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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.

"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
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Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry

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Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, voyant venir un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d'alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective

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Dans ce blog nous sommes amenés fréquemment à diffuser des images, des vidéos, des photos, voire des articles de presse, d'insérer des liens vers des documents,   ceci afin d'étoffer et d'éclairer nos posts, en leur donnant plus de contenus, pour une meilleure compréhension.

Nos sources sont toujours citées.

Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.

Néanmoins rien n'empêche les personnes ne désirant pas voir leur image diffusée de nous le signaler lors de la prise de vue.

Sans manifestation de leur part, nous considérerons leur consentement présumé.

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26 novembre 2016 6 26 /11 /novembre /2016 19:09
En Chine, des ouvriers de Coca-Cola se mettent en grève pour garder leurs salaires

En Chine, des ouvriers de Coca-Cola se mettent en grève pour garder leurs salaires

Coca-Cola a annoncé la semaine dernière qu'il s'apprêtait à vendre la totalité de ses activités d'embouteillage en Chine continentale au conglomérat hongkongais Swire Pacific et au groupe étatique Cofco, géant chinois de l'agroalimentaire.  

Coca-Cola a annoncé la semaine dernière qu'il s'apprêtait à vendre la totalité de ses activités d'embouteillage en Chine continentale au conglomérat hongkongais Swire Pacific et au groupe étatique Cofco, géant chinois de l'agroalimentaire.  

En Chine, des ouvriers de Coca-Cola se mettent en grève pour garder leurs salaires


Coca-Cola a annoncé la semaine dernière qu'il s'apprêtait à vendre la totalité de ses activités d'embouteillage en Chine continentale au conglomérat hongkongais Swire Pacific et au groupe étatique Cofco, géant chinois de l'agroalimentaire.
Dans trois villes chinoises, les machines à embouteiller sont à l'arrêt.
Des ouvriers travaillant pour Coca-Cola se sont mis en grève, s'inquiétant pour leur travail et leur niveau de salaire après la décision du fabricant américain de boissons gazeuses de céder ses activités d'embouteillage en Chine.
 

Cette opération, qui s'inscrit dans les efforts de restructuration de l'entreprise, a provoqué une vive inquiétude chez les employés concernés, qui redoutent que les repreneurs - même s'ils comprennent une société d'Etat - ne sabrent dans les effectifs et abaissent les salaires.
 
 
«Vendus en moins d'une seconde!»

 

 
Des ouvriers de trois usines ont appelé lundi à des grèves coordonnées, selon plusieurs sources. Des clichés partagés en ligne montrent une grande banderole rouge devant un bâtiment industriel de Chongqing (sud-ouest): «Nous avons travaillé dur pendant une décennie, mais nous sommes vendus en moins d'une seconde. Indemnisation !».
 
Des grèves simultanées ont également eu lieu sur des sites de Chengdu (sud-ouest) et dans la province du Jilin (nord-est), selon des messages et clichés partagés sur les réseaux sociaux. Un ouvrier de l'usine de Chengdu a indiqué ce jeudi, sous couvert d'anonymat, que plus de 600 employés s'étaient mis en grève.
 

 
Les salariés redoutent que le changement de statut leur fasse perdre les avantages associés à leur travail, voire une suppression d'emploi ou des baisses drastiques de salaire.
«Nous exigeons que l'entreprise dévoile les détails du processus de franchisation et ses projets pendant la période de transition» et qu'elle «verse des primes d'indemnisation» avant que l'opération ne soit finalisée, a expliqué l'employé.
 
Des affrontements entre forces de l'ordre et grévistes ont eu lieu à Chongqing, selon des photos disponibles en ligne, montrant des policiers poussant un groupe d'ouvriers en uniforme rouge emblématique de la marque américaine.
Contactée par l'AFP, la police municipale a indiqué ne pas avoir d'informations à ce sujet.
 
Sourcing: Leparisien.fr avec AFP

 

 

BM:
Ce n'est pas la 1ère fois que peuple Chinois se révolte contre les multinationales
groupe étatique Cofco, géant chinois de l'agroalimentaire.

groupe étatique Cofco, géant chinois de l'agroalimentaire.

En Chine, des ouvriers de Coca-Cola se mettent en grève pour garder leurs salaires
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26 novembre 2016 6 26 /11 /novembre /2016 16:04
Des prix bas, mais à quel prix ? Comment la grande distribution tire profit de la guerre des prix L'État vient d'assigner l'enseigne Carrefour pour "pratiques commerciales abusives". Quelles en sont les raisons ?

Des prix bas, mais à quel prix ? Comment la grande distribution tire profit de la guerre des prix L'État vient d'assigner l'enseigne Carrefour pour "pratiques commerciales abusives". Quelles en sont les raisons ?

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25 novembre 2016 5 25 /11 /novembre /2016 18:59
 Le futur stade Pierre-Mauroy lors de sa construction. (D.R)

Le futur stade Pierre-Mauroy lors de sa construction. (D.R)

Grand stade de Lille : la MEL mise en examen pour favoritisme
Un mois après une perquisition au siège de la Métropole européenne de Lille (MEL), l'institution est mise en examen pour favoritisme dans l'enquête sur l'attribution du marché du Grand stade de Villeneuve-d'Ascq.


L'affaire de l'attribution du marché du Grand Stade de Villeneuve-d'Ascq (stade Pierre-Mauroy) a connu vendredi un tournant spectaculaire avec la mise en examen de la MEL (Métropole européenne de Lille) pour favoritisme. Cette décision, prise le 15 novembre par le juge Jean-Michel Gentil, a été confirmée à la Voix du Nord par le parquet de Lille.

 

Favoritisme ?

 

La mise en examen de la MEL en tant que personne morale s'inscrit dans le cadre d'une plainte visant la préférence donnée en 2008 par la communauté urbaine au constructeur Eiffage alors que son concurrent Bouygues avait présenté un devis sensiblement moins élevé pour la construction de l'enceinte de 50 000 places.
Deux fonctionnaires de la communauté urbaine avaient été mis en examen dans cette affaire, avant que celle-ci ne soit d'abord déclarée prescrite, en août 2014, puis relancée par un appel assorti d'une nouvelle plainte pour favoritisme.

Sourcing: LEQUIPE.FR

Grand stade de Lille : la MEL mise en examen pour favoritisme
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25 novembre 2016 5 25 /11 /novembre /2016 17:16
 DIA et STEF célèbrent 25 ans de collaboration en Espagne

 DIA et STEF célèbrent 25 ans de collaboration en Espagne

DIA ET STEF CÉLÈBRENT 25 ANS DE COLLABORATION EN ESPAGNE


Le 11 novembre dernier, DIA et STEF ont célébré leur 25 ans de collaboration en Espagne en présence de Ricardo Curras, Directeur général de DIA, et Angel Lecanda, Directeur général de STEF Iberia.

Cet événement symbolise la réussite d’un partenariat exemplaire entre un prestataire logistique et son client.

 

La collaboration entre les deux entreprises a débuté en 1991. Le site de STEF à San Agustin de Guadalix assurait alors la distribution des produits alimentaires frais et surgelés de DIA vers les points de vente situés dans le centre du pays (notamment Madrid) avant de l’élargir à l’ensemble du territoire et au Portugal.

 

Depuis, cela a été complété, fin des années 90, par l’activité de réexpédition en palette complète, par le cross-docking en 2003 et par la ramasse auprès des fabricants de charcuterie en Catalogne en 2005.

 

En 2011, le dossier DIA a été transféré sur le site de STEF Madrid où sont également pris en charge, depuis 2015, les produits alimentaires surgelés à faible rotation.

 

Au cours de ces 25 années de collaboration, STEF Iberia a adapté son mode d’accompagnement aux besoins de DIA. Les équipes ont su proposer des solutions flexibles à forte valeur ajoutée parfaitement adaptées avec à la clé : la satisfaction des consommateurs.

 

Pour Ricardo Curras, Directeur général de DIA : "Pour le Groupe DIA, l’excellence opérationnelle de la chaîne logistique est fondamentale pour garantir la satisfaction de nos consommateurs : disponibilité des produits dans les magasins, aux meilleurs prix et avec une garantie de qualité et de fraîcheur. La collaboration étroite entre les équipes de DIA et STEF est une véritable valeur ajoutée qui s’inscrit dans la durée. Au cours de ces 25 années passées, les deux entreprises ont pu ensemble offrir un service performant construit dans l’amélioration continue".
Pour Angel Lecanda, Directeur général de STEF Iberia : "Le début de la collaboration avec DIA a coïncidé avec l’arrivée de STEF en Espagne. DIA recherchait un partenaire reconnu pour son savoir-faire logistique et transport de produits alimentaires sous température dirigée dédié à la grande distribution. Les équipes ont su répondre aux attentes de DIA en mettant en place un accompagnement sur-mesure évolutif".
 DIA et STEF célèbrent 25 ans de collaboration en Espagne

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 DIA et STEF célèbrent 25 ans de collaboration en Espagne

 DIA et STEF célèbrent 25 ans de collaboration en Espagne

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25 novembre 2016 5 25 /11 /novembre /2016 16:40
VIOLENCE SEXISTE AU TRAVAIL

VIOLENCE SEXISTE AU TRAVAIL

Force Ouvrière dit non aux violences faites aux femmes
 
En France, une femme sur 10 est victime de violences et, tous les 2,7 jours, une femme meurt sous les coups de son compagnon ou ex-compagnon.
Face à ce triste constat, Force Ouvrière s’associe à la journée du 25 novembre, journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes de l’ONU, soutenue par la CSI (Confédération Internationale des Syndicats).
En effet, les violences faites aux femmes ne peuvent être tolérées et la lutte contre celles-ci doit être renforcée. Cela passe notamment par la consolidation des dispositifs de prévention et de protection des victimes mais aussi par une amélioration du dispositif légal.
L’information et la communication sur le sujet sont des outils tout aussi importants pour cette lutte (numéro vert, documentation, connaissance des recours possibles…).
Mais les violences faites aux femmes ne s’arrêtent pas aux portes de l’entreprise et peuvent prendre des formes diverses : violences physiques (coups et blessures en raison du sexe, agression sexuelle…) et/ou mentales (sexisme, injures en raison du sexe, harcèlement sexuel et/ou moral…).
Ainsi, 80% des femmes salariées considèrent être régulièrement confrontées à des attitudes sexistes. Plus précisément, 1 femme sur 5 a dû faire face à une situation de harcèlement sur son lieu de travail, 1 femme sur 7 a déjà subi des attouchements ou tentatives d’attouchement au travail.
Pour Force Ouvrière, tous les salarié(e)s ont droit à la santé, y compris les femmes. L’employeur ayant une obligation de sécurité, Force Ouvrière revendique son respect et se félicite de l’intégration de l’interdiction des agissements sexistes dans le règlement intérieur qui fait droit à sa revendication dans ce sens.

Courtesy: ANNE BALTAZAR, SECTEUR ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE cgtFO

Force Ouvrière dit non aux violences faites aux femmes
Stop    VIOLENCE SEXISTE AU TRAVAIL

Stop VIOLENCE SEXISTE AU TRAVAIL


Violence sexiste au travail

La violence sexiste est l’une des violations des droits humains les plus répandues dans le monde. Plus de 35 % des femmes dans le monde ont été victimes de violence physique et/ou sexuelle, et entre 40 et 50 % des femmes subissent des avances sexuelles, des contacts physiques non désirés ou d’autres formes de harcèlement sexuel au travail.
La violence sexiste reflète des relations de pouvoir inégales entre femmes et hommes. Qu’elle soit commise sur le lieu de travail ou dans la société, elle peut prendre des formes multiples, notamment :

 

Des agressions physiques, y compris le viol
Des insultes et menaces de violence
Des actes d’intimidation
La maltraitance psychologique
Le harcèlement sexuel

En outre, la violence domestique ou dans le couple a un impact évident sur le lieu de travail, se traduisant par un absentéisme, une perte de productivité et de sécurité du travail pour les victimes et la mauvaise gestion des fonds de l’entreprise par les auteurs, notamment.
Les syndicats prennent des mesures pour mettre un terme à la violence sexiste au travail et font campagne en faveur d’une nouvelle Convention internationale du travail qui aborde les différentes formes de violence sexiste dans le monde du travail.
 Force Ouvrière s’associe à la journée du 25 novembre, journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes de l’ONU, soutenue par la CSI

Force Ouvrière s’associe à la journée du 25 novembre, journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes de l’ONU, soutenue par la CSI

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25 novembre 2016 5 25 /11 /novembre /2016 16:24
Dia Tourcoing : Licenciement pour éviter un reclassement ?
Un licenciement «pour éviter un reclassement»?
 
La dernière fois que nous avons évoqué cette supérette Dia, c’était début septembre.
Un caissier contestait son licenciement pour une erreur de 18 €.
Un dossier dont s’est saisie la CGT de Tourcoing, qui réclame la réintégration de cet employé, travaillant depuis onze ans dans le groupe et depuis trois ans dans le magasin de la rue du Chêne-Houpline.

Pour la CGT, le licenciement du caissier permettait d’éviter un reclassement.

Pour rappel, le salarié de 57 ans a été congédié le 16 août pour «  cause réelle et sérieuse  » : le 9 juin dernier, il ne s’est pas rendu compte que la carte bancaire d’une cliente avait été refusée et l’a laissée partir avec des articles non réglés, pour un montant de 18,17 €.
Pourtant l’homme a reconnu son erreur et était même prêt à rembourser l’enseigne. Mais rien n’y a fait.
Le Tourquennois nous avait même confié : «  C’est un prétexte pour me faire partir parce que la direction me trouve trop vieux, trop lent, pas assez productif  ».
L’affaire est désormais entre les mains des prud’hommes mais, avec la fermeture définitive du magasin, ce dimanche 27 novembre, le salarié va pouvoir étoffer plus encore ses arguments.
Coïncidence ? En septembre dernier, la direction avait démenti formellement la fermeture définitive et évoquait une transformation en Carrefour Contact.

 

Les syndicalistes dénoncent l’intervention du maire

Pour la CGT locale qui s’exprime dans un communiqué, le message est clair : «  Hélas, nous avions raison. Le licenciement de ce caissier quelques mois auparavant était le meilleur moyen d’éviter un reclassement inutile et gênant pour le groupe Carrefour. » Les syndicalistes y dénoncent aussi l’intervention de Gérald Darmanin : «  Le maire ne nous a reçus et n’a envoyé un courrier au PDG de Carrefour que pour avoir quelques mots dans la presse, après que des centaines d’habitants ont signé une pétition l’interpellant.  » Pour les militants, ce magasin de proximité était «  nécessaire aux riverains, en particulier aux personnes âgées, mères de famille ou personnes non véhiculées  ».

Sourcing: LVDN

Dia Tourcoing : Licenciement pour éviter un reclassement ?
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25 novembre 2016 5 25 /11 /novembre /2016 11:29
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23 novembre 2016 3 23 /11 /novembre /2016 22:52
Le programme de François Fillon, "source d'inquiétude" pour Jean-Claude Mailly

Le programme de François Fillon, "source d'inquiétude" pour Jean-Claude Mailly


Le secrétaire général de Force ouvrière s'est dit inquiet lundi sur france info à propos des projets de François Fillon en matière économique, jugeant le programme ultra-libéral. 


Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière, a commenté lundi 21 novembre sur france info le programme économique de François Fillon, arrivé en tête du premier tour de la primaire à droite. La stratégie du ruissellement inquiète particulièrement le leader syndical. 

 

 

franceinfo :

 

Que retenez-vous du programme de François Fillon ?

 

Jean-Claude Mailly :
Quand je regarde ce programme, il y a beaucoup de sources d'inquiétude, puisque c'est un programme que je qualifie d'ultra libéral. Il est basé sur quelque chose qui n'a jamais marché, "la stratégie du ruissellement, comme disent les économistes. Autrement dit, on donne de l'argent aux riches qui pourront investir dans les entreprises et on embauchera les pauvres.

 

Quelles sont les mesures les plus inquiétantes à vos yeux ? 

 

Il y a 500 0000 postes de fonctionnaires en moins, j'aimerais savoir où on va les trouver : chez les infirmières, chez les policiers ?
Il y a le passage à 39h dans la fonction publique, on ne sait pas à quel niveau et de quelle manière ce sera récupéré. C'est aussi la loi Travail qui serait aggravée, en même temps avec des contradictions. François Fillon dit dans son programme qu'il faut négocier dans l'entreprise, mais il relève les seuils pour les délégués du personnel. Il veut passer de passer de dix à cinquante [salariés].
Avec qui dialogue-t-on ? Il n'y aura plus personne pour négocier.

 

L'entreprise n'aura-t-elle pas davantage de marge de manœuvre ?

 

Quand les entreprises ont les marges qui se redressent, on l'a vu avec le pacte de responsabilité, elles investissent, mais seulement s'il y a un marché.
Or, on a bien vu ces derniers temps que l'investissement n'est pas reparti dans notre pays. Ça a joué sur des rachats d'entreprises, sur les spéculations, plus que sur de l'investissement.
Si les entreprises ont davantage d'argent mais que le marché n'est pas là, elles n'investiront pas. 

Sourcing: Franceinfo

Entre Juppé et Fillon la différence c'est le dosage

Entre Juppé et Fillon la différence c'est le dosage

Entre Juppé et Fillon la différence c'est le dosage

 

Jean-Claude Mailly :
Juppé comme Fillon ont tous les deux une logique économique libéral avec un dosage différent. Sur le plan économique et social, avec des réductions importantes des dépenses publiques, moins de fonctionnaires, là aussi seuls les chiffres varient.

 


Fillon a un projet libéral et autoritaire

 

 

Jean-Claude Mailly :
François Fillon a un projet libéral et autoritaire, applicable sans discussion ni dialogue social.Je tire la sonnette d'alarme, si c'est ça, on va devoir acheter les baskets. Je ne vois pas comment de tels projets peuvent passer en trois mois. Entre les questions d'emploi, de retraite, de contrat de travail unique. On ne pourra pas laisser passer cela.
Le programme de François Fillon, "source d'inquiétude" pour Jean-Claude Mailly
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23 novembre 2016 3 23 /11 /novembre /2016 14:03
Loi Travail : Ce qui va changer au 1er janvier 2017
Loi Travail
 
La parution de ces décrets va permettre l’application de l’article 8, colonne vertébrale de la loi qui a été au cœur de la contestation…


La primauté de l’accord d’entreprise sur l’accord de branche sera effective dès le 1er janvier prochain.
Tous les décrets concernant le volet temps de travail de la loi Travail promulguée en août ont en effet été publiés ce samedi au Journal officiel, pour une entrée en vigueur au 1er janvier 2017.

La parution de ces décrets va permettre l’application de l’article 8 (ex-article 2), colonne vertébrale de la loi qui a été au cœur de la contestation, ainsi que de l’article 9 relatif aux congés spécifiques (familiaux, vie associative, etc.), a-t-on expliqué au ministère du Travail, qui s’est félicité de cette publication.

 


« Cela va permettre à des accords d’intervenir assez rapidement sur le fondement de ces nouvelles dispositions. Nous avons voulu aller vite afin que les acteurs de l’entreprise aient tous les outils pour commencer à négocier », a-t-on expliqué, précisant que les négociations pouvaient démarrer dès à présent en perspective de l’entrée en vigueur de la mesure au 1er janvier 2017.

Prépondérance de l’accord d’entreprise sur l’accord de branche.
L’article 8, qui fait l’objet de deux décrets (un décret en Conseil d’Etat, un décret simple), réécrit toute la partie temps de travail du Code du travail sur trois étages :
L’ordre public,
Le champ de la négociation collective
 Les dispositions supplétives applicables en l’absence d’accord d’entreprise ou de branche.
Philosophie de la loi, il vise à faire primer l’accord d’ entreprise, majoritaire, sur la convention de branche pour la plupart des dispositions concernant le temps de travail, ce que les opposants au texte voient comme une « inversion de la hiérarchie des normes », facteur de « dumping social ».


Il sera notamment possible de passer, par accord d’entreprise, à une moyenne hebdomadaire de travail de 46 heures (au lieu de 44) sur 12 semaines.
Pour la majoration des heures supplémentaires, il sera également possible de descendre à 10 % par accord d’entreprise, et les branches qui pratiquent généralement 25 % perdent leur pouvoir de « verrou ».
Plus de 120 décrets au total

Son application nécessite au total plus de 120 décrets. Outre le temps de travail, la loi comprend de nombreuses autres mesures comme la réforme, également controversée, des licenciements économiques, qui doivent entrer en vigueur au 1er décembre sans décret, le référendum d’entreprise ou le compte personnel d’activité (CPA).

La loi Travail a été promulguée le 8 août, après cinq mois d’un âpre conflit social et politique. Le gouvernement a dû dégainer à trois reprises l’article 49-3 de la Constitution pour faire adopter le texte sans vote.
Au terme d’une longue bataille dans la rue, les syndicats opposés au texte ont promis une bagarre juridique pour entraver sa mise en œuvre.

 

Sourcing: 20 Minutes avec AFP

Loi Travail : Ce qui va changer au 1er janvier 2017
Loi Travail : Ce qui va changer au 1er janvier 2017
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23 novembre 2016 3 23 /11 /novembre /2016 09:00
La Chine vient d’être interpellée par le Comité de la liberté syndicale de l’OIT

La Chine vient d’être interpellée par le Comité de la liberté syndicale de l’OIT

La Chine vient d’être interpellée par le Comité de la liberté syndicale de l’OIT
Solidarité La Confédération syndicale internationale avait déposé une plainte auprès de l’OIT contre le gouvernement chinois début 2016, après l’arrestation de sept militants des droits des travailleurs.

 

Au moment de leur arrestation fin 2015, les militants dans le collimateur du gouvernement chinois dispensaient des conseils et des formations aux travailleurs sur le droit du travail et la sécurité sociale, via des associations indépendantes. Ils offraient aussi une assistance en matière de négociation collective et lors de conflits et de grèves contre des licenciements ou pour des hausses de salaires. Trois d’entre eux ont d’ores et déjà été condamnés le 26 septembre dernier.

 

En 2002 déjà, une plainte avait été déposée alors que deux militants d’organisations indépendantes avaient été accusés de subversion. Yao Fuxin (en 2009) et Xiao Lungliang (en 2006) n’avaient été libérés qu’au terme de leur peine.

 

Participer à un piquet de grève n’est pas illégitime

 

Cette fois, prétend encore le gouvernement chinois, Zeng Feiyang, Zhu Xiaomei et Tang Huanxing n’ont pas été condamnés pour avoir défendu des travailleurs, mais parce qu’ils se sont livrés à des activités criminelles en organisant des rassemblements publics en vue de troubler l’ordre social.

 

Ils ont été condamnés avec sursis. Le Comité de la liberté syndicale de l’Organisation internationale du travail n’en souligne pas moins la lourdeur des peines (de 18 mois à 3 ans) dans ses conclusions du 10 novembre et demande au gouvernement chinois de veiller à ce que les militants puissent continuer sans entrave à fournir des conseils aux travailleurs dès aujourd’hui.
Il rappelle notamment que le fait de participer à un piquet de grève et d’inciter fermement, mais pacifiquement, les autres salariés à ne pas rejoindre leur poste de travail ne peut être considéré comme une action illégitime. 

 

Espagne :

 

Une loi du franquisme contre le droit de grève 

 


Le Comité de la liberté syndicale de l’OIT s’est penché sur la plainte des organisations syndicales espagnoles, confrontées ces dernières années à une criminalisation de l’action syndicale. Elles dénoncent le recours croissant à l’article 315.3 du code pénal, survivance de la dictature franquiste, pour réprimer le droit de grève. Le gouvernement espagnol arguant d’avoir révisé cet article dans le sens d’un allégement des peines, l’OIT lui a demandé « d’évaluer l’impact » de cette révision.

Sourcing: FO Hebdo / EVELYNE SALAMERO

Participer à un piquet de grève n’est pas illégitime
Participer à un piquet de grève n’est pas illégitime

Participer à un piquet de grève n’est pas illégitime

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