1794, Révolution française :
Saint-Just fait voter un nouveau décret (du 13 ventôse) qui ordonne aux communes de dresser la liste des patriotes indigents et aux comités de surveillance d'envoyer au comité de Sûreté générale la liste des détenus politiques. Muni de ces renseignements, le gouvernement révolutionnaire devait procéder à une distribution des biens des suspects aux indigents ainsi recensés. Précédemment, les biens du clergé et des émigrés avaient été vendus, et ces ventes n'avaient profité qu'à ceux qui possédaient les moyens d'acheter; cette fois, il s'agissait d'un vaste transfert de terres au profit du prolétariat.
1810, France :
Loi du 3 mars rétablissant l’autorisation donnée aux autorités administratives de faire arrêter et détenir les personnes coupables « d’atteinte à la sûreté de l’État, de complot » qu’il n’est pas « convenable […] de faire traduire devant les tribunaux ou de faire mettre en liberté ».
1820 :
Compromis du Missouri, adopté par le Congrès des États-Unis, qui maintient le rapport entre États esclavagistes et non esclavagistes.
1853 :
Patente impériale abolissant le servage en Autriche.
1859 :
la plus grande enchère d'esclave dans l'histoire des États-Unis a lieu, appelé The Weeping Time (Le temps des pleurs).
Pierce M Butler vend 436 hommes, femmes, enfants, et enfants en bas âge, qui restent dans des boxes destinés à des chevaux dans l'hippodrome de Savannah (Géorgie) pendant des semaines avant que l'enchère ait lieu.
1861 : 3 mars :
Le tsar Alexandre II abolit le servage en Russie. Les 20 millions de serfs des domaines privés sont libérés, avec de nombreuses restrictions : soumission au nouveau cadre de la commune rurale, dépendance temporaire au seigneur jusqu’au rachat des terres concédées (dont la surface s’avère rapidement insuffisante), maintien d’un système de possessions communautaires et de redistribution périodique des terres. Le caractère incomplet de la réforme est dénoncé (Herzen et Ogarev dans le « Kolokol », Tchernychevski dans le « Contemporain »).
Antonin ARTAUD a quitté ce monde le 4 mars 1948.
Il est, de tous les écrivains français, probablement le plus radical dans son projet de transformer l’écriture littéraire, la scène théâtrale et même l’art cinématographique.
Sa vie, son œuvre, témoignent de cette folle entreprise et nous laissent des chefs-d’œuvre inoubliables comme sa reprise du « Moine » de Lewis, « L’ombilic des limbes »,
avec Marie-Paule Koulama et Fazlul Haque.
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