Pascal Pavageau, secrétaire confédéral Force Ouvrière par Web FO

« On va se retrouver dans une inégalité généralisée » selon les entreprises, s’inquiète Pascal Pavageau, secrétaire confédéral Force Ouvrière, qui dénonce « un affaiblissement des Droits, individuels comme collectifs, pour l’ensemble des salariés ».

La mémoire syndicale se souvient des désastres et des crimes, des vies brisées au nom du profit insatiable, pour cette « apothéose du coffre-fort » qu’évoque Balzac.

Nous n'oublions pas, par exemple, que le Code du travail naît en 1910 après l’horreur de Courrières, dans le Pas-de-Calais.

Après qu’en 1906, 1 099 mineurs avaient perdu la vie au fond des puits. Le patron exige alors que le travail reprenne immédiatement. Il stoppe la recherche des victimes.

Cachez ces misères qui entravent l’entreprise.

Et puis, douze jours plus tard, 14 survivants enfouis réapparaissent. Après des nuits de terreur et d’efforts. Miraculés. Enterrés vivants. Ouvriers morts avant d’être morts. Morts pour le profit !

L’émotion est immense. Elle force à créer le ministère du Travail. Pourquoi ? Pour que ce ministère échappe aux diktats des employeurs et au ministère de l’Économie. Avec quel point d’appui, quelle barricade juridique pour résister ? Le Code du travail.

L’inverse est à l’œuvre : le ministère de l’Économie règle de nouveau la politique du ministère du Travail, réduit à n’être que son pâle exécutant, petit DRH de petite fonctionnalité, transmetteur téflon des diktats de Bercy, nourri de la doxa libérale à la soupe de Bruxelles.

Notre choix de civilisation fut depuis Courrières d’adapter le travail aux humains et non pas les humains au travail.

Quand F. Hollande veut « adapter le droit au travail aux besoins des entreprises », il écrit l’histoire à l’envers.

Partagez cette information...

Nous avons des informations, précisant que toute la semaine, de plus en plus de lycées et universités vont être bloquées par les lycéens et étudiants.... ..« la jeunesse est dans la rue ».

Comme suite au transfert de leurs contrats de travail chez A2 Pas, enseigne du groupe Auchan, les ex salariés du magasin Dia de Montrouge se sont mis en grève cet après midi pour le paiement de leurs salaires, et l'obtention de leurs bulletins de salaire.

En effet depuis la fermeture du magasin Dia courant novembre, les salariés n'ont toujours pas rencontré leur nouvel employeur, n'ont aucune connaissance de la date d'ouverture de leur magasin, ne sont plus payés, n'ont pas reçu de bulletin de paie, n'ont plus de mutuelle, plus de prévoyance, plus de tickets restaurant, aucune formation au nouveau concept, aucun remboursement des frais de transport RATP.............totalement abandonnés par Erteco France !

Notre Blog avait déjà relayé le malaise existant dans cette enseigne, avec la publication d'un communiqué de presse de la FGTA FO, qui dénonçait des conditions indignes, lesquelles s'apparentent à une violation des dispositions de l'article L1224-1 du CT

Suivre le lien, pour retrouver le communiqué de presse de la FGTA FO : (que vous pourrez retrouver ci dessous)

http://foed.over-blog.com/2016/02/scandale-social-chez-a2pas-groupe-auchan.html

Ce n'est pas la 1ère fois que cette enseigne discount du groupe Auchan est épinglée pour des faits identiques;

Il y a un peu plus d'un an les salariés A2 Pas de la rue de Vaugirard n'avaient eu d'autres choix que de faire valoir leur exaspération devant les carences de leur employeur en matière de règlement de salaire, éléments et accessoires de salaire. Mouvement social qui avait contrant la direction a revoir (pour un temps.....!) sa politique délibérément asociale, et à payer leurs dus à ses salariés

Il y a peu, c'était la semaine dernière, C. Boulay, DSC FO Erteco France avait du faire valoir le désarroi des salariés de l'enseigne du groupe Auchan lors d'une réunion du Comité d'établissement (document ci dessous)

Suivre le lien :

http://foed.over-blog.com/2016/02/transfert-a2pas-fo-erteco-france-particulierement-indigne.html

Contactés, les directions Erteco France et Auchan n'ont pas daigné répondre aux sollicitations.

Les employés du centre logistique Logidis d'En Jacca à Colomiers sont en grève depuis vendredi, suite au licenciement d'un préparateur de commandes en poste depuis 17 ans dans la société et sans motif, selon les grévistes, et dans un contexte social tendu, selon des employés.


Un blocus a été mis en place hier matin par une quarantaine de grévistes, ce qui rendait difficile le déchargement des approvisionnements mais permettait, tout en la filtrant, la livraison des enseignes Carrefour de la région.

Blocus qui s'est poursuivi hier après-midi avec le changement d'équipes.


Suite à un licenciement


Logidis assure la logistique des supermarchés et grandes surfaces Carrefour et aussi des enseignes Carrefour Market, Shopi, 8 à huit, Marché Plus, Promocash dans le sud-ouest.

Le centre logistique installé sur 45 000 m2, assure notamment l'approvisionnement en épicerie, brasserie et surgelés des hypers Carrefour. Un autre centre logistique a été créé à la Ménude à Plaisance-du-Touch.

«La situation était devenue très tendue entre nos chefs et les salariés, indique un employé du centre d'En Jacca, le licenciement sans raison valable, vendredi, a provoqué la grève immédiate. Le patron a dû sortir par une porte dérobée mais il n'y a eu aucune violence ni voie de fait».


Pour faute grave, confirme la direction


La direction de l'entrepôt d'En Jacca de Colomiers confirme qu'un mouvement a eu lieu ce jour, suite au licenciement de l'un de ses salariés.


Une délégation de salariés a été reçue par la direction de l'entrepôt.

La direction rappelle attacher une grande importance au dialogue social ainsi qu'aux conditions de travail de ses collaborateurs.


Les salariés demandent la réintégration de la personne licenciée. Cette personne a été licenciée pour faute grave. Nous n'avons pas d'autre commentaire sur le sujet.

A ce jour, pas d'incidence sur l'activité de l'entrepôt et des magasins.