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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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1 septembre 2019 7 01 /09 /septembre /2019 13:59
[Exposition]     Le père du Street Art : Ernest Pignon-Ernest « Ecce homo.   Interventions 1966-2019 » en Avignon

CULTURE / Expo


[Exposition]

 

Le père du Street Art : Ernest Pignon-Ernest « Ecce homo.

 

Interventions 1966-2019 » en Avignon
 

 

  • De son vrai nom Ernest Pignon, ce plasticien, dessinateur et photographe est né à Nice en 1942. Cet artiste engagé est basé à Paris. Ses images peintes et dessinées au fusain et à l’encre noire (en noir et blanc) sur du papier, sont alors collées sur les murs des villes aux quatre coins du monde.

 

L’exposition, produite par la ville d’Avignon et Avignon Tourisme, expose plus de 400 œuvres dans toute la Grande Chapelle du Palais des Papes, retraçant le parcours de l’artiste depuis plus de soixante ans. Il s’agit de photos, de collages, de dessins, venus du musée de Montauban, de la galerie parisienne Lelong & Co et de collections privées.

 

Ces « tableaux » représentant souvent des personnages, sont au format, à l’échelle, quasi un-pour-un, c’est-à-dire grandeur nature.

 

 

 

Ayant commencé à coller dans les rues dès 1966, il est considéré comme l’un des fondateurs du street art mondial. Il s’agit bien sûr d’art éphémère, le support papier subissant l’outrage du temps (le soleil, la pluie). Mais ces collages représentant des sujets engagés, ils sont aussi la cible d’arrachages, de lacérations, de tags… Ernest Pignon-Ernest a donc pris soin de les photographier. Sage décision.

 

  • Un engagement politique et social

 

Avec ces collages, l’artiste prend fait et cause pour le droit à l’avortement, la situation des immigrés-expulsés, la lutte contre le sida, dénonçant l’apartheid, la situation des Palestiniens, les accidents du travail, l’univers carcéral…

 

Il se veut aussi quelque part une sorte de « gardien de l’Histoire », avec ses œuvres « Les gisants de la Commune de Paris », « Métro Charonne » (manifestation du 8 février 1962 contre la guerre d’Algérie qui fit huit morts écrasés contre les grilles de la station de métro), « Maurice Audin » (jeune professeur communiste mort sous la torture de l’armée française à Alger).

 

Il a aussi collé à Soweto, le poster d’un homme tenant dans ses bras un jeune écolier tué lors de la révolte de ce township. A Ramallah, il a affiché des portraits du grand poète palestinien Mahmoud Darwich. Ernest Pignon-Ernest milite pour la création d’un musée d’art contemporain dans les territoires palestiniens. Idée fortement combattue par Israël et le Hamas de Gaza !

 

L’artiste est aussi un grand portraitiste : Maïakovski, Rimbaud, Picasso, Molière, Goethe, Nerval, Genet, Neruda…, avec un hommage particulier à Pasolini. Des affiches de ce dernier tenant dans ses bras le cadavre d’un homme (son assassin ?) ont orné les rues de Milan, Rome, Ostia, Naples et Matera.

 

 

 

 

Dans son combat contre le sida, il a collé à Port aux Princes, mais aussi à Lyon des représentations de la prison Saint Paul. A noter des « icônes » religieuses du saint suaire ou de la piéta d’Avignon.

 

Depuis sa première exposition personnelle en 1979, il ne cesse d’exposer dans toute la France.

 

 

 

Sourcing: CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

 

Avignon, Palais des Papes, Grande Chapelle, jusqu’au 29 février 2020. Août : 9h-20h30, septembre-octobre : 9h-19h, 2 novembre 2019 - 29 février 2020 : 9h30-17h45. 04 32 74 32 74.

 

Ernest Pignon-Ernest

 

heart   Blog publication, 1er septembre 2019, 15H08

 

 

[Exposition]     Le père du Street Art : Ernest Pignon-Ernest « Ecce homo.   Interventions 1966-2019 » en Avignon
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28 juillet 2019 7 28 /07 /juillet /2019 15:56
[Exposition]      " Rouge couleur de l’engagement " à Saint-Emilion

CULTURE / Expo

 

[Exposition]

 

 " Rouge couleur de l’engagement " à Saint-Emilion
 

 

  • Le château La Dominique, une des plus grosses propriétés viticoles des grands crus de Saint-Émilion, continue son approche de l’art contemporain autour de la couleur rouge – de son précieux breuvage –, mais cette année autour du rouge en politique. Étonnant, voire détonnant.

 

Cette propriété, une des plus belles et des plus riches, s’est fait construire un nouveau cuvier en 2012. Les propriétaires des grands vins de Bordeaux se font une farouche concurrence dans la construction de leurs nouveaux cuviers-chais en faisant appel aux plus grands architectes de la planète.

 

La Dominique s’est carrément payé les services de Jean Nouvel, rien que ça ! Ce dernier a donc mis en évidence le rouge, couleur de ce grand vin, avec au-dessus du cuvier un restaurant gastronomique dont la terrasse est faite de galets de verre, eux aussi rouges.

 

La concurrence se fait aussi au niveau du mécénat et des expositions d’art contemporain.

L’an dernier La Dominique avait présenté une exposition d’artistes avec pour thème « Le rouge des villes et des forêts ».

Cette année, la propriété a choisi un thème iconoclaste pour ce monde très fermé et très riche des grands crus : « Rouge couleur de l’engagement ». Aussitôt on pense au drapeau rouge, à la couleur de la sociale, de la révolution !

 

  • Le sang du peuple


Pour Guillaume de Sardes, le commissaire de l’exposition : C’est une exposition politique dans le sens étymologique du terme. Le premier drapeau rouge a fait son apparition lors de l’insurrection républicaine de juin 1832 à Paris, mais il est vraiment devenu l’emblème des travailleurs et du socialisme lors de la révolution ouvrière de juin 1848 puis de la Commune de Paris en 1871.

 

L’URSS et la Chine en ont fait leur drapeau national. Mais le rouge n’appartenant à personne, il est aussi la couleur de Force Ouvrière.

 

L’exposition présente quatorze artistes avec leurs peintures, dessins, céramiques, photos, vidéos, installations.

Paradoxe, la photo du mexicain Manuel Alvarez Bravo (1902-2002), ami d’André Breton, prise en 1934 et donc en noir et blanc. Elle montre un ouvrier mexicain gréviste assassiné. Pas besoin de couleur pour comprendre que la grosse tache grise foncée est le rouge de son sang.

 

 

 

Mike Bouchet expose « Jacuzzi for Robert Mugabe », une baignoire remplie du sang des opposants du dictateur du Zimbabwe, récemment renversé. Jean Pierre Raynaud montre sa sculpture, un panneau électoral peint en rouge avec des bulletins blancs accrochés. Plus extravagant, l’installation de Jérémy Gobé, « La liberté guidant la laine », une immense tapisserie, clin d’œil au tableau de Delacroix, immortalisant les Trois glorieuses, les journées révolutionnaires de 1830.

 

  • Exposition à déguster sans modération !

 

Petits conseils pour les amateurs de bons vins rouges, à quelques kilomètres de Saint-Émilion, dans le libournais et le sauveterrois voisins, on peut trouver des vins quasiment aussi bons qu’à Saint-Émilion, mais de 10 à 50% moins chers.

 

  • A consommer avec modération…

 

Sourcing:   CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

 

  • Jusqu’au 25 août au château La Dominique, Saint-Émilion, Gironde.
  • Visites sur rendez-vous à 10, 15 et 17 heures, 05 57 55 20 73 ; 15 euros, dégustations comprises.
[Exposition]      " Rouge couleur de l’engagement " à Saint-Emilion

heart   Blog publication, 28 juillet 2019, 17H08

 

[Exposition]      " Rouge couleur de l’engagement " à Saint-Emilion
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21 juillet 2019 7 21 /07 /juillet /2019 16:37
EXPO - Félix Fénéon et les arts lointains

CULTURE / Exposition 

 

Félix Fénéon et les arts lointains

 

  • Le musée du quai Branly-Jacques Chirac présente l’extraordinaire collection de ce penseur, critique d’art libertaire qui œuvra à la reconnaissance des arts extra-occidentaux qu’il appelait lui-même « Arts lointains ».

 

Félix Fénéon (1861-1944) commence sa carrière comme petit fonctionnaire au ministère de la guerre d’où il sera licencié pour fait d’anarchisme. En effet, ce militant libertaire signe des articles de critique d’art dans la presse anarchiste de l’époque : Le Chat Noir, La Plume, L’En dehors, Le Père Peinard…

 

A la fin du XIXe siècle une partie des anarchistes se laisse tenter par le terrorisme, à l’exemple des nihilistes russes. En 1894, des rafles touchent l’ensemble du mouvement libertaire.

C’est ainsi que Fénéon se retrouve sur les bancs des accusés au « procès des 30 » (6 août 1894), aux côtés, entre autres, d’Émile Pouget, un des futurs fondateurs de la CGT l’année suivante.

 

La police avait retrouvé onze détonateurs cachés dans son bureau au ministère ! Soutenu par son ami Stéphane Mallarmé, il sera acquitté.

 

 

 

Comprenant que la violence ne menait à rien, les anarchistes français vont massivement entrer dans les syndicats et participeront à l’élaboration, en 1906, de la Charte d’Amiens dont FO revendique aujourd’hui l’héritage.

 

Critique d’art, défenseur des artistes néo-impressionnistes (Signac, Seurat…), éditeur à La Revue Blanche, journaliste, Fénéon publie aussi Rimbaud et James Joyce tout en devenant conseiller artistique d’une des plus grandes galeries parisiennes.

 

  • Collectionneur éclectique

 

Au tournant des deux siècles, il va se constituer une étonnante collection de tableaux, allant de Degas à Max Ernst en passant par Seurat, Signac, Bonnard, Vuillard, Matisse et Modigliani. En revanche, il n’appréciait guère Picasso.

 

A côté de ces œuvres contemporaines, ce libertaire farouchement anti-colonialiste a amassé plus de 450 statuettes, masques, poulies de métier à tisser, bois de lit historiés…, en provenance d’Afrique (Guinée, Cameroun) et d’Océanie.

 

Il fut certainement l’un des tout premiers à considérer ces productions autrement que comme des curiosités exotiques. Alors qu’à l’époque on parlait « d’art primitif », terme encore employé de nos jours par certains, Fénéon refusait cet adjectif péjoratif, inventant les « arts lointains ».

 

Le président Chirac refusant aussi le « primitif » préférera « premiers ». Alfred Jarry le surnommait celui qui silence et son vieil ami Mallarmé a écrit qu’il était l’un des critiques les plus subtils et des plus aigus.

 

Il s’agit de la première exposition rendant hommage à Félix Fénéon et « sa belle anarchie ».

 

 

Sourcing:  CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

 

  • Jusqu’au 29 septembre, Musée du quai Branly-Jacques Chirac, mezzanine Est, 37 quai Branly, 75007 Paris ; mardi-mercredi-dimanche 11h-19h, jeudi-vendredi-samedi 11h-21h.

 

  • Colloque autour de l’exposition les 23-24 octobre au musée du quai Branly et au musée de l’Orangerie, 9h30-18h30.
     
EXPO - Félix Fénéon et les arts lointains

heart   Blog publication, 21 juillet 2019, 17H46

 

EXPO - Félix Fénéon et les arts lointains
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29 juin 2019 6 29 /06 /juin /2019 17:34
 La Fête à Léo     randonnées culturelles en Gironde

CULTURE / Festivals


 

 La Fête à Léo

 

randonnées culturelles en Gironde
 

 

 

  • La « Fête à Léo », n’est pas une fête de village avec bandas et merguez, mais une série de randonnées pédestres à la découverte du patrimoine culturel de la Gironde autour de l’œuvre de l’artiste et savant Léo Drouyn, pendant tout l’été.

 

Depuis une douzaine d’années, chaque été, l’association « Les Amis de Léo Drouyn » organise ces balades dans la campagne girondine pour découvrir le patrimoine architectural et naturel des différentes régions du département sur les traces des œuvres de Léo Drouyn.

 

Ce dernier (1816-1896) est un girondin qui au milieu du XIXe siècle a réalisé des milliers de dessins et près de 1550 gravures représentants les principaux monuments (églises, châteaux, abbayes, moulins, fermes…) mais aussi les paysages de la Gironde et des départements voisins, quarante ans avant les premiers témoignages photographiques.

 

En effet, de 1842 à 1849 il était le dessinateur attitré de la Commission des monuments historiques de la Gironde. C’est donc une source d’information inestimable avant les grandes restaurations de Viollet-le-Duc et de ses émules locaux ou la disparition pure et simple de ces monuments.

 

Le travail de ce peintre, dessinateur, graveur ayant fait partie de l’école de Barbizon, a été sorti de l’anonymat grâce à la volonté acharnée de l’historien-éditeur Bernard Larrieu qui a retrouvé les fonds dispersés dans différentes archives pour à ce jour publier 23 tomes des œuvres de Léo Drouyn. Une recension unique dans la région, aux Éditions de l’Entre-deux-Mers depuis une vingtaine d’années.

 

  • Balades enchantées


Ces promenades ouvertes à tout public se font souvent au milieu des vignes avec à chaque fois des arrêts dans des chais avec force dégustations des vins du crû, et même du grand crû, agrémentés de pique-niques en plein air à l’ombre des châteaux médiévaux ou viticoles.

 

Le programme 2019 est composé de douze expositions et rencontres thématiques et huit soirées musicales, lecture théâtralisée, soirée contée, ainsi que des présentations de films-documentaires.

 

Cette année les festivaliers-marcheurs découvriront deux parties de ce grand département : sa façade atlantique avec le bassin d’Arcachon et la pointe du Médoc et les frontières du Lot et Garonne et de la Dordogne.

 

  • De quoi largement réjouir les yeux, les oreilles et les papilles.

 

Sourcing:  CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

 

« La fête à Léo », 1er juin-21 septembre 2019 :

 

  • 29 et 30 juin, Espiet, Baron, Saint-Quentin de Baron (la restauration des monuments historiques) ;
  • 7 juillet, Francs, Tayac, Puynormand (les parlers locaux entre oïl et oc) ;
  • 20 juillet, Gujan-Mestras (exposition Léo Drouyn et le bassin) ;
  • 21 et 30 juillet, Gujan-Mestras (la construction navale sur le bassin d’Arcachon) ;
  • 28 juillet, Bassanne (Léo Drouyn à Castillon de Castets) ;
  • 3 août, Saint-Vivien de Médoc (patrimoine de l’estuaire) ;
  • 31 août-1er septembre, Sauveterre de Guyenne (exposition photos) ;
  • 7 septembre, Doulezon (Léo Drouyn, historien pionnier) ;
  • 21 septembre, La Réole (histoire de la ville). 

 


Info : https://www.editions-entre2mers.com/fete-a-leo-2019/
Les Editions de l’Entre-deux-Mers : 05 57 24 14 94.

 

 

 

heart  Blog publication, 29 juin 2019, 18H47

 

 

 

 

 

 

floraison estivale

 

 La Fête à Léo     randonnées culturelles en Gironde
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8 juin 2019 6 08 /06 /juin /2019 14:32
[Bande dessinée]     « Le travail m’a tué »

CULTURE / BD


 

[Bande dessinée]

 

« Le travail m’a tué »

 

  • A l’heure où se déroule le grand procès des anciens dirigeants de France Télécom pour harcèlement moral ayant conduit au suicide de plusieurs employés, la parution de cette bande dessinée par les éditions Futuropolis tombe au moment opportun.

 

Les deux scénaristes, Hubert Prolongeau et Arnaud Delalande sont aussi romanciers et grands-reporters spécialisés, entre autres, dans des sujets historiques et sociétaux. Grégory Mardon a fait ses premières armes chez Spirou.

 

La première planche de cette BD plante d’emblée le décor dans toute sa pesanteur : la salle vide du « tribunal des affaires de sécurité sociale ».

 

 

 

 

Trois bulles plus loin un témoin déclare :

 

J’étais venu le jour du suicide. Le corps était caché, on n’avait pas pu passer.

 

Le lecteur peut craindre le pire. Et à raison. L’album retrace le parcours de Carlos Perez, fils de modestes immigrés espagnols arrivés en France en 1974.

 

Le jeune homme, après de bonnes études, est embauché chez un grand constructeur automobile français. Les auteurs ne donnent pas de nom. Ils auraient pu inventer « Regeot » ou « Peunault », sans aucun problème.

 

Le jeune Perez gravit les échelons, se marie, a un premier enfant. Bref, l’ascenseur social réussi. Mais l’industrie automobile a connu et connaît des hauts et des bas et à chaque fois c’est le personnel qui trinque. Les cadres se sont sentis longtemps à l’abri, à tort.

 

  • La descente aux enfers


Dans ces grandes sociétés du CAC 40 les effets des crises se ressemblent : flexibilité à outrance, licenciements, management de plus en plus agressif, humiliant et mortifère.

 

Et voilà Perez balloté entre la France et l’Argentine, de réunions en réunions, plus inutiles les unes que les autres, jusqu’au jour où on lui apprend sa mutation en Roumanie, avec en prime une DRH autiste.

Dans l’avant-dernier chapitre, l’homme se retrouve seul au dernier étage de la grande verrière du constructeur. C’est le grand saut dans le vide et son corps s’écrase entre une berline et une Formule 1 exposées dans le hall d’entrée.

 

Hubert Prolongeau de conclure l’album par deux pages de texte :

 

 

 

Le suicide au travail a fait son irruption dans le monde du travail avec une première vague en 2006 chez Renault, puis une deuxième en 2008-2009 chez France Télécom.

 

Pendant une saison, le sujet a été à la une. Le problème n’est pas né avec cette médiatisation, et il ne s’est pas arrêté avec elle. En effet entre 2013 et 2017, il y a encore eu seize suicides chez Renault, dont dix ayant entraîné la mort.

 

  • La direction de Renault a été condamnée en 2009, l’ancienne de France Télécom, devenue Orange, est aujourd’hui sur le grill du tribunal pénal de Paris.

 

Pour accentuer l’aspect tragique du récit, les trois auteurs ont choisi le principe de la bichromie variable (noir et blanc avec une seule couleur changeante : gris, bleu, jaune, rouge…).

 

Sourcing:  CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

 

Hubert Prolongeau, Arnaud Delalande (scénario), Grégory Mardon (dessin) :

« Le travail m’a tué », ed. Futuropolis, Paris, 2019, 120 p.

 

 

smiley  Blog publication, 08 juin 2019, 15H52

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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25 mai 2019 6 25 /05 /mai /2019 17:25
Théâtre   « 36e dessous.  Chronique d’un désastre écologique annoncé »

SOCIETE / CULTURE / Théâtre 


 

Théâtre 

« 36e dessous.

Chronique d’un désastre écologique annoncé »
 

 

  • Cette pièce retrace la tragique histoire de l’usine Fertiladour à Bayonne qui de 1973 à 1993 a traité des matières hautement toxiques, empoisonnant et tuant ses ouvriers, le site de production et les environs.

 

Odile Macchi, sociologue de formation, a créé la compagnie « Si et seulement Si » en 1999.

Depuis deux ans, elle travaille aussi comme sociologue à l’Observatoire du Samu-social de Paris.

A travers des bandes son, des images manipulées et le jeu d’une comédienne,  36e dessous.

 

  • Chronique d’un désastre écologique annoncé » raconte le scandale de cette usine installée dans l’arrière-pays bayonnais.

 

 

Des ouvriers y ont broyé du thorium 232 hautement radioactif et de la silice pure, sans protection, comme à l’époque de l’apogée de l’amiante. Quoique fermée en 1993, l’usine continue ses ravages insidieux et silencieux.

 

La silicose, la fibrose et autres « saloperies » font leur travail.

 

En 2011, les premiers ouvriers commencent à mourir. Le site devient une friche industrielle qui n’est pas dépolluée, malgré les diverses obligations légales. En 2009, seulement, la direction passe le site au bulldozer sans recycler les matériaux ni la terre souillée, abandonnés à l’air libre quelques centaines de mètres plus loin, au nez et à la barbe des riverains dans une région à forte densité démographique. En 2009, le site est mis en vente pour créer une nouvelle zone commerciale.

 

Condamné par la justice, le projet est finalement abandonné en 2012, laissant l’endroit à une sorte de déshérence radioactive.

 

 

 

 

La scénarisation du désastre


Les spectateurs sont invités à cette exploration du terrain à travers des bandes son recueillant les propos des protagonistes : les ouvriers, le maire, les voisins, l’inspecteur du travail, les médecins... Chacun des interlocuteurs fait l’objet d’un travail sonore qui manifeste la dynamique, parfois sournoise, de la parole.

 

A mesure du déroulement du son, le monde dont ils parlent s’offre à la vue des spectateurs, orchestré par le plasticien-manipulateur d’images qui est chargé de faire évoluer le terrain, de représenter un environnement en mutation forcée. Et tout cela « mis en musique » par le travail, la présence de la comédienne Lucie Boscher.

 

Odile Macchi résume cette pièce :

 

Dans une version inversée du ciné-concert qui propose une sonorisation d’un document visuel, notre reconstitution propose une visualisation loufoque d’un document sonore. Il existe des dizaines d’affaires similaires en France, souvent ensevelies au propre ou au figuré par une solide chape de plomb ou de béton !

 

Sourcing:  CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

 

« 36e dessous. Chronique d’un désastre écologique annoncé », Théâtre de la Reine Blanche, 2bis passage Ruelle, Paris XVIIIe.

Du mercredi au samedi à 19h, dimanche à 15h. Durée 1h.

Texte et mise en scène : Odile Macchi, comédienne : Lucie Boscher, plasticien-images : Daniel Azélie.

En tournée à partir de mars 2020.

 

 

Condamné par la justice, le projet est finalement abandonné en 2012, laissant l’endroit à une sorte de déshérence radioactive.

 

smiley Blog publication, 25mai 2019, 18H48

 

 

 

 

 

25 mai 1871 J5

 

 

 

 

 

 

La Semaine sanglante, du dimanche 21 au dimanche suivant  28 mai 1871, est l'épisode final de la Commune de Paris, où elle est écrasée et ses membres exécutés en masse

 

Le 21 mai 1871 débutait la Semaine sanglante

 

Retour de l’ordre bourgeois dans le sang, la Semaine sanglante reste l’un des évènements les plus sombres du mouvement révolutionnaire français.

 

Pas moins de 30 000 communard·e·s seront tué·e·s dans les combats et 46 835 seront fait prisonnier·e·s.

 

En une semaine Adolphe Thiers et ses sabre-peuple décapitent Paris la Rouge. Mais si la Commune tombe, sa mémoire perdure.

 

  • Se souvenir c'est déjà lutter


25 mai 1871 J5

Théâtre   « 36e dessous.  Chronique d’un désastre écologique annoncé »
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19 mai 2019 7 19 /05 /mai /2019 15:46
Prisonniers et artistes dans l’enfer du camp de Gurs 1939-1944

HISTOIRE / CULTURE / EXPO

[Exposition]

 

Prisonniers et artistes dans l’enfer du camp de Gurs 1939-1944
 

 

  • A l’occasion des commémorations des quatre-vingts ans de la construction du sinistre camp d’internement de Gurs (Pyrénées-Atlantiques),  le musée de Pau expose une soixantaine de dessins de prisonniers.

 

Au printemps 1939, plus de 500 000 républicains espagnols passent précipitamment la frontière française, les troupes franquistes sur leurs talons. La IIIe République construit dans l’urgence des dizaines de camps d’internement des plus sommaires, sans hygiène, avec des rations alimentaires miséreuses.

 

Hannah Arendt

A Gurs, à quelque quarante km de Pau, cette même république va aussi parquer, à partir de mai 1940, des centaines de prisonniers pour délit d’opinion et des milliers de Juifs étrangers, 18.185 au total, dont la philosophe Hannah Arendt (1906-1975), la future grande spécialiste des systèmes totalitaires (nazisme-stalinisme), qui y transitera de mai à juin 1940, avant de réussir à rejoindre non sans difficultés les États-Unis.

 

Avec la débâcle et l’instauration du régime de Vichy, Pétain va puiser dans ce « vivier » pour devancer les souhaits du Reich et livrer à la mort la plupart des Juifs allemands de Gurs. Parmi eux se trouvaient des artistes, amateurs ou déjà reconnus à l’époque.

 

Dans l’enfer de Gurs, comme les internés l’avaient dénommé, ils ont dessiné la douloureuse vie d’un quotidien des plus incertains. Outre la soixantaine d’œuvres, dessins et aquarelles, sont présentées des photos d’époque témoignant de cette réalité concentrationnaire.

 

  • L’infirmière suisse


Ces dessins, gravures, gouaches auraient pu disparaître avec leurs auteurs  mais beaucoup ont été conservées par Elsbeth Kasser (1910-1992), une infirmière suisse, qui travailla pour la Croix Rouge au camp de Gurs.

 

Elsbeth Kasser

 

Elle les a reçues de ces gens qui lui avaient fait confiance. Elle a fait ramener tous ces documents, dont elle mesurait l’importance, en Suisse. Mais elle est restée traumatisée par le souvenir de ces gens.

 

  • Elle se disait ̎à quoi bon les avoir soignés pour qu’ils soient finalement tués ? ̎

 

Et elle a gardé les œuvres dans un carton sous son lit, durant quarante ans, a expliqué Walter Schimd, actuel président de la Fondation Elsbeth-Kasser. Ce n’est qu’à la fin de sa vie, dans les années 80, qu’elle se laissera convaincre par ses amis.

 

Elle va alors les sortir de sous son lit, comme la fin d’un mauvais cauchemar. Ils seront alors dépoussiérés, répertoriés, inscrits à la fondation qui porte aujourd’hui son nom et finalement exposés non loin du lieu de souffrance où ils ont vu le jour dans la nuit de l’enfermement, antichambre des camps d’extermination construits en Allemagne seulement quatre-cinq ans avant Gurs.

 

 

 

Sourcing:  CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

 

Musée des Beaux-Arts de Pau :

 

« Gurs 1939-1944 », rue Mathieu Lalanne, 64000 Pau, 05 59 27 33 02, de 10h-12h/14h-18h (sauf mardi et dimanche).

 

 

 

smiley  Blog publication, 19 mai 2019, 17H07

 

 

 

 

 

 

 

Oeuvre issue de la Fondation Elsbeth-Kasser, présentée à l'expo

Prisonniers et artistes dans l’enfer du camp de Gurs 1939-1944
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12 mai 2019 7 12 /05 /mai /2019 14:28
« Louise Michel.     L’artiste en révolution et le dégoût du politique »

CULTURE


[Arts et révolution]

« Louise Michel.

 

L’artiste en révolution et le dégoût du politique »

 

 

Louise Michel

On connaît Louise Michel (1830-1905) l’anarchiste, la féministe, l’anticolonialiste, mais Claude Rétat nous fait découvrir dans deux ouvrages incontournables, une Louise Michel romancière, artiste, très très loin de « l’art révolutionnaire officiel ».

 

L’auteure, directrice de recherche au CNRS, spécialiste de la littérature du XIXe siècle, écrit dès les premières pages de son « Art vaincra ! » :

 

Au nom de vieux préjugés, il reste convenu d’affirmer qu’une militante ne peut être écrivain ou artiste : on serait l’un ou l’autre, mais pas les deux. Louise Michel déclarait elle-même à la fin de sa vie : Voyez-vous, au fond j’ai toujours été une artiste, je suis une artiste en révolution.

 

On connaît parfaitement l’infatigable militante de la commune de Paris, du bagne de Nouvelle-Calédonie, ainsi que ses écrits politiques : Mémoires en deux volumes parus en 1886 et 1898, La Commune éditée en 1898, ses centaines d’articles publiés dans la presse anarchiste et socialiste, sans oublier nombre d’interviews.

 

Mais on connaît beaucoup moins ses quatre romans et les quatre autres, écrits à quatre mains, les nouvelles, les contes, les recueils de poésie, les trois pièces de théâtre et divers manifestes comme les Lectures encyclopédiques (1888-1890) ou La femme dans la maçonnerie (1904).

 

 

 

 

La révolution en contant


Si le vainqueur écrit l’histoire ou pense l’écrire [1], le vaincu écrit des histoires pour exprimer l’autre côté, le souterrain, l’utopie.

 

  • Chez Louise Michel le rêve et l’action ne font qu’un, l’histoire et l’imaginaire résonnent.

 

Elle aime le symbole et le frisson. Elle puise dans les légendes de sa Haute-Marne natale, du monde kanak où elle fut déportée de 1873 à 1880, de la Bretagne qui la fascine et du Paris glauque de la fin du XIXe siècle.

 

Ses contes ne sont pas gais. Ils sont peuplés d’ogres, de Barbes bleues, de puanteur, de nécrophilie. Et comme conclut Claude Rétat : Ce sont des mondes qui s’engloutissent mais aussi des mondes qui s’éveillent, des harmonies de la nature et des cosmogonies.

 

Si les légendes kanak de Louise Michel sont connues, le livre La révolution en contant réunit pour la première fois des écrits retrouvés dans des manuscrits ou dans la presse du temps, souvent inédits.

 

 

  • Louise Michel ne se disait pas « artiste et révolutionnaire », mais artiste en révolution, artiste travaillant la matière « révolution » et dont l’œuvre d’art est la révolution.
  • Pour elle : La Commune fut belle, y compris dans l’horrible, telle une œuvre d’art, donnant la jouissance et l’idée aveuglante de l’art de l’avenir.

 

 

Sourcing:   CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

 

Claude Rétat :

Art vaincra ! Louise Michel. L’artiste en révolution et le dégoût du politique, essai, 272 p. et La révolution en contant.

Histoires, contes et légendes de Louise Michel, 558 p.

  • Les deux ouvrages aux éditions Bleu Autour, 2019.

 

 


 

Notes


[1]  - Marc Blondel avait l’habitude de dire : Non seulement on nous a barboté nos archives, mais en plus ce sont les autres qui écrivent notre histoire !

 

« Louise Michel.     L’artiste en révolution et le dégoût du politique »

heart Blog publication, 12 mai 2019, 15H54

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Louise Michel.     L’artiste en révolution et le dégoût du politique »
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5 mai 2019 7 05 /05 /mai /2019 15:03
Le musée Gustave Courbet

Le musée Gustave Courbet

ARTS / POLITIQUE / CULTURE


 Doubs

 

hommage en juin à Courbet, peintre et homme libre

 

 


 

 

  • En juin sera célébrée une double commémoration en l’honneur du peintre Gustave Courbet : bicentenaire de sa naissance, centenaire du retour de ses cendres dans son village natal d’Ornans, dans le Doubs.

 

L’homme est toujours célèbre de nos jours grâce à son fameux tableau peint en 1866, « L’origine du monde » où l’on voit une femme à demi dénudée, les cuisses largement écartées.

 

L'origine du monde

 

D’où l’ire des académistes des Beaux-arts et de l’église. L’homme avait dit avant sa mort : Quand je serai mort, il faudra qu’on dise de moi : celui-là n’a jamais appartenu à aucun régime, si ce n’est le régime de la liberté.

 

Ce n’est donc pas un hasard si les organisateurs des manifestations du bicentenaire (Université de Franche-Comté, département du Doubs, ville d’Ornans) ont écrit en introduction de leur dossier : Gustave Courbet était un homme libre, libre de peindre comme il l’entendait, libre d’exprimer ses idées….

 

Il était un des chefs de file de l’école des « réalistes » peignant nombre de paysages du Doubs et du Languedoc, mais aussi des scènes de la vie rurale, ce qui déplaisait fortement à un autre grand réaliste, Eugène Delacroix, qui trouvait ces sujets « vulgaires » : de simples paysans comtois !

 

Un des frères Goncourt a lui aussi passé son temps à dénigrer Courbet.

 

Gustave Courbet

Anarchiste et communard

 


La Franche-Comté est la seule région française à avoir un nom politique et non géographique. Franche-Comté peut se traduire aujourd’hui par « région autonome ».

 

Quant au Doubs, il s’agit d’une terre de contrastes : réservoir de curés au XIXe siècle, mais aussi terre d’influences libertaires mitoyenne de la puissante Fédération jurassienne suisse, principale section de la tendance anarchiste de l’AIT ou Première Internationale. Courbet était un proche de Proudhon, lui aussi Comtois.

 

Le peintre sera élu conseiller du VIe arrondissement de la Commune de Paris, délégué aux beaux arts et président de la fédération des artistes. Celui qui fera protéger le Louvre et d’autres monuments des bombardements versaillais. Il fut accusé à tort d’avoir fait détruire la colonne Vendôme, mais dut tout de même la faire reconstruire à ses frais.

 

Ruiné par les sbires de Thiers, il s’exile en Suisse à la Tour de Peilz après dix mois de prison. Il y meurt le soir du réveillon du 31 décembre 1877, à table, entouré de joyeux drilles.

 

 

 

 

  • Le colloque « Courbet Autrement » aura lieu les 27-28-29 juin à Ornans et Besançon.

 

Des représentations théâtrales seront données à Ornans les 9-10 juin et 15-17 et 19 juin autour de l’œuvre du peintre. Du 31 octobre 2019 au 5 janvier 2020 : exposition « Courbet-Holder » avec des tableaux des deux peintres en collaboration avec les musées de la Confédération helvétique.

Le musée Courbet présente aussi une exposition du peintre chinois Yan Pei Ming du 10 juin au 30 septembre, artiste actuellement en résidence à l’Atelier Courbet.

 

Sourcing:  CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

 

Musée Courbet, 1 place Robert Fernier, 25290 Ornans, 03 81 86 22 88.

Ferme Courbet, 28 rue Grande Rue, 25330 Flagey, 03 81 53 03 60.
 

 

 

La rencontre G. Courbet

 

heart Blog publication, 05 mai 2019, 16H16

 

 

 

Gustave Courbet, né le 10 juin 1819 à Ornans et mort le 31 décembre 1877 à La Tour-de-Peilz, est un peintre et sculpteur français, chef de file du courant réaliste

Doubs : hommage en juin à Courbet, peintre et homme libre
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1 mai 2019 3 01 /05 /mai /2019 14:41
Bande-annonce : Amamonde, où l'enfer du travail chez Amazon

CULTURE / Théâtre 

 

  • Amamonde

 

Bande-annonce

 

 Amamonde par Théâtre de Belleville

 

  • Un aperçu théâtral sur l’enfer du travail dans les entrepôts du géant mondial du commerce en ligne, l’Américain Amazon.

 

C’est en 1994 que Jeff Bezos fonde une petite société spécialisée dans le e-commerce de livres : Amazon.

 

Au départ sa démarche est plutôt bien perçue par les éditeurs, les auteurs et les lecteurs. Mais comme son nom l’indique, il ne s’agit pas d’un petit ruisseau littéraire que l’américain est en train de mettre en place, mais bien du plus grand fleuve du monde de la distribution.

 

 

 

La pieuvre devient vite tentaculaire et livre désormais tout type de marchandises. En 2018, la fortune de Bezos était estimée à environ 140 milliards de dollars, et les géants de la grande distribution commencent sérieusement à craindre ce boulimique qui diversifie ses activités dans tous les secteurs de la « nouvelle économie ».

 

C’est en tombant sur un article de Jean-Baptiste Malet paru dans Le Monde Diplomatique, « Amazon, l’envers de l’écran », résumé de son livre, « En Amazonie, infiltré dans le meilleur des mondes », que Maria Delplancke découvre les villes-entrepôts d’Amazon.

 

 

 

Il s’agit de gigantesques accumulations de marchandises avec des rayonnages où ces dernières sont rangées via un algorithme qui optimise leur encombrement dans les alvéoles. Installée en France depuis l’été 2000, Amazon dispose aujourd’hui de cinq « villes-entrepôts », appelées pudiquement centres de distribution (Loiret, Drôme, Saône et Loire, Nord, Somme et Oise).

 

 

  • Des employés robotisés

 


Pour parfaire ses connaissances, la metteuse en scène se plonge alors dans la thèse de sociologie de David Gaborieau :

 

« Des usines à colis. Trajectoire ouvrière des entrepôts de la grande distribution ».

 

De ces lectures, Maria Delplancke découvre aussi des conditions de travail immondes et révoltantes : gestes répétitifs avec des cadences infernales, ultra-surveillance des postes de travail… Elle parle d’hommes devenus esclaves des choses. On pourrait facilement ajouter : les livreurs comme les livrés.

C’est de ce contexte qu’elle va tirer la traduction scénique d’« Amamonde ».

 

 

 

Elle s’en explique :

 

Il est des réalités si absurdes qu’elles en deviennent effroyablement théâtrales. La mécanisation des gestes et des rapports humains sévit dans les entrepôts d’Amazon. L’accumulation et les rayonnages forment un labyrinthe contemporain. Le monde est renversé.

 

Dans cette usine à faire le vide qui ne produit plus rien que du déplacement, les hommes sont devenus livreurs de temps. Ils s’épuisent pour déplacer l’objet, perdent de leur humanité pour emballer les choses.

 

  • Amamonde est l’épilogue de cette dystopie. Les nouveaux « Temps modernes » !

 

Sourcing:  CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

 

 

 

 

Amamonde : 3-31 mai 2019, Théâtre de Belleville, 94 rue du Faubourg du Temple, Paris XIe, du mercredi au samedi à 21h15, durée 1h15.


Écriture et mise en scène Maria Delplancke.

 

Interprètes : Anna Carraud, Gonzague Van Bervesseles, Gaétan Vettier.

 

Musique : Léa Moreau.

 

 

 


 

 

 

 

yes Blog publication, 1er mai 2019, 16H12

 

 

 

 

 

Amazon facial recognition

 

Bande-annonce : Amamonde, où l'enfer du travail chez Amazon
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