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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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24 mai 2017 3 24 /05 /mai /2017 08:16
VTC: Force ouvrière fait son arrivée dans le paysage syndical
Société / Ubérisation

 

VTC: Force ouvrière fait son arrivée dans le paysage syndical



 Force ouvrière a officialisé lundi son arrivée dans le paysage syndical des VTC en s’alliant à Capa-VTC, une association particulièrement active dans les mobilisations contre les plateformes de réservation type Uber.
La création de FO-Capa VTC «nous permet d’avoir une présence nationale et de pouvoir porter haut nos revendications», en premier lieu «la fin de la précarisation» des chauffeurs, a expliqué devant la presse Helmi Mamlouk, secrétaire général du nouveau syndicat et ancien président de Capa-VTC.

 

«Nous avons été le fer de lance de la révolte de ces chauffeurs dits ubérisés, qui n’avaient absolument aucun droit, ni social ni syndical», a-t-il ajouté.

 

 

A ses côtés, le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, a relevé que les chauffeurs de VTC «sont dans une zone grise»: «ils cumulent les inconvénients de ne pas être salarié et de ne pas avoir les droits des indépendants non plus», a-t-il résumé.

 

 

Malgré leur statut d’indépendants, les chauffeurs estiment être totalement dépendants économiquement des plateformes, lesquelles déterminent notamment le prix de la course et le taux de la commission prélevée.

 

 

Sourcing:  Liberation.fr, par AFP 

VTC: Force ouvrière fait son arrivée dans le paysage syndical
VTC: Force ouvrière fait son arrivée dans le paysage syndical
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23 mai 2017 2 23 /05 /mai /2017 19:34
Manchester : Message de soutien de la confédération Force Ouvrière
COMMUNIQUÉ DE FO

Manchester : Message de soutien de la confédération Force Ouvrière

Le Royaume-Uni est blessé à nouveau après l’attaque survenue à Manchester dans la soirée du 22 mai.
La confédération Force Ouvrière est une nouvelle fois choquée et révoltée par cette nouvelle tragédie qui touche, au cœur, l’Europe entière et plus particulièrement le peuple britannique.

 

 

La confédération Force Ouvrière adresse toute sa solidarité et son amitié, par le TUC, à l’Angleterre et au Royaume-Uni meurtris par un tel évènement et exprime toute sa sympathie et ses condoléances aux familles touchées par cet attentat.

 

 

Elle participe ainsi à la solidarité européenne qui continue à s’exprimer et qui continuera dans le futur, en dépit des divisions que certains tentent de provoquer, et veut encore saluer la mobilisation en France, comme en Angleterre, des services publics et de leurs agents, et plus particulièrement des services d’urgence, qui œuvrent sans cesse dans l’intérêt de tous.

 

Cgt FO

Manchester : Message de soutien de la confédération Force Ouvrière
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23 mai 2017 2 23 /05 /mai /2017 18:40
Les deux Dalton pilleurs des droits sociaux.....

Les deux Dalton pilleurs des droits sociaux.....

Réforme du code du travail : même Bruxelles estime que Macron n'en a pas besoin
Réforme du code du travail : même Bruxelles estime que Macron n'en a pas besoin
Réforme du code du travail : même Bruxelles estime que Macron n'en a pas besoin
Surprise !

Réforme du code du travail : même Bruxelles estime que Macron n'en a pas besoin


Contrairement à ce qu'on pourrait penser, l'Union européenne ne plaide pas pour qu’Emmanuel Macron mène plus loin la réforme du code du travail.
A Bruxelles, on est déjà très content de la loi Travail de Myriam El Khomri !

Cela va en surprendre plus d’un : la Commission européenne ne recommande pas une libéralisation du marché du travail par la refonte du code du même nom. On l’apprend en lisant les « recommandations pays » envoyées cette semaine aux 28 gouvernements de l’Union européenne.

 

 

Dans le chapitre consacré à la France, on trouve bien sûr l’obligation de ramener le déficit public sous les 3% du PIB ou la « consolidation des mesures de réduction du coût du travail » (en clair, la transformation du CICE en baisse définitive des cotisations sociales), ou encore la réduction de l’impôt sur les sociétés.
Des antiennes aussi vielles que le pacte de stabilité européenne.
.
Mais lorsqu'on aborde le social, on ne lit que la nécessité d’« améliorer l’accès au marché du travail des demandeurs d’emploi (merci Bruxelles pour une idée aussi nouvelle…), notamment les travailleurs les moins qualifiés, les immigrés… ».
Nulle mention d’une réforme du code du travail, pourtant la première à l’agenda d’Emmanuel Macron, qui a pris personnellement le dossier en main en recevant seul les dirigeants des centrales syndicales à l’Elysée.

 

 

"La réforme portée par loi El Khomri est déjà un modèle pour l’Europe"

 

 

Commentaire d’un haut-fonctionnaire de la commission : « La réforme portée par loi El Khomri est déjà un modèle pour l’Europe ».
Donc pas besoin d’aller plus loin en détricotant davantage encore les relations sociales. Le silence de Bruxelles (qui ne s’oppose pas non plus aux projets présidentiels) sous-entend que cela n’apportera rien à la croissance de la France, ni à la compétitivité des entreprises tricolores.

 

Emmanuel Macron pourra certes arguer que les réformes, il faut les faire pour le pays, pas pour plaire à la commission européenne.
Vrai, mais il lui reste à prouver qu’elles servent l’intérêt général...

 

Sourcing:   Marianne2.fr

Réforme du code du travail : même Bruxelles estime que Macron n'en a pas besoin
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23 mai 2017 2 23 /05 /mai /2017 18:21
Réforme du droit du travail : FO demande du temps
Réforme du droit du travail : FO demande du temps
Jean-Claude Mailly, Secrétaire général de FO, sur le perron de l’Elysee, après son entretien avec Emmanuel Macron, Président de la République. © Denis ALLARD/REA

Jean-Claude Mailly, Secrétaire général de FO, sur le perron de l’Elysee, après son entretien avec Emmanuel Macron, Président de la République. © Denis ALLARD/REA

NÉGOCIATIONS

Réforme du droit du travail : FO demande du temps

Le président de la République Emmanuel Macron a reçu l’ensemble des interlocuteurs sociaux en tête à tête le 23 mai pour évoquer la réforme du droit du travail, dont il a fait sa priorité.
Si les contours restent flous, Jean-Claude Mailly a plaidé pour une concertation sur le fond.

 

 

En campagne, Emmanuel Macron se disait déterminé à aller vite sur la réforme du droit du travail. Moins de trois semaines après son élection, il a reçu le 23 mai en tête à tête l’ensemble des leaders syndicaux et patronaux représentatifs. Jusqu’à présent l’exécutif, encouragé par le Medef, évoquait une loi par ordonnance au cours de l’été pour une mise en application dès la rentrée.
Jean-Claude Mailly a été reçu en fin de matinée.
Les contours de la réforme n’ont pas été précisés. Le coeur du sujet sera abordé le 24 mai lors d’une rencontre en bilatérale avec le Premier ministre Edouard Philippe et la ministre du Travail Muriel Pénicaud. 

Dans l’immédiat, seuls les grands axes ont été dévoilés et trois sujets, dans la droite ligne de la loi Travail, sont sur la table. En matière de négociation collective, le chef de l’État souhaite augmenter le nombre de domaines, au delà du temps de travail, pour lesquels l’accord d’entreprise primerait sur l’accord de branche. Il a aussi promis d’instaurer un référendum à l’initiative de l’employeur pour faire passer un accord minoritaire.

 

Le respect des différents niveaux de négociation, l’ADN de FO

 

Lors de la rencontre, Jean-Claude Mailly a insisté sur l’ADN de Force Ouvrière, à savoir le respect des différents niveaux de négociation, dont la branche.
Il a également rappelé son attachement à la liberté de négociation.

 

 

Autre sujet de désaccord, le plafonnement des indemnités prudhommales en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse, souhaité par le chef de l’État. C’est un problème pour FO, qui y voit un risque de dérive et qui considère que le juge doit garder le dernier mot.

 

Dernier point, la simplification des instances représentatives du personnel. FO n’est pas contre une rationalisation, mais avec les moyens nécessaires, et en préservant la responsabilité juridique du CHSCT.

 

FO contre tout passage en force

 

Jean-Claude Mailly a surtout plaidé en faveur d’une vraie concertation sur le fond, au-delà d’une simple consultation, avec le temps nécessaire et une écoute du gouvernement.
Alors que la contestation contre la loi Travail est encore dans les esprits, il a insisté sur la nécessité de ne pas précipiter les choses.
Il a demandé à ce que le calendrier soit détendu et que les ordonnances ne soient pas publiées en août comme initialement prévu, pour éviter le passage en force.

 

Nous sommes prêts à travailler en juillet et en août mais certains problèmes ne seront pas réglés en trois réunions, a-t-il déclaré à l’issue de la rencontre, dans la cour de l’Élysée. Le calendrier reste à confirmer. J’ai senti qu’à priori, il y a des marges de manœuvre, à confirmer dans les jours à venir.

 

Sur la forme, Jean-Claude Mailly n’est pas fondamentalement opposé à une législation par ordonnance, à l’origine de la Sécurité sociale de 1945 et de la cinquième semaine de congés payés. C’est un outil, ou l’on est d’accord avec son contenu, ou l’on est en désaccord et l’ordonnance est un passage en force, explique-t-il.
Cela suppose donc une vraie concertation.

 

Une concertation préalable avec l’ensemble des interlocuteurs sociaux par ailleurs imposée par le premier article du code du travail, dès lors que le gouvernement souhaite engager une réforme sociale.

 

Sourcing:      FO Hebdo /  CLARISSE JOSSELIN

Réforme du droit du travail : FO demande du temps
Réforme du droit du travail : FO demande du temps
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23 mai 2017 2 23 /05 /mai /2017 10:34
Gouvernement d’Édouard Philippe : qui s’occupera des retraités et des personnes âgées ?
COMMUNIQUÉ DE L’UCR-FO

Gouvernement d’Édouard Philippe : qui s’occupera des retraités et des personnes âgées ?
L’UCR-FO a beau scruter la liste des membres du nouveau gouvernement, elle n’a pu trouver à qui a été confié le dossier des retraités et des personnes âgées.

 

S’agissant d’un groupe de citoyens de 16 millions de membres, la question n’est pas négligeable !

 

 

Ceci d’autant plus que la lettre du candidat à la présidence de la République Emmanuel Macron évoquait la perspective d’une hausse de 1,7% de la contribution sociale généralisée qui toucherait 60% des retraités, perspective immédiatement rejetée par ceux-ci alors qu’ils n’ont bénéficié d’aucune revalorisation de leurs retraites dans les quatre dernières années.

 

 

Un interlocuteur compétent serait vivement souhaité.

 

UNION CONFÉDÉRALE DES RETRAITÉS-FO

Gouvernement d’Édouard Philippe : qui s’occupera des retraités et des personnes âgées ?
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22 mai 2017 1 22 /05 /mai /2017 17:42
JCM, Journée de mobilisation pour le 1er Mai 2017 à Paris. Photographie : F. Blanc (CC BY-NC 2.0)

JCM, Journée de mobilisation pour le 1er Mai 2017 à Paris. Photographie : F. Blanc (CC BY-NC 2.0)

LES ÉCHOS 

Les Echos
Jean-Claude Mailly : Code du travail : FO « prête à discuter » s’il y a « des marges de manoeuvre »

 


Le Premier ministre et la ministre du Travail vont recevoir en bilatérale les différentes organisations syndicales et patronales sur le Code du travail. Et Emmanuel Macron lui-même va recevoir en tête-à-tête chaque leader syndical à partir de mardi.
Si l’exécutif veut aller vite, assurait Édouard Philippe dans une interview au JDD dimanche, cette réforme majeure donnera lieu à une discussion avec les partenaires sociaux. Celle-ci est indispensable, souligne le Premier ministre.
S’il assure aborder le dossier dans un esprit d’ouverture, le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, avertit que la discussion doit être une vraie concertation sur le fond, avec le temps nécessaire.  
Les Échos

 

 

Quelles leçons tirez-vous de cette élection présidentielle ?

 

JCM: Il y a d’abord son côté inédit, « chamboule-tout », comme l’a dit Laurent Fabius lors de la cérémonie d’investiture d’Emmanuel Macron à l’Élysée. Cette présidentielle a vu la mise à l’écart des deux grands partis qui structuraient la vie politique française.

 

Et puis, il y a la montée en puissance de l’extrême droite, favorisée par les politiques d’austérité menées tant au niveau européen que national.
Je ne suis pas le seul à en dénoncer les dangers : la Confédération européenne des syndicats le dit, il y va de l’avenir de l’Europe.

 

Le nouveau président élu est-il légitime ?

 

 

JCM: Il est légitime. 66 % des voix au second tour, c’est un beau score. Mais Emmanuel Macron doit tenir compte des conditions de son élection.
Il affirme que c’est un vote d’adhésion à son programme, mais ce n’est pas vrai. Ceux qui ont voté pour lui ne partagent pas tous ses idées.

 

Que pensez-vous du nouveau gouvernement ?

 

 

JCM: Je ne connais pas Édouard Philippe. Quand il m’a appelé jeudi soir, il m’a dit qu’il était attaché au dialogue social et qu’il verrait les partenaires sociaux dans un esprit d’ouverture. Je lui ai dit que moi aussi. Muriel Pénicaud, elle, je la connais depuis pas mal d’années : la première fois que je l’ai croisée, c’est quand elle était au cabinet de Martine Aubry au début des années 1990. Et j’ai de très bons retours de nos équipes chez Danone.
C’est quelqu’un qui défend le dialogue social, qui respecte ses interlocuteurs et connaît ses dossiers. Cela dit, la ministre du Travail ne décide pas toute seule. Il y a le président de la République et le Premier ministre.
Où seront prises les décisions ? Lors des deux quinquennats précédents, c’était à l’Élysée. Dans le nouveau gouvernement, parmi nos inquiétudes il y a le fait qu’il n’y ait pas de ministère de la Fonction publique. Le sujet sera traité par le ministère du Budget, comme sous Sarkozy, où la RGPP [Révision générale des politiques publiques, NDLR] a fait d’énormes dégâts.
Cela veut-il dire que les fonctionnaires seront réduits à une dépense ?
Il faut impérativement lancer une réflexion sur les missions et le rôle du service public. Par ailleurs, il n’y a pas non plus d’interlocuteur dédié sur l’Industrie. Or c’est indispensable.

 

Emmanuel Macron veut réformer le Code du travail par ordonnances. Est-ce la bonne méthode ?

 

 

JCM: Ce n’est pas l’outil le plus démocratique, mais si on est d’accord sur son contenu, comme ça a par exemple été le cas en 1981 pour la cinquième semaine de congés payés, légiférer par ordonnances n’est pas un problème. Cela suppose donc une vraie concertation. Et puis, c’est très bien de faire des réformes, mais outre que cela dépend de leur objet, on a tendance en France à les accumuler sans jamais les évaluer.

 

On a besoin de stabilité juridique. Pas seulement d’ailleurs au niveau social mais aussi fiscal.

 

Qu’est-ce qu’une « vraie » concertation ?

 

L’opposé de ce qui s’est passé sur la loi travail... ou le travail du dimanche.
Comme ministre de l’Économie, Emmanuel Macron n’a pas fait preuve d’un grand esprit d’écoute et de dialogue et ses propos dénigrant les confédérations pendant sa campagne électorale n’étaient pas pour nous rassurer. Mais être ministre et président de la République, ce n’est pas la même chose. Nous le jugerons aux actes.

 

Édouard Philippe a promis une « phase de discussion »...

 

JCM : La discussion dont il parle ne saurait être une consultation. Elle doit être une vraie concertation sur le fond avec le temps nécessaire. Je ne comprendrais pas qu’elle soit bouclée à toute vitesse avant la rédaction de la loi d’habilitation. De ce que j’ai pu entendre et lire, le message qu’envoie l’exécutif est que sur le Code du travail, il y a des marges de manœuvre, de vraies marges de discussion.
Si c’est le cas, Force Ouvrière est prête à discuter.
Exemple : sur la négociation collective, nous ne disons pas qu’il ne faut pas de négociations dans les entreprises, mais qu’il faut préserver le pouvoir normatif de la négociation de branche car c’est un outil indispensable de protection des salariés.
Autre exemple: nous avons obtenu que sur six thèmes, la suprématie des branches soit conservée dans la loi travail.
Est-il possible d’en ajouter ?
Et pourquoi, par exemple, la branche ne pourrait-elle pas faire des accords types pour les TPE ?
Autre sujet : les instances représentatives du personnel. Nous ne sommes pas hostiles à rationaliser, simplifier, mais avec les moyens nécessaires.
Nos propres délégués syndicaux nous disent souvent qu’ils passent trop de temps en réunion. Mais le CHSCT doit conserver une responsabilité juridique à part entière. En revanche, il y a toujours un problème sur le plafonnement des indemnités prud’homales.

 

Le gouvernement veut boucler ces trois dossiers à la rentrée. C’est jouable selon vous ?

 

JCM: S’ils nous voient pour nous dire : voilà notre projet, si vous n’êtes pas d’accord on le fera quand même, comme pour la loi El Khomri, ça va coincer. Si nos interlocuteurs sont prêts à bouger, est-ce qu’en un mois ou un mois et demi, on va avoir le temps d’aller au fond de tous les dossiers ?
Je n’ai pas la réponse. En tout cas, le conseil que je donne au gouvernement, c’est : ayez des relations équilibrées avec les principales organisations syndicales, n’ayez pas d’interlocuteur privilégié, ça finit toujours mal.

 

Que pensez-vous des projets d’Emmanuel Macron sur l’assurance-chômage ?
JCM: C’est l’État qui est responsable de la moitié du déficit du régime et depuis la création de Pôle emploi, c’est lui qui pilote.
Le seul pouvoir qui reste aux interlocuteurs sociaux, c’est de fixer les règles de la convention d’assurance-chômage. Et ça fonctionne ! Celle qui vient d’être agréée a été signée par toutes les organisations patronales et syndicales sauf la CGT.
Maintenant, c’est quoi le problème sur l’assurance-chômage, c’est qu’on n’a pas fait assez d’économies sur le dos des chômeurs ? Soyons sérieux !
Par ailleurs, il y a beaucoup de flou sur le projet d’extension aux indépendants. Je n’ai rien contre permettre aux agriculteurs et aux commerçants de se protéger. Mais si on va vers un régime universel, on peut vite glisser vers un système à l’anglo-saxonne identique pour tous et ça, FO ne peut pas l’accepter.
Peut-être que Pôle emploi peut tout gérer, mais ça ne peut pas être le même régime pour tous.
Pascal Pavageau, candidat à votre succession en 2018, aura-t-il votre soutien ?

 

 

JCM: Il a déjà mon soutien. Je n’ai pas entendu qu’il y aurait d’autre candidat que Pascal Pavageau et c’est mieux ainsi pour l’organisation.

 

 

En termes de représentativité, vous n’avez pas du tout bénéficié de la baisse de la CGT. Pas trop déçu ?

 

 

JCM: Dans les entreprises où nous sommes présents, nous sommes aussi bons que la CFDT et la CGT. Mais elles participent à 45 % des scrutins environ et nous à un tiers seulement.
Nous devons avoir une politique de développement de nos implantations. Ça fait longtemps que je le dis. FO est un paquebot et un paquebot ne se manœuvre pas comme un petit voilier. Je pense que les structures l’ont maintenant intégré et qu’on en verra le résultat avant la mesure de la représentativité dans le privé, en 2021.

 

Marie Bellan, Leïla de Comarmond, Les Échos

Réforme du code du travail, petite revue de presse
Réforme du code du travail, petite revue de presse
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22 mai 2017 1 22 /05 /mai /2017 08:40
LIVRE   La machine infernale : Pole emploi au pilori
LIVRE

La machine infernale : Pole emploi au pilori

Le démontage d’une machine : Cécile Hautefeuille, qui en a vécu l’expérience, met à nu, témoignages à l’appui, les mécanismes qui ont transformé Pole emploi en outil à produire des statistiques pas trop défavorables.
Au grand détriment des inscrits comme de ceux qui y travaillent.

 

Journaliste indépendante dans le Midi, Cécile Hautefeuille sait de quoi elle parle : elle s’est mesurée à cette hydre de Lerne dont les formulaires repoussent à chaque fois qu’on les remplit. Pour beaucoup, se confronter à Pole emploi fait ressembler les travaux d’Hercule à une promenade dominicale.
L’ambiance n’est pas sans ressembler à celle du film Moi, Daniel Blake de Ken Loach, que d’aucuns, guère habitués à la recherche d’un emploi, trouvaient excessif.
Outre son expérience, Cécile Hautefeuille rapporte dans ce livre enquête des témoignages de chômeurs.
On y parle beaucoup de solitude, de désarmement, face souvent à un adversaire de plus en plus virtuel, d’autant que beaucoup ne sont pas armés, psychologiquement et informatiquement, pour suivre un parcours tenant plus de celui d’un combattant aguerri en quête du Graal, le CDI, que du chercheur d’emploi.

 

Et quand on évite l’écran, la réalité physique éclate : un demandeur d’emploi qui hurle dans le bureau d’à côté. Il est 10 heures du matin, la conseillère a été déjà traitée de conne et d’incapable.

 

La journée va être rude des deux côtés des guichets.

 

 

« Un minimum armé »

 

 

Il faut toujours être en mesure de trouver les bons arguments : si l’on n’est pas au minimum armé, on peut se faire rapidement broyer. Je pense à des gens plus fragiles en me demandant comment ils peuvent s’en sortir quand je vois toutes les petites embrouilles auxquelles j’ai été confrontée ! Il faut aussi être très attentif aux versements de Pôle emploi, notamment sur le trop-perçu, conseille Cécile Hautefeuille.
Car la machine est impitoyable, conçue pour fonctionner quasiment seule.

 

Avec des ratés : C’est le fonctionnement des mots-clés et la machine sort parfois des annonces très bizarres. Par exemple, pour community manager, c’est-à-dire la personne qui gère les réseaux sociaux d’une entreprise, on se retrouve avec une offre pour animer un chat pour adultes.
Pour ceux qui n’avaient pas compris que chercher un emploi n’était pas un jeu d’enfant.

 

 

La machine infernale, racontez-moi Pôle emploi, de Cécile Hautefeuille, paru le 10 mai 2017, aux éditions du Rocher. Prix à partir de 16€50.

 

 

Sourcing:   FO Hebdo / MICHEL POURCELOT

LIVRE   La machine infernale : Pole emploi au pilori
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20 mai 2017 6 20 /05 /mai /2017 07:53
Le nombre d’emplois à temps partiel a doublé 35 ans
EMPLOI

Le nombre d’emplois à temps partiel a doublé 35 ans

Le temps partiel représente aujourd’hui 20% des emplois.
L’évolution est continue depuis les années 1960 où le temps partiel représentait 5% des emplois, et en 1983 un emploi sur dix.
Même si les hommes sont plus nombreux, ces emplois sont occupés à 80% par des femmes.

 

Féminisation de l’emploi après 1945, tertiarisation de l’économie, multiplication des politiques incitatives de recours au temps partiel dans les années 1990, augmentation des difficultés d’insertion sur le marché du travail, développement des contrats courts.
Autant d’explications invoquées par la Dares qui vient de publier une étude sur le temps partiel.

 

 

Pis-aller ou choix délibéré ?

 

Pour les employeurs, le temps partiel est surtout un moyen d’ajuster la main-d’œuvre à son rythme d’activité.
Côté salariés, que ce soit un pis-aller ou un temps de travail choisi, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. L’occupation d’un temps partiel peut être la conséquence d’un choix limité d’emplois mais il peut également, pour une minorité de travailleurs, provenir d’un choix délibéré.

 

Les femmes et les hommes ont des motivations différentes. Les hommes mettent en avant l’exercice d’autres activités professionnelles, la formation ou des problèmes de santé. Les femmes, des raisons familiales ou domestiques. Depuis les années 2000, le taux se stabilise chez les femmes, et il croît chez les hommes, même si, pour ces derniers ce taux ne dépasse guère 5 %.

 

 

Six parcours répertoriés

 

La direction des études du ministère du Travail a scruté le parcours professionnel des actifs en première partie de carrière, c’est-à-dire âgés de 20 à 40 ans. Karine Briard, la rédactrice de l’étude, distingue six cas de figure :

 

• « Le temps partiel continu », qui concerne 25 % des personnes âgées entre 20 et 40 ans connaissant un épisode de temps partiel. Une situation qui touche plutôt des cadres, fonctionnaires de catégorie A et ingénieurs.

 

• « Le temps partiel d’entrée » dans le marché du travail (16 % des personnes à temps partiel âgées entre 20 et 40 ans). Un parcours suivi à 40 % par des hommes alors qu’ils ne représentent que 16 % de la population à temps partiel entre 20 et 40 ans.

 

• « Le temps partiel tardif » (16 % des personnes à temps partiel âgées entre 20 et 40 ans) intervient quelques années après un arrêt d’activité faisant suite à la naissance des enfants. Les personnes qui suivent ce type de parcours sont à 98 % des femmes. Le temps partiel apparaissant comme une voie de reprise d’activité.

 

• « Le temps partiel peu actif » (21 % des personnes à temps partiel âgées entre 20 et 40 ans), 93 % de cette catégorie sont des femmes qui alternent emplois courts (à temps complet ou partiel) et des longues périodes sans travail. Ces salariées cumulent contraintes familiales et grandes difficultés à accéder à des emplois stables, de qualité et à temps complet.

 

• « Le temps partiel transitoire » (12 % des personnes à temps partiel âgées entre 20 et 40 ans), une situation par défaut entre deux emplois à temps complet. Il concerne des personnes peu diplômées ayant des difficultés à accéder à un emploi.

 

• « Le temps partiel permanent » (10 % des personnes à temps partiel âgées entre 20 et 40 ans) occupé à 94 % par des femmes. À 40 ans, 90 % d’entre elles ont signé un CDI dans des secteurs non tertiaires. Un temps de travail déterminé par le souhait de donner plus de place à la vie personnelle tout en conservant un lien important avec le monde du travail. Dans ce cas, la réduction d’activité est facilitée par la stabilité du poste et les garanties sur le maintien du poste occupé.

 

Le secteur des services

 

Principal pourvoyeur d’emplois à temps partiel : le secteur des services.
La grande distribution, l’hébergement-restauration et les activités de nettoyage en entreprise comptent plus de trois emplois sur dix à temps partiel.
Des secteurs qui emploient des salariés peu qualifiés pour lesquels le temps partiel est parfois la seule forme d’emploi proposée.
En 2011, un tiers des salariés à temps partiel travaille ainsi faute d’avoir trouvé un temps complet.

 

Sourcing:   FO Hebdo / NADIA DJABALI

Le nombre d’emplois à temps partiel a doublé 35 ans
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19 mai 2017 5 19 /05 /mai /2017 23:52
Cueillie et transportée par des ouvriers sous-payés, non syndiqués, parfois même par des enfants, gorgée jusqu’à la gueule de pesticides, cette tomate ne ressemble en rien au fruit rond et avenant que l’on se figure.

Cueillie et transportée par des ouvriers sous-payés, non syndiqués, parfois même par des enfants, gorgée jusqu’à la gueule de pesticides, cette tomate ne ressemble en rien au fruit rond et avenant que l’on se figure.

Concentré de tomate made in China : bienvenue dans la mondialisation dégueu !

Concentré de tomate made in China : bienvenue dans la mondialisation dégueu !

Junk Food / Mondialisation dégueu
Concentré de tomate made in China : bienvenue dans la mondialisation dégueu !
Jean-Baptiste Malet décrit le recours au travail forcé pour la récolte de tomates en Chine, l'ajout d'additifs chez certains producteurs, mais aussi la taylorisation des chaînes de production par exemple chez Heinz. (CC0 Public Domain)

Il est sans saveur, peu cher, et donc partout dans nos sauces et pizzas de supermarché : le concentré de tomate industriel, venu souvent de Chine, fait l’objet d’une passionnante enquête.

A moins de ne jamais mettre les pieds dans les grandes surfaces ou dans la plupart des restos, il y a de grandes chances que vous en ayez consommé. Et en grande quantité.
Le concentré de tomate chinois est absolument omniprésent dans la world food, la nourriture mondialisée qu’on engloutit du nord au sud, quels que soient ses goûts et ses revenus.

 

"Global sushi" ou comment la mondialisation vide les océans

 

 

Sauces, soupes, pizzas, surgelés… La pâte rougeâtre et visqueuse qui nimbe tous ces plats provient très souvent du Xinjiang, une province de Chine - pays qui, pourtant, consomme assez peu de tomate.

 

Comment en l’espace de 20 ans à peine, les cueilleurs et fabricants européens et américains de concentré ont-ils été supplantés par les Chinois, qui fournissent aujourd’hui les géants de l’agro-industrie comme Heinz, Kraft Foods ou Unilever ?
C’est ce que décrypte "L’Empire de l’or rouge", une enquête de Jean-Baptiste Malet, qui sort en librairie ce mercredi 17 mai (Editions Fayard, 288 p., 19 euros).
"Le point de départ de cette enquête, ce sont des barils de concentré de tomate que j’ai aperçus dans l’entreprise Le Cabanon, en Provence. J’ai vu qu’ils venaient de Chine, ça m’a interloqué.
Pourquoi les faire venir de si loin ?", explique le journaliste de 30 ans, qui s’est fait connaître en 2013 pour son enquête saignante sur les conditions de travail chez Amazon.

 

Le Cabanon, racheté par un conglomérat chinois en 2004, a été littéralement dépecé et n’est plus aujourd'hui que le fantôme de lui-même. Il est arrivé la même chose chez les transformateurs de tomate de nos voisins européens et américains.

 

 

Ce terrifiant phénomène pourrait s’appeler la "sino-militarisation" de la tomate. C’est en effet au sein de conglomérats (Cofco Tunhe, Chalkis) - sortes d’Etats dans l’Etat tenus par des généraux de l’Armée populaire de Chine - que la grande gagnante de la mondialisation dégueu est produite.
Cueillie et transportée par des ouvriers sous-payés, non syndiqués, parfois même par des enfants, gorgée jusqu’à la gueule de pesticides, cette tomate ne ressemble en rien au fruit rond et avenant que l’on se figure.

 

"Tomate de combat"

 

Jean-Baptiste Malet explique :

 

"La tomate destinée à être transformée en concentré n’est pas ronde, mais de forme oblongue. Elle est lourde, dense, très dure, car elle a été génétiquement fabriquée pour pouvoir être transportée par bennes sans s’abîmer.
Quand on la croque, c’est très surprenant : sa peau croustille !"

 

Ce caillou sans saveur, bidouillé par les savants des labos du géant Heinz contient 30% de matière sèche (contre 3 à 5% pour une tomate normale) pour être plus rentable à la tonne, et un pédoncule spécialement fragile pour être cueillie hyper facilement.
Une véritable "tomate de combat" taillée pour évincer la concurrence. Et ça a marché !

 

 

Tout espoir n’est cependant pas perdu, insiste Jean-Baptiste Malet : le consommateur vigilant peut encore décider d’acheter du concentré de qualité, produit made in Europe plutôt que made in China.
Mais c’est plus cher et plus difficile, forcément.... 

 

Arnaud Gonzague

Junk Food / Mondialisation dégueu, soupes, pizzas, surgelés… La pâte rougeâtre et visqueuse qui nimbe tous ces plats provient très souvent du Xinjiang, une province de Chine - pays qui, pourtant, consomme assez peu de tomate.
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19 mai 2017 5 19 /05 /mai /2017 16:21
Nouveau gouvernement : la Macron vision du social encore un peu floue
Et beaucoup annoncent comme lourd le climat de cet été.

Et beaucoup annoncent comme lourd le climat de cet été.

REVUE DE PRESSE

Nouveau gouvernement : la Macron vision du social encore un peu floue


A peine la composition du premier gouvernement formé à la demande du président de la République dévoilée, la presse s’est encore plus interrogée sur la tournure que pourrait bien prendre le social dans les semaines à venir.

 

 

Le Monde 

Le ministre de l’économie Bruno Le Maire a annoncé que son premier déplacement serait à Berlin lundi, pour des entretiens avec son homologue allemand, Wolfgang Schäuble, quand même connu pour son austéritémania.
Et de se réjouir d’avance : Je suis sûr qu’ensemble nous ferons du bon travail, a-t-il dit. Ce bon travail, il suppose que la France tienne ses comptes publics et qu’elle tienne ses engagements vis-à-vis de ses partenaires européens. [...] [Il faut] que la nation française arrête de dépenser plus d’argent qu’elle n’en gagne.
Il n’a pas précisé s’il entendait limiter les émoluments excessifs. Le ministre de l’action et des comptes publics, Gérald Darmanin, a déclaré de son côté que la feuille de route des nouveaux locataires de Bercy était toute claire : nous devons rassurer nos partenaires européens.

 

Il a dit aussi l’attachement qui est [le sien] à la fonction publique lors de sa passation des pouvoirs.

 

Heureusement, parce que le ministère, lui, a disparu.

 

 

Le Midi Libre 

Inquiétant ?

 

En effaçant ainsi la Fonction publique, en la rattachant à un département ministériel qui en fera avant tout une variable budgétaire et en y nommant une personnalité fortement ancrée à droite, [Emmanuel Macron et Edouard Philippe] indiquent clairement leur volonté de poursuivre et d’amplifier les nocives politiques d’austérité, a déclaré la CGT.

 

 

L’Express
 
Muriel Pénicaud est quelqu’un que je connais, qui a eu une grande expérience à la fois en cabinet ministériel puisqu’elle fut au cabinet de Martine Aubry, ministre du Travail, mais à la fois comme DRH de grandes entreprises, dont Danone qui est une entreprise quand même assez réputée sur sa dimension sociale, a souligné Jean-Claude Mailly sur France info [...] quelqu’un de direct, qui dit les choses et qui a une connaissance à la fois technique et politique des dossiers, donc a priori un bon profil. [...]

 

Après c’est la ligne globale de la politique économique et sociale qui va peser.
Et beaucoup annoncent comme lourd le climat de cet été.

 

 

Le Journal du Dimanche 

D’autant que le président compte supprimer la cotisation sociale salariale d’assurance chômage (2,4% du salaire brut) et la remplacer par une hausse de la CSG. Cela libérera du pouvoir d’achat d’un côté – sur le salaire net – mais en fera fondre d’un autre – sur les sommes à verser au fisc.
Autrement dit, le système reposerait sur la solidarité nationale via l’impôt et non plus sur les actifs via les salaires.
La logique assurantielle disparaît au profit d’une logique universelle, déplore Jean-Claude Mailly.

 

Obliger les retraités et fonctionnaires à financer des prestations chômage auxquelles ils n’auront pas droit pose un souci d’équité. Une mesure que le Conseil constitutionnel pourrait tout à fait retoquer…. Le chef (de l’exécutif) retoqué ne manquerait pas de sel.

 

 

Libération
 
Certaines soustractions sont aussi salées : L’absence d’un ministère dédié à l’habitat a provoqué du flottement au sein même du gouvernement sortant.
Aussitôt après la publication de la liste des nouveaux ministres, les services d’Emmanuelle Cosse étaient dans l’incapacité de dire qui viendrait pour la passation de pouvoir à son ministère du Logement.

 

Faute d’intitulés clairs concernant les prérogatives de chaque nouveau membre du gouvernement, il aura fallu attendre que l’Élysée livre le nom du titulaire : c’est le ministre de la Cohésion des territoires, Richard Ferrand, qui hérite du Logement et de la politique de la Ville.

 

Ce dernier aura ainsi participé à trois passations de pouvoirs. Dans son périmètre ministériel figure également l’Aménagement du territoire.

 

Sans que l’on sache encore vraiment à quelle enseigne les Français seront logés
Nouveau gouvernement : la Macron vision du social encore un peu floue
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