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17 mai 2020 7 17 /05 /mai /2020 14:49

 

1970 by ZUMA Press/ZUMA/REA

1970 by ZUMA Press/ZUMA/REA

Culture / Musique

 

[Musique]

 

L’inventeur du Rock’n roll est mort

 

 

  • Little Richard n’est pas l’un des pionniers du rock, il en est l’inventeur. Sans lui, quid d’Elvis Presley, d’Eddie Cochran, de James Brown, d’Otis Redding, voire de Prince qui lui a piqué son look.

 

  • Ce zébulon noir, ce génie flamboyant s’est éteint le 9 mai dernier à Los Angeles à 87 ans. Il fallait être sérieusement fêlé ou diabolique génial, en l’occurrence les deux, pour qu’un jour de pluie dans un petit studio d’enregistrement de New York à l’automne 1955, la lumière jaillisse, des éclairs qui allaient révolutionner la musique moderne.

 

 

Ce jour-là, le petit Richard enregistre à nouveau des blues, assez lents, qui n’arrivent ni à convaincre son producteur, ni lui-même. On commence à replier les gaules. Mais, à seulement 22 ans, il s’assoit à son piano et sans avoir rien préparé, il improvise une rythmique rapide et se met à hurler n’importe quoi. Un véritable possédé. Il commence deux onomatopées à rallonge qui feront bientôt le tour du monde : « A wopbop aloola, alopbamboom… ».

 

Une déferlante, un tsunami, un souffle nucléaire. « Tutti frutti » est né et plus rien ne sera comme avant. Jazz, blues, soul, peuvent se rhabiller, le bébé rock vient de pousser son premier cri. Il fallait aussi être bien givré, comme les crèmes glacées italiennes aux morceaux de fruits pour appeler ces deux minutes vingt-cinq secondes de furie « Tutti frutti ».

 

Entre Dieu et Diable, avec une préférence pour ce dernier

 


 

Richard Wayne Penniman, noir américain, est né en 1923 à Macon, non pas dans cet écrin des vins de Bourgogne, mais en Géorgie, état sudiste des États-Unis où les adeptes du port de la cagoule blanche s’adonnent régulièrement à la pendaison des « bloody niggers ».

 

Son grand-père et ses deux oncles sont des pasteurs baptistes. Lui est le troisième d’une fratrie de douze. Il chante du gospel à l’église, mais à treize ans, il est chassé de chez lui pour tendances homosexuelles, expliquera-t-il plus tard, sans jamais renier sa bisexualité. Il accompagne alors un bonimenteur qui fourgue aux gogos des potions à base d’huile de serpent. Il chante à ses côtés sous le nom de « Little Richard ». Ayant croisé la route du bluesman Billy Wright, il fait ses premiers enregistrements à la Nouvelle Orléans à 18 ans et monte son propre groupe, The Upsetters.

 

« Tutti frutti » sort en février 1956 et enflamme les ventes. Les tubes s’enchaînent : « Lucille », « Good golly miss Molly » … À 24 ans, Little Richard est une bête de scène hyper-sexuée qui chante debout en martelant son piano. Il crève l’écran au cinéma dans « La blonde et moi » avec Jane Mansfield.

 

Mais en 1957, lors d’une tournée avec Gene Vincent et Eddie Cochran, dans son sommeil, il se voit brûler en enfer. L’histoire ne dit pas ce dont les trois hommes ont abusé. Bref, pendant cinq ans, il abandonne « la musique du diable » et se fait prêcheur baptiste.


Mais le diable le tient par la baffeta (1). Et en 1962-63, grâce aux Beatles et aux Stones, il revient au Rock. En 1964, ayant besoin d’un guitariste, il embauche un jeune homme prometteur, un certain Jimmy Hendrix ! Sa deuxième heure de gloire dure jusqu’à la fin des années 70. Un tantinet usé par l’alcool et la coke, il revient vers les anges du gospel qu’il quittera à nouveau, mais cette fois pour revenir au cinéma : « Le clochard de Beverly Hills » en 1986, « King Ralph » en 1996…

 

  • Ses chansons ont été reprises par Elvis, Jerry Lee Lewis, Buddy Holly, Eddie Cochran, Gene Vincent, Queen et même Johnny Halliday !

 

(1)  - Fine moustache à l’italienne des séducteurs des années 1930.

 

Sourcing:   CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

  • JOURNALISTE L’INFO MILITANTE

 

 

 

 

smiley   Blog publication, 17 mai 2020, sad 16H09

 

 

 

Little Richard,   l’inventeur du Rock’n roll est mort

 

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4 mai 2020 1 04 /05 /mai /2020 15:54

The Rolling Stones - Living In A Ghost Town par TheRollingStonesVEVO

Culture / Rock

 

CULTURE   /  [Musique] 

 

The Rolling Stones - Living In A Ghost Town
 

Le dernier tube prémonitoire des Rolling Stones

 

  • Le groupe mythique, les Rolling Stones vient de sortir une nouvelle chanson inédite : « Living in a ghost town », Vivant dans une ville fantôme [1]. Elle avait pourtant été préparée l’an dernier. Étonnant !

 

 Il y a cette chanson qui résonne étrangement avec la période que nous traversons, a déclaré Mick Jagger, le 24 avril, jour du lancement de ce nouveau tube qui est déjà classé numéro un dans une vingtaine de pays et qui préfigurerait la sortie d’un nouvel album.

 

Il y a un peu moins d’un an, les papys du rock se retrouvent à Los Angeles pour enregistrer une nouvelle chanson sur un thème de fin du monde (une ville fantôme), peut-être un clin d’œil à leur révérence prochaine ?

 

Allez savoir avec ces diables d’hommes. Ils ne pouvaient deviner que ce nouveau tube planétaire serait pour le moins prémonitoire. D’ailleurs, ils ont fini l’enregistrement et les mixages confinés chacun chez eux. Jagger, dans son château de Fourchette à Pocé sur Cisse, près d’Amboise, acquis en 1980. Ils en ont profité pour changer quelques vers, actualisés. Aujourd’hui, ils donnent des concerts caritatifs sur les réseaux sociaux.

 

« Living in a ghost town », c’est un riff lent et dansant, un gimmick de chœurs et un swing entre blues et funk.

 

 

Increvables, indémodables


Les Stones ont exactement l’âge de l’Algérie indépendante. Ils se sont formés en 1962 et ont sorti leur premier disque l’année suivante. Charlie Watts, c’est l’aîné, né en 1941. Ses deux complices, Mick Jagger et Keith Richards, plus jeunes de deux ans et enfin le bambin, Ron Wood né en 1947.

 

À eux quatre, ils défient toutes les lois de la médecine ! On les a enterrés musicalement de nombreuses fois. Ils se sont séparés, fâchés, retrouvés ; des départs, des décès, des arrivées.

 

En 2005-2006, ils entreprennent une grande tournée mondiale à l’occasion de la sortie de « A bigger bang ». Ils remplissent le Stade de France et le palais Nikaïa de Nice. Sur toute la planète on se presse, pensant que c’est la dernière fois qu’on les voit tous les quatre vivants et bondissants : 4,6 millions de spectateurs et la plus grosse recette mondiale d’une tournée musicale.

 

Mais les diables ont toujours du ressort. En 2011, ils sortent l’album « Some girls » avec douze nouvelles chansons et cinq ans plus tard « Blue & Lonesome ». Et en plus, ils sont toujours sur scène : tournées mondiales en 2012 et 2015, européennes en 2017-2018. Et pourquoi pas une prochaine en 2021 à la fin du confinement pour la sortie d’un nouvel album dont « La ville fantôme » ne serait que l’apéro ?

 

  • Les Stones, c’est aujourd’hui 240 millions d’albums vendus. Indestructibles.

 

Sourcing:    CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

  • JOURNALISTE L’INFO MILITANTE

 

 


Notes


[1] « Living in a ghost town », un titre en digital, disponible en CD et 45 tours, à partir du 26 juin prochain.

 

smiley   Blog publication, 04 mai 2020, sad   16H58

 

 

 

 

 

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25 avril 2020 6 25 /04 /avril /2020 14:41
« Le réveil de l’utopie »     Rêve ou réalité ?

Culture / Livre


[Livre]

 

« Le réveil de l’utopie » 

 

Rêve ou réalité ?
 

  • Le néolibéralisme, qui depuis plus de trente ans s’attaque à tous les fondements sociaux de la planète, plongeant des millions de travailleurs dans l’incertitude et la précarité, est de plus en plus critiqué.
  • Mais cela sera-t-il suffisant pour changer le cours des choses ?

 

Depuis près d’un an, des pays aussi différents que le Chili et l’Irak, la Colombie ou le Liban se révoltent. Il ne s’agit pas seulement de soulèvements d’ordre politique, ethnique ou religieux, mais très largement de mouvements sociaux.

 

Pour les auteurs, l’aspiration à l’émancipation renaît. Jean-Louis Laville est économiste et sociologue, chercheur au CNRS, auteur entre autres de L’Économie sociale et solidaire (Seuil, 2016).

 

Michèle Riot-Sarcey est historienne, spécialiste d’histoire politique et du féminisme.

 

Dans leur introduction, les auteurs soulignent qu’une partie de la population du monde, malgré la répression, s’est dressée contre la violence des pouvoirs et l’omnipotence de l’argent. Et les auteurs de décortiquer les ressorts du néolibéralisme dans des démocraties qui gouvernent « suivant la loi du plus fort ».

 

De la perversité du néolibéralisme


On voit que depuis près d’un an, sur quatre continents, des millions de personnes manifestent pour contester les lois d’airain du capitalisme financier. Malgré ces secousses, l’idée d’une irréversibilité de l’économie néolibérale avec son corollaire, l’assujettissement des citoyens, s’est si bien installée dans les esprits que ces soulèvements paraissent déplacés.

 

En effet, comme le montrent Laville et Riot-Sarcey, quand la révolte se transforme en manifestations, en grèves, en occupations, le pouvoir et ses porte-voix parlent d’expression de corporatismes obsolètes et la résistance ne peut être que la réaction immature d’une population mal informée.

 

C’est ainsi que les syndicats sont aujourd’hui traités de corps intermédiaires ! Intermédiaires de qui, de quoi ?

 

Et quand ils défendent les acquis sociaux chèrement conquis, ils deviennent des corporatistes passéistes. Pour les néolibéraux, le monde du travail ne serait fait que de pleurnichards attardés ne comprenant pas les joies de l’économie ubérisée, notamment !

 

Pour les auteurs : Un mot magique résume l’inanité de notre temps présent, celui de résilience qui sous-entend que l’on peut tout supporter.

 

La CGT-FO, elle, et depuis son origine, a placé la revendication et le refus de l’injustice sociale au cœur de son action.

 

  • Le réveil de l’utopie, Jean-Louis Laville, Michèle Riot-Sarcey ; Ivry-sur-Seine, Les Éditions de l’Atelier, 2020, 144 pages, 13,90 euros.

 

 

 

​​​​​​​
Sourcing:   CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

  • JOURNALISTE L’INFO MILITANTE

 

 

smiley   Blog publication, 25 avril 2020, sad16H21

 

 

 

 

 

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5 avril 2020 7 05 /04 /avril /2020 16:01
[Bandes dessinées] « Intraitable 1 et 2 »

Culture / Littéraire / BD

CULTURE 

 

Bande dessinée

​​​​​​

Bandes dessinées

 

 « Intraitable 1 et 2 »

 

  • Ces deux tomes d’un auteur sud-coréen constituent une plongée dans le combat syndical d’un homme face à un géant mondial français de la grande distribution dans le contexte d’une Corée frappée de plein fouet par la crise financière.

 

Choi Kyu-sok est considéré comme l’un des plus brillants représentants de la BD d’auteur de son pays. Avec ses satires sociales nous sommes loin des mangas japonais pour adolescents. L’auteur est traduit en français depuis le milieu des années 2000. Cette fois, il s’agit de la traduction (par Kette Amoruso) de sa première série, dont un troisième volume est encore à paraître. « Intraitable » a déjà fait l’objet d’une adaptation audiovisuelle en Corée du Sud, sous la forme d’une série télévisée en douze épisodes réalisés par Kim Suk-yoon.

 

La péninsule coréenne a payé la guerre froide au prix fort. Coupée en deux en 1945, elle a vu les grandes puissances (URSS et Chine contre États-Unis sous mandat onusien) s’y affronter de 1950 à 1953, au prix de trois millions de morts.

 

Au nord, une dictature « stalinoïde » folle et paranoïaque continue de régner. Au sud, pendant longtemps le pays était dans la main d’une dictature militaire, marionnette des Américains. Le Sud s’est finalement démocratisé et développé économiquement, mais le contexte social y reste particulièrement rude, d’autant que cette région a été touchée par une grave crise financière dix ans avant celle de 2008.

 

 

 

 

Un combat syndical difficile

 


L’auteur écrit en introduction :

 

  • La lutte des travailleurs est un condensé d’histoires humaines extraordinaires…

 

J’espère néanmoins que mon livre apportera un peu de réconfort à ces combattants dont le courage et la volonté agissent comme des coups de poinçon sur notre société.

Le héros de Choi, Gu Go-shin est une sorte de mercenaire de la défense des travailleurs et du droit syndical.

 

Cette série raconte la lutte des travailleurs chez le numéro un de la grande distribution quand ce dernier a voulu s’implanter à Séoul, d’ailleurs sans succès. À noter que l’auteur prend soin de ne pas citer le nom de l’enseigne, remplacé par « Fourmis » ! Le management y est désastreux : pas de promotion, pas d’augmentation de salaire, harcèlement, dégraissage, utilisation de gros bras puis de la police, interdiction des syndicats, non-respect d’un droit du travail déjà a minima dans ce pays…

 

Ainsi, dans le supermarché, lieu de la BD, quand un employé est sauvé in extremis d’un licenciement abusif, les salariés, qui étaient apeurés et indécis, basculent et commencent à s’organiser. C’est comme cela que Gu, notre justicier, réussit, non sans mal et au péril de sa vie, à mettre sur pied une cellule syndicale d’entreprise, avec comme slogan inlassablement répété :

 

  • « Le syndicat défend les travailleurs ».

 

 

 

 

 

 

Choi Kyu-sok, « Intraitable », tome 1, 2019, 245 pages, 20 euros ; tome 2, 2020, 220 pages, 20 euros, éditions Rue de l’échiquier, Paris.

Troisième tome à paraître dans les prochains mois.

 


 

 

Sourcing:  CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr 

  • JOURNALISTE L’INFO MILITANTE

 

Libre & Indépendante

 

Intraitable, tel pourrait être l’adjectif qualifiant Gu  Go-shin, militant syndical. Il oeuvre auprès des employés sud-coréens et les épaule dans leurs conflits avec leurs patrons.

 

Choi Kyu-sok raconte ses combats dans Intraitable, une livre politiquement engagé et fort aux éditions Rue de l’échiquier.

 

 

 

GU GO-SHIN, DÉFENSEUR DES TRAVAILLEURS

 


Corée du Sud. Cheon-su est extirpé de sa torpeur par un homme âgé collectant des cartons. A ses côtés, Gu Go-shin tente de le rassurer.

Depuis deux jours, le jeune homme est à la rue. Son patron l’a renvoyé sans lui verser de salaire après qu’il a cassé le scooter de la société.

Gu l’emmène alors manger, puis ensemble, ils se rendent dans le restaurant où Cheon-su travaillait. Son patron ne semble pas très enclin à lui donner sa rémunération. C’était sans compter sur Gu du cabinet de conseil Bujin, défenseur des salariés…

 

LEE AU CŒUR DU TOURBILLON CARREFOUR

 


Lee travaille dans le rayon fruits et légumes d’un Carrefour. Ce jour-là, le patron du magasin vient inspecter le travail de ce groupe. Flanqué de M. Jung, il fait peur à ses salariés.

Quelques minutes plus tard dans le bureau de ce dernier, Lee apprend qu’il doit mener à bien une mission des plus sordides : pousser ses collègues du rayon à la faute ou les harceler afin d’être renvoyés.

Cet ancien caporal dans l’armée sud-coréenne ne l’entend pas de cette oreille. Sa conscience civique refait surface . Son engagement syndical correspond à sa rencontre avec Gu Go-shin…

 

 

ÊTRE INTRAITABLE AVEC LES PATRONS VOYOUS

 


Quel manga ! Politique et engagé, il met en scène le combat des salariés d’un Carrefour contre leur patron. En choisissant ce grand groupe de supermarchés, Choi Kyu-sok  le fait sciemment.

En effet, Carrefour tenta à partir de 1995 de s’implanter en Corée du Sud avec bien peu de réussite. Seulement onze ans après l’ouverture du premier magasin, la firme décidait de vendre ces 32 grandes surfaces pour une somme entre 1.5 et 1.8 milliards d’euros. Alors premier investisseur français dans le pays, il devait faire face à une concurrence acharnée.

  • Intraitable est donc un passionnant récit autour des luttes sociales et syndicales contre cette grosse multinationale.

 

 

GU ET LEE COMBATTANTS DU QUOTIDIEN

 


Pour incarner ce combat, le mangaka (Nouilles Tchajang chez Kana, L’amour est une protéine & Le marécage chez Casterman) a choisi Gu Go-shin, un redoutable négociateur, très (trop ?) sûr de lui, grand connaisseur du code du travail et incorruptible.

 

Sa rencontre avec Lee, ex-soldat et d’une fidèle loyauté à ses camarades de fortune, est le cœur de cet excellent manhwa (manga sud-coréen). L’un est exalté et fort, l’autre est réservé et très réfléchi.

Dans ce premier volume – sur 6 – Choi Kyu-sok revient sur le glissement de Lee vers le syndicalisme et ses premiers pas dans la lutte.

 

D’ailleurs le deuxième chapitre qui termine ce premier volet, décrit avec force des scènes de lutte entre les salariés qui veulent entrer dans le magasin et les services de sécurité, ainsi que les forces de l’ordre. Des planches qui rappellent des moments de combats en France, voire les tensions entre la police et les Gilets jaunes, lors de ces derniers mois.

 

 

LE DESSIN COMME RÉSISTANCE

 


A l’image du poignant Le parfum des hommes de Kim Su-bak (Atrabile) qui montrait le combat entre les salariés malades et Samsung, Intraitable dépeint avec justesse de nouveau un pays ultra-libéral n’ayant pas peur de légitimer la casse sociale pour faire de gros profits.

 

Ainsi par le dessin, Choi Kyu-sok montre la résistance de ces femmes et de ces hommes contre le vrai visage de la finance. Si l’histoire peut paraître sombre, il y a une belle lueur par ces salariés qui ne baissent pas les bras et les deux protagonistes unis dans la lutte.

 

Le trait du mangaka est d’une grande élégance misant sur les cadrages serrés pour rendre au mieux les interactions entre les personnages. Même dans les scènes d’action et de tensions, le dessin est sobre et ne surajoute pas d’artifice.

 

Pour une première série, les éditions Rue de l’échiquier ont misé juste. Intraitable est un excellent manga sur les luttes sociales et la solidarité. Vivement la suite !

 

Sourcing: Article source, posté le mardi 05 novembre 2019 par Damien Canteau
 

 

heart  Blog publication, 05 avril 2020, 17H24

 

 

 

 

 

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14 mars 2020 6 14 /03 /mars /2020 17:46
Regardez « Le Courage de ma mère au Théâtre...

CULTURE  / Théâtre

 

[Théâtre]

 

Le courage de ma mère
 

 

  • Une pièce basée sur un épisode peu connu de la Shoah et qui, c’est entre autres sa singularité, ne se termine pas de façon tragique. Une pièce écrite par György-George Tabori et jouée par Roland Timsit.

 

Cette pièce a été écrite en allemand par Tabori en 1979. Traduite par Maurice Taszman, elle est aujourd’hui mise en scène par David Ajchenbaum. Roland Timsit en est l’unique acteur. La réalisation est signée de la Reine Blanche et de la Cie Les Trois pieds dans la même chaussure.

 

 

Tabori raconte en miniature toute l’histoire de la Shoah : des voisins qui deviennent des ennemis à l’État un danger, à la culpabilité des survivants-rescapés, l’incrédulité de ceux qui sont restés derrière leurs volets clos...

L’auteur parvient à théâtraliser la catastrophe. Elle lui permet également de rendre son horreur réelle, tangible grâce entre autres à un humour noir corrosif. On rit même durant cette pièce, comme tient à le souligner Roland Timsit.

 

Au départ, Tabori a écrit cette pièce pour plusieurs acteurs, mais le metteur en scène David Ajchenbaum a préféré qu’elle ne soit jouée que par un seul. Ainsi, ayant pour partenaires des micros et des accessoires, Roland Timsit invente des univers sonores, et donne voix et corps aux différents personnages du récit.

 

La vie de Tabori (1914-2007) est à l’image de cette pièce : un pied de nez à l’histoire du XXe siècle. Juif hongrois, György naît à Budapest, quatre ans avant la disparition de l’empire bicéphale austro-hongrois. Il est journaliste à Berlin en 1933 au moment de la prise du pouvoir, par les urnes, d’Hitler. Deux ans plus tard, pressentant le pire, il rejoint l’Angleterre, devenant George et prenant la nationalité britannique. Il s’engage alors dans l’armée anglaise. Versé dans la VIIIe armée, il est détaché en Palestine quatre ans avant la création d’Israël.

Bref, Tabori devance les événements historiques de son siècle, d’où sans doute son humour noir, celui d’un témoin arrivé sur les lieux en amont des conflits. En 1971, c’est en Allemagne de l’ouest (RFA) qu’il se réinstalle. Enfin, il sera directeur de théâtres à Vienne entre 1986 et 1990.

 

  • La force de l’histoire et de l’engagement


Tabori raconte l’histoire vraie de sa mère qui, partant faire une partie de cartes chez sa sœur, est raflée par la police hongroise en plein Budapest. Jetée dans un train, elle est déportée vers Auschwitz. Mais à la frontière polonaise, dans un concours de circonstances incroyable, un officier nazi, catholique perturbé, la renvoie à Budapest, pensant hypocritement qu’en sauvant cette Juive, il sauvera peut-être son âme.

 

Alors que le père de Tabori et tout le reste sa famille ont été génocidés, sa mère s’en est sortie et a même corrigé la rédaction de la pièce de son fils.

 

Durant la Seconde Guerre mondiale, la Hongrie était l’alliée de l’Allemagne nazie, dirigée par l’amiral-régent Horthy. Un comble pour un pays sans accès à la mer et sans Roi ! Alors que le vent tourne et que l’armée rouge est à la reconquête, la diplomatie hongroise prend langue avec l’Angleterre en février 1944. Le 19 mars, l’armée nazie envahit le pays et met en œuvre la solution finale décrétée dès 1942 dans le reste de l’Europe occupée. Plus de 80% de la communauté juive disparaîtra en quelques mois.

 

C’est cette histoire hors normes que porte à lui seul Roland Timsit. Mais cela ne fait pas peur à cet acteur qui est aussi un militant de FO de la FASAP (fédération des Arts, des Spectacles, de l’Audiovisuel et de la Presse) depuis le début des années 1980. Il s’est toujours battu pour les intermittents du spectacle.

 

En 1985, la loi Lang veut stopper le copiage gratuit, sans autorisation des auteurs, des films et des musiques via les magnétoscopes. Elle vise notamment à créer une redevance sur l’achat de supports vierges et de matériels d’enregistrement dont une partie (75%) servira à rémunérer les artistes et producteurs.

 

C’est alors que Roland et d’autres camarades montent au créneau. Pour l’acteur : le copiage est un préjudice pour toute la profession, la redevance devait donc bénéficier à toute la profession.

 

Grâce à leur combat 25% de cette redevance (300 millions d’euros par an), élargie aujourd’hui au copiage informatique, ira aux actions de création. Ces 25% sont gérés par différentes sociétés défendant les auteurs, comme la Sacem, la Procirep, la Sacd... A noter que l’Afoc est aussi partie prenante dans ce combat.

 

 

Le courage de ma mère : 18 mars – 3 mai 2020, théâtre de la Reine Blanche, 2 bis passage Ruelle, 75018 Paris, durée 1h10 ; mercredi, vendredi, dimanche à 19h00, relâche les 29 mars et 1er avril.

Réservation 01 40 05 06 96, reservation@scenesblanches.com.

Tarif : de 10 à 20 €. Le texte de la pièce est publié aux éditions théâtrales.

 


Sourcing:   CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

 

 

smiley   Blog publication,  14 mars 2020, 18H11

 

 

 

 

 

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15 février 2020 6 15 /02 /février /2020 15:48
[Livre]     Le social et le politique, un éclairage sur la démocratie sociale

Culture / Syndicat / Paritarisme 

 

[Livre]

 

Le social et le politique, un éclairage sur la démocratie sociale
 

 

  • Qui doit produire les normes sociales en France ? L’État, les partenaires sociaux ? Ces questions, les mouvements sociaux contre la réforme du Code du travail hier et sur les retraites aujourd’hui, en montre la brûlante actualité.

 

Il s’agit d’un ouvrage collectif rédigé par dix-neuf auteurs, essentiellement des historiens, sociologues, juristes, anciens conseillers de ministres, ainsi que le directeur du bureau de l’OIT pour la France.

 

Longtemps en France, le politique et les partenaires sociaux ont relevé d’un rapport de subordination : le politique croyant en sa toute-puissance et l’État décidait, intervenant systématiquement dans le domaine social et dans les relations professionnelles. Longtemps aussi, une défiance mutuelle a régné entre syndicats et représentants du patronat.

 

Le paritarisme, cher à la CGT-FO, est régulièrement attaqué par les différents gouvernements.

 

L’actuel traite les syndicats de « corps intermédiaires », terme passe-partout, bouche-trou et qui ne veut pas dire grand-chose ! Ces « corps intermédiaires » n’auraient qu’à se mettre à genoux comme des vassaux ?

 

A l’évidence, les travailleurs ne l’entendent pas de la sorte. Ils se permettent même de sortir massivement dans les rues contre le projet sur les retraites. Ils contestent comme ils l’avaient fait en 1995, puis contre le CPE puis encore contre les lois El Khomri.

 

 

 

 

  • Les nouveaux rapports de la démocratie sociale et du politique

 

Cet ouvrage est divisé en cinq parties :

 

« Démocratie sociale et démocratie représentative »,

« La démocratie sociale en Europe et ailleurs »,

« La démocratie sociale en pratique : un reflet de la démocratie politique ? »,

« La démocratie sociale face au législateur »,

« Des lendemains qui chantent ? ».

 

La troisième partie est la plus intéressante pour les syndicalistes car elle aborde des questions fondamentales : participation des salariés, négociation collective, gouvernance d’entreprise, réforme de la représentativité syndicale, référendum d’entreprise, participation des salariés à la gestion des entreprises.

 

L’ouvrage revient sur le contexte qui a marqué la société française de 1945 aux années 1980, façonné par deux traits essentiels : l’intervention systématique de l’État dans le domaine social et dans les relations professionnelles ainsi que les relations entre employeurs et syndicats empreintes d’une défiance mutuelle.

 

L’intervention du politique et le rôle conféré à l’État pendant les Trente Glorieuses sont largement dus à un héritage historique majeur, celui du programme du Conseil national de la résistance (CNR).

 

  • Ce programme a été le socle, la base des progrès et acquis des travailleurs de notre pays.
  •  
  • C’est justement ce programme du CNR qui est aujourd’hui attaqué frontalement.
  •  
  • La bataille pour la sauvegarde de nos systèmes de retraites est essentielle. Elle l’est aussi plus largement pour la préservation de tout l’édifice de la démocratie sociale.

 

  • Le social et le politique, sous la direction de Guy Groux, Richard Robert, Martial Foucault. Paris, CNRS éditions, 2020, 264 p.

 


Sourcing:    CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

[Livre]     Le social et le politique, un éclairage sur la démocratie sociale

smiley   Blog publication, 15 février 2020, 15H58

 

 

 

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19 janvier 2020 7 19 /01 /janvier /2020 13:25
Expo,   Charlie Chaplin dans l’oeil des avant-gardes

Culture / Expo / Charlie Chaplin

 

CULTURE  - [EXPOSITION]

 

 

Charlie Chaplin dans l’oeil des avant-gardes


 

  • Cette exposition montre l’importance de l’œuvre cinématographique chaplinienne dans les productions des avant-gardes artistiques du début du XXe siècle et des convergences d’approches entre elles.

 

Charlie Chaplin (1889-1977), ou Charlot le Vagabond, n’est pas seulement un acteur britannique. C’est aussi un réalisateur, un producteur et un compositeur.

 

Issu d’une famille d’artistes pauvres, il a connu la misère qu’il ne cessera de dénoncer, tout comme l’exploitation capitaliste et les folies totalitaires. En 1913, il s’installe aux États-Unis où il tourne son premier film « Pour gagner sa vie ».

Dès le début, sa ligne est tracée. Avec la Guerre froide, il sera victime du maccarthysme et de la chasse aux sorcières. Expulsé du pays en 1952, il s’installera en Suisse où il finira sa vie.

 

Avec ses 200 œuvres, cette exposition témoigne de la présence continue de l’imaginaire chaplinien dans la création artistique de cette époque. Avec le cinéma comme fil conducteur, le musée propose une relecture des arts visuels de la première moitié du XXe siècle.

 

L’apparition de Charlot en 1914 sera un sujet de fascination pour les artistes du monde entier, car elle met en avant la problématique économique, sociale et politique de cette période troublée et sanglante. Le vagabond, l’ouvrier, tous deux opprimés, la montée des totalitarismes, cette thématique est aussi celle des avant-gardes artistiques.

 

  • L’intemporalité chaplinienne

 

Le musée présente 200 peintures, photographies, affiches, dessins, sculptures, documents et extraits de film, exposant les œuvres de Marc Chagall, Alexandre Calder, Fernand Léger, Man Ray, René Magritte, Claude Cahun, Frantisek Kupka, Meret Oppenheim, John Heartfield et bien d’autres, montrant la proximité du travail de ces artistes avec le cinéma de Chaplin.

 

L’exposition est organisée autour de quatre thématiques : l’homme-machine, la poétique du monde, le spectacle mis en abyme, l’absurdité de l’Histoire. Elle est construite autour d’un espace-atelier en plein centre du parcours : « l’usine à rêve », référence à l’univers du cinéma.

 

 

 

 

Cette « usine à rêve » s’ouvre sur les quatre sections de l’exposition, permettant au public de passer librement de la découverte des œuvres, aux activités interactives proposées : photocall, animations de personnages, conception d’un circuit avec des matériaux industriels…

 

Les problématiques abordées par le cinéma de Chaplin-Charlot et celles de l’avant-garde artistique se croisent, se rejoignent, s’enrichissent entre elles. Mais nous aurions tort de croire qu’il s’agit de problématiques du passé, passées et dépassées. Contrairement à ce que croient certains « penseurs », l’Histoire a une fâcheuse tendance à se répéter.

 

 

« Charlie Chaplin dans l’œil des avant-gardes », Musée d’Arts de Nantes, 10 rue Georges Clémenceau, 44000 Nantes, jusqu’au 3 février 2020. Lundi, mercredi, vendredi, samedi, dimanche 11h-19h, jeudi 11h-21h.

  • Tarif de 4 à 8 €.

 


Sourcing:  CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

heart   Blog publication, 19 janvier 2020, 13H37

 

 

 

 

 

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19 janvier 2020 7 19 /01 /janvier /2020 12:29
Soulages, l'oeuvre au noir

Idées / Culture / Livre / Expo

 

IDÉES  / [Livre] 

 

 

L’œuvre au noir

 

  • À l’occasion des presque 100 ans de l’artiste, le Louvre rend hommage à un homme et à une œuvre d’une longévité exceptionnelle.

 

Superbe ouvrage à la couleur de l’artiste, le catalogue de l’exposition s’ouvre sur des photos de l’atelier de Soulages, vaste espace lumineux, d’une sobriété monacale, où la plupart des toiles sont retournées, où l’artiste paraît, enfin.

 

Aujourd’hui, on associe Soulages à l’Outrenoir, comme il a lui-même défini son style pictural depuis 1979. Les experts évoquent à ce moment-là une rupture dans sa peinture. Pourtant, depuis ses premiers traits, il cherche à saisir la lumière, faisant des expériences pour mieux la sublimer : C’est ce que je fais qui m’apprend ce que je cherche. D’abord avec le brou de noix puis le goudron et enfin la peinture, il explore le contraste, la transparence, la superposition pour inventer une nouvelle façon de la contempler.

 

L’abstraction totale est pour Soulages un moyen de laisser artiste, œuvre et spectateur dialoguer sans filtre, convention ou sens préétabli. Et ce qui pourrait être difficile à saisir est parfois d’une évidence absolue. Car ses tableaux parlent ; ils dégagent une émotion ; ils invitent à la méditation. Regarder un Soulages, c’est faire une expérience qui engage l’être entier ; c’est se laisser envahir par le trouble du néant qui n’est pas vide, du noir qui est parfois multiple, qui révèle une lumière « transmutée ».

 

Il y a comme une aventure alchimique dans l’œuvre de Soulages, une découverte. Alors qu’il travaille sur une toile où d’habitude il laisse un espace blanc, il en vient, malgré lui, à remplir le champ entier en noir… L’Outrenoir est né, dans un instant de sérendipité*.

 

 

 

Soulages au Louvre, Collectif, sous la direction d’Alfred Pacquement.

  • Éditions Gallimard, 160 pages, 35 euros.

 


Sourcing:  CORINNE KEFES, in fo.fr

 *

La sérendipité est, au sens strict original, la conjonction du hasard heureux qui permet au chercheur de faire une découverte inattendue d'importance ou d'intérêt supérieurs à l'objet de sa recherche initiale, et de l'aptitude de ce même chercheur à saisir et à exploiter cette « chance ».

(wikisource)

heart   Blog publication, 19 janvier 2020, 12H41

 

 

 

Le Louvre

 

 

 

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31 décembre 2019 2 31 /12 /décembre /2019 17:29
IDÉES / Livre     Du salon à la rédaction

Culture / Idées / Livre

 

IDÉES / Livre 

 

Du salon à la rédaction

 

  • Le journalisme fut longtemps un monde d’hommes et les femmes qui ont voulu l’investir ont dû faire face à de nombreuses contraintes et prescriptions, en raison des préjugés envers le « sexe faible ».
  • Néanmoins, elles ont trouvé des procédés (comme la chronique ou le reportage en immersion) qui les ont légitimées et sont même devenus des modèles.

 

Elles ont ainsi développé un journalisme littéraire, subjectif, fictionnel, qui a fait des émules et transformé en partie le journalisme. L’utilisation d’un discours sexué, leur position sociale, intellectuelle, parfois exceptionnelle, leur prise de risque leur ont permis de se faire une place dans cet univers masculin.

 

L’ouvrage leur rend un hommage d’autant plus marqué qu’elles sont peu célébrées par ailleurs, voire tombées dans l’oubli pour certaines. Il fait un tour d’horizon en six profils, associés à une figure mythologique, pour évoquer les différents subterfuges (choix éditorial, d’écriture, de posture) que les femmes ont utilisés pour s’imposer.

 

Car c’est bien souvent par la ruse, le travestissement, le détournement et la transgression que ces femmes ont pu exercer leur activité de journaliste.

 

Grâce à des biographies denses et très documentées, on approche l’histoire de ces femmes dans leur contexte historique et social et on mesure ce que leur a coûté, dans leur vie privée, leur investissement dans la vie sociale.

 

  • Femmes de presse, femmes de lettres - De Delphine de Girardin à Florence Aubenas, Marie-Ève Thérenty, CNRS éditions, 374 page, 25 euros.

 


Sourcing: CORINNE KEFES, in fo.fr

IDÉES / Livre     Du salon à la rédaction

heart   Blog publication, 31 décembre 2019,   17H38

 

 

 

IDÉES / Livre     Du salon à la rédaction
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30 décembre 2019 1 30 /12 /décembre /2019 18:25
Peinture de Lucas Giordano

Peinture de Lucas Giordano

Culture / EXPO

Expo

 

Naples au Petit Palais

 

  • Le Petit Palais accueille des rétrospectives consacrées à deux artistes napolitains majeurs : le sculpteur Gemito et le peintre Giordano.

 

P our la première fois à Paris une exposition est consacrée au sculpteur Vincenzo Gemito (1852-1929), qui a introduit le réalisme dans la sculpture italienne. Pas moins de cent vingt œuvres y sont exposées.

 

Loin des sculptures antiques reprises par Mussolini dans un gigantisme délirant, Gemito reproduit les gens de la rue : le Petit pêcheur napolitain, un jeune garçon à demi-nu, les cheveux en bataille, ou le Joueur de cartes assis par terre, plongé dans ses cartes.

 

Pour le peintre Luca Giordano (1634-1705), il s’agit là aussi de sa première rétrospective en France. Il est le plus grand peintre du baroque napolitain, célèbre dans toute l’Europe au XVIIe siècle.

 

Louis XIV le voulait, il a préféré la cour d’Espagne. Il a produit des tableaux de très grande taille pour les églises de sa ville, mais il a aussi réalisé d’immenses fresques pour les voûtes des palais italiens et espagnols.

 

 

 

Expo

 

Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, avenue Winston Churchill, 75008 Paris. Renseignements : www.petitpalais.paris.fr


Rétrospective Gemito : jusqu’au 26 janvier 2020 ; du mardi au dimanche, 10h-18h ; tarif : 9 à 11 euros.


Rétrospective Giordano : jusqu’au 23 février 2020 ; du mardi au dimanche, 10h-18h ; tarif : 11 à 13 euros.

 


Sourcing: CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

 

heart   Blog publication, 30 décembre 2019, 18H34

 

Expo    Naples au Petit Palais
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