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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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3 décembre 2019 2 03 /12 /décembre /2019 16:15
Présentation du film "Made in Bangladesh" par Marjorie Alexandre...

Culture / Cinéma / Bangladesh / Délégué syndical / Syndicat / SST / Liberté syndicale / Textile

 

CULTURE / Cinéma 

 

Made in Bangladesh

 

Un film engagé soutenu par FO


 

  • FO, fidèle au principe de l’internationalisme ouvrier, apporte régulièrement tout son soutien aux camarades et syndicats étrangers, dans tous les secteurs, afin de les aider à garantir et faire respecter leurs droits fondamentaux.
  • Ce film est une autre façon de mettre en lumière ces combats quotidiens pour le progrès social.

 

Le 24 avril 2013 se produisait la catastrophe du Rana Plaza au Bangladesh, causant plus de 1 100 morts dans cette usine de production textile. Emblématique des conditions parfois désastreuses de santé et sécurité au travail (SST) que l’on rencontre trop souvent en bout de chaîne d’approvisionnement au prétexte de compétitivité et de concurrence, cet accident avait alors aussi mis en lumière le rôle qu’ont les syndicats à jouer dans l’amélioration des conditions de travail et l’importance de la liberté syndicale.

 

FO, fidèle au principe de l’internationalisme ouvrier, apporte régulièrement tout son soutien aux camarades et syndicats étrangers, dans tous les secteurs, afin de les aider à garantir et faire respecter leurs droits fondamentaux.

 

 

C’est tout le sens du soutien aujourd’hui apporté par FO à ce film « Made in Bangladesh » de Rubaiyat Hossain, film récompensé par le festival du film de Saint-Jean-de-Luz pour le prix de l’interprétation féminine.

 

Sortant le 4 décembre 2019, ce film raconte le parcours courageux et tenace d’une ouvrière du textile au Bangladesh qui décide, envers et contre tout, de créer un syndicat dans son usine textile, afin de dénoncer les cadences infernales, les conditions de travail, le traitement des salariés, les salaires de misère. Une ouvrière qui se bat pour ses droits et ceux de ses collègues. Ce film est une autre façon de mettre en lumière ces combats quotidiens pour le progrès social.

 

  • Des projections débats avec les représentants locaux de FO peuvent être mises en place. Si vous êtes intéressés, prenez contact avec le secteur international (malexandre@force-ouvriere.fr).

 


 

Sourcing: MARJORIE ALEXANDRE, in fo.fr

  • Secrétaire confédérale au Secteur International, Europe et Migrations
Présentation du film "Made in Bangladesh" par Marjorie Alexandre...
Présentation du film "Made in Bangladesh" par Marjorie Alexandre...

 

Shimu travaille dans une usine textile au Bangladesh. Après un nouvel incendie et la mort d'une de ses amies, elle décide avec ses collègues de monter un syndicat.

yes   Blog publication, 03 décembre 2019, 16H21

 

 

 

Présentation du film "Made in Bangladesh" par Marjorie Alexandre...
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20 octobre 2019 7 20 /10 /octobre /2019 11:29
L’Ecran rouge.     Syndicalisme et cinéma de Gabin à Belmondo

Culture / Livre /  Cinéma

 

CINÉMA

 

L’Ecran rouge.

 

Syndicalisme et cinéma de Gabin à Belmondo

 

  • Ce livre est un ouvrage collectif réunissant 18 auteurs sous la direction de Tanguy Perron, historien de l’EHESS (École des hautes études en sciences sociales, Paris), spécialiste des rapports entre le mouvement ouvrier et le cinéma.

 

Il a eu la très bonne idée de se faire préfacer par Costa-Gavras, cinéaste grec que l’on ne présente plus et qui a toujours dénoncé les dictatures, tant à l’Ouest (Z, État de siège), qu’à l’Est (L’aveu). Gavras est un enfant de la guerre civile grecque (1946-1949) et un combattant acharné de la dictature des colonels (1967-1974), mais aussi un fin connaisseur de la société française.

 

Sa préface est un excellent résumé du sujet : Il n’est pas nécessaire de rappeler la place unique et privilégiée qu’occupe le cinéma français dans le monde. À quoi tient son rayonnement ? À un exceptionnel système de financement public, à l’existence de grandes écoles de cinéma, du festival de Cannes, du régime de l’intermittence.

Et d’ajouter très justement : Le Front populaire ne se résume d’ailleurs pas à la conquête de formidables acquis sociaux (la réduction du temps de travail, le droit aux congés payés, les conventions collectives), il fut aussi une période d’émancipation sociale et culturelle : pour la première fois, le peuple eut la possibilité de se voir à l’écran.

 

Pour la première fois aussi, les spectatrices et spectateurs plébiscitèrent un acteur, Jean Gabin, qui incarna avec tant de talent un chômeur, un cheminot ou un métallo, tandis que le mouvement syndical se mettait à produire des films pour montrer au peuple son histoire.

 

  • De la « vieille maison » au noyautage communiste

 

L’ouvrage est divisé en quatre parties chronologiques : Front populaire, guerre-résistance, libération, guerre froide.

Durant le Front populaire, la CGT de Léon Jouhaux eut un rôle important dans l’organisation des travailleurs du cinéma, mais aussi dans l’apparition du monde ouvrier à l’écran. Si durant l’occupation, nombre de grands acteurs français iront se promener, tous frais payés, à Berlin, les syndicalistes du monde du cinéma, eux, passeront à la résistance.

N’oublions pas que le premier festival de Cannes aurait dû avoir lieu en 1939 pour contrer le festival de Venise mussolinien.

 

Mais à la libération, les choses vont se gâter. Le parti communiste français reçoit l’ordre de Staline de ne pas prendre le pouvoir politique, mais d’étendre son influence. Pour ce faire, il va faire main basse sur la majorité de la CGT, mais aussi s’implanter dans le monde des arts et chez les intellectuels.

C’est ce que l’on appelle « les compagnons de route ».

 

La jeune CGT-FO ayant peu de militants dans ce monde, elle sera longtemps mise à l’écart et avoir une influence réduite, d’autant que les communistes vont utiliser la tentative de « colonisation » du cinéma français par Hollywood.

 

C’est ainsi que l’on verra nos grands acteurs, non plus prendre le chemin de Berlin, mais celui de Moscou, tous frais payés là encore. Il faudra attendre l’écrasement du printemps de Prague en août 1968 pour que les yeux s’ouvrent, avec vingt ans de retard.

 

  • L’Ecran rouge.

Syndicalisme et cinéma de Gabin à Belmondo. Sous la direction de Tangui Perron, préface de Costa-Gavras,

Les éditions de l’Atelier, 2018, 240 p.

 

SourcingCHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

L’Ecran rouge.     Syndicalisme et cinéma de Gabin à Belmondo

 

 

 

smiley   Blog publication, 20 octobre 2019, 12H38

 

 

L’Ecran rouge.     Syndicalisme et cinéma de Gabin à Belmondo
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28 avril 2019 7 28 /04 /avril /2019 10:13
« Working Woman »   un film israélien sur le harcèlement au travail

Culture / IDÉES / Société / Cinéma 

 

« Working Woman »

 un film israélien sur le harcèlement au travail

 

  • Le harcèlement moral au travail est une véritable gangrène, depuis longtemps dénoncé par les syndicats.

 

  • Mais en plus, pour les femmes ce harcèlement moral se double bien souvent d’un harcèlement sexuel particulièrement odieux, héritier du « droit de cuissage » des seigneurs du Moyen âge et qui perdurait dans les usines et les ateliers au profit de sombres contremaîtres.

 

Pratique toujours d’actualité dénoncée avec brio par la réalisatrice israélienne Michal Aviad, dans un pays où le poids de la religion et du machisme est toujours très fort.

 

 

 

La jeune Orna vient juste d’être embauchée chez un promoteur immobilier comme nouvelle assistante pour un prometteur projet sur les bords de la Méditerranée. Brillante, compétente, dynamique, la jeune employée a tout pour elle. Benny, son patron y voit une proie qu’il ne va plus lâcher, lui promettant promotions et augmentations vu ses premiers succès auprès d’acheteurs français.

 

L’engrenage


Quand elle rentre à la maison, cette jeune mère de famille doit s’occuper des enfants, des repas, des corvées domestiques et remonter le moral d’un mari qui vient tout juste d’ouvrir un restaurant et qui ne s’en sort pas, par manque d’argent et de temps. Impossible donc d’en parler à ce compagnon.

 

 

Le film montre combien une jeune femme solide, intelligente, se retrouve prise au piège de son patron ; inerte, sidérée au point de ne pouvoir poser des mots sur ce qu’il lui arrive, voire même d’occulter son calvaire. Elle se désagrège petit à petit car son supérieur ne relâche jamais la pression, entre chantage, gestes et mots déplacés.

 

Tout l’art de cette réalisatrice tient dans cette tension nourrie de détails, jusqu’à l’assaut explicite ne laissant aucun doute. Ce scénario reposant sur une expérience réelle est au carrefour de la chronique sociale, du conte moral et du suspense.

 

  • « Working Woman » de Michal Aviad, avec Liron Ben Shlush, Menashe Noy et Oshri Cohen ; 1h32.
  • En salle depuis le 17 avril.

 

 

Avant première


Costa Gavras, le grand réalisateur grec à qui l’on doit l’incontournable film « Z », se replonge plus de cinquante ans après sur une autre crise qui frappe son pays.

Il tourne actuellement à Athènes, à l’âge de 85 ans, l’adaptation du livre de l’éphémère et combatif ministre des finances de la Gauche radicale-Syriza, Giannis Varoufakis :

 

« Conversations entre adultes, dans les coulisses de l’Europe ».

 

Ce dernier tenta sans succès de s’opposer à l’austérité imposée à son pays par la Troïka (FMI, Banque centrale européenne et Commission de l’UE) en 2015.

Varoufakis y dénonce l’intransigeance des Allemands, des Hollandais et des Danois et le lâchage de la France.

 

La sortie de ce film est prévue pour la fin de cette année.

 

Dès 2014, Gavras avait d’ailleurs déclaré que l’UE étoufferait l’expérience grecque qui risquerait de faire tache d’huile.

 

Sourcing:  CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

Costa Gavras

Costa Gavras

heart Blog publication, 28 avril 2019, 11H29

 

 

 

 

 

 

 

« Working Woman »   un film israélien sur le harcèlement au travail
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31 mars 2019 7 31 /03 /mars /2019 14:39
Regardez « LE SILENCE DES AUTRES - Film-Annonce...

CULTURE /  Cinéma 
 

Le silence des autres

 

 la lente levée de la chappe de plomb sur l’Espagne franquiste

 

Ce documentaire, sorti en salles, raconte le difficile combat contre l’omerta sur les crimes commis pendant la dictature du général Franco et jusqu’en 1975.

 

Sept ans de préparation pour ce documentaire luttant pour lever le voile sur quarante années de dictature et de crimes impunis, dont meurtres, tortures et adoptions forcées d’enfants.

 

Une période noire au bilan singulièrement tragique : plus de 100.000 disparus ainsi que des centaines de milliers d’exilés, dont la plupart en France, où l’accueil est plutôt mitigé, mais aussi en Amérique latine, dont l’Argentine, où une juge, au nom de l’universalité du droit, a lancé en 2010 une procédure visant les crimes franquistes.

 

Une démarche impossible en Espagne en raison d’une loi d’amnistie générale, dite le « pacte de l’oubli », votée en 1977, deux ans après la mort du général Franco.

 

  • Contre l’invisibilité des victimes

 


C’est cette quête de justice qui sert de fil rouge au Silence des autres, plusieurs fois primé et signé par un couple de réalisateurs de documentaires hispano-américain, Robert Bahar et Almudena Carracedo.

 

Dans la plupart des pays du monde qui ont subi des périodes aussi sombres, on a tenté de se réconcilier avec le passé, et le fait de vouloir tout oublier me paraissait inouï, s’étonne Robert Bahar.

 

franco

 

Notre point de départ était de décrire ce pacte du silence et ses conséquences sur les victimes. La souffrance décrite dans le film est le résultat de cette volonté de marginaliser les victimes et de les rendre invisibles.

 

Les deux réalisateurs n’ont pas désiré que le film soit seulement un cumul d’informations sur 80 ans d’histoire espagnole, et ont aussi voulu qu’il contienne aussi des moments d’empathie avec les personnages, des instants de silence et de poésie.

Certains spectateurs nous disent que la forme du film est très accessible alors que sa matière est complexe.

 

  • Tout comme sont difficiles à soulever les chappes de plomb.

 

 

 

 

Sourcing:   MICHEL POURCELOT, in fo.fr

 

Le Silence des autres (El silencio de otros), sous-titré La justice contre l’oubli, film documentaire d’Almudena Carracedo et Robert Bahar, USA-Espagne, 2019, 95 minutes.


Sorti le 13 février 2019, encore dans 91 salles en France au 27 mars 2019

franco & hitler

franco & hitler

smiley Blog publication, 31 mars 2019, 15H48

 

 

 

 

Regardez « LE SILENCE DES AUTRES - Film-Annonce...
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