans la précarité, bafoués, grugés dans leurs droits inaliénables.
Gastt, OKEY: l'envers du décor de ce théâtre de faux semblant et de mensonge
Dormez braves gens, tout va bien, Adam Kuzmicz s'occupe de tout: de l'inspiration, de l'histoire, du scénario, du concept, du jeu de rôle, du casting, de la musique, des paroles, des dialogues, des questions, des réponses...
Quant au financement, au respect des engagements, des obligations de l'employeur, des salaires, des loyers, de l'assurance, de la mutuelle.......C'est pas lui, donc c'est l'autre...!
Adam Kuzmicz est un prestidigitateur, élève prestigieux de Garcimore pour la mimique et le ratage, sans l'effet comique toutefois, mais attention au lapin bleu qui va sortir du chapeau, il ne pleuvra pas des étoiles, ni des pétales, et pas de roulement de tambour, pas de salut à la fin, pas de claps, claps, ni de standing ovation, et pas de rappel, ni tournée d'adieu, clap de fin, point....!
Adam Kuzmicz est un joueur de bonneteau qui mystifie son auditoire qu'il manipule à merveille et à satiété. Mais ses tours sont éculés, le public est lassé et ne suit plus ses tours de magie qui tombent à plat, et ne font plus rire du tout..
Adam, laisse tomber, on ne joue plus, game over!
Néanmoins, Carrefour, en étant aussi inconsistant l'a bien aidé à commettre son forfait.
Dans son immense sagesse, le petit peuple des salariés l'aura bien compris.
Six des 48 employés des magasins Dia rachetés par Gastt au groupe Carrefour.
Deux salariées du magasin de Lille Molinel
SOCIAL
Le tribunal de commerce a accordé un nouveau délai au patron qui ne paye pas ses salariés depuis trois mois…
Ils sont « écœurés » et n’en « reviennent pas ».
Sans salaire depuis près de trois mois, les 48 salariés de huit magasins Dia, rachetés par la société Gastt Expansion au groupe Carrefour fin mai, pensaient que leur repreneur serait placé en liquidation judiciaire ce jeudi.
Mais le tribunal de commerce de Paris a, pour la deuxième fois en moins d’un mois, décidé d’accorder un nouveau délai à la société, lors d’une audience interdite au public et à la presse.
Les juges ont plus précisément renvoyé à la semaine prochaine leur décision concernant la mise en liquidation de la société Gastt Expansion, précédemment placée en redressement judiciaire.
Son dirigeant, Adam Kuzmicz, n’a pourtant tenu aucun des engagements qu’il avait pris lors de l’audience du 15 septembre : il n’a pas versé les rémunérations correspondant à la période du 15 au 30 septembre et n’a pas engagé de travaux dans les huit magasins, toujours laissés à l’abandon.
« Cette fois-ci, j’étais certaine que nous serions libérés de ce piège, mais non, nous restons prisonniers pour une semaine encore et peut-être plus – comment être sûre que l’entreprise sera bien liquidée la semaine prochaine ? », interroge Caroline, salariée dans le Nord et maman d’une enfant de cinq ans.
Tant que la liquidation n’est pas prononcée, les salariés sont tenus par leur contrat de travail et ne peuvent pas accepter un poste ailleurs.
« Je ne peux pas payer mon loyer »
Comme les 47 autres employés, Caroline n’a pas non plus reçu d’argent des AGS, l’organisme censé prendre en charge les salaires non versés, « parce que Kuzmicz aurait tardé à leur faire parvenir nos feuilles de paie », se désole-t-elle.
Les salariés devraient toutefois percevoir cette somme avant le 20 octobre et vraisemblablement dans le courant de la semaine prochaine.
En attendant, Caroline va devoir renégocier avec son banquier : « Il m’avait accordé un découvert de 3 000 euros, mais j’en suis arrivée au bout et ce mois-ci, je ne peux pas payer mon loyer. »
Pourquoi le tribunal de commerce a-t-il accordé un nouveau délai à Gastt Expansion ?
Sans doute parce qu’Adam Kuzmicz a demandé que Carrefour soit cité dans l’affaire. Rappelons que Gastt Expansion a déposé plainte contre ce groupe, estimant qu’il s’est comporté de « manière déloyale et malhonnête » dans la transaction des magasins – les détails de cette vente sont pour l’heure toujours troubles.
Lors de la prochaine audience, fixée au 13 octobre, Carrefour devrait donc être présent et s’engagera vraisemblablement à réintégrer les 48 employés dans ses effectifs.
Le tribunal « veut laisser du temps pour que Carrefour s’engage à reprendre les salariés », estime d’ailleurs leur avocate, Me Florence Rebut-Delanoë.
Pour l’instant, il y a un engagement « oral » de l’enseigne de grande distribution, selon les salariés.
Statistiques du chômage
Mais cette reprise « aurait pu se faire dès à présent si Gastt avait été placée en liquidation. La décision du tribunal est donc étrange, elle a peut-être été prise pour que les employés n’entrent pas dans les statistiques du chômage », avance Nathalie Lerouge, déléguée syndicale Force ouvrière dans le Pas-de-Calais.
Après le rachat des quelque 800 magasins de l’espagnol Dia en novembre 2014, Carrefour s’est vu imposer par l’Autorité de la concurrence d’en céder 56 pour cause de position dominante dans certaines zones.
C’est dans ce cadre que l’enseigne en a vendu huit à Gastt, situés à Marseille, Lyon, Paris et dans le Nord.
Alors que les grèves se multiplient depuis deux ans, en particulier dans la province industrielle du Guangdong, on assiste à un regain de répression en Chine. Au terme d'un procès éclair, trois défenseurs des droits des travailleurs, emprisonnés depuis le 5 décembre 2015, ont été condamnés le 26 septembre à plusieurs années de prison avec sursis et de mise à l'épreuve, ce qui aura de lourdes conséquences sur leur activité professionnelle en particulier.
Gastt, Salariés sans salaire, le repreneur joue au bonneteau avec les salaires
Un quotidien difficile et sans solution
Le tribunal de commerce de Paris a donné jeudi 6 octobre un délai supplémentaire d'une semaine au repreneur polonais pour régler la situation des 47 employés de Dia sans salaire depuis trois mois, mais sans être pour autant au chômage.
Le groupe Carrefour a vendu en mai 2016 huit de ses magasins Dia à Gastt Expansion, un groupe polonais.
La réouverture de ces commerces sous l'enseigne "Okey" n'a jamais eu lieu et les salaires de 47 employés ne sont plus versés.
Alors que ces salariés attendaient une décision jeudi 6 octobre, le tribunal de commerce de Paris a accordé au repreneur un délai d'une semaine supplémentaire pour régler une situation ubuesque.
Salariés sans salaire
Les salariés de Dia espèrent que le tribunal de commerce se prononce pour la liquidation judiciaire.
Dans ce cas de figure, ils seraient libérés de leur contrat. Ces employés pourraient rechercher un autre emploi ou s'inscrire à Pôle Emploi pour prétendre aux allocations chômage.
Dans un premier temps, en septembre dernier la société Gastt Expansion a été placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Paris. La décision avait permis que deux mois et demi de salaires non versés aux salariés soient pris en charge par le régime de garantie des salaires.
Mais les employés préfèrent une liquidation judiciaire pour ne plus être liés par un contrat de travail avec Gastt Expansion et ainsi, pouvoir tourner la page.
Un quotidien difficile et sans solution
Nazia a travaillé douze ans dans le même magasin, place de Clichy à Paris. Cette mère de famille explique sur france info que sa carte bancaire est bloquée et qu'elle doit "chercher de l'aide partout". "On vit au jour le jour, avec les amis. C'est un cauchemar. Je fais semblant devant mes enfants, mais psychologiquement, on n'est pas bien" explique Nazia.
Un autre employé du magasin, Kamel, 32 ans, vit aussi des moments difficiles. Il occupait un poste à responsabilité dans le commerce. Au début, il a cru au projet du repreneur, mais il a vite déchanté. Depuis trois mois, son loyer est payé par sa mère, infirmière. "Nous sommes au bout du rouleau", dit-il ajoutant "connaitre des collègues qui ont sombré dans l'alcool".
"Ceux qui n'ont pas de proches pour les aider se retrouvent à la rue" : le témoignage de Kamel, ex-Dia, interrogé par Gaële Joly, sur france info
L'ex-Dia d'Avesnes-sur-Helpe dans la tourmente, les salariées ne sont plus payées
le magasin Dia de Lille Molinel, fermé depuis mai, les salaires non versés
Dans huit ex-magasins Dia de France, repris par un patron fantôme, les salaires ne sont plus versés.
Placée en redressement judiciaire le 15 septembre, la société, qui n’a jamais rouvert les magasins repris en mai, s’était engagée à verser avant l’audience de ce jeudi les salaires correspondant à la deuxième quinzaine de septembre.
L’AGS, le régime de garantie des salaires, devait de son côté prendre en charge les deux mois et demi de salaires non versés.
«Depuis, on n’a rien eu. Gastt ne nous a pas payés»
L’AGS a jusqu’au 20 octobre pour payer les salaires qu’elle prend en charge, ont témoigné la dizaine de salariés présents.
«Si Gastt n’a pas les fonds pour nous payer, comment aurait-il les fonds pour autre chose ?», se demande Caroline Roseuw, venue de Lille, qui comme Patrice Prost, de Belley, juge «incompréhensible» la décision du tribunal de commerce.
Salaires et patrons invisibles : les salariées de l’ex-Dia à Lille piégées
Les salariés s’attendaient à ce que la liquidation judiciaire soit prononcée ce jeudi. Le tribunal «veut laisser du temps pour que Carrefour s’engage à reprendre les salariés*», a expliqué leur avocate, Florence Rebut-Delanoë.
Pour l’instant, il y a un engagement «oral» de l’enseigne de grande distribution, selon les salariés.
« C’est un combat au quotidien pour tenir »
«Ca fait encore une semaine à attendre et pendant ce temps, on est prisonnier de ça, pieds et poings liés», explique Caroline Roseuw. Tant que la liquidation n’est pas prononcée, les salariés sont tenus par leur contrat de travail et ne peuvent pas accepter un poste ailleurs.
L'ex-Dia d'Avesnes-sur-Helpe dans la tourmente, les salariées ne sont plus payées (photo ci -dessus)
«J’ai trouvé un emploi que je ne peux pas prendre», regrette Patrice Prost dont la compagne Vanessa, invalide à 80%, clame sa «colère» face à cette situation. «C’est un combat au quotidien» pour tenir, dit-elle. Comme pour d’autres, «la famille nous aide comme elle peut». «On vit avec l’argent qu’on nous prête», ajoute Caroline Roseuw.
Après le rachat des quelque 800 magasins de l’espagnol Dia en novembre 2014, Carrefour s’est vu imposer par l’Autorité de la concurrence d’en céder 56 pour cause de position dominante dans certaines zones. C’est dans ce cadre que l’enseigne en a vendu huit à Gastt, situés à Marseille, Lille, Avesnes-sur-Helpe, Lyon, Paris et dans le Nord.
Sourcing: LVDN / VDN Lille @VDNLille
*Demande du syndicat FO effectuée depuis le tout début, qui n'a pas variée d'un iota, sans pour autant sensibiliser le 1er employeur privé de France!
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