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Le groupe Carrefour annonce ce lundi 1er décembre la finalisation de l'acquisition de la société Dia France.
Carrefour a obtenu l’autorisation de racheter Dia France de l’Autorité de la concurrence le 24 novembre dernier. La cession de 56 magasins sur un total de 800 avait été exigée en contrepartie.
Désormais le rapprochement de Carrefour et Dia entre dans une nouvelle étape.
Les équipes vont travailler en étroite collaboration pour définir les priorités et poursuivre le développement de leurs activités dans la durée.
L’opération s’inscrit dans la stratégie d’expansion multiformat et multicanal de Carrefour.
La part de marché de Carrefour passera ainsi de 20,7% à 22,6%.
L’Autorité de la Concurrence valide le rachat de Dia France par Carrefour
A la suite d’une large consultation, l’Autorité à considéré que l’opération était de nature à porter atteinte à la concurrence sur 56 magasins, qui devront être cédés, dans une période de 09 mois.
Le Comité Central d’Entreprise se réunira le lundi 1er décembre afin d’évaluer la situation, avec l’aide et l’avis de l’expert que nous avons désigné.
Sous la ferme requête de la FGTA FO l'offre de Carrefour comprend "des engagements sur l'emploi, dont notamment de ne pas pratiquer de suppressions de postes"
Les représentants Force Ouvrière de Dia restent très attentifs aux évolutions des conditions de reprise, à la préservation des emplois, et aux droits des salariés.
L’Autorité de la Concurrence autorise l’acquisition de Dia France par Carrefour, sous réserve que le groupe cède 50 magasins et résilie 6 contrats de franchise.
Dia
Après examen du projet de rachat de la chaîne de magasins discount Dia France (plus de 800 points de vente en propre ou en franchise) par le groupe Carrefour, l'Autorité de la Concurrence (ADC) "a considéré que l'opération était de nature à porter atteinte à la concurrence sur 56 marchés locaux, indique l’ADC dans un communiqué du 21 novembre. Pour y remédier, Carrefour s'est engagée à se séparer de 56 magasins".
"Ces mesures permettront le maintien d'une situation concurrentielle équilibrée en supprimant l'addition de parts de marché engendrée par l'acquisition de Dia et assureront aux consommateurs concernés une offre concurrentielle et diversifiée pour leurs courses alimentaires", complète l’Autorité.
En d’autres termes, l’ADC donne son feu vert à l’opération sous réserve que Carrefour cède 50 magasins et résilie 6 contrats de franchise dans les 56 zones de chalandise concernées, dont 12 sont situées à Paris.
Pour les 6 magasins exploités en franchise, Carrefour s'engage à mettre fin aux contrats actuellement en vigueur.
"Pendant dix ans, Carrefour ne pourra pas acquérir ou franchiser les magasins dont il s'est séparé", indique également l’Autorité. Ce qui ne manque pas de piquant si l'on se souvient que Carrefour a cédé les mêmes magasins Dia il y a trois ans.
Cette fois, "un mandataire indépendant veillera au bon respect de ces engagements", précise l’ADC. Rappelons que 230 points de vente Dia sur 865 en France étaient exploités en franchise à fin 2013.
Pour mémoire, Carrefour annonçait en juin que cette opération "contribuerait à la croissance de son réseau multiformat sur son marché domestique". Elle tombe en tout cas à point nommé pour permettre au groupe de regagner des parts de marché, après les alliances nouées récemment entre Système U et Auchan, puis Intermarché et Casino.
Une réunion du CCE de Dia France est prévue le 1er décembre. A l'issue de cette réunion, des précisions et clarifications sur les modalités de la reprise seront établies.
La rédaction du blog sera au coeur de l'info, et communiquera sur les éléments et mesures arrêtés.
21 novembre 2014 : Rachat de Dia France par Carrefour
L'Autorité de la concurrence autorise l'opération mais Carrefour devra se séparer de 56 magasins.
Le 18 août 2014, la Commission européenne a renvoyé à l'Autorité de la concurrence l'examen du rachat de la société Dia France SAS (ci-après « Dia »), soit plus de 800 points de vente exploités en direct ou sous franchise, par la société Carrefour France SAS (ci-après « Carrefour »).
Le dossier de concentration a été notifié le 25 septembre 2014.
A la suite d'une large consultation des opérateurs du secteur, ainsi que d'un examen minutieux de chacune des zones de chalandise concernées, l'Autorité a considéré que l'opération était de nature à porter atteinte à la concurrence sur 56 marchés locaux. Pour y remédier, Carrefour s'est engagée à se séparer de 56 magasins.
Au terme de son analyse, l'Autorité a identifié 56 zones de chalandise problématiques.
Après un examen détaillé, l'Autorité constate que l'opération renforcera significativement la présence de Carrefour sur le marché de la distribution alimentaire dans 56 zones de chalandise, dont 12 sont situées à Paris (voir la liste des zones de chalandise ci-dessous).
Dans ces zones, les points de vente des parties cumulent en effet de très fortes parts de marchés, sans que les concurrents présents ne puissent exercer une pression concurrentielle suffisante pour contraindre le comportement de la nouvelle entité, notamment en termes de prix.
Pour prévenir les atteintes à la concurrence, Carrefour cèdera 50 magasins et résiliera 6 contrats de franchise
Dans les zones concernées, les parties interviennent par le biais de magasins intégrés ou de points de vente qui font l'objet d'un contrat de franchise. Carrefour s'engage ainsi à céder 50 magasins intégrés. Pour 6 magasins supplémentaires, qui sont actuellement exploités sous franchise, Carrefour s'engage à mettre fin aux contrats de franchise actuellement en vigueur.
Ces mesures permettront le maintien d'une situation concurrentielle équilibrée en supprimant l'addition de parts de marché engendrée par l'acquisition de Dia et assureront aux consommateurs concernés une offre concurrentielle et diversifiée pour leurs courses alimentaires.
Pendant dix ans, Carrefour ne pourra pas acquérir ou franchiser les magasins dont il s'est séparé.
Un mandataire indépendant veillera au bon respect de ces engagements.
Zones de chalandise dans lesquelles les cessions de magasins ou les résiliations de contrats franchise devront être réalisées (autour des Dia situés aux adresses suivantes) :
Attin (62 170)
route nationale 39
Avesnes-sur-Helpe (59 440)
rue de Cartignies
Belley (01 300)
route nationale 504
Bourg-en-Bresse (01 000)
avenue du Mail
Carros (06 033)
centre commercial
Chars (95 750)
ZA des 9 Arpents
Châtillon-en-Michaille (01 200)
avenue de Lattre de Tassigny
Courbevoie (92 400)
rue de l'Alma
Courbevoie (92 400)
avenue Marceau
Créon (33 670)
Le Bourg
Digne-les-Bains (04 000)
avenue du colonel Noël
Drancy (93700)
rue Henri Barbusse
Ernée (53 500)
avenue Aristide Briand
Estrée-Blanche (62145)
rue François Denoeu
Evry (91000)
cours Blaise Pascal
Falaise (14 700)
route de Putanges
Fruges (62310)
rue du Fort du Rietz
Gex (01170)
ZA de l'Aiglette
Halloy (60 210)
rue de Beauvais
Ham (80 400)
rue Baudelaire
Lagnieu (01 150)
avenue de Montferrand
Lamotte-Beuvron (41 600)
avenue de Vierzon
L'Argentière-la-Bessée (05 120)
rue du Plan d'Ergue
Le Blanc-Mesnil (93 150)
rue Daniel Casanova
Les Pennes-Mirabeau (13 170)
chemin de la Voilerie
Les Vans (07 140)
C.C de la Clairette
Lille (59 800)
rue du Molinel
Limours (91 338)
centre commercial Arcades
Lyon (69 003)
boulevard Eugène Deruelle
Lyon (69 008)
avenue des Frères Lumière
Marseille (13 015)
chemin de Madrague Ville
Marseille (13 015)
chemin du Moulinet
Marvejols (48 100)
promenade Louis Cabanette
Montreuil (93 100)
boulevard Rouget de l'Isle
Montrouge (92 120)
rue Barbès
Montrouge (92 120)
avenue de la République
Morzine (74 110)
route de la Plagne
Orbec (14 290)
route de Lisieux
Paris (75 005)
rue Pierre Nicole
Paris (75 006)
rue de Sèvres
Paris (75 009)
rue de Dunkerque
Paris (75 011)
rue du faubourg St-Antoine
Paris (75 012)
avenue du général Michel Bizot
Paris (75 016)
avenue de Versailles
Paris (75 016)
avenue de Versailles
Paris (75 018)
rue Dejean
Paris (75 018)
boulevard de Clichy
Paris (75 018)
boulevard Barbès
Paris (75 018)
rue d'Orsel
Paris (75 018)
rue Francoeur
Pezenas (34 120)
avenue de Verdun
Quillan (11 500)
avenue François Mitterrand
Sainte-Maxime (83 120)
route du Plan de la Tour
Tremblay-en-France (93 290)
avenue Nelson Mandela
Uzès (30 334)
route départementale 981
Vincennes (94 300) rue de France
Le texte intégral de la décision 14-DCC-173 du 21 novembre 2014 relative à la prise de contrôle exclusif de la société Dia France SAS par la société Carrefour France SAS sera publié prochainement sur le site internet de l'Autorité de la concurrence.
Carrefour (CA 25.47 -0.22%) va pouvoir racheter les activités du distributeur espagnol Dia en France à condition, précise l’Autorité de la concurrence, que le groupe se sépare de 56 magasins afin d’éviter une trop forte concentration dans certaines régions dont l’Ile-de-France.
Le groupe va donc pouvoir récupérer les 750 magasins Dia pour 600 millions d’euros. Cette opération va lui permettre d’accroître mécaniquement ses parts dans les magasins de proximité et discount. Les magasins Dia reviennent donc dans le giron de Carrefour après avoir été cédés il y a trois ans par l’ancien dirigeant Lars Olofsson.
Si nous saluons l’opération, la concurrence que ce livre actuellement les groupes de grande distribution nous incite à rester à l’écart du dossier.
Le rachat est une bonne affaire pour Carrefour, les analystes de Natixis n’en doutent pas.
Comme l’autorité de la concurrence a enfin donné son accord, moyennant la cession de 56 points de vente, ils ont commencé à imaginer les différents scénarios à venir…
« Nous continuons de voir cette acquisition comme une opportunité qu’il ne fallait pas manquer car elle va permettre à Carrefour de remettre la main sur près de 600 000 m² de surfaces commerciales, et de renforcer son leadership en France en gagnant entre 1 et 2 pts de part de marché », détaille Natixis.
Avec 20,3 % de part de marché aujourd’hui, il pourra ainsi distancer Leclerc (19,3% de PdM en 2013).
Enfin Carrefour, renforcera sa présence sur l’axe Paris/Lyon/Marseille.
Carrefour va-t-il revendre les magasins en deficit ?
Dans le premier scénario imaginé, Carrefour cède les 56 magasins comme le veut l’autorité de la concurrence et conserve les 752 restant.
Tous les magasins passent sous l’une des enseignes Carrefour de proximité en fonction de sa taille (City, Express, Market) et sont rénovés d’ici fin 2016 (65 M€ d’investissement sur 2 ans). Ce vaste plan de transformation permet de redresser les ventes (+2,3 % par an à surface comparable de 2015 à 2018) et se traduit par une marge opérationnelle ajustée de 1,4% en 2018, contre -3,3 % attendue cette année.
L’impact sur le cours de l’action devrait être négatif dans un premier temps.
Dans le deuxième scénario imaginé par Natixis, Carrefour restructure rapidement le parc de magasins en fermant ou cédant les magasins déficitaires, principalement dans le nord de la France.
Dans ce cas, l’intégration de Dia sera intéressante pour les actionnaires, et devrait faciliter le redressement de cette enseigne.
En revanche, elle s'annonce plus compliquée sur le terrain social.
Tout de suite après l'annonce de l'autorité de la concurrence, FO a fait part de sa vigilance sur Twitter.
L'Autorité de la concurrence autorise l'opération, mais Carrefour devra se séparer de 56 magasins.
Le 18 août 2014, la Commission européenne a renvoyé à l'Autorité de la concurrence l'examen du rachat de la société Dia France SAS (ci-après « Dia »), soit plus de 800 points de vente exploités en direct ou sous franchise, par la société Carrefour France SAS (ci-après « Carrefour »).
Le dossier de concentration a été notifié le 25 septembre 2014.
A la suite d'une large consultation des opérateurs du secteur, ainsi que d'un examen minutieux de chacune des zones de chalandise concernées, l'Autorité a considéré que l'opération était de nature à porter atteinte à la concurrence sur 56 marchés locaux. Pour y remédier, Carrefour s'est engagée à se séparer de 56 magasins.
Au terme de son analyse, l'Autorité a identifié 56 zones de chalandise problématiques.
Après un examen détaillé, l'Autorité constate que l'opération renforcera significativement la présence de Carrefour sur le marché de la distribution alimentaire dans 56 zones de chalandise, dont 12 sont situées à Paris.
Dans ces zones, les points de vente des parties cumulent en effet de très fortes parts de marchés, sans que les concurrents présents ne puissent exercer une pression concurrentielle suffisante pour contraindre le comportement de la nouvelle entité, notamment en termes de prix.
Pour prévenir les atteintes à la concurrence, Carrefour cèdera 50 magasins et résiliera 6 contrats de franchise
Dans les zones concernées, les parties interviennent par le biais de magasins intégrés ou de points de vente qui font l'objet d'un contrat de franchise.
Carrefour s'engage ainsi à céder 50 magasins intégrés. Pour 6 magasins supplémentaires, qui sont actuellement exploités sous franchise, Carrefour s'engage à mettre fin aux contrats de franchise actuellement en vigueur.
Ces mesures permettront le maintien d'une situation concurrentielle équilibrée en supprimant l'addition de parts de marché engendrée par l'acquisition de Dia et assureront aux consommateurs concernés une offre concurrentielle et diversifiée pour leurs courses alimentaires.
Pendant dix ans, Carrefour ne pourra pas acquérir ou franchiser les magasins dont il s'est séparé.
Un mandataire indépendant veillera au bon respect de ces engagements.
Carrefour indique avoir reçu l'approbation de l'Autorité de la Concurrence pour l'acquisition de Dia France, opération annoncée en juin dernier et qui devrait donc être finalisée dans les prochaines semaines.
"Cette décision marque une étape positive dans la reprise des activités de Dia France. Cette acquisition va permettre à Carrefour de poursuivre son expansion multiformat sur son marché domestique", déclare le géant de la distribution.
Il précise que cette autorisation, qui résulte d'un dialogue constructif avec l'Autorité de la concurrence, porte sur la reprise de plus de 800 points de vente et prévoit que Carrefour se sépare de 56 magasins.
Lors de l'annonce de cette opération il y a cinq mois, Carrefour indiquait que la promesse d'achat sur Dia France avait été signée sur la base d'une valeur d'entreprise de 600 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires sous enseignes de 2,3 milliards en 2013.
Carrefour, numéro un européen de la distribution, a reçu vendredi 21 novembre le feu vert de l'Autorité de la concurrence pour le rachat des 800 magasins français de l'espagnol Dia, qui va lui permettre de poursuivre "son expansion multi format" en France.
En contrepartie, l'Autorité de la concurrence a imposé qu'il cède 56 de ses magasins en France (50 magasins intégrés et 6 sous franchise), dont 12 à Paris, estimant que l'absorption des magasins Dia par le géant français est "de nature à porter atteinte à la concurrence sur 56 marchés locaux".
Par ailleurs, pendant dix ans, "Carrefour ne pourra pas acquérir ou franchiser les magasins dont il s'est séparé", précise l'Autorité.
Joli coup de Carrefour sur un marché très concurrentiel
Cette opération de concentration est un joli coup pour Carrefour face à des concurrents comme Leclerc, qui nourrit de grandes ambitions sur le marché français, ou comme Casino, renforcé par l'absorption récente de Monoprix.
La bataille pour les mètres carrés alimentaires fait rage en France et Dia a l'avantage d'être bien implanté dans les centre-villes et à Paris.
Ce rachat annoncé le 20 juin s'inscrit clairement dans le projet du PDG Georges Plassat de relancer l'expansion de l'enseigne, comme il l'avait annoncé en mars en évoquant de nouvelles ouvertures en France.
Carrefour s'est félicité vendredi 21 novembre du feu vert obtenu, qui va lui permettre "de poursuivre son expansion multiformat sur son marché domestique". L'opération devrait être finalisée dans les prochaines semaines, selon le groupe.
Retour de Dia dans son giron
Dia France avait réalisé en 2013 un chiffre d'affaires sous enseignes de 2,3 milliards d'euros, et l'offre de Carrefour fin juin valorisait à 600 millions d'euros l'entreprise.
La valeur finale devait "être ajustée de la dette de Dia France et des éléments financiers selon l'usage dans ce type d'opération", avait prévenu Carrefour. Aucun montant n'a été divulgué vendredi.
Carrefour sait à quoi s'attendre avec les magasins Dia puisqu'ils ont déjà été dans son giron: Dia s'était rapproché de Carrefour en 2000 avant de reprendre sa liberté en 2011 et d'entrer en Bourse.
Après cette séparation, l'évolution de Dia en France avait été difficile. Si l'enseigne espagnole aux 6.500 magasins, née en 1979 et numéro trois mondial du hard-discount, affiche une bonne santé hors de l'Hexagone grâce à des ventes en forte hausse dans les pays émergents, elle a en revanche vu ses ventes reculer sur le marché français, où le hard-discount a perdu de la vitesse, concurrencé sur les prix bas par les acteurs traditionnels de la distribution.
Casino était lui aussi sur les rangs pour reprendre les magasins Dia mais il proposait un prix nettement inférieur, relève un expert du secteur.
Pas de suppressions de postes
Interrogé par l'AFP, Carrefour s'est refusé vendredi à tout commentaire sur les enseignes sous lesquelles il va faire passer les magasins Dia et dans quel délai.Le groupe souhaiterait "travailler vite" pour réaliser l'intégration, selon un connaisseur du dossier.
Les magasins français Dia emploient 7.500 personnes.
Une source proche du dossier avait indiqué cet été que l'offre de Carrefour comprenait "des engagements sur l'emploi, notamment de ne pas pratiquer de suppressions de postes".Les syndicats de Dia France, qui craignaient une vente à la découpe, avaient accueilli plutôt favorablement l'annonce de l'opération.
La Commission européenne avait renvoyé en septembre le dossier à l'Autorité de la concurrence en France, estimant qu'elle était "la mieux placée" pour se prononcer.
Numéro deux mondial et numéro un en Europe, Carrefour emploie 365.000 collaborateurs, compte plus de 10.000 magasins dans plus de 30 pays, et a réalisé un chiffre d'affaires de 100,2 milliards d'euros en 2013.
Carrefour avait annoncé fin juillet des bénéfices et une rentabilité en hausse au premier semestre, alimentés par un retour à la croissance organique de ses ventes, mais reste prudent dans une conjoncture toujours difficile.