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  • : FO Retail Distribution
  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry

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28 août 2016 7 28 /08 /août /2016 09:20
Ludivine et Caroline, salariées sans plus de salaire, sont toutes deux à découvert. PHOTO CHRISTOPHE LEFEBVRE
Ludivine et Caroline, salariées sans plus de salaire, sont toutes deux à découvert. PHOTO CHRISTOPHE LEFEBVRE

Leur dernier bulletin de paie remonte à juin.

Dans huit ex-magasins Dia de France, repris par un patron fantôme, les salaires ne sont plus versés. Celui de la rue du Molinel, (Lille), fermé début mai, en fait partie. Les deux employées ont le couteau sous la gorge.


Caroline Roseuw le reconnaît : son banquier a été « compréhensif ». Mais même un banquier compréhensif a des limites. Et l’employée de l’ancien Dia de la rue du Molinel les a atteintes. « On n’a plus aucun revenu,
on est à zéro. »

Alors, cette semaine, la Madeleinoise a dû se résoudre à demander de l’aide. À la mairie, à la CAF, au Secours populaire. Caroline est pourtant salariée. En CDI. Mais sa dernière paie remonte à juin. Et son employeur s’est comme volatilisé. Comme sa collègue Ludivine, cette trentenaire, qui élève une fille de 5 ans, est piégée. « On ne veut pas démissionner, ou on n’aura rien. »


Un projet de chaîne spécialisée dans les produits frais


Il y a deux mois, pourtant, elle y croyait, Caroline. Son magasin, comme 36 autres en France, venait d’être racheté. Par le groupe Gastt. Un illustre inconnu, dont le CV ne compte qu’un service de traiteur et trois épiceries fines à Paris, se
lon la revue spécialisée Linéaires.

Gastt se propose de créer une nouvelle chaîne spécialisée dans les produits frais. En juin, Caroline, Ludivine et leurs collègues d’Avesnes-sur-Helpe sont invitées à une réunion de présentation. « C’était un beau projet, j’étais convaincue, raconte Caroline. Je devais même commencer à recruter. » Le mirage va vite se dissiper.


Une aide d’urgence pour les salariés ?


Fin août, seuls huit magasins, dont ceux de Lille et Avesnes-sur-Helpe, ont été effectivement repris par Gastt. Aucun de leurs 47 salariés n’est plus payé. Dans Linéaires, le président de Gastt, Adam Kuzmicz, dit œuvrer à une régularisation « dans la s
emaine ».


FGTA Force ouvrière n’attendra pas.

La fédération, qui réclame la réintégration des salariés de Gastt chez Carrefour et la restitution des salaires dus, a saisi la justice. La balle est dans le camp du tribunal de commerce de Paris.

« La FGTA-FO va aussi débloquer une aide d’urgence pour les salariés, car on ne peut pas les laisser comme ça », précise Nathalie Lerouge, représentante de l’union départementale FO 62.

Caroline Roseuw, elle, sait déjà que son avenir s’écrira ailleurs. « J’ai fait une croix sur Gastt. Même si ça se fait, ce sera sans nous. Il n’y a plus de confiance. »


« La Voix » a cherché à joindre MM. Kuzmicz et Traska, chevilles ouvrières de la reprise, en vain.



DIA, de l’Espagne à la Pologne


La branche française de l’enseigne de hard-discount espagnole (812 magasins) a été avalée en 2014 par Carrefour, au sein d’une filiale ad hoc, Erteco France.

Le groupe a intégré des magasins sous son pavillon (City, Market, Contact...) et a mis en vente des dizaines de sites, par choix et sous la contrainte (lors du rachat, l’Autorité de la concurrence a enjoint Carrefour de se séparer de 56 DIA).

En mai 2016, 37 de ces magasins étaient rachetés par Gastt, selon la revue spécialisée Linéaires. Trois mois plus tard, seuls huit, dont Lille, ont pour l’heure été repris.


Sourcing: LVDN, PAR SÉBASTIEN BERGÈS

La FGTA FO présente et active auprès des salariés de Gastt spoliés dans leur droit

La FGTA FO présente et active auprès des salariés de Gastt spoliés dans leur droit

Salaires et patrons invisibles : les salariées de l’ex-Dia à Lille piégées
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26 août 2016 5 26 /08 /août /2016 17:15
Photographie de Polycart — CC BY 2.0.Comment une telle affaire de délinquance sociale est possible ?
Photographie de Polycart — CC BY 2.0.Comment une telle affaire de délinquance sociale est possible ?

Grande distribution

Les anciens salariés du hard discounter Dia se souviendront de leur été. Une cinquantaine d’entre eux sont restés sur le carreau après la vente de leur enseigne par Carrefour à un repreneur très indélicat. Pas de salaire depuis deux mois et des magasins qui restent désespérément fermés.


Après s’être séparé de Dia en 2011, le groupe Carrefour opère une volte-face et rachète Dia France trois ans plu
s tard.

L’autorité de la concurrence émet un avis favorable au rachat mais ce dernier est assorti de préconisations demandant au groupe français de la grande distribution de se séparer de 56 sites.

La majorité tombe dans l’escarcelle d’Auchan qui les transfère à sa filiale A2pas.


Quelque temps plus tard, Carrefour décide de se séparer d’une centaine de magasins Dia supplémen
taires.

C’est dans ce contexte qu’un repreneur polonais fait une proposition. Le « groupe » Gastt souhaite développer l’enseigne Okey, une chaîne de magasins de proximité qui se focalisera sur la vente de produits frais traditionnels. Carrefour lui cède 37 magasins.


Salariés d’un groupe puis d’une TPE


Le concept développé par Gastt : un réseau de franchisés sous-louant des espaces de vente à des entreprises ou à des artisans qui vendent
leurs produits.

« Il refait sur un petit format ce que font les Galeries Lafayette », remarque Gérard Covache.

Chargé de mission, il suit l’affaire de près avec Carole Desiano, secrétaire fédérale de la FGTA-FO. « Les salariés pensaient qu’ils resteraient dans un groupe de la grande distribution, mais ce n’est pas ce qui s’est passé. Ils devenaient salariés d’une TPE avec un gérant, très peu de salariés et des îlots de vente n’appartenant pas au magasin. »


Aujourd’hui, sur les 37 magasins cédés par Carrefour, seuls huit ont été effectivement vendus. Deux magasins dans le Nord, deux en région lyonnaise, deux à Paris et deux à Marseille. Mais ce transfert de propriété risque bien de s’arrêter-là. Gastt ne semble pas être en mesure d’assumer la logistique et les obligations légales et contractuelles que ces lieux de vente nécessitent.


Pas de salaire depuis juillet


Aucun des salariés n’a reçu de rémunération depuis juillet. Et le salaire du mois d’août risque bien de se faire attendre. Les salaires de juin, versés avec une dizaine de jours de retard, ont été payés avec l’ensemble des congés payés acquis par les salariés transférés par Carrefour à Gastt. Lors d’un transfert de salariés, la société cédante, c’est-à-dire Carrefour, verse les congés payés des salariés à la société repreneuse (Gastt).


Le nouveau concept Okey nécessite le réaménagement des huit magasins. Avant de baisser le rideau fin mai, les salariés ont mis sur palettes les marchandises, déboulonné les enseignes, démonté le matériel informatique. Mais depuis, aucuns travaux n’ont débuté et aucun calendrier n’a été communiqué.


« Le gérant Adam Kuzmicz affirme qu’il a demandé une période de chôma
ge technique », raconte Gerard Covache.

« Questionnées par FO, aucune des Directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) n’a été saisie par Gastt pour une demande de chômage technique. »


« Le vrai concept développé par M. Kuzmicz ce sont des magasins laissés à l’abandon et des salariés livrés à eux-mêmes. », poursuit Gérard C
ovache.

Pire, ajoute le chargé de mission de la FGTA-FO, le groupe Gastt est inconnu aux adresses qu’il mentionne dans ses courriers.

Le « groupe » Gastt est en fait une société familiale qui déploie une activité de grossiste et exploite trois épiceries fines polonaises à Paris.


40 salariés, 40 cas différents


Les élus Force Ouvrière des différents magasins se sont coordonnés. À la FGTA-FO c’est le branle-bas de combat. Quarante salariés se sont tournés vers le syndicat et d’autres vont encore arriver.


Chaque salari
é est un cas différent.

Certains n’ont qu’un seul revenu : le leur. Pas de conjoint qui travaille ni de parents qui peuvent donner un coup de main. Il y en a qui ont des conjoints malades. Un salarié s’est fait couper le téléphone et l’internet, il n’a pas pu payer ses factures. Une femme doit 600 euros à son orthodontiste. Elle lui a fait trois chèques qu’il doit déposer. Certains ont engagé des frais de santé mais n’ont plus de mutuelle. Cette dernière n’a pas n’a pas touché les cotisations. D’autres ont des pensions alimentaires qu’ils ne peuvent plus payer ou des prêts immobiliers à rembourser ou trois mois de loyer de retard.


Dans tous les cas, ce sont des petits salaires qui tournent entre 1 300 et 1 600 euros net. Des budgets serrés sans
épargne.

Tous vivent très mal cette situation que cela soit financièrement ou psychologiquement.

« La chance qu’ils ont c’est qu’ils parlent entre eux, qu’ils échangent, ils viennent à la fédération », remarque Gérard Covache. « Aujourd’hui, ils ont besoin de concret : avoir des sous dans leur poche, avant d’aller voir le banquier, payer le loyer et la rentrée scolaire qui approche ».


Reprise par Carrefour des contrats de travail


La FGTA-FO négocie avec le groupe Carrefour la reprise des cont
rats de travail.

« On a dit à Carrefour : vous vous occupez des salariés, nous on s’occupe du juridique », c’est-à-dire du référé aux prud’hommes et du tribunal de commerce.

L’avocat de la fédération a rencontré le procureur de la République. Le groupe de la grande distribution a validé le principe de la reprise mais les salariés doivent être libres de tout contrat avec Gastt.


L’urgence : que les salariés puissent récupérer des fonds auprès du régime de garantie des salaires (AGS) et que les salariés soient réintégrés chez Carrefour. Et pour cela la société qui les emploie doit être mise en cessation de paiement.


Pour parer au plus pressé, faire des courses pour manger ou préparer la rentrée scolaire, la FGTA va remettre aux salariés un bon d’achat. Carrefour va assurer à ces salariés un prêt à taux zéro.


Le groupe Carrefour a validé le principe de réintégration des salariés mais il y a un calendrier à mettre en place et notamment que la société Gastt soit dissoute.


À la FGTA, on s’interroge.

Comment une telle affaire de délinquance sociale est possible ?

Comment peut-on duper des personnes qui sortent de grandes écoles de commerce ?

Le groupe Carrefour et l’autorité de régulation de la concurrence ont été roulés dans la farine. Et les salariés qui en ont fait les frais ont besoin de solutions de toute urgence.


Remerciements: NADIA DJABALI


Photographie de Polycart — CC BY 2.0.    Reprise par Carrefour des contrats de travail

Photographie de Polycart — CC BY 2.0. Reprise par Carrefour des contrats de travail

Des anciens salariés de Dia sur le carreau après la vente de leur magasin par Carrefour
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25 août 2016 4 25 /08 /août /2016 22:53
Gastt, Paroles de salariés
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25 août 2016 4 25 /08 /août /2016 22:28
la petite sirène de la Kuzmicz family, rue Chevreul, Paris
la petite sirène de la Kuzmicz family, rue Chevreul, Paris

la petite sirène de la Kuzmicz family, rue Chevreul, Paris

Avec Carrefour j'optimisme, avec Gastt je pessimisme
Avec Carrefour j'optimisme, avec Gastt je pessimisme

Paroles de salariés

Avec Carrefour j'optimisme, avec Gastt je pessimisme

Si votre enfant rentre à l'école et qu'il veut un sac à l'effigie de ses héros favoris mais que votre banquier vous a appelé 30 min avant car vous êtes dans un cas critique au niveau des comptes.


Que lui répondre?


A) désolé papa n'a pas été payé et il doit d'abord assurer le toit et la nourriture.
B) attend demain car j'ai reçu un 1000e mail de GASTT qui me dit que la paie va arriver en mandat cash.
C) papa a oublié sa carte bleue, promis demain je te l'achète!


Choix difficiles entre voir la déception dans les yeux de nos enfants ou leur mentir.


Eh oui difficile quand on a des enfants j ai jamais autant menti à ma fille. Dur de trouver des mensonge les uns après les autres.


Rentrée
scolaire difficile quand on a pas d'argent! Ou plutôt quand on a pas perçu nos salaires


On se sent coupable, alors qu'on est des victimes

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24 août 2016 3 24 /08 /août /2016 18:13
Un magasin Dia
Un magasin Dia

La vente de 37 magasins Dia au groupe Gastt se complique.

Le repreneur, d'origine polonaise, n'a toujours pas versé le salaire de juillet aux employés. Mais il maintient qu'il ne souhaite pas liquider le parc et présente un projet d'enseigne original, plutôt séduisant, axé sur le frais trad.



Tous les sites, d'abord, n'ont pas été repris en une seule fois par Gastt. Certains salariés ont été laissés dans le flou et se sont logiquement alarmés. Dans l'Oise, par exemple, un "blocage administratif" n'aurait toujours pas permis la cession de plusieurs magasins, repoussée à septembre.


Inquiets à la perspective de quitter un grand groupe pour une petite société inconnue (Gastt n'est pour l'heure qu'un grossiste polonais qui exploite trois épiceries fines à Paris), les salariés des Dia cédés ont ensuite découvert que la nouvelle enseigne Okey lancée par Gastt fonctionnerait en franchise, accentuant ainsi leur crainte d'isolement.


Sur les 37 Dia repris par Gastt, quelques sites (sans doute trois ou quatre) sont trop petits (300-400
mètres carrés) pour adopter le futur concept Okey.

Ils pourraient alors être exploités en franchise sous une enseigne classique de proximité.


"La police est venue"


Le 19 août, les salariés de plusieurs magasins parisiens ont été convoqués à une réunion extrêmement tendue avec Adam Kuzmicz, le président de Gastt. C'est là qu'ils ont appris que les fonds correspondant au versement de leur salaire de juillet étaient bloqués.


"La police est venue sur les lieux à l'appel de
s salariés, qui sont tous allés porter plainte au commissariat", rapporte FO.

Le syndicat n'hésite pas à parler "d'escroquerie", accusant Carrefour de "légèreté coupable" dans le choix du repreneur.

Un forum, sur Facebook, commence à rassembler les ex-Erteco (la filiale de Carrefour qui gérait le parc Dia) mécontents.


Pour ne rien arranger, un nouvel entrepreneur, Pierre-Edouard Traska, s'est présenté aux salariés comme partie prenante dans ce dossier aux côtés d'Adam Kuzmicz. Or cet homme d'affaires traîne une drôle de réputation sur internet, son nom apparaissant dans diverses affaires de liquidations d'entreprises parfois suspectes.


Le 22 août, une délégation d'ex-E
rteco employés par Gastt a été reçue par Carrefour.

FO a réclamé au distributeur la réintégration de tous les salariés au sein du groupe. Carrefour aurait promis de faire connaître sa décision d'ici le 25 août.


"Ça fait deux ans que je travaille sur ce dossier, confie pour sa part Adam Kuzmicz à Linéaires. Il y a un vrai projet de lancement d'enseigne à la clé. Depuis deux ans, Carrefour a pu tout surveiller, tout vérifier, pour s'assurer que j'étais un repreneur sérieux."


Okey, une franchise à mi-ch
emin entre Grand Frais et un magasin de producteurs;


Pensé pour des surfaces de 800 à 1200 mètres carrés, le concept Okey est original. Les magasins doivent être repris par des franchisés, mais les rayons traditionnels (à commencer par la boucherie et les fruits et légumes) seront laissés en concession à des structures spécialisées.


"Nous allons créer pour chacun de ces rayons des coopératives dans lesquelles vont entrer des opérateurs de la filière, annonce Adam Kuzmicz, le président de Gastt. Pour la boucherie, par exemple, des éleveurs, des abattoirs et des transformateurs seront actionnaires."


Ces coopératives géreront au plus près les rayons trad d'Okey, avec une logique d'approvisionnement en circuit court et des professionnels employés en direct (ils ne seront pas salariés par le franchisé mais par la coopérative).


Gastt prévoit ainsi de former chaque année de nombreux apprentis aux métiers de bouche. Des apprentis qui par la suite pourront gérer des rayons d'Okey ou
monter un commerce spécialisé fonctionnant comme le "satellite" d'un magasin.

"Nous accompagnerons par exemple des jeunes pour ouvrir des petites boucheries dans les villages aux alentours d'un magasin Okey", prévoit Adam Kuzmicz, qui se voit comme un acteur de la "renaissance du commerce traditionnel".


L'ouverture du premier magasin Okey, initialement programmée avant l'été à Rambouillet (78), a été repoussée ("le site n
ous sert de laboratoire").

Une première vague de huit magasins de la région parisienne, annonce l'entrepreneur polonais, devrait être inaugurée en septembre.


Le choix de Gastt avait été validé tant par Carrefour que par l'Autorité de la concurrence. Comme à chaque fois dans ce type de cession, avant l'approbation de la transaction, un mandataire indépendant a évalué en détail les conditions de rep
rise proposées par Gastt.

Contacté par Linéaires, le mandataire n'est pas sorti de son devoir de réserve sur le sujet.


Du côté de l'Autorité de la concurrence, on confirme que le repreneur "présentait toutes les conditions requises pour financer et exploi
ter les points de vente".

Mais l'Autorité, alertée directement par des représentants d'ex-Erteco, se dit aussi "préoccupée par la situation des salariés" et désireuse de "suivre de très près" le dossier.


Adam Kuzmicz confirme un blocage de fonds ("en Allemagne") qui ne lui a toujours pas permis de verser les salaires d
e juillet à ses employés.

Il promet de régulariser la situation "dans la semaine". Il se défend d'être un patron fantôme en rappelant que la paie de juin, elle, avait bien été versée et que sa mutuelle est "plus avantageuse que celle de Dia".


Quant à Pierre-Edouard Traska, il ne serait qu'un simple consultant dans cette histoire. "Je l'ai connu quand il s’occupait de Leclerc en Pologne il y a vingt-cinq ans. C'est un "collègue", il m'a donné quelques conseils, ça s'arrête
là, tranche Adam Kuzmicz.

Il n'est impliqué ni financièrement ni juridiquement dans le projet."


Qui est Adam Kuzmic
z, le président de Gastt ?


Les activités du groupe Gastt se résumaient jusqu'à présent à son métier de grossiste, un service traiteur de spécialités polonaises et l'exploitation d'un petit réseau d'épiceries fines polonaises à Paris : trois magasins à l'enseigne Syrenka ("sirène", en polonais).


Adam Kuzmicz se présente comme l'associé, dans les années 1990 et 2000 en Pologne, de Waldemar Nowakowski, avec qui il a créé l'enseigne Lewiatan (une chaîne de magasins de proximité qui compte près de 3 000 points de vente franchisés).


Aujourd'hui, en France, Adam Kuzmicz et Waldemar Nowakowski dirigent conjointement l'entreprise Maxtrade, créée en 2015 et spécialisée
dans le commerce de gros.


La liste des Dia repris par Gastt


Linéaires a pu reconstituer la liste quasi complète des points de vente Dia repris par Gastt :


- Belley (01)


- Marseille La Calade (13)


- Marseille Madrague (13)


- La Chaussée-d'Ivry (28)


- Avesnes-sur-Helpe (59)


- Bachant (59)


- Hazebrouck (59)


- Lannoy (59)


- Lille Moulinel (59)


- Marquette-les-Lille Lalau (59)


- Roncq (59)


- S
ocx (59)


- Tourcoing Houpline (59)


- Tourcoing Schuman (59)


- Villeneuve-d'Ascq (59)


- Beauvais (60)


- Breteuil-sur-Noye (60)


- Gouvieux (60)


- Margny-lès-Compiègne (60)


- Bruay-La-Buissière (62)


- Bourecq (62)


- Drocourt (62)


- Wingles (62)


- Flers-en-Escrebieux (69)


- Lyon Lumière (69)


- Paris Clichy (75)


- Paris Dejean (75)


- Paris Magenta (75)


- Pontault-Combault (77)


- Savigny-Le-Temple (77)


- Rambouillet (78)


- Villiers-Saint-Frédéric (78)


- Chilly-Mazarin (91)


- Andilly (95)

Argenteuil

Sourcing: Linéaires / [B. Merlaud] (24 Août 2016)

NDR/BM: en fait seulement 08 magasins, sont à ce jour transférés.Ils sont identifiés en italique dans la liste.

FO a exigé le blocage de tous nouveaux transferts vers ce sulfureux prestataires au vif relent d'escroc. Aucun travaux n'a débuté sur aucun des 08 sites repris.

Menteur !

Lorsque ce triste sire de Kuzmicz dit avoir payé les salaires de juin, il devrait préciser que cela a été fait avec l'argent des CP versé par Erteco au moment du transfert !

Les salaires de juillet non payés, et quant à ceux du mois d'Aout ........

Lorsqu'il parle de sa mutuelle, elle est tout simplement inexistante, et les salariés sont dans le désarroi le plus complet

Les salaires de juillet non payés, et quant à ceux du mois d'Aout ........

Les salaires de juillet non payés, et quant à ceux du mois d'Aout ........

L'étonnant destin des 37 Dia cédés à Gastt
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22 août 2016 1 22 /08 /août /2016 22:30
le nouvel employeur dénommé A. Kuzmiczs ne peut pas honorer ses engagements
le nouvel employeur dénommé A. Kuzmiczs ne peut pas honorer ses engagements

le nouvel employeur dénommé A. Kuzmiczs ne peut pas honorer ses engagements

La légèreté du groupe Carrefour dans le process du transfert de ses magasins chez Gastt ne manque pas de nous interpeller

La légèreté du groupe Carrefour dans le process du transfert de ses magasins chez Gastt ne manque pas de nous interpeller

Les ex salariés Dia victimes de l'escroquerie Gastt......

Nous nous étions déjà fait l'écho (voir liens ci dessous) des graves difficultés rencontrées par les ex salariés de DIa, groupe Carrefour, récemment transférés (fin mai de 2016) dans la nébuleuse Gastt.

La situation s'est assombrie pour eux ces dernières heures, sans que la direction Carrefour ne s'en émeuve outre mesure;

Hier après midi, les salariés parisiens étaient conviés chez un prestataire extérieur, non impliqué dans les décisions et choix de l'employeur, dénommé A. Kuzmiczs, selon ce dernier pour percevoir leur salaire, (en espèce !) .

Cette réunion s'est avérée être une farce.

Après moult atermoiements le sieur A. Kuzmiczs a du concéder sous la pression des salariés qu'il n'avait pas de moyens, pas d'argent, et qu'en conséquences il n'y aurait pas de versement de salaire;

La police est venue sur les lieux à l'appel des salariés, qui sont tous allés porter plainte au commissariat, pendant que ce triste sire, A. Kuzmiczs, était escorté jusque chez lui, la police indiquant qu'il était connu de leur service;

Mais pas apparemment des dirigeants Carrefour !!!!! (GA BU ZO MU, parole de Shadoks)

Notre Blog, fidèle à sa ligne, au soutien sans faille des salariés, retracera sans aucune compromission, en toute clarté la réalité des aléas rencontrés.

Il s'avère à l'aune de la réalité actuelle des faits portés à notre connaissance, que nous avons dûment vérifiés et recoupés, que la direction Carrefour a été d'une légèreté blamable et largement coupable dans le process de cession de ses magasins à ce pseudo groupe, qui en fait n'existe pas.

Il est également patent, ce que FO EF, notamment la secrétaire du CE Paris de la région Centre avait dénoncé à plusieures reprises, l'extrême déloyauté des présidents des CE dans les procédures d'information aux IRP lors de l'engagement du projet de cession des magasins, ainsi quant au choix qui avait été acté.

La malhonnêteté intellectuelle des cadres dirigeants d'Erteco France en ce domaine est totale, ne pouvant croire à une forme de naïveté de la part du 1er employeur privé de France, et 2ème Européen;

A ce jour, il est acté que le nouvel employeur dénommé A. Kuzmiczs ne peut pas honorer ses engagements, si tenté qu'il en est eu un jour.

Les salaires ne seront pas réglés, les magasins ne seront pas transformés, ni ouverts.

FO EF a exigé une rencontre au sommet du groupe carrefour, avec les salariés concernés par cette escroquerie dont ils sont les toutes premières victimes, avec une seul exigence, non négociable: La reprise des contrats, le paiement des sommes dues.

Le syndicat FO EF impliqué dans la défense des salariés, accompagné du service juridique de la FGTA FO saura faire valoir les droits des salariés transférés dans des conditions plus que douteuses par leur ex employeur le groupe Carrefour

FO, La Bataille continue !

http://foed.over-blog.com/2016/06/rachat-de-dia-l-arnaque-gastt.html

http://foed.over-blog.com/2016/07/dans-l-oise-d-ex-salaries-de-dia-attendent-toujours-leur-nouveau-patron.html

http://foed.over-blog.com/2016/08/le-plan-de-conversion-des-dia.html

Les ex salariés Dia victimes de l'escroquerie Gastt......
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22 août 2016 1 22 /08 /août /2016 22:17
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22 août 2016 1 22 /08 /août /2016 22:12
Loi MEK entachée de déni de démocratie

FO dénonce l’adoption de la loi Travail par le recours, une nouvelle fois, à l’article 49.3 de la constitution permettant de passer outre le débat et le vote de l’assemblée nationale.


FO estime, qui plus est, que le contexte lié aux attentats et le débat au parlement sur la prolongation de l’état d’urgence auraient dû amener le gouvernement, par souci de respect démocratique, à suspendre le processus d’adoption de ce projet qui bouleverse l’architecture de la négociation collective établie de longue date – en supprimant notamment le principe de faveur instauré par le Front populaire en 1936, et qui comporte des dispositions portant atteinte aux droits des salariés en matière de salaire, de licenciement ou encore de médecine du travail.


FO affirme que ce projet de loi est et demeurera entaché de son caractère antidémocratique.


Il a ainsi été présenté par le gouvernement en violation de l’article 1 du code du travail l’obligeant à soumettre un tel projet à une concertation et à une éventuelle négociation des interlocuteurs sociaux.


Il aura fallu aussi que les confédérations syndicales interviennent pour que la liberté de manifester soit respectée.


Alors que ce conflit dure depuis le mois d’avril, le gouvernement est resté systématiquement sourd à plusieurs propositions faites par FO qui pouvaient permettre « une sortie par le haut ».


Seule la très forte mobilisation, qui a vu des centaines de milliers de salariés manifester à plusieurs reprises au cours de ces derniers mois malgré le contexte lié aux attentats et à l’état d’urgence, a contraint le gouvernement à quelques reculs.


FO réaffirme en conséquence sa détermination à combattre ce projet afin de rétablir les droits de la négociation collective et le sens du progrès social.

Loi MEK entachée de déni de démocratie
Loi MEK entachée de déni de démocratie
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22 août 2016 1 22 /08 /août /2016 17:38
JCM:  Sur la loi Travail, nous ne lâcherons...
JCM:  Sur la loi Travail, nous ne lâcherons...
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21 août 2016 7 21 /08 /août /2016 11:23
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