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  • : FO Retail Distribution
  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.

"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
répondit le renard."    
Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry

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Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, voyant venir un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d'alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective

 Libres, Indépendants, Déterminés et Solidaires Ensemble. Communication, Information et Expression directe de l'actualité sociale, économique et syndicale de FO CPF et des salariés du commerce et de la Grande distribution.

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Dans ce blog nous sommes amenés fréquemment à diffuser des images, des vidéos, des photos, voire des articles de presse, d'insérer des liens vers des documents,   ceci afin d'étoffer et d'éclairer nos posts, en leur donnant plus de contenus, pour une meilleure compréhension.

Nos sources sont toujours citées.

Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.

Néanmoins rien n'empêche les personnes ne désirant pas voir leur image diffusée de nous le signaler lors de la prise de vue.

Sans manifestation de leur part, nous considérerons leur consentement présumé.

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10 mai 2015 7 10 /05 /mai /2015 00:46
Nœux-les-Mines : grève au Leclerc Drive pour les conditions de travail et les salaires
Nœux-les-Mines : grève au Leclerc Drive pour les conditions de travail et les salaires


Des salariés de Leclerc Drive à Nœux-les-Mines seront en grève ce samedi matin.

Leurs griefs : de mauvaises conditions de travail, le manque de personnel, des salaires bas et des pressions.

Les commandes risquent d’être perturbées.

La grève démarrera ce samedi à 9h au Leclerc Drive de Nœux-les-Mines qui gère aussi celui de Bruay.

Le mouvement de grève démarrera ce samedi matin à 9 h. « Nous distribuerons des tracts aux automobilistes », annonce Benjamin Roussey, Nœuxois de 25 ans, embauché il y a trois ans au drive Leclerc en tant qu’
employé commercial.

« On veut se faire entendre. »

Les commandes seront donc préparées normalement de 5 h à 9 h par ceux qui sont postés le matin mais après 9 h, il risque d’y avoir quelques perturbations.
Benjamin Roussey espère qu’une bonne dizaine de salariés sur les 21 de la structure, en comptant les contrats étudiants et les CDD, participeront au mouvement. Ce qu’ils dénoncen
t ?

« De mauvaises conditions de travail. Par exemple, on n’a pas d’équipement pour travailler aux surgelés avec des températures qui vont jusqu’à - 18, - 20º C. Pour attraper les articles, on doit monter sur des racks. On peut se blesser. Il y a déjà eu des chutes. »
Le salarié parle aussi de manque de personnel, « notamment pour le réapprovisionnement. Une seule personne le fait le matin, c’est-à-dire qu’elle reçoit les palettes et met les produits en stock. On l’aide comme on peut mais ça dépend de l’activité. Il manque facilement cinq personnes pour que ça tourne bie
n ».


« De l’esclavagisme moderne »


Autre revendication, les salaires trop bas. Benjamin Roussey regarde sa dernière fiche de paie : 1 180 € avec quelques heures supplémentaires.


Enfin, il dénonce aussi « des pressions morales pour exiger de la productivité. Quand il y a beaucoup d’activité, on nous dit de faire des heures supplémentaires le jour même sous menace d’avertissement. Ça ne nous dérange pas de faire des heures supplémentaires car elles sont payées. Ce qui nous gêne, c’est que c’est toutes les semaines. Sur notre contrat de travail, on fait 36,45 heures mais des semaines, on atteint 42,45 heures. »


Le drive de Nœux-les-Mines gère aussi celui de Bruay.

« On enregistre 170 à 190 passages par jour. Le week-end, c’est souvent le double. Jeudi dernier, on a eu 272 commandes pour le drive de Nœux et 140 pour celui de Bruay. C’est de l’esclavagisme moderne. On en a marre et on veut le montrer. »
Les grévistes seront accompagnés par un représentant CFDT mais n’ont pas prévenu la directi
on.

« On voulait que ce soit une surprise. »

La Bataille continue !

Nœux-les-Mines : grève au Leclerc Drive pour les conditions de travail et les salaires
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5 mai 2015 2 05 /05 /mai /2015 21:12
Les caissières demandent de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail.
Les caissières demandent de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail.

Carrefour Market – Vanves : les caissières en grève
Depuis le 6 février 2015, des grèves et des manifestations se développent sur tout le territoire dans les Carrefour Market : Paris, Moirans, Taverny, Tremblay, Livry-Gargan, Châtillon, Vanves, Meudon, Courbevoie, Nice Mont-Boron...

Les caissières demandent de meilleurs salaires et de meilleures
conditions de travail.

Certaines caissières n’ont que 800 euros ou 900 euros pour vivre car elles sont à temps partiel. D’autres, avec vingt ans d’ancienneté, touchent 1 100 euros ou à peine plus !

Les conditions de travail se dégradent de plus en plus avec les horaires décalés. Elles travaillent parfois le dimanche, tard le soir et très tôt le matin. En plus, la direction a l’intention de mettre en place des balances aux caisses, pour la pesée des fruits et légumes des clients.

Non seulement la direction refuse d’augmenter les salaires, mais elle rajoute des tâches et du stress aux caissières.

Alors, au Carrefour de Vanves, en banlieue parisienne, après les grèves des 5 mars et 11 avril, les caissières et caissiers ont décidé de remettre ça le samedi 2 mai. Ils ont fait grève pendant une heure, de 9 h à 10 h, avec un rassemblement devant le magasin, prise de parole et signat
ure de pétition.

Le soutien aux caissières en grève était fort et chaleureux et de nombreux clients ont signé la pétition.
À la fin du rassemblement, tous sont entrés dans le Carrefour Market avec drapeaux et
sono.

Non seulement la direction refuse d’augmenter les salaires, mais elle rajoute des tâches et du stress aux caissières.

Non seulement la direction refuse d’augmenter les salaires, mais elle rajoute des tâches et du stress aux caissières.

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2 mai 2015 6 02 /05 /mai /2015 18:37
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18 avril 2015 6 18 /04 /avril /2015 19:52
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12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 16:44
Le jour de grève est arrivé
Le jour de grève est arrivé

On en a mis du temps pour démarrer d'Italie, on pensait ne pas bouger, tout doucement des mouvements semblent se produire, le décor recule légèrement, puis tout le monde suit, sifflets, klaxons, slogans, mégaphone, sono se font entendre, les voitures des UD s'ébranlent, les banderoles, les drapeaux s'agitent, enfin nous y sommes, le jour de grève est arrivé.

La colère est en marche, elle s'exprime
Nous sommes venus, nous
ir
ons jusqu'au bout!

Défilé unitaire intergénérationnel, avec la bannière de la FGTA FO
Défilé unitaire intergénérationnel, avec la bannière de la FGTA FO
Défilé unitaire intergénérationnel, avec la bannière de la FGTA FO

Défilé unitaire intergénérationnel, avec la bannière de la FGTA FO

Dans la manif avec la FGTA FO
Dans la manif avec la FGTA FO

Nous étions plus de 300 000, ce jeudi, à battre le pavé dans 86 villes de France, pour la journée intersyndicale d’action contre l’austérité.

Dans les cortèges, travailleurs du public et du privé, précaires, chômeurs, jeunes, retraités, intergénérationnels, salariés de tous horizons ont convergé, exigeant une politique de relance des salaires, et des services publics.


« A manifesté ! » ainsi Nadine, Nathalie, Himad, Armel et pleins d'autres, Nadia, Bruno, Moisette, Benoit, Joelle, Sandrine, Patricia annoncent fièrement sur Facebook, tel un acte citoyen, photos à l'appui, leur participation à l’une des quelque 86 manifestations unitaires anti-austérité organisées jeudi dans tout le pays, et notamment à Paris, à l’appel de la CGT, de FO, de la FSU et de Solidaires.

S'étaient joints au mouvement de nombreux étudiants, de nombreux jeunes venus montrer la solidarité intergénérationnelle.

Les encouragements, les applaudissements fusaient des bords des trottoirs

Aucune force de l'ordre en vue sur le parcours, ni sur le rassemblement à Italie.

Pas de voitures de presse non plus, les micros habituels qui sillonnent habituellement les manifestations ne se sont pas déplacés, comme pour gommer le mouvement de colère et de contestation, le rendre invisible à l'opinion.

Quelque 300 000 personnes ont répondu à cet appel à la grève active lancé par plus de 800 syndicats d’entreprises publiques et privées et ont permis de mesurer que la colère n’est pas moins vive au soleil, pourtant bien présent.

Bien au-delà de sombres constats, ce sont des revendications claires qui ont été portées par les militants. Le cortège parisien a rassemblé plus de 150 000 hommes et femmes, entre la place d’Italie et les Invalides.

Pour la première fois à Paris depuis 2010, la tour Eiffel et de nombreux musées étaient fermés pour cause de grève.

« Le mot d’ordre contre l’austérité et pour des politiques alternatives à celle du gouvernement et du Medef s'inscrit pour une revalorisation des sal
aires, une relance de l'économie, en fait tout ce qui permet de développer l’emploi ».

Cela confirme ainsi un contre-courant manifeste vis-à-vis de la politique vaine et dangereuse menée par le gouvernement qui « consiste à donner toujours plus d’argent public aux entreprises privées, sans contrôle, sans mesure d’efficacité de ces mesures ». Pour Jean-Claude Mailly pour qui les coups de pouce offerts aux patrons du Medef ne permettent pas de reprendre la main sur l’emploi, lorsque le secrétaire général de Force ouvrière résume : « Maintenant ça suffit ! Il faut une politique sociale, et pour le moment, on n’est pas entendu. »

Front uni donc devant la misère sociale à venir, et présente, l'augmentation de la précarité, devant les dispositions mortifères de la Loi Macron qui revient en lecture à l'Assemblée Nationale après avoir été dépecée et durcie par un Sénat hors sol, aussi ventripotent qu'abscons .

Rappelons que les salaires des fonctionnaires sont gelés depuis maintenant cinq ans ! « Ici s'exprime le ras-le-bol contre ces politiques d’austérité qui nous conduisent à la catastrophe », sont les mots entendus partout dans le cortège;

La manif a clamé haut et fort le retrait pur et simple du projet de loi Macron, comme un préalable à toutes discussions, ou orientations.

Des entreprises en lutte au coeur des cortèges

Place d'Italie encore noire de monde, et sur le boulevard des Gobelins les mégaphones explosent les mo
ts d'ordre, des chants, des musiques sortent des hauts parleurs des voitures présentes.

Les manifestants se mettent en ordre de bataille, se saluent, s'échangent les drapeaux, les chasubles, les casquettes, s'informent des nouvelles de leurs boites, chacun donnant ici et là des infos sur telles ou telles situations. Le soleil brille, il fera beau temps dans le cortège, au moins ça c'est une bonne nouvelle;

Puis, c’est toute la manif qui devient le « carré » des combats contre l’austérité. Et des « boîtes en lutte », finalement, on en croisera d’un bout à l’autre.

Il y a les salariés de Radio France en grève depuis 22 jours, qui, évidemment, attirent l’attent
ion avec leurs percussions et reçoivent des applaudissements. « Vive la radio ! » lancent les uns. « Publique », répondent les autres.

Voici les métallos de Sambre-et-Meuse qui occupent leur usine depuis 24 jours : « On ira jusqu’au bout », promettent-ils, alors qu’ils viennent de recevoir leurs lettres de licenciement.

Puis, entre la place d’Italie et les Invalides, les boulevards deviennent pour quelques heures la vitrine de nombreux conflits sociaux encore méconnus.

La Logistique d'ITM, les salariés du groupe Vivarte, les abattoirs Bretons, les salariés de la grande distri, ceux de la plateforme logistique d’Amazon à Chalon-sur-Saône, pour qui les négociations salariales commencent la semaine prochaine. « Le groupe nous parle d’une augmentation de ses bénéfices de 30 % en France, mais la participation baisse de 20 % déjà, témoigne Alain Jeault, délégué CGT. On sent bien qu’ils vont nous faire une proposition dérisoire, alors qu’en plus de leurs montages fiscaux, ils ont touché 5,5 millions d’euros d’argent public. Pour eux, les négociations, c’est une obligation, mais ça ne les intéresse pas du tout, en fait, c’est du pur formalisme. »

Combien nous ont tenu ces mêmes propos ? C'est une rengaine à l'infini !

Le non respect des droits sociaux n'est plus tabou pour les patrons, ils sentent bien que le vent les pousse, que l'histoire est entrain de s'écrire dans leur sens, qu'ils pourront licencier sans devoir motiver, que le travail deviendra une constante de tous les jours, 7/7, 24/24. Ils osent tout, ils sont indécents, et brutaux dans leurs attitudes; C'est ce que nous disent les manifestants tout le long du cortège;

À une trentaine, des salariées de Sephora se distinguent, en avançant au pas de course. Beaucoup d’entre elles ont bravé les intimidations de la direction pour être là, alors elles sont déterminées. Même colère pour les employés des Carrefour Market qui, engagés depuis deux mois, dans des mouvements de grève tournante sur les différents magasins (ils les ont baptisés les « week-ends de la colère ») résument toutes les revendications sociales en moins d’une minute : « Actionnaires + 10 %, salaires + 0,5 % ! Carrefour Market, ta demi-baguette, on n’en veut pas ! Travail du dimanche, c’est non, non, non ! Travail de nuit, c’est non aussi ! L’avenir, c’est le CDI pour tous ! »

Les jeunes contre la loi Macron : c’est aussi le message qu’ont vou
lu faire passer les syndicats à l’occasion de cette manifestation nationale parisienne.

Dans le carré de tête, plusieurs centaines de jeunes, histoire de donner à voir le renouvellement générationnel, mais surtout de déjouer le piège tendu par Macron qui voudrait, au nom du droit à l’emploi des jeunes intérimaires ou en CDD, s’attaquer aux droits attachés au CDI.

Même son de cloche du côté des salariés nantais d’Airbus, entreprise qui s’apprête à « virer tous les intérimaires en fin de contrat ». Une jeune femme employée du groupe ne cache pas sa colère à propos des pistes évoquées par le Medef en matière d’emploi : « Depuis quand le CDI empêcherait les précaires d’accéder à l’emploi ? C’est simplement que, pour eux, supprimer le CDI, c’est le rêve ! On aurait tous une épée de Damoclès au-dessus de la tête. » Jeudi à Paris, pas de guerre des générations, mais des salariés solidaires.

L’austérité et la loi Macron, cibles du défilé

Dans tout le cortège, la loi Macron fait l’unanimité contre elle. Dans les rangs de FO, les militants fustigent une « loi des grands patrons ». Et dans ceux de Solidaires, le slogan promet : « Avec la loi Macron, on va pas rigoler, c’est bien les salariés qui vont se faire plumer et c’est encore les patrons qui vont tout encaisser ! »

Au cœur du cortège, l’austérité fait bien sûr l’unanimité contre elle. Les quatre syndicats (CGT, FSU, Solidaires et FO) ont d’ailleurs installé une gigantesque banderole en « soutien au peuple grec » : « D’Athènes à Paris, dans toute l’
Europe, non à l’austérité ! ».

« On est condamné à la fermeture par nos actionnaires, des fonds de pension américains, qui ont décidé de délocaliser. Et avec la mal nommée loi de sécurisation de l’emploi, on ne peut rien faire !

Des mouvements comme aujourd’hui sont importants, constate Cyril Boulay, délégué central FO d'Erteco, ex Dia, venu manifester avec une nombreuse délégation, qui vient d'être racheté par Carrefour:

"Ils permettent de voir qu’on n’est pas tout seul dans nos entreprises, et que, contrairement à ce veut faire croire Pierre Gattaz, la lutte des classes existe encore. Ils doivent comprendre que nous ne nous laisserons pas tondre sans broncher. Ça peut servir de déclencheur ! »

E. Jousselin, DSC du groupe Picard France, en situation d'être cédé, les salariés s'étant acquittés depuis quelques années du remboursement du rachat precédent sous la forme de la LBO, voient arriver un nouveau repreneur. Et rebelote !

Seront ils encore les dindons de la farce, s'inquiète la déléguée? Un grand mouvement de protestation a eu lieu ce matin devant le siège parisien du groupe, rassemblant plus de 200 salariés.

D'autres venus du Marseille : « Si on ne nous donne rien, ça va être la guerre »

Il y avait foule aussi, jeudi matin, dans le centre-ville de Marseille, qui a offert une fois de plus l’exemple d’une mobilisation tous azimuts avec plus de 150 arrêts de travail déposés. Alors que les syndicats avaient demandé à la SNCF un train spécial pour que 700 militants rejoignent le cortège parisien, seuls 200 ont pu gagner la capitale après le refus de la compagnie nationale.

C’est une journée pour relever la tête face aux attaques contre l’ensemble de la classe ouvrière et face à Hollande et Valls.
Les pratiques des patrons pour échapper au droit social français sont le cancer de notre démocratie et de notre société, et font le lit des extrémistes qui prospèrent sur la misère sociale, et la précarité, seuls exutoires à la colère, celle qui passe par les urnes.

Sous le soleil, le cortège coloré accueillait également des salariés du service public, qui eux aussi encaissent les coups et
exprimaient leur ras-le-bol de cette austérité mortifère qui touche notamment l’hôpital public. " On nous annonce des suppressions de postes, des lits en moins, et peut-être des fermetures dans le service hospitalier, fonction d'état qui se délite depuis trop longtemps".

Les enseignants ne donnant pas non plus leur part du festin revendicatif!

Présents aussi, les salariés de Total, qui a annoncé l’arrêt de la raffinerie à Martigues, et ceux de la minoterie des Grands Moulins Maurel, qui occupent depuis six mois leur site alors qu’un repreneur s’est manifesté.

FO Erteco dans la mobilisation au milieu des drapeaux
FO Erteco dans la mobilisation au milieu des drapeaux

FO Erteco (ex Dia), mobilisé, fortement représenté dans les défilés, soit sous la banderole de la FGTA FO, qui avait demandé cette journée, ou les différentes UD présentes;

Cyril Boulay DSC de la nouvelle BU du groupe Carrefour est venu accompagné d'une troupe forte et mobilisée. Il nous dit que des militants FO se sont également rassemblés en province, participants aux différents défilés :" Notre implication est une évidence, car nous sommes tous impactés par les mesures de ce gouvernement, qui ne prête qu'une oreille attentive aux pleurnicheries larmoyantes du sieur Gattaz. Nous avons une forte mobilisation Parisienne, et en province nos militants se sont déployés répondant à l'appel des UD. Ici à Paris nous avons accueillis nos camarades du Nord Pas de Calais, autour de Nathalie, et François, venus avec l'UD de Lens";

Nadine Viane, secrétaire générale du syndicat FO Erteco d'Ile de France: "Notre syndicat a largement mobilisé dans tous les secteurs d'activité de l'entreprise, la logistique, les magasins, les métiers supports. Les salariés des magasins sont inquiets devant l'avenir de l'enseigne, ceux du siège de Vitry sont anxieux des mesures devant intervenir, entre la fin de bail d'un des sites de travail, et de la confusion qui règne sur le devenir du siège national d'Ed, devenu Dia, puis Erteco, des doublons de poste sont à craindre. Un CE extra est prévu en début de semaine prochaine. Quant à la Logistique des rumeurs de fermeture sont entendues ici et là; A suivre, nous précise Nadine avant de rejoindre ses camarades".

Nadine est fière de la mobilisation de son syndicat: "La journée du 09 avril restera comme une journée déterminante pour la classe ouvrière qui fait face aux politiques d'austérité imposées par le gouvernement Hollande/Valls/Macron."

Même son de colère avec Elizabeth Jousselin DSC du groupe Picard,

N'oublions pas tous les sympathisants, nos collègues, les magasins qui ont osé fermer, malgré la pression de l'entreprise.
Merci à tous
Un trés grand merci à TOUS
Nous étions plus
de 200 à manifester entre le siège Parisien, Nemours, et Marseille.....

Le combat ne fait que commencer ! Nous allons les faire plier ! nous dit elle, convaincue qu'il ne s'agit que d'un début, et que d'autres mouvements suivront, que la colère ne s'éteindra pas comme ça, que le mouvement est en marche.

Vive force ouvrière

La Bataille continue !

Nadine et Cyril avec JCM qui à son habitude remonte le cortège et va au devant des militants FO. Merci Jean Claude
Nadine et Cyril avec JCM qui à son habitude remonte le cortège et va au devant des militants FO. Merci Jean Claude
Nadine et Cyril avec JCM qui à son habitude remonte le cortège et va au devant des militants FO. Merci Jean Claude

Nadine et Cyril avec JCM qui à son habitude remonte le cortège et va au devant des militants FO. Merci Jean Claude

Avec FO Picard, et toutes et tous, une belle journée militante, qui en demande d'autres, jusqu'à satisfaction
Avec FO Picard, et toutes et tous, une belle journée militante, qui en demande d'autres, jusqu'à satisfaction
Avec FO Picard, et toutes et tous, une belle journée militante, qui en demande d'autres, jusqu'à satisfaction
Avec FO Picard, et toutes et tous, une belle journée militante, qui en demande d'autres, jusqu'à satisfaction
Avec FO Picard, et toutes et tous, une belle journée militante, qui en demande d'autres, jusqu'à satisfaction
Avec FO Picard, et toutes et tous, une belle journée militante, qui en demande d'autres, jusqu'à satisfaction
Avec FO Picard, et toutes et tous, une belle journée militante, qui en demande d'autres, jusqu'à satisfaction

Avec FO Picard, et toutes et tous, une belle journée militante, qui en demande d'autres, jusqu'à satisfaction

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 18:06
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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 07:12
FO Erteco à La manif avec la FGTA FO place d'Italie
FO Erteco à La manif avec la FGTA FO place d'Italie

FO Erteco à La manif avec la FGTA FO place d'Italie

Les camarades FO Erteco en route vers les Invalides, mais ce fut long !
Les camarades FO Erteco en route vers les Invalides, mais ce fut long !

Dans la France des manifs d'aujourd'hui contre l'austérité et les effets mortifères de la Loi Macron, FO Erteco a massivement participé aux rassemblements organisés à l'appel de la Confédération FO, relayé par la FGTA FO.

Au coeur des cortèges intergénérationnelles, Lyon, Marseille, Grenoble, Paris, Louviers, Reims, Nice, Evreux, Montpellier.....and many more, FO Erteco était bien représenté;

Les camarades du NPDC, de l'UD FO de Lens nous ayant rejoint sur la manif de Paris;

Félicitations et merci pour l'engagement de toutes et tous.

Cette journée est un grand succès, elle fera date, nous y étions.

Les slogans de la colère résonneront encore longtemps dans les rues et les quartiers.

Nous pouvons être fiers d'y avoir participé.

FO Erteco était également présent ce matin au rassemblement devant le siège de Picard en soutien de la lutte et du combat mené par les salariés de l'enseigne de produits surgelés préférée des Français, actuellement malmenés par leur direction, avec de pitoyables propositions salariales, alors qu'une cession de la société à un groupe Suisse se profile, au profit des seuls actionnaires;

Picard, ou le gel des salaires et du dialogue social !

FO, La Bataille continue !

Dans le coeur de la manif Parisienne quand retentissent les slogans de la colère
Dans le coeur de la manif Parisienne quand retentissent les slogans de la colère
Dans le coeur de la manif Parisienne quand retentissent les slogans de la colère
Dans le coeur de la manif Parisienne quand retentissent les slogans de la colère
Dans le coeur de la manif Parisienne quand retentissent les slogans de la colère
Dans le coeur de la manif Parisienne quand retentissent les slogans de la colère

Dans le coeur de la manif Parisienne quand retentissent les slogans de la colère

FO Erteco au coeur des manifs du 09 avril quand retentissent les slogans de la colère
FO Erteco au coeur des manifs du 09 avril quand retentissent les slogans de la colère
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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 20:34
Grèves et manifestations contre l’austérité, la loi Macron, pour la hausse des salaires
Grèves et manifestations contre l’austérité, la loi Macron, pour la hausse des salaires


Plus de 80 manifestations se sont déroulées à travers le pays ce 9 avril.

Dans les entreprises et les administrations, des débrayages et des mouvements de grève ont permis aux salariés de tous les secteurs de se mobiliser à l’appel de quatre organisations syndicales, dont FO et la CGT, contre la politique d’austérité menée par le gouvernement.

Pendant que le Président de la République recevait les représentants des patrons, Medef le matin et CGPME l’après-midi, les salariés eux manifestaient en nombre contre sa politique.

45 000 à Marseille, 20 000 à Toulouse, 10 000 à Bordeaux, 7 500 manifestants à Lyon, 5 000 à Clermont-Ferrand ou à Avignon, 3 500 à Limoges et à Caen ... les manifestations de ce 9 avril contre l’austérité et la politique du gouvernement ont été un succès dans plus de 80 villes en France.

« Contre l’austérité, pour les salaires, les services publics, l’emploi, la protection sociale »

À Paris, derrière une large banderole qui rappelait le mot d’ordre de la manifestation : « Contre l’austérité, pour les salaires, les services publics, l’emploi, la protection sociale » plus de 100 000 manifestants ont défilé entre la Place d’Italie et les Invalides. Les premiers manifestants étaient arrivés aux Invalides alors que la fin de la manifestation n’avait pas encore démarré.

Après un premier rassemblement national d’avertissement le 16 décembre 2014, le congrès confédéral de FO avait fixé le mandat d’organiser une journée de grève interprofessionnelle contre l’austérité, triplement suicidaire comme ne cesse de le rappeler la confédération : socialement, économiquement et démocratiquement.

Toutes les secteurs d’activité étaient représentés dans les cortèges, du privé comme du public, du commerce alimentaire aux métallos en passant par l’énergie ou la chimie, des services de santé aux enseignants et territoriaux.

Loi Macron, conditions de travail, réformes en cours, autant de motifs pour faire grève et manifester


Certains militants ont même défilé le matin dans leur ville avant de venir manifester à Paris l’après-midi. Ainsi Sébastien, salarié de la Chimie dans la vallée du Rhône qui dénonce la désindustrialisation du couloir rhodanien ou Johnny, laborantin dans l’Aube. Les salariés ont unanimement dénoncé l’austérité qui, dans tous les secteurs, porte atteinte à leurs conditions de vie et
de travail.

Léa, aide-soignante à la Pitié-Salpêtrière, explique ainsi comment ses conditions de travail dégradées se répercutent autant sur sa propre santé que sur celle des patients.

Isabelle, qui travaille dans la grande distribution, dénonce un accroissement insupportable de la pression au travail et, du coup, est décidée à se mobiliser contre la loi Macron.

Le bureau confédéral de FO s’est réuni jeudi afin d’évaluer la portée de la mobilisation et les suites qui en seront donn
ées.

À tout le moins, c’est fort de la colère exprimée et de la détermination des salariés et des syndicats qui se sont mobilisés, que FO entend aborder les discussions, consultations et négociations prochaines. Son objectif, bloquer les reculs sociaux et enclencher au contraire un retour à la primauté du social, à commencer par le pouvoir d’achat, les salaires et l’emploi.

« La balle est dans le camp du gouvernement » explique Jean-Claude Mailly.

JEUDI 9 AVRIL 2015 MATHIEU LAPPRAND

Grèves et manifestations contre l’austérité, la loi Macron, pour la hausse des salaires
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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 20:20
Picard, ou le gel des salaires et du dialogue social

Picard, ou le gel des salaires et du dialogue social

Issy-les-Moulineaux, jeudi 9 avril.

Les salariés qui réclament des augmentations de salaire ont bloqué l’un des plus gros magasins Picard Surgelés.

Une grande manifestation de mécontentement s'est tenue devant le siège francilien du groupe Picard, à l'initiative de Force Ouvrière, syndicat majoritaire dans l'entreprise.

Ce jeudi, environ 200 salariés de Picard Surgelés se sont mis en grève pour protester contre les augmentations proposées par la direction dans le cadre des négociations annuelles obligatoires.

"Picard nous propose + 0,4 % cette année". Historiquement, c’est la première fois que c’est si peu, dénonce Elisabeth Jousselin, déléguée syndicale centrale de Force Ouvrière.

"Ils veulent nous vendre à un groupe suisse pour 447 M€ et nous les salariés, nous ne toucherion
s que 4 € nets ! "

Des salariés ont décidé de bloquer l’entrée de l’un des plus gros magasins de l’enseigne de surgelés, celui de l’avenue du Général-Leclerc à Issy-les-Moulineaux .

« S’ils ne reviennent pas sur leur position, nous durcirons le mouvement », prévient la syndicaliste.

A l'initiative de FO, mouvement social d'envergure dans le groupe Picard

Merci aux salariés de l'atelier, Lad, laboratoire, des services de fontainebleau et de Nemours Eiffel et rocher vert, tous ceux qui croient qu'ensemble on est plus fort
C'est historique chez Picard cette solidarité, notre direction doit en tenir
compte;

Elisabeth Jousselin, déléguée syndicale centrale de Force Ouvrière.

A l'initiative de FO, mouvement social d'envergure dans le groupe Picard
A l'initiative de FO, mouvement social d'envergure dans le groupe Picard
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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 18:47
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