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La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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Projet de loi relatif à l'arbitrage obligatoire et au droit de grève Millerand dépose à la Chambre un projet de loi, relatif à l'arbitrage obligatoire et au droit de grève. En cas de litige, dans tout établissement industriel ou commercial, l'employeur comme les ouvriers doivent recourir obligatoirement à l'arbitrage.
Si l'employeur refuse verbalement ou par écrit de satisfaire aux revendications des ouvriers, ces derniers pourront ordonner la grève par un vote majoritaire du personnel. Si la cessation de travail n'est pas votée à la majorité, les ouvriers sont tenus de continuer le travail.
En cas de grève déclarée, les sections compétentes du conseil du travail sont appelées d'office à trancher le différend. Les sentences arbitrales équivaudront à une convention entre les parties pour une durée de six mois.
Le «Manifeste des Douze»
Le 15 novembre 1940, trois dirigeants de la CFTC et neuf confédérés (majoritaires alors à la CGT) signent le «Manifeste des Douze», début de la résistance syndicale. Les signataires, qui vivent encore dans la légalité, réaffirment la mission purement économique et sociale du syndicalisme, l'indépendance vis-à-vis de l'État, la lutte contre l'antisémitisme et le pluralisme syndical.
Les cadres ex-unitaires (minoritaires alors à la CGT, liés au Parti Communiste) n'entrent en résistance qu'après l'invasion de l'URSS par Hitler, en juin 1941, mais avec une plus grande habitude de la clandestinité depuis l'interdiction du PCF en septembre 1939.
En résidence surveillée depuis novembre 1940, Léon Jouhaux n'a pas encore les mains totalement liées. Après l'occupation de la zone Sud par les nazis en novembre 1942, il sera rapidement arrêté puis déporté, coupé de tous. Mais en 1941, il passe un accord secret avec le grand résistant Emmanuel d'Astier de la Vigerie pour que les confédérés entrent dans les mouvements de résistance Libération-Nord et Libération-Sud.
Les ex-unitaires, sur ordre de Moscou, sont appelés à prendre contact avec toutes les autres forces de la Résistance, dans un premier temps pour défendre l'URSS en clouant des divisions nazies en France, et, si le cours de la guerre est favorable au maître du Kremlin, envisager un noyautage généralisé au moment de la libération. À l'automne 1942, les ex-unitaires approchent les confédérés. Le 22 septembre, Léon Jouhaux accepte de rencontrer le communiste Sémat, ancien Secrétaire de la fédération des Métaux, en présence de Louis Saillant.
Ce dernier, résistant infatigable, organise six mois plus tard une fédération clandestine CGT des PTT. On le retrouvera à Alger, représentant de la Confédération au GPRF (Groupement provisoire de la République française).
Le 17 avril 1943, Robert Bothereau et Louis Saillant rencontrent clandestinement au Perreux, dans la banlieue parisienne, les ex-unitaires Henri Raynaud et André Tollet. Sur cet accord, uniquement verbal et non ratifié, Léon Jouhaux s'est exprimé: «Lorsque l'unité devint la réalité souhaitée, je n'étais plus là, malheureusement. Mais je puis bien dire que je n'y fus pas étranger et qu'elle se réalisa dans le sens des accords passés avec mes camarades chargés d'en poursuivre la conclusion.»
Le nouveau Bureau confédéral est alors composé de cinq ex-confédérés et de trois ex-unitaires. Par rapport à la «réunification» de mars 1936, les communistes gagnent un siège au Bureau. Mais les ex-confédérés, échaudés par 1922-1936-1939-1941, restent vigilants, comme le prouve la lettre de Robert Bothereau à Benoît Frachon: «Ou je me trompe, ou bien je dois considérer que nous n'avons pas, dès le départ, envisagé sous le même angle le pourquoi de notre unité...».
Congrès de la CGT à Nantes, au cours duquel la résolution contre la guerre fut adoptée par 16.784 voix et celle sur l'indépendance syndicale par 16.582 voix.
Ce congrès se tient après une réunification intervenue en 1936, qui devait se révéler une réunification «de façade», puisqu'une rupture intervint en 1939, lorsque les membres du Parti Communiste exerçant des responsabilités dans la CGT refusèrent de condamner le pacte Hitler-Staline. Toujours est-il que, dans ce congrès de 1938, un an avant le deuxième conflit mondial, la Confédération Générale du Travail affirma que la guerre ne peut résoudre aucun différend international et manifesta sa volonté profonde et consciente de paix entre les peuples et son opposition à la guerre.
Elle préconisa une réunion commune en vue d'une action concertée de toutes les organisation syndicales du monde pour empêcher une nouvelle conflagration.
Il faut, dit Léon Jouhaux, que nous agissions pour que s'organise la paix dans l'égalité des peuples.
D'autre part, le Congrès s'éleva contre toute intention d'assujettir la CGT à un parti politique quel qu'il soit et maintint son attachement à l'indépendance syndicale.
Enfin le Congrès proclama la solidarité du mouvement ouvrier français en faveur de l'Espagne républicaine.
Décrets-lois Daladier-Reynaud En France, l’opinion publique est divisée entre «munichois» et «anti-munichois»; les controverses sont vives jusqu’au sein du mouvement syndical. C’est dans ce climat qu’intervient la publication des décrets-lois par lesquels le gouvernement Daladier supprime «la semaine des deux dimanches», augmente l’impôt sur les salaires, etc. Interprète du sentiment ouvrier, Léon Jouhaux déclare: «Nous n’accepterons pas que l’on substitue par décret à la loi des quarante heures la semaine de quarante-cinq heures et de quarante-huit heures. Nous n’avons pas fait juin 1936 pour subir, en 1938, l’arbitraire que l’on veut nous imposer. Nous ne nous inclinerons pas... Ils ont rédigé des formules pour jeter de la poudre aux yeux, pour rassurer ceux qui tremblent et pour leur dire: “Vous pouvez revenir : nous avons maté la classe ouvrière”. Eh bien, non ! Ils ne l’ont pas encore matée.»
En riposte, la grève est lancée pour le 30 novembre 1938. Hélas! C’est un échec!
En juillet 1938, le gouvernement nazi promulgue une loi obligeant tous les juifs d’origine polonaise (même s’ils vivent en Allemagne depuis des décennies) à retourner en Pologne. Comme celle-ci refuse de les accueillir, des dizaines de milliers de juifs allemands sont regroupés dans des camps à la frontière. Parmi eux, les parents de Herschel Grynszpan qui sont obligés d’abandonner leur commerce à Hanovre.
Étudiant à Paris, Herschel est fou de rage et se rend, le 7 novembre, à l’ambassade d’Allemagne où il tire sur le fonctionnaire nazi Ernst von Rath. Celui-ci meurt deux jours plus tard.
Goebbels s’empare de l’affaire pour justifier auprès de l’opinion les lois anti-juives : dans la nuit du 9 au 10 novembre 1938, il lance les troupes de la S.A. et des S.S. ainsi que la Jeunesse hitlérienne à l’assaut des commerces, habitations et synagogues.
La Nuit de Cristal voit plus de 100 juifs assassinés, 200 synagogues incendiées, des centaines de maisons saccagées, 30.000 Juifs arrêtés et internés pendant des mois dans divers camps de travail.
Rencontre nationale des groupes Force Ouvrière des 8 et 9 novembre 1947
Les 8 et 9 novembre 1947, les groupes Force Ouvrière se réunissent à Paris, dans la salle Lancry afin de faire le point sur la situation existant alors au sein des différentes organisations composant la CGT. Les 250 délégués décrivent les difficultés rencontrées dans leurs structures pour faire respecter un minimum de démocratie, constamment bafouée par les tenants de la majorité et expriment solennellement une mise en garde à destination des majoritaires:
«L’unité ouvrière est plus que jamais nécessaire. La force du mouvement syndical réside essentiellement dans le nombre et dans la cohésion du nombre. Mais cette unité et cette cohésion exigent à l’intérieur de l’organisation, la pratique constantedes règles d’une véritable démocratie et de la plus fraternelle tolérance... LaConférence Force Ouvrière décide d’engager l’action pour la démocratisation de la CGT sur la base de la libre consultation de la totalité des adhérents. Cela exige la pratique du suffrage universel et secret dans la vie syndicale et, aussi, la représentation proportionnelle des tendances exprimées, aussi bien dans l’élection des responsables syndicaux que dans les mandats dont ils disposent, au nom de leurs adhérents, partout où ils s’expriment en leur nom: à l’U.D., à la Fédération, aux Congrès Confédéraux... S’adressant aussi, et non moins solennellement, à l’actuelle majorité confédérale (elle) lui demande d’avoir en vue, au-dessus de toute considération partisane, les mêmes soucis supérieurs de puissance et de cohésion du syndicalisme ouvrier de la Confédération Générale du Travail.» (Force Ouvrière - 13 novembre 1947).
Quelques semaines plus tard, ils décideront de quitter la CGT colonisée par le parti communiste et fonderont la CGT-FO en avril 1948.
Auteur du chant le plus célèbre du mouvement ouvrier: l'Internationale, écrit en juin 1871 et mis en musique par le Lillois Pierre Degeyter en 1888.
L'Internationale
C'est la lutte finale
Groupons-nous et demain
L'Internationale
Sera le genre humain.
I
Debout! les damnés de la terre!
Debout! les forçats de la faim!
La raison tonne en son cratère
C'est l'éruption de la fin.
Du passé, faisons table rase
Foule d'esclaves, debout, debout!
Le monde va changer de base,
Nous ne sommes rien,
soyons tout!
II
Il n'est pas de sauveur
suprême,
Ni Dieu, ni César, ni tribun,
Producteurs, sauvons-nous
nous-mêmes
Décrétons le salut commun!
Pour que le voleur rende gorge,
Pour tirer l'esprit du cachot,
Soufflons nous-mêmes notre forge
Battons le fer quand il est chaud!
III
L'État comprime et la loi triche,
L'impôt saigne le malheureux,
Nul devoir ne s'impose au riche,
Le droit du Pauvre
est un mot creux.
C'est assez languir en tutelle,
L'Égalité veut d'autres lois,
«Pas de droits sans devoirs»
dit-elle,
Égaux, pas de devoirs
sans droits.
IV
Hideux dans leur apothéose
Les rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail?
Dans les coffres-forts de
la bande
Ce qu'il a créé s'est fondu.
En décrétant qu'on le lui rende
le peuple ne veut que son dû.
V
Les rois nous saoûlaient de fumées
Paix entre nous, guerre aux tyrans
Appliquons la grève aux armées
Crosse en l'air et rompons les rangs
S'ils s'obstinent, ces cannibales
A faire de nous des héros
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux.
VI
Ouvriers, paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs
La terre n'appartient
qu'aux hommes
L'oisif ira loger ailleurs,
Combien de nos chairs
se repaissent.
Mais, si les corbeaux, les vautours
Un de ces matins disparaissent
Le soleil brillera toujours.
C'est la lutte finale
Groupons-nous et demain
L'Internationale
Sera le genre humain.
Léon Jouhaux reçoit la Prix Nobel de la paix L'ancien secrétaire de la CGT, devenu président de la CGT-FO à sa fondation en 1948, se voit décerner la plus haute distinction internationale pour son action courageuse menée au sein du syndicat tout au long de la deuxième guerre mondiale. Malgré la dissolution de la CGT par le régime de Vichy, Jouhaux continuera à remplir ses fonctions de dirigeant. La collaboration le plaça en résidence surveillée.
À l'origine de la division de la France en départements
Le 3 novembre 1789, Jacques Thouret présente à l’Assemblée nationale constituante, réunie à Versailles, un plan de la France divisée en 80 carrés de 324 lieues carrées de superficie.
Ce projet devient la base de la division de la France en 83 départements.