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  • : FO Retail Distribution
  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
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Droit À L'image

Dans ce blog nous sommes amenés fréquemment à diffuser des images, des vidéos, des photos, voire des articles de presse, d'insérer des liens vers des documents,   ceci afin d'étoffer et d'éclairer nos posts, en leur donnant plus de contenus, pour une meilleure compréhension.

Nos sources sont toujours citées.

Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.

Néanmoins rien n'empêche les personnes ne désirant pas voir leur image diffusée de nous le signaler lors de la prise de vue.

Sans manifestation de leur part, nous considérerons leur consentement présumé.

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13 mai 2019 1 13 /05 /mai /2019 15:44
RANA PLAZA

RANA PLAZA

RANA PLAZA

 

  • Des associations interpellent le quai d’Orsay après leur plainte contre Auchan.

 

 

Cinq ans après la catastrophe du Rana Plaza au Bangladesh, trois associations ont interpellé le Quai d’Orsay lui réclamant des informations sur l’avancée de l’enquête après le dépôt de leur plainte contre Auchan pour «pratiques commerciales trompeuses».

 

L’effondrement du Rana Plaza, un immeuble abritant des ateliers de confection, situé à Dacca, au Bangladesh, avait provoqué la mort de 1138 ouvriers textiles et blessé plus de 2 000 autres en 2013. 

 

Le 10 juin 2015, les associations Sherpa, Peuples Solidaires et Collectif Ethique sur l’étiquette ont déposé une plainte devant le tribunal de grande instance de Lille contre ce géant de la distribution.

 

 

«Le juge d’instruction en charge du dossier a envoyé une commission rogatoire internationale demandant une enquête sur place, qui devait être transmise par la voie diplomatique au Bangladesh», ont affirmé ces associations dans un communiqué.

 

  • Entre lenteur et laxisme coupable des juges : ce ne sont pas que des dossiers que la procrastination enterre, ce sont toutes les victimes de la cupidité des donneurs d'ordre, des promoteurs de cet immobilier mortifère, et des responsables politiques, économiques et financiers du système. 

 

La valse des étiquettes, les prix bas, les salaires tirés toujours au plus serrés, le poids de l'emploi dans des pays de grande précarité, le maintien de la pauvreté comme outil politique, et de management...

 

 

 

Bangladesh Garment Manufacturers and Exporters Association
DescriptionTraduit de l'anglais-L'Association des fabricants et des exportateurs de vêtements du Bangladesh ou BGMEA est une organisation commerciale nationale de fabricants de vêtements au Bangladesh. Rubana Huq est la présidente en exercice de la BGMEA

 

Mais «cette volonté du juge d’avancer...ressemble furieusement à l’adage Festina lente, où se hâter lentement, si celle-ci n’était pas teintée de la plus grande des sagesses.....Se hâter lentement pour être certain d'arriver à bon port.

Nous penchons plutôt pour une temporisation et un atermoiement de la situation de la part de la justice, qui avance les yeux bandés, et se bouche le nez.

 

Ce qui est évident dans ce dossier c’est que les jugent procrastinent.....et  ensevelissent une nouvelle fois les victimes dans les gravas de leur inconséquence coupable.

 

A ce niveau, ce ne peut-être de la simple incompétence, cela devient de la complicité qui incite au maintient des situations et conditions qui sèment la mort des ouvriers.

 

Nous n'oublions pas !  

 

BM

 

 

 

Communiqué du Collectif Ethique sur l'étiquette

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE - 23 AVRIL 2019​​​​​​

 

RANA PLAZA, 6 ANS APRÈS

 

 LA SITUATION S’AGGRAVE

 

 

Au Bangladesh, L’Accord sécurisant les usines de confection menacé d’expulsion
Des mesures cosmétiques des donneurs d’ordre

 


L’urgence d’adopter un traité international responsabilisant les multinationales

 


6 années après ce qui demeure le pire accident [1] de l’industrie mondiale du textile, le Bangladesh pourrait redevenir « le » pays dangereux pour les travailleurs de l’habillement : l’Accord, signé après l’effondrement de l’immeuble, sur pression de la société civile, pour financer la rénovation des usines, est menacé d’expulsion par la Cour suprême, en entente avec le gouvernement bangladais et la puissante fédération patronale du secteur (BGMEA).

 

  • Alors que le gouvernement n’est pas en mesure, faute d’avoir bâti une institution solide, d’assurer la sécurité des travailleurs dans cette industrie stratégique, et que l’Accord a constitué la seule véritable évolution durable post-Rana Plaza, ce départ constituerait un recul sans précédent et symbolique dans la lutte pour l’amélioration des droits des travailleurs du textile dans le monde.

 

  • Cette dernière ne peut plus avancer au seul rythme des drames médiatiques ou de l’indignation citoyenne.

 

Depuis leur grève massive en décembre 2016, les travailleur-euse-s du secteur font face en outre à l’une des plus importantes répressions par le gouvernement depuis 2010.

 

6 ans après, les multinationales se fournissant au Bangladesh ont pris leur parti de cette situation : au côté de timides appels à ce que l’Accord, qui constitue une des rares mesures tangibles du respect de leur obligation de vigilance, aucune ne montre de remise en question de son modèle économique, fondé sur le faible coût de la main d‘œuvre.

 

Les mesures prises depuis 2013 sont demeurées cosmétiques. Les marques se cachent derrière des effets d’annonce : annoncer à grand renfort de publicité recycler quelques pourcentages de sa production ne fait pas un modèle économique responsable.

 

Le Rana Plaza aurait dû pousser les acteurs du secteur à des mesures sans précédent.

 

Force est de constater que, si la prise de conscience citoyenne a connu une véritable évolution, les problèmes persistent voire s’aggravent. Le Rana Plaza s’est effondré 17 ans après le premier scandale ayant touché l’industrie du textile (Nike, en 1996).

 

17 années de mesures volontaires et d’engagements n’ont bien évidemment pas empêché le Rana Plaza. Elles y ont conduit.

 

Sans cadre international contraignant, qui permette d’engager la responsabilité d’une multinationale lorsque son activité se traduit par des violations graves des droits humains, il est illusoire d’envisager que l’industrie du textile ne soit plus fondée sur l’exploitation de femmes et d’hommes dans des pays aux législations moins-disantes.

 

La loi sur le devoir de vigilance, adoptée en France en mars 2017, a constitué une première brèche mondiale dans l’impunité dont jouissent les multinationales ; il est urgent aujourd’hui de l’internationaliser.

 

  • Depuis 2014, un traité sur les multinationales et les droits humains est en négociation à l’ONU.

 

Mango, une des enseignes....

Alors que l’Union Européenne a récemment confirmé qu’elle suspendait sa participation aux travaux, leurs progrès sont indispensables pour espérer enfin l’accès des victimes – du Rana Plaza, de Chevron, de Bhopal, de tant d’autres – à la justice.

 

La campagne européenne « Des droits pour les peuples, des règles pour les multinationales » qui réunit plus de 200 organisations issues de plus de 20 pays européens, lancée le 22 janvier 2019, poursuit cet objectif. Elle rassemble aujourd’hui plus de 550 000 signataires en Europe.

 

 

 

 

NOTES AUX REDACTIONS

 

Nos demandes immédiates sur la situation au Bangladesh : 

 


- Accord doit demeurer au Bangladesh et poursuivre son travail sans restriction jusqu’à son terme en 2021 ou jusqu’à ce que l’OIT considère que l’Etat est prêt à prendre la responsabilité des inspections 
- Le gouvernement du Bangladesh, la fédération patronale de l’habillement (BGMEA), les multinationales sous-traitant au Bangladesh doivent exprimer publiquement leur soutien au maintien de l’Accord dans le pays 
- Le gouvernement et la BGMEA doivent abandonner les poursuites engagées contre les travailleur-euse-s et garantir la liberté de manifestation, d’association et de négociation collective 
- Les marques et distributeurs qui produisent dans les usines impliquées dans la répression doivent exprimer publiquement au gouvernement et à la BGMEA leur désaccord ; agir auprès de leurs fournisseurs pour la réintégration des travailleur-euse-s licencié-e-s, le paiement des arriérés de salaire, l’abandon de poursuites fabriquées de toutes pièces contre les travailleur-euse-s et les syndicalistes, et l’arrêt des inscriptions sur « liste noire ».

 


Notre bilan 2018 : 5 ans après
La campagne « Des droits pour les peuples, des règles pour les multinationales » : stop-impunite.fr 

 

 


 

 

CONTACT PRESSE :

 

Nayla Ajaltouni : n.ajaltouni@ethique-sur-etiquette.org - 01 42 03 82 25


[1]  - L’immeuble Rana Plaza, qui abritait 8 usines textiles, s’est effondré le 24 avril 2013 dans la banlieue de Dacca, faisant 1138 morts et plus de 2000 blessés parmi les 5000 ouvriers, essentiellement de jeunes femmes, qui y travaillaient.

 

  • Parmi les donneurs d’ordre internationaux : Auchan, Benetton, Primark ou Mango.

 

 

BGMEA
Bangladesh Garment Manufacturers and Exporters Association DescriptionTraduit de l'anglais-L'Association des fabricants et des exportateurs de vêtements du Bangladesh ou BGMEA est une organisation commerciale nationale de fabricants de vêtements au Bangladesh. Rubana Huq est la présidente en exercice de la BGMEA

 

 

 

Parmi les donneurs d’ordre internationaux : Auchan, Benetton, Primark ou Mango.
Parmi les donneurs d’ordre internationaux : Auchan, Benetton, Primark ou Mango.
Parmi les donneurs d’ordre internationaux : Auchan, Benetton, Primark ou Mango.
Parmi les donneurs d’ordre internationaux : Auchan, Benetton, Primark ou Mango.

Parmi les donneurs d’ordre internationaux : Auchan, Benetton, Primark ou Mango.

yes Article du 13 mai 2018, repost le 13 mai 2019, 16H48

 

 

 

 

 

 

 

RANA PLAZA

RANA PLAZA

RANA PLAZA ,  (06 ans après) le dossier sur une voie de garage...ou enseveli sous les gravas !?
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