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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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16 janvier 2020 4 16 /01 /janvier /2020 14:05
(© Michel GAILLARD/REA)

(© Michel GAILLARD/REA)

BCP / Cotisations sociales / CPH / Maroc / Retraites

 

Communiqué de la FEC-FO - Banques et Stés Financières​​​​​​

 

  • Le conseil de prud’hommes de Paris condamne la BCP à payer 4,2 millions d’euros à ses anciens salariés pour absence de cotisation retraite en France
     

 

  • Dans les années 70, 80 et 90, la Banque Centrale Populaire du Maroc (BCP) a muté plusieurs de ses collaborateurs en Europe et notamment en France pour accompagner les Marocains résidant à l’étranger à envoyer leurs économies vers le Maroc.
  • Son activité se déroulait exclusivement dans les Consulats du Maroc et le siège social se situait à l’Ambassade du Maroc à Paris 5 bis, rue Le Tasse.

 

Durant toutes ces années de travail en France, la BCP n’a jamais cotisé pour ses salariés au titre des cotisations sociales (retraite, maladie…), et cela en violation de la Convention de Sécurité Sociale du 9 juillet 1965 entre la France et le Maroc, en particulier son article 3 qui énonce que :

 

1° Les travailleurs salariés ou assimilés aux salariés par les législations applicables dans chacune des Parties contractantes, occupés sur le territoire de l’une d’elles, sont soumis aux législations en vigueur de leur lieu de travail.

2° Le principe posé au paragraphe 1er du présent article comporte les exceptions suivantes :

a) Le travailleur salarié ou assimilé qui, étant au service d’une entreprise ayant sur le territoire de l’un des États un établissement dont il relève normalement, est détaché par cette entreprise sur le territoire de l’autre État pour y effectuer un travail pour cette entreprise, reste soumis à la législation du premier État comme s’il continuait à être occupé sur son territoire, à la condition que ce travailleur ne soit pas envoyé en remplacement d’un autre travailleur arrivé au terme de la période de son détachement et que la durée prévisible du travail qu’il doit effectuer n’excède pas trois ans. Dans la limite de ce délai, l’institution compétente détermine la durée du détachement.

 

Dans le cas où ce travail, se prolongeant en raison de circonstances imprévisibles au-delà de la durée initialement prévue, excéderait trois ans, la législation du premier État continuerait à s’appliquer jusqu’à l’achèvement de ce travail, sans que cette prolongation puisse dépasser trois ans à la condition que l’autorité compétente du deuxième État ait donné son accord avant la fin de la première période de trois ans.

 

En 2007, la Banque de France a exigé que la BCP se conforme à la réglementation française, ce qui l’a conduit manifestement à sortir des consulats du Maroc en développant la Banque Chaabi du Maroc (BCDM – Chaabi Bank) régie par la Loi Française.

 

Un basculement vers la BCDM des salariés recrutés au Maroc par la BCP est devenu nécessaire.

Ainsi, de 2007 à 2012, la quasi-totalité des salariés seront poussés, contraints et forcés, à basculer de la BCP à la BCDM, avec reprise de leur ancienneté et tous les avantages acquis.

 

Dès 2012, les salariés concernés (DRE) vont interpeler les 2 Banques sur l’absence de versement de cotisations en France, notamment de leur retraite durant des années, 15, 20, 30 ou 40 ans pour certains !

Devant l’absence de dialogue, les salariés se constituent en association Loi 1901 pour défendre collectivement leurs droits, avec à sa tête un certain M. Abdelkrim Bahri, également élu et représentant syndical Force Ouvrière.

 

Ainsi, ce sont 59 salariés qui vont saisir le Conseil de Prud’hommes de Paris en 2015 pour demander le paiement du différentiel de la cotisation retraite entre la France et le Maroc et cela se chiffre par plusieurs milliers d’euros pour chacun des salariés.

 

Dès la saisine du Conseil de Prud’hommes par les salariés, les 2 Banques ne vont pas manquer de faire pression sur eux, les menaçants de licenciement s’ils n’abandonnaient pas leur action. Résultat, 41 salariés ont retiré leur demande ; seuls 18 salariés sur 59 ont maintenu leur demande !

 

D’autre part, pour dissuader davantage les salariés à retirer leur demande, la BCDM ne va pas manquer à s’acharner directement à la tête du réseau, en l’occurrence M. Abdelkrim Bahri, Président de l’Association des salariés de la BCP et Délégué Syndical FO.

 

Pour preuve, il sera licencié dès 2016, malgré le refus de l’Inspecteur du Travail et du Directeur du Travail, mais avec l’accord de Madame la Ministre Myriam El Khomri !

 

A ce jour, soit depuis plus de 3 et demi, M. Bahri n’est toujours pas réintégré à son poste de travail ou à un poste équivalent, malgré plusieurs décisions de justice ou administratives.

 

Un jugement du Tribunal Administratif de Paris du 19/04/2018, a rejeté l’autorisation du licenciement de M. Bahri, autorisé par Mme la Ministre El Khomri. M. Bahri n’a pas été réintégré, pourtant, ce jugement est exécutoire de droit, malgré l’appel, il n’a pas d’effet suspensif !

 

Devant la mauvaise foi de la BCDM, M. Bahri saisira le Conseil de Prud’hommes en Référé, lequel par décision du 15/05/2019, ordonnera sa réintégration sous astreinte de 500 € par jour de retard. Là aussi, M. Bahri ne sera pas réintégré, pourtant, l’ordonnance est également exécutoire de droit dès sa notification, malgré l’appel !

 

Une nouvelle tentative de licenciement de M. Bahri en novembre 2018 qui va à nouveau échouer comme les précédentes, avec la complicité de certaines organisations syndicales « maison » de la Banque en votant son licenciement. Là aussi l’Inspecteur du travail a rejeté son licenciement. La BCDM a fait appel de la décision devant la Ministre actuelle de travail qui a confirmé le refus le 26/07/2019. La BCDM fait appel encore une fois devant le Tribunal Administratif !

 

A ce jour, M. Bahri n’est toujours pas réintégré, pour faire semblant d’exécuter l’ordonnance de réintégration, la BCDM ne manquera pas, par parfaite mauvaise foi, de faire des propositions de postes, sachant qu’elle rejettera à l’avance sous-prétexte d’absence de formation et d’expérience, ce qui n’est pas le cas pour la plupart des salariés !

 

En définitive, 18 salariés ont résisté aux pressions de la direction ; ils ont bien raison et pour preuve, le juge départiteur vient de condamner le 17.09.2019 la Banque Centrale Populaire du Maroc à réparer le préjudice subi sous forme de dommages et intérêts pour un total de 4 266 680 € et ordonne l’exécution provisoire pour contrer les procédures abusives de la Banque dont elle est habituée !

 

 

 

 

 

 

 

EMPLOYÉS ET CADRES

  • Secrétaire Général
Sur décision du CPH de Paris la BCP condamné à payer 4,2 millions d’euros à ses anciens salariés pour absence de cotisation retraite en France

smiley   Blog publication, 16 janvier 2020,  14H19

 

 

 

Sur décision du CPH de Paris la BCP condamné à payer 4,2 millions d’euros à ses anciens salariés pour absence de cotisation retraite en France
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25 octobre 2019 5 25 /10 /octobre /2019 15:00
Sécurité sociale     Le gouvernement choisit de lui plomber les comptes

Société / Cotisations sociales / Cour des comptes / PLFSS / CSG / IBODE / Sécurité sociale

 

PROTECTION SOCIALE 

 

Sécurité sociale 

 

Le gouvernement choisit de lui plomber les comptes


 

  • Les mesures d’urgence économiques et sociales décidées fin 2018 par le gouvernement sur fond de crise sociale seront supportées par la Sécurité sociale.
  • FO exige une clarification des responsabilités.

 

Dans la nuit du 22 au 23 octobre, dans le cadre de l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2020 (PLFSS), les députés ont voté pour la non prise en charge par l’État des mesures d’urgence économiques et sociales décidée fin 2008 par le gouvernement, aux prises avec une crise sociale majeure.

 

Concrètement, cela signifie que l’État ne compensera pas des mesures (avancement à septembre 2019 de l’exonération des heures supplémentaires, annulation de la hausse de la CSG pour les retraités modestes...) qui pèseront environ trois milliards d’euros sur le budget de la Sécu.

Celui-ci affichera donc un déficit de 5,4 milliards d’euros en 2019 et de 5,1 milliards en 2020 prévoit le gouvernement.

 

 

FO qui ne cesse de pointer la mauvaise gestion de l’État fustige la nouvelle solidarité entre l’État et la Sécurité sociale qui consiste à financer une politique économique avec les recettes de la Sécu, et ne pas lui compenser ces pertes .

 

Le nouveau poids assumé par la Sécu jette en effet un peu plus le trouble sur l’évolution de son financement. Cette évolution se traduit par une réduction de voilure des recettes assises sur les cotisations sociales (recettes par ailleurs mises à mal par la multiplication des exonérations accordées aux employeurs depuis des années) au profit d’une fiscalisation croissante.

 

  • Les dépenses de Santé toujours à la diète


Le 26 septembre, le Comité confédéral national de FO dénonçait ainsi l’instabilité du financement de la protection sociale aggravée par l’entrée de la TVA représentant la troisième source de financement de la Sécurité Sociale.

 

Il exigeait le retour au financement intégral de la Sécurité Sociale par les cotisations sociales et l’abrogation de toutes les mesures d’exonération de cotisations patronales mais aussi une clarification des responsabilités et des financements entre ce qui relève de la solidarité nationale, donc l’État, et ce qui doit continuer à relever de l’assurance sociale financée par le salaire différé, et donc du paritarisme, remis en question notamment par l’étatisation grandissante résultant du transfert du financement vers la CSG soumettant les droits des assurés sociaux aux aléas budgétaires.

 

L’État, prévoyant pour 2023 un retour à l’équilibre des comptes de la Sécu, a décidé de lui imposer en 2020 de nouvelles économies : la progression des dépenses d’assurance maladie sera limitée à 2,3% (environ 4,2 milliards d’euros), celle de l’hôpital à 2,1%.

 

Là encore, cela jette le trouble sur la volonté, ou pas, du gouvernement de répondre à la crise hospitalière par des dispositions à la hauteur. Depuis des mois les personnels, soutenus notamment par FO, revendiquent des moyens, budgétaires et en effectifs, correspondant aux besoins réels des services.

 

 

Alors que des grèves et des assemblées générales sont organisées par les agents dans de nombreux établissements de Santé, le 7 novembre prochain, les infirmiers des blocs opératoires (IBODE) seront en grève. Ils ont reçu le soutien de la fédération FO des Personnels des Services Publics et de Santé (SPS-FO).

 

  • Une prescription d’austérité

 

La Cour des comptes, quant à elle, propose sa prescription d’austérité. Il faudrait ramener la progression des dépenses de la Sécu au niveau ou en deçà de la croissance de l’économie à moyen terme assure-t-elle, préconisant par exemple de responsabiliser les salariés en instaurant un jour de carence non indemnisé pour maladie ou encore – notant que  les assurés recourent encore beaucoup aux modes traditionnels de contact avec les caisses – d’accélérer la dématérialisation des procédures.

 

En matière d’évolution du système de retraite, elle prône de stabiliser les règles des départs pour carrière longue (…), de privilégier les transitions progressives de l’emploi à la retraite ou encore de poursuivre le réexamen des catégories actives dans la Fonction publique.

 

 

VALÉRIE FORGERONT

  • Journaliste à L’inFO militante
Sécurité sociale     Le gouvernement choisit de lui plomber les comptes
Sécurité sociale     Le gouvernement choisit de lui plomber les comptes

 

 

blush   Blog publication, 25 octobre 2019, 16H17

 

Sécurité sociale     Le gouvernement choisit de lui plomber les comptes
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