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8 mai 2020 5 08 /05 /mai /2020 13:48
Amazon      La demande de chômage partiel rejetée par le gouvernement

Amazon  La demande de chômage partiel rejetée par le gouvernement

Amazon / Emploi / Chômage partiel / Coronavirus - Covid19 / CSE / CSSCT / Inspecteur du travail / Obligation de sécurité / Santé sécurité au travail / Télétravail / IRP / Syndicat

 

Amazon

 

 La demande de chômage partiel rejetée par le gouvernement


 

Le 14 avril, la justice a contraint Amazon France à limiter son activité aux produits essentiels, dans l’attente d’une évaluation des risques liés au Covid-19 pour les salariés. Cette décision a été confirmée en appel le 24 avril. En réaction, la plus grosse entreprise mondiale a choisi de cesser ses activités dans l’Hexagone depuis le 16 avril. Elle a, en parallèle, fait, le 30 avril, une demande de chômage partiel qui a été rejetée par le gouvernement.

 

  • Pour le syndicat FO, les conditions de sécurité des salariés des entrepôts ne sont toujours pas réunies.

 

Les salariés des entrepôts d’Amazon qui craignaient pour leur santé ont pu souffler un peu. Les sites sont fermés depuis le 16 avril et le resteront au moins jusqu’au 8 mai inclus. Le 14 avril, le tribunal judiciaire de Nanterre a estimé que la société avait de façon évidente méconnu son obligation de sécurité et de prévention de la santé des salariés face à l’épidémie de Covid-19.

 

 

 

 

La juridiction a contraint Amazon France Logistique à limiter ses activités aux seuls produits essentiels (hygiène, alimentation et médical), dans l’attente d’une évaluation des risques pour les salariés menée avec les représentants du personnel. Le géant américain avait 24 heures pour se conformer à cette décision sous peine d’une astreinte d’un million d’euros par jour de retard et infraction constatée.

 

Prétextant ne pas pouvoir faire le tri entre les produits interdits ou non et redoutant l’amende, Amazon a décidé de cesser totalement son activité dès le 16 avril. Les 10 000 salariés, dont un tiers d’intérimaires, continuent de toucher l’intégralité de leur salaire. L’entreprise s’est pourvue en appel.

 

L’audience s’est tenue le 21 avril à la cour d’appel de Versailles. La décision a été rendue le 24 avril. Amazon a été autorisée à continuer à vendre une liste de produits élargie à la hich-tech, à l’informatique et au matériel de bureau, jugés indispensables pour la poursuite d’activité dans le cadre du télétravail. Le traitement de tout produit non autorisé a lui été soumis à une astreinte dont le montant a été réduit à 100 000 euros.

 

Le chômage partiel n’est pas fait pour compenser une décision de justice


Le 30 avril, le géant américain a osé faire une demande de chômage partiel auprès du gouvernement, au même titre que les entreprises mises en difficultés économiques par le confinement. Mais l’information n’a filtré que le 4 mai. Cette demande concernait les 10 000 salariés de ses six entrepôts de logistique. Le ministère du Travail l’a rejetée, rappelant que le dispositif de chômage partiel n’était pas fait pour compenser les conséquences d’une décision de justice.

 

Amazon a décidé de fermer ses entrepôts français alors que l’activité pouvait se poursuivre et elle continue son business grâce aux autres entrepôts européens, réagit Christophe Bocquet, membre FO du CSE de l’entrepôt Lil1 de Lauwin-Planque (Nord).

 

En plus, l’entreprise a les moyens de faire le tri des produits, elle le fait déjà en fonction de la taille. Elle coule le business France et les salariés vont encore payer la note, notamment en fin d’année au moment de la participation aux bénéfices. 

 

 

Mises en demeure de l’inspection du travail


Dès le début du confinement face à l’épidémie de Coronavirus, le 16 mars, une intersyndicale comptant FO avait dénoncé l’absence de mesures minimales de protection pour les salariés et lancé un droit de retrait général pour danger grave et imminent. La direction avait rejeté ce droit de retrait et menacé les salariés de ne pas les payer. Deux jours plus tard, un débrayage avait été lancé sur tous les sites. Le ministre de l’Économie était alors intervenu pour dire que les pressions exercées par Amazon étaient inacceptables.

 

Mais ce n’est qu’après les mises en demeure de l’inspection du travail début avril que les salariés ont été équipés de masques. D’autres mesures ont été instaurées comme la prise de température de chaque salarié à son arrivée, un aménagement de parcours avec des barrières, une distanciation de deux mètres... Ça s’est mis en place petit à petit et très tard, et les conditions ne sont pas optimales, il faut encore pousser la barre du tourniquet [d’entrée sur le site, NDLR] à la main, souligne Christophe Bocquet.

 

 

Le militant est tombé malade le 20 mars, avec suspicion de Covid-19 dont il avait tous les symptômes. Il n’a repris le travail que le 16 avril.

 

 La direction a aussi mis en place une équipe de safety angels dans les entrepôts, poursuit Christophe Bocquet.

 

Ils n’ont pas de compétence particulière en matière de sécurité. Ils sont là pour surveiller et noter les salariés. Alors que ce qu’il faut, c’est communiquer et conseiller, pas sanctionner.

 

Pour FO, l’évaluation des risques ne doit pas être faite à la légère


Et le militant estime que tant que les effectifs n’auront pas été réduits, le risque de contamination dans son entrepôt restera élevé. Le gouvernement interdit les réunions de plus de cent personnes mais plus de deux mille salariés peuvent travailler dans le même entrepôt, dénonce-t-il. La direction peut bien décaler les horaires des équipes de dix minutes. Avec cinq cents ou six cents salariés à chaque fois, il y a forcément des attroupements, surtout au moment de la sortie. Il propose de travailler en équipes plus réduites, surtout s’il s’agit de ne traiter que les produits essentiels.

 

Le tribunal a également reproché à Amazon de ne pas avoir associé les représentants du personnel à l’évaluation des risques encourus par les salariés et a ordonné à l’entreprise de le faire. Dans l’entrepôt Lil1 de Lauwin-Planque, cette évaluation a démarré il y a quelques jours.

 

 

Le militant FO dénonce la manière dont celle-ci se déroule. Au vu de l’importance et de la complexité du sujet, j’ai demandé l’accompagnement par un cabinet spécialisé qui pourrait nous éclairer sur les risques de contamination et les meilleurs dispositifs à mettre en place, explique-t-il. Ça a été refusé par la direction. Idem pour la commission d’évaluation du dispositif tous les quinze jours. Il exige aussi que la direction effectue l’expertise des risques psychosociaux demandée par l’inspection du travail dans sa mise en demeure le 3 avril.

 

Or indique-t-il, je ne peux pas poser mes questions », la direction semble ne pas vouloir les retenir, précise le militant. Et aujourd’hui, ni la médecine du travail ni l’inspection du travail n’étaient présentes pour inspecter les lieux. Pourtant cette évaluation ne doit pas être faite à la légère. 

 

Plus d’un mois après les élections CSE, toujours pas de CSSCT


Il rappelle aussi que les élections CSE ont eu lieu début mars 2020 et que la CSSCT n’a toujours pas été mise en place. La direction dit qu’elle ne peut pas organiser une réunion de soixante élus, mais elle peut faire travailler plus de deux mille salariés, dénonce-t-il. La CSSCT est pourtant une obligation légale, d’autant plus en pleine crise sanitaire. 

 

« Amazon reste ouvert pour vous », affiche la société sur la page d’accueil de son site Internet. Les consommateurs gardent la possibilité d’utiliser la plate-forme pour faire des achats soit auprès d’entreprises indépendantes, soit auprès d’autres sites Amazon situés à l’étranger et notamment en Europe. On demande depuis des années la reconnaissance d’une unité économique et sociale, et on nous dit qu’elle n’existe pas, mais pour les commandes ça marche, dénonce Christophe Bocquet.

 

Il précise que c’est par les médias qu’il a été informé de la fermeture des entrepôts et de sa première prolongation. Amazon n’était pas obligée de stopper son activité, ajoute-t-il. Elle le fait parce qu’elle a peur de se prendre une amende. Mais c’est aussi pour elle un moyen de se faire passer auprès du gouvernement et des clients pour une victime des méchants syndicats.

 

Aux USA, les salariés d’Amazon en grève


Aux États-Unis, plus de 350 employés d’Amazon se sont mis en grève le 21 avril pour demander de meilleures conditions sanitaires face au Covid-19 dans les entrepôts, selon le regroupement d’associations Athena, l’un des organisateurs de la mobilisation, cité par l’AFP. Ils dénonçaient aussi le licenciement de plusieurs salariés qui avaient mené des actions de protestation.

 

  • Selon Athena, cent trente entrepôts Amazon comptent des travailleurs ayant contracté le Covid-19, avec parfois plus de trente cas confirmés. Le 24 avril, ce sont les codeurs et ingénieurs du groupe qui ont été appelés à une grève en ligne.

​​​​​​​

 

 

 

Sourcing:   CLARISSE JOSSELIN, in fo.fr

  • JOURNALISTE L’INFO MILITANTE
     

 

 

smiley   Blog publication, 08 mai 2020, sad  15H50

 

 

 

Amazon      La demande de chômage partiel rejetée par le gouvernement

 

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26 avril 2020 7 26 /04 /avril /2020 14:07
(Debarchan Chatterjee / ZUMA Press/ZUMA/REA)

(Debarchan Chatterjee / ZUMA Press/ZUMA/REA)

Confinement / Amazon / Coronavirus - Covid19 / Droit de retrait / Santé / Justice / IRP / CSE / CSE Central / CSST / Syndicat / Droit du travail

 

Amazon / COVID19 

 

Amazon perd son appel
 

 

  • La justice a confirmé la décision du tribunal judiciaire de Nanterre, qui avait statué en référé, le 14 avril, ordonnant à Amazon de procéder, en y associant les représentants du personnel, à l’évaluation des risques professionnels inhérents à l’épidémie de Covid-19 sur l’ensemble de ses entrepôts.

 

Pour Amazon, qui avait fait appel à cette décision, c’est un échec, la Cour d’appel de Versailles donnant raison, une nouvelle fois, aux organisations syndicales, dont FO.

 

Dès le 16 mars, l’intersyndicale avait dénoncé l’absence de mesures minimales de protection pour les salariés et lancé un droit de retrait général pour danger grave et imminent. La direction avait alors rejeté ce droit de retrait et menacé les salariés de ne pas les payer. Deux jours plus tard, un débrayage avait été lancé sur tous les sites.

 

La décision de la Cour d’appel de Versailles confirme que la santé des travailleurs est une priorité. Elle ajoute que le CSE Central et les CSE des six entrepôts seront consultés et associés à l’évaluation des risques.

 

Le rôle des instances de représentation des personnels est donc réaffirmé sur toutes les questions sur lesquelles elles sont compétentes.

 

 

 

Ainsi, la cour affirme :

 

Il résulte de ces éléments qu’au jour où la cour statue, l’ absence d’ une évaluation des risques adaptée au contexte d’une pandémie et en concertation avec les salariés après consultation préalable du CSE central ainsi que l’ insuffisance des mesures prises par la société Amazon en contravention avec les dispositions des articles L. 4121-1 et suivants du code du travail demeurent et sont constitutives d’un trouble manifestement illicite, exposant au surplus les salariés, sur chaque site, à un dommage imminent de contamination susceptible de se propager à des personnes extérieures à l’entreprise.

 

Elle précise également que les premiers juges doivent être suivis lorsqu’ils rappellent fermement à la société Amazon sa responsabilité dans la sauvegarde de la santé de ses salariés dans l’actuelle période d’urgence sanitaire alors que le Covid-19 est hautement contagieux et responsable de détresses respiratoires pouvant entraîner le décès, que les services de santé sont surchargés face à la propagation de l’épidémie et que toute personne est un vecteur potentiel de la transmission du virus.

 

Si Amazon est autorisée à continuer à vendre certains produits (1), la décision de justice lui ordonnée de restreindre, dans les 48 heures de la notification du présent arrêt, l’activité de ses entrepôts aux seules opérations de réception des marchandises, de préparation et d’expédition des commandes des produits, tels que la hich-tech, l’informatique et le matériel de bureau, jugés indispensables pour la poursuite d’activité dans le cadre du télétravail.

 

 

 

 

Sous peine, passé ce délai de 48 heures, d’une astreinte de 100 000 euros due pour chaque réception, préparation et/ou expédition de produits non autorisés, et ce pendant une durée maximale d’un mois, à l’issue de laquelle il pourra être à nouveau statué.

Cette décision vient en point d’appui aux salariés d’Amazon, en grève, aux États-Unis.

 

Secteur juridique et IRP

 

 

 

 

(1) Hich-tech, Informatique, Bureau ; « Tout pour les animaux » dans la rubrique Maison, Bricolage, Animalerie ; « Santé et soins du corps », « Homme », « Nutrition », « Parapharmacie » dans la rubrique Beauté, Santé et Bien-être ; Epicerie, Boissons et Entretien.

 

 

smiley   Blog publication, 26 avril 2020, sad 15H51

 

 

 

 

Amazon perd son appel
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15 juillet 2019 1 15 /07 /juillet /2019 10:16
Amazon      Mouvement de grèves aux États-Unis pendant le Prime Day

Emploi / Conflit social / Grève / Amazon

 

Amazon

 

 Mouvement de grèves aux États-Unis pendant le Prime Day

 

  • Les employés réclament des quotas moins important et plus de salariés permanents.

 

  • Alors qu’Amazon tease chaque jour un peu plus son opération Prime Day réservée aux abonnées Amazon Prime et qui se déroulera du 15 au 16 juillet 2019, ses employés annoncent un mouvement de grève pendant celle-ci.

 

 

  • Quotas et employés en CDI

 

Durant les deux jours de l’opération, les salariés Amazon attireront ainsi l’attention sur autre chose que des promotions. Encore une fois, les conditions de travail dans les entrepôts de l’entreprise sont soulignées.

 

Cette fois, c’est à Shakopee dans le Minnesota, où les employés lanceront un mouvement de grève de six heures le 15 juillet. Deux revendications sont à l’ordre du jour : des quotas moins stricts et la conversion de contrats temporaires en contrats permanents.

 

 

 

On sait d’ores et déjà que dans certains entrepôts au Royaume-Uni, les employés ne prennent pas leur pause et se contraignent à utiliser une bouteille en guise de toilettes (à hauteur de 74%) afin d’atteindre les objectifs fixés.

Si ces pratiques ne sont pas confirmées outre-Atlantique, les employés déplorent cependant que les quotas de productivité rendent leur travail dangereux et inutilement stressant.

 

L’autre revendication, l’établissement de contrats à durée indéterminée au lieu de missions et contrats à durée déterminée, assurerait une plus grande sécurité de l’emploi aux salariés.

 

Amazon s’est défendu en arguant que l’entreprise offre un salaire “excellent” (entre $16.25 et $20.80 de l’heure), jusqu’à 20 semaines de congés parentaux et une couverture santé de qualité.

Une réponse qui n’adresse aucun des problèmes relevés par ses employés de l’entrepôt de Shakopee.

 

Sourcing: BEGEEK

Amazon      Mouvement de grèves aux États-Unis pendant le Prime Day

smiley   Blog publication, 15 juillet 2019, 11H32

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Amazon      Mouvement de grèves aux États-Unis pendant le Prime Day
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1 mai 2019 3 01 /05 /mai /2019 14:41
Bande-annonce : Amamonde, où l'enfer du travail chez Amazon

CULTURE / Théâtre 

 

  • Amamonde

 

Bande-annonce

 

 Amamonde par Théâtre de Belleville

 

  • Un aperçu théâtral sur l’enfer du travail dans les entrepôts du géant mondial du commerce en ligne, l’Américain Amazon.

 

C’est en 1994 que Jeff Bezos fonde une petite société spécialisée dans le e-commerce de livres : Amazon.

 

Au départ sa démarche est plutôt bien perçue par les éditeurs, les auteurs et les lecteurs. Mais comme son nom l’indique, il ne s’agit pas d’un petit ruisseau littéraire que l’américain est en train de mettre en place, mais bien du plus grand fleuve du monde de la distribution.

 

 

 

La pieuvre devient vite tentaculaire et livre désormais tout type de marchandises. En 2018, la fortune de Bezos était estimée à environ 140 milliards de dollars, et les géants de la grande distribution commencent sérieusement à craindre ce boulimique qui diversifie ses activités dans tous les secteurs de la « nouvelle économie ».

 

C’est en tombant sur un article de Jean-Baptiste Malet paru dans Le Monde Diplomatique, « Amazon, l’envers de l’écran », résumé de son livre, « En Amazonie, infiltré dans le meilleur des mondes », que Maria Delplancke découvre les villes-entrepôts d’Amazon.

 

 

 

Il s’agit de gigantesques accumulations de marchandises avec des rayonnages où ces dernières sont rangées via un algorithme qui optimise leur encombrement dans les alvéoles. Installée en France depuis l’été 2000, Amazon dispose aujourd’hui de cinq « villes-entrepôts », appelées pudiquement centres de distribution (Loiret, Drôme, Saône et Loire, Nord, Somme et Oise).

 

 

  • Des employés robotisés

 


Pour parfaire ses connaissances, la metteuse en scène se plonge alors dans la thèse de sociologie de David Gaborieau :

 

« Des usines à colis. Trajectoire ouvrière des entrepôts de la grande distribution ».

 

De ces lectures, Maria Delplancke découvre aussi des conditions de travail immondes et révoltantes : gestes répétitifs avec des cadences infernales, ultra-surveillance des postes de travail… Elle parle d’hommes devenus esclaves des choses. On pourrait facilement ajouter : les livreurs comme les livrés.

C’est de ce contexte qu’elle va tirer la traduction scénique d’« Amamonde ».

 

 

 

Elle s’en explique :

 

Il est des réalités si absurdes qu’elles en deviennent effroyablement théâtrales. La mécanisation des gestes et des rapports humains sévit dans les entrepôts d’Amazon. L’accumulation et les rayonnages forment un labyrinthe contemporain. Le monde est renversé.

 

Dans cette usine à faire le vide qui ne produit plus rien que du déplacement, les hommes sont devenus livreurs de temps. Ils s’épuisent pour déplacer l’objet, perdent de leur humanité pour emballer les choses.

 

  • Amamonde est l’épilogue de cette dystopie. Les nouveaux « Temps modernes » !

 

Sourcing:  CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

 

 

 

 

Amamonde : 3-31 mai 2019, Théâtre de Belleville, 94 rue du Faubourg du Temple, Paris XIe, du mercredi au samedi à 21h15, durée 1h15.


Écriture et mise en scène Maria Delplancke.

 

Interprètes : Anna Carraud, Gonzague Van Bervesseles, Gaétan Vettier.

 

Musique : Léa Moreau.

 

 

 


 

 

 

 

yes Blog publication, 1er mai 2019, 16H12

 

 

 

 

 

Amazon facial recognition

 

Bande-annonce : Amamonde, où l'enfer du travail chez Amazon
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