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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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19 janvier 2020 7 19 /01 /janvier /2020 13:25
Expo,   Charlie Chaplin dans l’oeil des avant-gardes

Culture / Expo / Charlie Chaplin

 

CULTURE  - [EXPOSITION]

 

 

Charlie Chaplin dans l’oeil des avant-gardes


 

  • Cette exposition montre l’importance de l’œuvre cinématographique chaplinienne dans les productions des avant-gardes artistiques du début du XXe siècle et des convergences d’approches entre elles.

 

Charlie Chaplin (1889-1977), ou Charlot le Vagabond, n’est pas seulement un acteur britannique. C’est aussi un réalisateur, un producteur et un compositeur.

 

Issu d’une famille d’artistes pauvres, il a connu la misère qu’il ne cessera de dénoncer, tout comme l’exploitation capitaliste et les folies totalitaires. En 1913, il s’installe aux États-Unis où il tourne son premier film « Pour gagner sa vie ».

Dès le début, sa ligne est tracée. Avec la Guerre froide, il sera victime du maccarthysme et de la chasse aux sorcières. Expulsé du pays en 1952, il s’installera en Suisse où il finira sa vie.

 

Avec ses 200 œuvres, cette exposition témoigne de la présence continue de l’imaginaire chaplinien dans la création artistique de cette époque. Avec le cinéma comme fil conducteur, le musée propose une relecture des arts visuels de la première moitié du XXe siècle.

 

L’apparition de Charlot en 1914 sera un sujet de fascination pour les artistes du monde entier, car elle met en avant la problématique économique, sociale et politique de cette période troublée et sanglante. Le vagabond, l’ouvrier, tous deux opprimés, la montée des totalitarismes, cette thématique est aussi celle des avant-gardes artistiques.

 

  • L’intemporalité chaplinienne

 

Le musée présente 200 peintures, photographies, affiches, dessins, sculptures, documents et extraits de film, exposant les œuvres de Marc Chagall, Alexandre Calder, Fernand Léger, Man Ray, René Magritte, Claude Cahun, Frantisek Kupka, Meret Oppenheim, John Heartfield et bien d’autres, montrant la proximité du travail de ces artistes avec le cinéma de Chaplin.

 

L’exposition est organisée autour de quatre thématiques : l’homme-machine, la poétique du monde, le spectacle mis en abyme, l’absurdité de l’Histoire. Elle est construite autour d’un espace-atelier en plein centre du parcours : « l’usine à rêve », référence à l’univers du cinéma.

 

 

 

 

Cette « usine à rêve » s’ouvre sur les quatre sections de l’exposition, permettant au public de passer librement de la découverte des œuvres, aux activités interactives proposées : photocall, animations de personnages, conception d’un circuit avec des matériaux industriels…

 

Les problématiques abordées par le cinéma de Chaplin-Charlot et celles de l’avant-garde artistique se croisent, se rejoignent, s’enrichissent entre elles. Mais nous aurions tort de croire qu’il s’agit de problématiques du passé, passées et dépassées. Contrairement à ce que croient certains « penseurs », l’Histoire a une fâcheuse tendance à se répéter.

 

 

« Charlie Chaplin dans l’œil des avant-gardes », Musée d’Arts de Nantes, 10 rue Georges Clémenceau, 44000 Nantes, jusqu’au 3 février 2020. Lundi, mercredi, vendredi, samedi, dimanche 11h-19h, jeudi 11h-21h.

  • Tarif de 4 à 8 €.

 


Sourcing:  CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

heart   Blog publication, 19 janvier 2020, 13H37

 

 

 

 

 

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19 janvier 2020 7 19 /01 /janvier /2020 12:29
Soulages, l'oeuvre au noir

Idées / Culture / Livre / Expo

 

IDÉES  / [Livre] 

 

 

L’œuvre au noir

 

  • À l’occasion des presque 100 ans de l’artiste, le Louvre rend hommage à un homme et à une œuvre d’une longévité exceptionnelle.

 

Superbe ouvrage à la couleur de l’artiste, le catalogue de l’exposition s’ouvre sur des photos de l’atelier de Soulages, vaste espace lumineux, d’une sobriété monacale, où la plupart des toiles sont retournées, où l’artiste paraît, enfin.

 

Aujourd’hui, on associe Soulages à l’Outrenoir, comme il a lui-même défini son style pictural depuis 1979. Les experts évoquent à ce moment-là une rupture dans sa peinture. Pourtant, depuis ses premiers traits, il cherche à saisir la lumière, faisant des expériences pour mieux la sublimer : C’est ce que je fais qui m’apprend ce que je cherche. D’abord avec le brou de noix puis le goudron et enfin la peinture, il explore le contraste, la transparence, la superposition pour inventer une nouvelle façon de la contempler.

 

L’abstraction totale est pour Soulages un moyen de laisser artiste, œuvre et spectateur dialoguer sans filtre, convention ou sens préétabli. Et ce qui pourrait être difficile à saisir est parfois d’une évidence absolue. Car ses tableaux parlent ; ils dégagent une émotion ; ils invitent à la méditation. Regarder un Soulages, c’est faire une expérience qui engage l’être entier ; c’est se laisser envahir par le trouble du néant qui n’est pas vide, du noir qui est parfois multiple, qui révèle une lumière « transmutée ».

 

Il y a comme une aventure alchimique dans l’œuvre de Soulages, une découverte. Alors qu’il travaille sur une toile où d’habitude il laisse un espace blanc, il en vient, malgré lui, à remplir le champ entier en noir… L’Outrenoir est né, dans un instant de sérendipité*.

 

 

 

Soulages au Louvre, Collectif, sous la direction d’Alfred Pacquement.

  • Éditions Gallimard, 160 pages, 35 euros.

 


Sourcing:  CORINNE KEFES, in fo.fr

 *

La sérendipité est, au sens strict original, la conjonction du hasard heureux qui permet au chercheur de faire une découverte inattendue d'importance ou d'intérêt supérieurs à l'objet de sa recherche initiale, et de l'aptitude de ce même chercheur à saisir et à exploiter cette « chance ».

(wikisource)

heart   Blog publication, 19 janvier 2020, 12H41

 

 

 

Le Louvre

 

 

 

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30 décembre 2019 1 30 /12 /décembre /2019 18:25
Peinture de Lucas Giordano

Peinture de Lucas Giordano

Culture / EXPO

Expo

 

Naples au Petit Palais

 

  • Le Petit Palais accueille des rétrospectives consacrées à deux artistes napolitains majeurs : le sculpteur Gemito et le peintre Giordano.

 

P our la première fois à Paris une exposition est consacrée au sculpteur Vincenzo Gemito (1852-1929), qui a introduit le réalisme dans la sculpture italienne. Pas moins de cent vingt œuvres y sont exposées.

 

Loin des sculptures antiques reprises par Mussolini dans un gigantisme délirant, Gemito reproduit les gens de la rue : le Petit pêcheur napolitain, un jeune garçon à demi-nu, les cheveux en bataille, ou le Joueur de cartes assis par terre, plongé dans ses cartes.

 

Pour le peintre Luca Giordano (1634-1705), il s’agit là aussi de sa première rétrospective en France. Il est le plus grand peintre du baroque napolitain, célèbre dans toute l’Europe au XVIIe siècle.

 

Louis XIV le voulait, il a préféré la cour d’Espagne. Il a produit des tableaux de très grande taille pour les églises de sa ville, mais il a aussi réalisé d’immenses fresques pour les voûtes des palais italiens et espagnols.

 

 

 

Expo

 

Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, avenue Winston Churchill, 75008 Paris. Renseignements : www.petitpalais.paris.fr


Rétrospective Gemito : jusqu’au 26 janvier 2020 ; du mardi au dimanche, 10h-18h ; tarif : 9 à 11 euros.


Rétrospective Giordano : jusqu’au 23 février 2020 ; du mardi au dimanche, 10h-18h ; tarif : 11 à 13 euros.

 


Sourcing: CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

 

heart   Blog publication, 30 décembre 2019, 18H34

 

Expo    Naples au Petit Palais
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29 décembre 2019 7 29 /12 /décembre /2019 16:43
Culture / Expo:   « Je mange donc je suis » au Musée de l’Homme

Culture / Expo

 

EXPOS À NE PAS MANQUER EN CETTE FIN D’ANNÉE ​​​​​​


 

« Je mange donc je suis » au Musée de l’Homme
 

 

  • Une exposition pour découvrir les aspects biologiques, culturels et écologiques de notre alimentation.

 

« Je mange donc je suis » expose le fruit des recherches menées par les scientifiques du Muséum national d’Histoire naturelle dans des domaines aussi variés que la formation du goût, les manières à table, la gastro-diplomatie, les modèles agricoles, les patrimoines culinaires, la consommation de viande, les OGM, l’alimentation de nos ancêtres.

 

Sur trois salles, la visite alterne les thèmes de fond et les débats de société à travers la présentation d’objets prestigieux (plats de porcelaine, couverts en or et en argent, carafes, de tous pays, de tout temps...), de collectes de terrain (photos, objets...) et d’œuvres d’artistes modernes et contemporains ayant un rapport avec la nourriture (Picasso, Barbier, Albaraccin, Liu Bolin).

 

Sans oublier les recettes de Christophe Lavelle, commissaire scientifique de l’exposition, notamment celle de la madeleine aux couteaux et aux herbes. Enfin, le visiteur peut voir de très nombreuses animations vidéo sur l’ensemble des sujets présentés.

 

  • Alors n’hésitez pas et bon appétit !

 

  • Musée de l’Homme, 17 place du Trocadéro, 75116 Paris ; jusqu’au 1er juin 2020. Tous les jours, sauf mardi, de 11h à 18h. Tarif : 9 à 12 euros.

 

  • Renseignements : 01 44 05 72 72, contact.mdh@mnhn.fr

 


 

Sourcing: CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

heart  Blog publication, 29 décembre 2019, 16H54

 

 

 

Culture / Expo:   « Je mange donc je suis » au Musée de l’Homme
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26 décembre 2019 4 26 /12 /décembre /2019 13:36

Culture / Expo

 

EXPOSITIONS À NE PAS MANQUER EN CETTE FIN D’ANNÉE ​​​​​​

 

Grande rétrospective Léonard de Vinci au Louvre
 

 

  • Il s’agit d’une rétrospective inédite de l’œuvre du grand génie Léonard de Vinci (1452-1519). Une de ces grandes expositions à portée internationale qu’on ne voit que tous les vingt ou trente ans.

 

Sachant que le Louvre possède la plus grande collection au monde des peintures de Léonard, ainsi que vingt-deux dessins, il était évident qu’une pareille rétrospective ne pouvait qu’avoir lieu en son sein. Mais ce ne fut pas pour autant une partie de plaisir pour l’organiser.

 

Les deux commissaires, Vincent Delieuvin et Louis Franck, ont mis dix ans pour la réaliser : consultation d’archives, voyages de par le monde pour trouver des prêteurs institutionnels ou privés (la reine d’Angleterre et Bill Gates, entre autres) et dépasser les tensions franco-italiennes des deux dernières années.

 

C’est désormais chose faite et ce sont cent soixante œuvres dont onze peintures qui sont données à voir au public. L’exposition se déroule en suivant la chronologie de la vie de Léonard de Vinci, articulée autour de cinq tableaux, possession du Louvre : La Joconde, La Vierge aux rochers, La Belle ferronnière, le Saint Jean-Baptiste, la Sainte Anne.

 

Vincent Delieuvin explique sa démarche : Nous voulons montrer que Léonard n’est pas un ovni, c’est quelqu’un qui a aussi beaucoup regardé ses contemporains, qui a repris leurs meilleures idées pour les faire siennes, puis développer son propre génie.

 

À l’entrée de l’exposition trône la grande sculpture d’Andrea del Verrochio qui fut le premier maître du jeune Léonard, alors âgé de 14 ans. Puis on découvre sa période milanaise, et ainsi de suite jusqu’à sa mort en France, en 1519.

 

Et à chaque étape de la vie de l’artiste, c’est une profusion d’études astrologiques, anatomiques, botaniques, mathématiques, toutes installées sur des plans inclinés. Ainsi que de très nombreuses études dessinées, c’est-à-dire des croquis, des schémas préparatoires à l’exécution de ses tableaux (des visages, des mains...).

 

 

  • Exposition Léonard de Vinci au musée du Louvre, jusqu’au 24 février 2020.

Lundi, jeudi, samedi, dimanche 9h-18h ; mercredi, vendredi 9h-21h45 ; sur réservation uniquement : www.ticketlouvre.fr  ;
renseignements : 01 40 20 53 17 ; tarif : 17 euros.

 


Sourcing;  CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

heart   Blog publication,  26 décembre 2019, 13H56

 

 

 

Ne pas manquer:  Grande rétrospective Léonard de Vinci au Louvre
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21 décembre 2019 6 21 /12 /décembre /2019 17:58
[Exposition]     La Cité des sciences de Paris, nid d’espions !

CULTURE  / Exposition

 

[Exposition]

 

La Cité des sciences de Paris, nid d’espions !
 

  • Une fois n’est pas coutume, une grande institution culturelle de la capitale tente de faire la lumière sur un milieu particulièrement opaque : les services secrets ou services de renseignements. Au choix !

 

Si vous cherchez à croiser James Bond et ses girls, passez votre chemin. Laurence Caunézil, la commissaire de l’exposition, et non de police, précise qu’on se situe plus du côté du Bureau des légendes (la série culte de Canal+) que de 007 ou de Jason Bourne.

 

La préparation de l’exposition a duré deux ans et a été faite en collaboration avec Éric Rochant, le créateur de la série et une partie de ses acteurs. Mais bien entendu il a fallu avoir l’aval, voire le feu vert – mais cela est top secret – de l’État-major de la DGSE (l’espionnage militaire). Et pourquoi pas celui de la DGSI (le contre-espionnage civil, souvent beaucoup plus efficace que les galonnés).

  • Autre mystère, non résolu à ce jour !

 

 

 

 

L’exposition présente donc une partie du matériel technologique de nos espions : écoutes téléphoniques, surveillance vidéo, engins de filature et de fouille… Sachant que la visite qui dure plus de 90 minutes est interactive, le visiteur apprend à nettoyer son bureau des micros et autres caméras espions. La DGSE a même prêté pour l’occasion son matériel de détection, mais un modèle qui date un peu.

 

  • Dans le costume de l’espion


Si l’expo est réussie, c’est aussi parce que le visiteur est invité à enfiler le costume d’un espion qui doit vérifier si un essai nucléaire vient bien d’avoir lieu dans un pays pourtant sous surveillance internationale. Vous avez dit Corée, Iran, allez savoir. Le parcours conduit l’apprenti espion à des briefings, à déchiffrer des images satellites, à voir comment on fabrique une fausse identité. Bref, le b-a-ba de nos agents secrets qui passent plus de temps derrière leurs écrans que « sur zone », comme on dit dans le jargon militaire.

 

 

 

 

Les organisateurs ont aussi pioché dans les travaux d’Olivier Mas, ancien officier de la DGSE pendant quinze ans, qui vient de publier Profession espion aux éditions Hoëbeke et qui anime, sur sa chaîne Youtube, « Talks with a spy » (Conversations avec un espion), sous le pseudonyme de Beryl 614.

 

Pourtant, ni le visiteur, ni les organisateurs de l’exposition ne savent qu’il existe déjà un petit musée où l’on trouve tous les petits gadgets des espions de l’époque de la guerre froide et même d’avant. Nous, nous le savons : dans l’ancienne caserne du 1er Régiment du train, boulevard Mortier, en face des locaux historique du SDECE devenu DGSE. Plus particulièrement dans le bâtiment qui accueillait l’armurerie et le service auto. Voilà un secret, un vrai, enfin révélé !

 

 

 

« Espions », jusqu’au 9 août 2020, Cité des sciences, Musée de la Villette, 30 avenue Corentin Cariou, 75019 Paris.

Du mardi au samedi 10 h-18 h, dimanche 10h-19 h. Tarifs : 9 à 12 €.

 


 

 

Sourcing: CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

 

heart   Blog publication, 21 décembre 2019, 18H09

 

 

 

[Exposition]     La Cité des sciences de Paris, nid d’espions !
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17 novembre 2019 7 17 /11 /novembre /2019 15:58
CULTURE   ​​​​​​  [Exposition]     « Trésors des banlieues »

Culture / Expo

 

CULTURE 

​​​​​​

[Exposition]

 

« Trésors des banlieues »


 

  • Pour la toute première fois, cinquante communes de la banlieue parisienne se sont unies pour présenter 260 œuvres d’art qui leur appartiennent : peintures, sculptures, photographies, tapisseries, dessins, gravures, livres d’artistes.

 

Dans les 3 000 mètres carrés de la Halle des Grésillons de la commune de Gennevilliers, réhabilitée par l’architecte Patrick Bouchain, sont présentées des œuvres provenant des fonds d’art, trop souvent méconnus, constitués au fil des années par les communes d’Île-de-France et plus particulièrement de la fameuse et historique « banlieue rouge ».

 

Ces œuvres étaient exposées en Mairie, dans la salle des mariages, le bureau de l’élu, dans d’autres endroits ouverts ou fermés au public, et souvent en sous-sol dans les réserves, au milieu des dossiers d’état civil des siècles passés.

 

Expo, Statue de Louise Michel

 

 

Inventaire à la Prévert, on y trouve deux peintures religieuses du XVIIe siècle (l’une italienne, l’autre flamande), les bijoux d’Elsa Triolet, des peintures de Caillebotte, Chagal, Valtat, Léger, Kijno, des photos de Doisneau et Ronis, des sculptures de César, des pochoirs de Miss.Tic et bien d’autres trésors, mis en scène par Guillaume Lanneau et Bruno Charzat, sous la houlette du commissaire de l’exposition Noël Coret.

 

On retrouve ainsi les périodes impressionnistes, fauviste, cubiste, jusqu’au street art.

 

  • Une exposition autour de sept thèmes

 

 

 

 

L’art sortant des communes de la banlieue ouvrière parisienne est présenté autour de sept références tout à fait pertinentes :

 

« Témoigner de son temps par tous les moyens de l’art »,

« Brutalité des mutations démographiques, paysages ruraux-paysages urbains »,

« Ce que nous disent les rues et les murs des banlieues »,

« Un art décoratif pour les mairies : tapisseries, peintures, sculptures »,

« Guerres et révolutions : résonances en banlieues »,

« Expressions plurielles en banlieue »,

« L’art sacré aux yeux de tous ».

 

Après la répression de la Commune de Paris en 1871, Paris la Rouge a été vidée de ses éléments révolutionnaires, politiquement d’abord, puis économiquement ensuite, jusqu’à aujourd’hui où les derniers arrondissements populaires de l’Est sont « boboïsés » à vitesse grand V depuis une quinzaine d’années seulement.

 

Dès le début du XXe siècle, le mouvement ouvrier a pris racine dans la petite couronne, bastion socialiste, puis communiste, mais aussi terreau des militants syndicalistes.

 

C’est de cette couronne que sont venus les ouvriers pour sauver la République lors de la manifestation des ligues fascistes factieuses le 6 février 1934.

 

Pas de libération de Paris en août 1944, sans l’apport des travailleurs de Pantin, Aubervilliers, Montreuil, Saint-Denis, Vanves... Une banlieue aujourd’hui saignée à blanc par la politique néolibérale faisant de la Seine Saint-Denis un des départements urbains les plus emblématiques de la crise sociale.

 

Expo:

 

Gennevilliers, Halle des Grésillons, métro Gabriel-Péri, sortie 1, du mardi au vendredi de 9h00 à 19h00, samedi, dimanche de 9h00 à 18h00, entrée libre. Jusqu’au 30 novembre.

 


Sourcing: CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

mois sans tabac

 

 

 

 

smiley   Blog publication, 17 novembre 2019, 16H08

 

 

 

CULTURE   ​​​​​​  [Exposition]     « Trésors des banlieues »
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10 novembre 2019 7 10 /11 /novembre /2019 16:57
Expo - Livre,    " Unsung Heroes "    Héroïnes méconnues, elles brisent le silence 

CULTURE  / Exposition / Livre

 

 " Unsung Heroes "

 

Héroïnes méconnues, elles brisent le silence 


 

  • Médecins du Monde, avec le photographe Denis Rouvre, présente une exposition photographique agrémentée d’un livre, texte et photos, de soixante portraits de femmes de par le monde.

 

 

Ces soixante femmes retenues sur une centaine d’entretiens, ont été rencontrées dans neuf pays, essentiellement en Afrique noire, mais aussi au Népal et au Liban.

 

Des femmes rencontrées sur le terrain où Médecins du Monde mène ses programmes humanitaires. Toutes racontent les violences institutionnelles, sociétales, domestiques, morales et physiques auxquelles elles sont exposées.

 

« Unsung Heroes » donne à voir et à entendre l’injustice faite aux femmes à travers le monde. Mais aussi leur acte de résistance, leur engagement, leur volonté de faire évoluer les consciences et de défendre leurs droits bafoués.

 

 

« Unsung Heroes », c’est une chambre d’écho où se répercutent les messages d’espoir de millions de femmes et où l’on entend, pour peu que l’on veuille écouter, le murmure du changement, la transformation non seulement souhaitable, mais indispensable si femmes et hommes, donc l’Humanité entière ne veut pas sombrer dans la barbarie néolibérale, religieuse, militaire...

 

  • De l’importance des témoignages

 

Le photographe Denis Rouvre résume son travail : Pendant huit mois, dans neuf pays à travers le monde, elles ont été plus de cent à me faire confiance, à m’accepter derrière le micro, derrière l’objectif. Malgré la barrière de la langue, les codes culturels et les épreuves personnelles, ces femmes ont libéré leur histoire.

 

Le prix Nobel de la paix, gynécologue, le docteur Denis Mukwege, précise : S’attaquer physiquement ou moralement à une femme, c’est s’en prendre au fondement même de la vie et cela revient à mes yeux à attenter à l’Humanité elle-même.

 

Certaines photos sont assez dures. Nous sommes loin des images de la fashion week. Mais ce travail est salutaire à l’heure où les acquis sociétaux et économiques des femmes sont remis en cause.

 

L’inégalité salariale, si elle n’est pas du même ordre chez nous et reste un sujet important, est encore énorme dans la majorité des pays de la planète. Le droit à l’avortement est frontalement attaqué aux États-Unis et dans nombre d’anciennes « démocraties populaires », comme les très catholiques Pologne, Croatie, Slovaquie.

 

L’obscurantisme, toujours combattu par le mouvement syndical mondial, est de nouveau à la contre-offensive, sans compter l’émergence du communautarisme, du néonazisme et du néofascisme.

 

 

 

 

  • Du 9 au 27 novembre 2019, Espace culturel municipal, Espace Saint Rémi, 4 rue Jouannet, Bordeaux. Du mardi au dimanche, 11h-18h.

 

  • Commissaires de l’exposition Fanny Dupêchez et Pascal Michaut.

 

  • Parution du livre Unsung Heroes, éditions Textuel, novembre 2019.

 


Sourcing: CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

  

Médecins du Monde est une ONG médicale de solidarité internationale créée en 1980. Elle intervient en France et à l’international, afin de soigner les populations les plus vulnérables, les victimes de conflits armés, de catastrophes naturelles, celles et ceux qui n’ont pas accès aux soins, celles et ceux que le monde oublie peu à peu.

 

Association humanitaire indépendante, Médecins du Monde agit au-delà du soin.

 

Elle dénonce les atteintes à la dignité et aux droits humains et plaide pour améliorer la situation des personnes vulnérables. Elle milite pour un monde où tous les obstacles à la santé auront été abolis, un monde où la santé sera reconnue comme un droit fondamental et universel.

 

En 2019, Médecins du Monde a plus de soixante programmes dans près de cinquante pays.

 

Depuis juin 2018, le Docteur Philippe de Botton est le président de Médecins du Monde.

Novembre, mois sans tabac

 

 

 

 

heart   Blog publication, 10 novembre 2019, 17H26

 

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1 septembre 2019 7 01 /09 /septembre /2019 13:59
[Exposition]     Le père du Street Art : Ernest Pignon-Ernest « Ecce homo.   Interventions 1966-2019 » en Avignon

CULTURE / Expo


[Exposition]

 

Le père du Street Art : Ernest Pignon-Ernest « Ecce homo.

 

Interventions 1966-2019 » en Avignon
 

 

  • De son vrai nom Ernest Pignon, ce plasticien, dessinateur et photographe est né à Nice en 1942. Cet artiste engagé est basé à Paris. Ses images peintes et dessinées au fusain et à l’encre noire (en noir et blanc) sur du papier, sont alors collées sur les murs des villes aux quatre coins du monde.

 

L’exposition, produite par la ville d’Avignon et Avignon Tourisme, expose plus de 400 œuvres dans toute la Grande Chapelle du Palais des Papes, retraçant le parcours de l’artiste depuis plus de soixante ans. Il s’agit de photos, de collages, de dessins, venus du musée de Montauban, de la galerie parisienne Lelong & Co et de collections privées.

 

Ces « tableaux » représentant souvent des personnages, sont au format, à l’échelle, quasi un-pour-un, c’est-à-dire grandeur nature.

 

 

 

Ayant commencé à coller dans les rues dès 1966, il est considéré comme l’un des fondateurs du street art mondial. Il s’agit bien sûr d’art éphémère, le support papier subissant l’outrage du temps (le soleil, la pluie). Mais ces collages représentant des sujets engagés, ils sont aussi la cible d’arrachages, de lacérations, de tags… Ernest Pignon-Ernest a donc pris soin de les photographier. Sage décision.

 

  • Un engagement politique et social

 

Avec ces collages, l’artiste prend fait et cause pour le droit à l’avortement, la situation des immigrés-expulsés, la lutte contre le sida, dénonçant l’apartheid, la situation des Palestiniens, les accidents du travail, l’univers carcéral…

 

Il se veut aussi quelque part une sorte de « gardien de l’Histoire », avec ses œuvres « Les gisants de la Commune de Paris », « Métro Charonne » (manifestation du 8 février 1962 contre la guerre d’Algérie qui fit huit morts écrasés contre les grilles de la station de métro), « Maurice Audin » (jeune professeur communiste mort sous la torture de l’armée française à Alger).

 

Il a aussi collé à Soweto, le poster d’un homme tenant dans ses bras un jeune écolier tué lors de la révolte de ce township. A Ramallah, il a affiché des portraits du grand poète palestinien Mahmoud Darwich. Ernest Pignon-Ernest milite pour la création d’un musée d’art contemporain dans les territoires palestiniens. Idée fortement combattue par Israël et le Hamas de Gaza !

 

L’artiste est aussi un grand portraitiste : Maïakovski, Rimbaud, Picasso, Molière, Goethe, Nerval, Genet, Neruda…, avec un hommage particulier à Pasolini. Des affiches de ce dernier tenant dans ses bras le cadavre d’un homme (son assassin ?) ont orné les rues de Milan, Rome, Ostia, Naples et Matera.

 

 

 

 

Dans son combat contre le sida, il a collé à Port aux Princes, mais aussi à Lyon des représentations de la prison Saint Paul. A noter des « icônes » religieuses du saint suaire ou de la piéta d’Avignon.

 

Depuis sa première exposition personnelle en 1979, il ne cesse d’exposer dans toute la France.

 

 

 

Sourcing: CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

 

Avignon, Palais des Papes, Grande Chapelle, jusqu’au 29 février 2020. Août : 9h-20h30, septembre-octobre : 9h-19h, 2 novembre 2019 - 29 février 2020 : 9h30-17h45. 04 32 74 32 74.

 

Ernest Pignon-Ernest

 

heart   Blog publication, 1er septembre 2019, 15H08

 

 

[Exposition]     Le père du Street Art : Ernest Pignon-Ernest « Ecce homo.   Interventions 1966-2019 » en Avignon
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25 août 2019 7 25 /08 /août /2019 16:17
Expo - Corto Maltese débarque à Bordeaux  

CULTURE / Expo


[Exposition]

 

Corto Maltese débarque à Bordeaux
 

 

Depuis plusieurs années, la capitale girondine a décidé de se réapproprier son passé fluvial et maritime. Paradoxalement, alors que la bourgeoisie locale s’est enrichie avec le commerce triangulaire de la traite négrière, la ville rend hommage à ce héros de bande dessinée réfractaire à toute autorité.

 

Avec l’arrivée l’an passé de la LGV Paris-Bordeaux en deux heures, la municipalité a mis en chantier en front de Garonne le nouveau quartier « Euratlantique », quartier d’affaires, de logements et de culture avec le bâtiment de la MECA (Maison de l’économie créative et de la culture en nouvelle Aquitaine).

 

Cet ensemble, presque achevé, ne restera pas dans les annales de l’architecture contemporaine !

L’exposition Corto Maltese a lieu dans une partie de la Halle Boca, marché populaire construit en 1938, réhabilité en 2018, devenu un lieu branché de la gastronomie locale dans ce nouveau quartier en devenir.

 

L’exposition montre des dizaines de planches des différents albums, reproduites en grand format avec différentes thématiques : « Corto et Venise », « Corto l’érudit », « Corto et les révolutions »…

 

  • Hugo Pratt (1927-1995) est le père d’un Corto qui serait né d’une gitane maltaise et d’un marin britannique.

 

 

 

Le voyageur à la boucle d’oreille, bijou porté à l’époque uniquement par les personnes ayant fait le tour du monde, est le fils spirituel et politique de Pratt. Ce dernier, dessinateur, scénariste et aquarelliste, est internationaliste dans le sang. Il déclarait avoir des origines séfarades espagnoles, italo-vénitiennes et anglaises. Il a grandi en Éthiopie où son père était officier dans l’armée coloniale italienne.

 

A dix-huit ans, il propose ses premiers dessins dans une Italie ravagée et appauvrie par la guerre. Il part alors en Argentine où il vivra de 1949 à 1959, fréquentant les milieux culturels et progressistes de Buenos Aires. Après un bref passage à Londres (1959-1962), il rentre en Italie. Il commence à être connu et reconnu dans le monde de la BD. Mais c’est en 1967 avec la publication du premier album de Corto Maltese que la consécration mondiale viendra.

 

  • Corto et les révolutions

 

Vacciné du militarisme de son père, des guerres et des prisons qu’il a connues, Hugo Pratt campe son personnage, érudit, tantôt nonchalant, tantôt farceur, aux côtés des ennemis de l’ordre établi. C’est ainsi que l’on retrouve Corto au milieu des indigènes de l’Océanie, des Noirs du Brésil et des tribus des confins de l’Éthiopie, de l’Érythrée et du territoire des Afars.

 

Il est avec les Gangaçeiros de la libération, les révolutionnaires paysans du Sertão brésilien, aux côtés des militants de l’Armée républicaine irlandaise durant les combats pour l’indépendance de l’île. De passage à Venise, il en profite pour boxer des chemises noires mussoliniennes. De la Sérénissime, il passe à Rhodes dans un Dodécanèse sous occupation italienne.

 

Dans ces deux villes on découvre des signes ésotériques liés aux Templiers et à la Franc maçonnerie. En effet Pratt a été initié en 1976.

 

 

 

Le marin maltais va être aussi un témoin privilégié de la guerre civile russe en traversant l’Asie centrale et la Sibérie. Il assiste à une bataille peu connue où la division bolchévique arménienne accomplit sa némésis en tuant Enver Pacha, un des trois grands génocidaires de 1915. Une fois les Arméniens massacrés, après la défaite de 1918 de l’Empire ottoman, Enver part en Asie centrale pour soulever les peuples turcophones d’Asie centrale contre les bolcheviks dans un délire pantouraniste d’union des peuples turcs du Bosphore à l’Himalaya.

 

Corto croise aussi le baron fou, un noble prussien qui, avec l’aide de la légion tchèque, supplétive de l’armée blanche, attaque l’armée rouge sur ses arrières sibériens.

 

90% des récits de Pratt dans les sagas « maltesienne », mais aussi dans la série « Les scorpions du désert » sur la VIII° armée britannique du front d’Égypte-Libye, sont historiques. Mais Pratt, comme Corto, est aussi un farceur. Clin d’œil anachronique, il fera du marin maltais un grand copain de Raspoutine !

 

Si Pratt est mort en 1995, son héros préféré lui a survécu grâce au travail de deux dessinateurs-scénaristes espagnols, Juan Diaz Canales et Rubén Pellejero qui ont publié en 2015 « Sous le soleil de minuit » (1).

 

SourcingCHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

 

 

(1)    Juan Diaz Canales, Rubén Pellejero : « Corto Maltese. Sous le soleil de minuit », d’après Hugo Pratt. Ed. Casterman, 2015, 88 p.

 

Jusqu’au 19 septembre, Halle Boca, 208 quai de la Paludate, Bordeaux, du mercredi au samedi (sauf jours fériés) de 13h30 à 18h30. Visite guidée à 16 h, entrée libre.
 

Hugo Pratt signature

Hugo Pratt signature

heart   Blog publication, 25 aout 2019, 17H30

 

 

 

 

Hugo Pratt

 

Expo - Corto Maltese débarque à Bordeaux  
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