Un petit pincement au coeur pour nos années formation

Propriété du syndicat Force Ouvrière depuis plus de soixante ans, le château a été récemment racheté par un particulier qui compte y aménager des logements.
Des aménagements intérieurs sont actuellement réalisés au château de la Brévière.

Drôle de transition pour le château de la Brévière qui vient de passer des mains d’un syndicat, à celles d’un promoteur !
En effet, depuis plus de 60 ans, cette belle propriété située sur la commune de Saint-Jean-aux-Bois, appartenait à Force Ouvrière qui en avait fait son centre de formation.

Mais avec les années, le bâtiment a commencé à peser sur les épaules du syndicat et lorsqu’il a fallu procéder à une mise aux normes, celui-ci a décidé de s’en débarrasser.

Mais, ça n’a pas été si simple. « C’était en vente depuis près de trois ans, affirme Jean-Pierre Leboeuf, maire de Saint-Jean-aux-Bois. C’est un édifice compliqué à revendre car il y a beaucoup de travaux à faire et le syndicat en demandait un prix très élevé. Pourtant, à l’époque il l’avait obtenu pour un euro symbolique. Je croyais qu’ils ne manifestaient pas d’attrait pour les finances, mais bon, j’imagine qu’ils doivent bien gérer leur capital eux aussi… »

La déception est d’autant plus importante que la Ville avait fait une proposition sur la base de l’euro symbolique, à laquelle le syndicat n’a jamais répondu. « C’est dommage, on aurait pu en faire quelque chose de bien comme une résidence pour personnes âgées. »
Cependant, le projet proposé par le nouveau propriétaire – promoteur immobilier – semble satisfaire la municipalité. « Il est prévu qu’il réalise plusieurs logements mais comme le château fait partie du périmètre protégé de Sainte-Périne, il est soumis à de sérieuses contraintes architecturales. Les aménagements ne concernent donc que l’intérieur », précise le maire. Les travaux sont en cours.

Le 11 février.....

1906 :

Le Vatican condamne la loi de séparation de l’Église et de l’État en France. Pie X condamne toutes les formes de libéralisme dans l’encyclique « Vehementer vos ».

1906, Suisse :

Congrès extraordinaire du Parti socialiste à Olten. Les délégués soutiennent la nécessité d'une armée pour défendre le pays d'attaques de l'extérieur, mais protestent contre l’envoi de troupes sur les lieux de grèves.

1928 : André Breton : « Le Surréalisme et la peinture », avec 77 photogravures d'après Jean Arp, Georges Braque, Giorgio De Chirico, Max Ernst, André Masson, Francis Picabia, Picasso, Man Ray, Yves Tanguy.

1929 :

Signature des accords du Latran entre le gouvernement fasciste italien de Benito Mussolini et le cardinal Gasparri, secrétaire d’État du Saint-Siège. Ils garantissent la souveraineté du pape sur le territoire du Vatican ainsi que le caractère officiel de la religion catholique en Italie.

En échange, le Vatican renonce au pouvoir temporel et reconnaît le royaume d’Italie avec Rome pour capitale et la maison de Savoie comme dynastie régnante.

Le Saint-Siège obtient une confortable indemnité en compensation des territoires perdus.

1935 : Naissance de Gene Vincent, chanteur de rock'n' roll américain (mort en 1971).

1936 : Londres : Sortie de « Les Temps modernes », de Charlie Chaplin.

1937 : après quarante-quatre jours de grève avec occupation d'usines, General Motors admet la représentativité des United Auto Workers.

1950, Loi sur les conventions collectives

Le 11 février 1963, mourait Sylvia PLATH, immense poète et écrivain américaine.

Extrait de « mirror », traduction de Valérie ROUZEAU (Sylvia Plath, Œuvres, Quarto Gallimard, 2011) :


“Now I am a lake. A woman bends over me,
Searching my reaches for what she really is.
Then she turns to those liars, the candles or the moon.
I see her back, and reflect it faithfully.
She rewards me with tears and an agitation of hands.
I am important to her. She comes and goes.
Each morning it is her face that replaces the darkness.
In me she has drowned a young girl, and in me an old woman
Rises toward her day after day, like a terrible fish.”


Sylvia Plath, The Collected Poems, 1981


« Maintenant je suis un lac. Une femme se penche au-dessus de moi,
Sondant mon étendue pour y trouver ce qu’elle est vraiment.
Puis elle se tourne vers ces menteuses, les chandelles ou la lune.
Je vois son dos, et le réfléchis fidèlement.
Elle me récompense avec des larmes et une agitation de mains.
Je compte beaucoup pour elle. Elle va et vient.
Chaque matin c’est son visage qui remplace l’obscurité.
En moi elle a noyé une jeune fille, et en moi une vieille femme
Se jette sur elle jour après jour, comme un horrible poisson. »

Traduction Valérie Rouzeau, dans Sylvia Plath, Œuvres, Quarto Gallimard, 2011

Il y a 54 ans, une manifestation contre l'OAS et pour la paix en Algérie fera plusieurs morts et de nombreux blessés à la station de métro Charonne.

Ce 8 février 1962, des milliers de personnes se rejoignent à Bastille, à l'appel de plusieurs syndicats et du Parti communiste français, pour manifester en faveur de la fin de la l'Algérie française et contre les manœuvres de l'Organisation armée secrète (OAS), groupe terroriste qui sème la terreur en Algérie mais aussi en France.

La manifestation est officiellement interdite. Le quartier est quadrillé par les forces de l'ordre. Très vite la tension monte d'un cran lorsque les policiers chargent la foule qui avance au niveau de la rue de Charonne. Des centaines de personnes tentent d'aller se réfugier à l'intérieur de la station de métro. Cette répression sanglante fera huit victimes, mortes étouffées dans ce mouvement de panique. Une neuvième décédera des suites de ses blessures quelques mois plus tard.


Face à cette répression meurtrière, le ministre de l'Intérieur de l'époque, Roger Frey, accusera "des groupes organisés de véritables émeutiers, armés de manche de pioche, de boulons, de morceaux de grille, de pavés (d'avoir) attaqué le service d'ordre". La répression soulève une vive émotion et des arrêts de travail sont largement suivis le lendemain des faits.

Le 8 février 1828 naissait Jules VERNE, grand écrivain français. Ses univers aventureux, ses visions du futur ont souvent été prophétiques. Ses romans constituent une mine fabuleuse de divertissement intelligent.

"Conseil était mon domestique. Un garçon dévoué qui m'accompagnait dans tous mes voyages ; un brave Flamand que j'aimais et qui me le rendait bien ; un être flegmatique par nature, régulier par principe, zélé par habitude, s'étonnant peu des surprises de la vie, très adroit de ses mains, apte à tout service, et, en dépit de son nom, ne donnant jamais de conseils – même quand on ne lui en demandait pas."
Vingt mille lieues sous les mers. 1870

8 février 1871


Élections législatives sous la botte prussienne
Le 8 février, des élections législatives ont lieu sous la botte prussienne.

Les droites, dirigées par Adolphe Thiers, l’emportent, alors que Paris élit Gambetta, Victor Hugo et Garibaldi. La nouvelle assemblée, réunie à Bordeaux, cède l’Alsace et la Lorraine, laisse les Prussiens défiler dans Paris, s’installe à Versailles, la ville des Rois.

Mais Thiers va prendre encore d’autres mesures impopulaires. Il déclare la fin du moratoire sur le paiement des loyers et supprime la solde de 30 sous des gardes nationaux.