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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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16 mai 2020 6 16 /05 /mai /2020 10:41
Image d'illustration: atelier de confection textile à Dhaka, ce 19 avril (APTN):

Image d'illustration: atelier de confection textile à Dhaka, ce 19 avril (APTN):

 

Emploi / Industrie textile / Bangladesh / Travail des enfants / Rana Plaza / Sécurité - santé au travail / 

 

Industrie textile / Bangladesh

 

Au Bangladesh, la santé des travailleurs du textile se dégrade de plus en plus

 

  • Les travailleurs au Bangladesh prestent encore souvent 12 heures par jour, 6 jours par semaine pour un salaire de misère

 

Nos confrères de la VRT ont voulu se rendre au Bangladesh pour voir où en était la situation dans l'atelier de confection Rana Plaza, cinq ans après son effondrement. Finalement, l'équipe n'est pas partie...

 

Au départ, les autorités du Bangladesh ont refusé la demande de visa du journaliste Tim Verheyden.

 

 

"Mais après de nombreuses plaintes et de protestations, j'ai quand même reçu un visa mais aussi... une lettre avec des instructions claires : je ne peux rien faire qui puisse endommager l'économie du Bangladesh. Nous devons également faire une copie de tous les enregistrements et les donner si nous voulons quitter le pays."

 

Le journaliste de la VRT craignait alors pour la sécurité des personnes qu'il aurait pu interroger sur place. Ne voulant pas courir de risque, il a donc décidé de ne pas se rendre en reportage.

 

La sécurité des bâtiments


Jef Van Hecken, de l'ONG Solidarité Mondiale, s'est quant à lui rendu sur place et il compare la situation : "Il y a 5 ans, le plus gros problème était la sécurité des bâtiments.

 

Sur ce point, de sérieux progrès ont été enregistrés, notamment grâce à l'accord que les grandes marques ont conclu afin d'investir." Cet "Accord de Bangladesh" a été signé par plus de 200 marques. Il vise à améliorer les conditions de sécurité dans les bâtiments au Bangladesh.

 

Lors de sa visite dans le pays en 2013, le membre de l'ONG a cependant constaté d'autres problèmes : les salaires étaient trop bas, les gens ne pouvaient pas s'organiser pour discuter des conditions de travail en toute sécurité, il n'existait aucune protection sociale concernant les accidents de travail, les maladies ou les allocations de chômage. "Sur ces trois derniers points, la situation ne s'est certainement pas améliorée. Au contraire même", assure-t-il.

 

 

 

 

La pression de travail a par exemple augmenté. Du coup, de plus en plus de personnes sont confrontées à des problèmes physiques et mentaux. Les travailleurs prestent encore souvent 12 heures par jour, 6 jours par semaine pour un salaire de misère. "Ce n'est pas un hasard que l'on trouve de nombreuses pharmacies dans les environs des usines. Bon nombre de travailleurs prennent des antidouleurs pour pouvoir terminer la journée", témoigne Jef Van Hecken.

 

L'arrivée de Primark


L'arrivée de Primark ces dernières années influence sérieusement les autres marques, estime Jef Van Hecken. "On remarque que H&M et Zara se concentrent aussi sur des vêtements très bon marché en raison de la présence de Primark.

 

Cette situation fait pression pour réduire les prix. L'espace pour investir dans les bâtiments et dans les normes de sécurité se réduit donc de plus en plus. Qui en est le dupe? À nouveau les travailleurs."

 

Interrogées par la VRT sur l'origine de leurs vêtements et des conditions de travail de leurs travailleurs, les entreprises Primark, Uniqlo et Carrefour ont refusé de répondre.

 

Usine Uniqlo Bangladesh

 

Sourcing: 

 

 

 

 

smiley   Blog publication, 16 mai 2020, sad 13H59

 

 

 

Industrie textiles, au Bangladesh, la santé des travailleurs du textile se dégrade de plus en plus

 

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3 mai 2020 7 03 /05 /mai /2020 16:13
FO revendique plus de considération pour les salariés qui nourrissent la France

Coronavirus - Covid19 / Emploi / Grde distri / Salaire / Prime exceptionnelle / IRP / Repos dominical / Syndicat / CSSCT

 

Salaire / Retail / Grde distri 

 

FO revendique plus de considération pour les salariés qui nourrissent la France


 

  • A l’approche du déconfinement, la fédération FGTA-FO veille à ce que l’activité puisse se poursuivre à un niveau de sécurité optimal dans la grande distribution et l’agroalimentaire, deux secteurs où les salariés sont au front depuis le début de la crise sanitaire.
  •  

 

Cette question a notamment été abordée lors d’une réunion qui s’est tenue le 23 avril entre la ministre du Travail et les interlocuteurs sociaux de ces périmètres.

 

Alors que la France est à l’arrêt depuis mi-mars pour tenter d’enrayer la pandémie de Covid-19, quasiment tous les salariés des secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire sont sur le pont pour nourrir la France. Tout fonctionne et l’activité est même plus soutenue que d’habitude, explique Richard Roze, secrétaire fédéral de la FGTA-FO chargé de l’agroalimentaire.

 

Le chômage partiel est quasiment inexistant dans ce secteur. Seules quelques activités sont totalement stoppées, comme les entreprises qui travaillent pour la restauration collective ou dans la distribution conseil hors domicile (12 000 salariés) pour approvisionner les bars et restaurants en boissons.

 

Pour les militants FO, la sécurité des salariés est la priorité absolue. Les grosses entreprises ont assez vite réagi, reconnaît Richard Roze.

 

Dans l’agro-alimentaire, où les règles d’hygiène sont très strictes, la plupart des salariés étaient déjà équipés de matériel de protection.

 

Pour nous la crise sanitaire ne change pas grand-chose, on porte déjà des blouses, des gants, des manchettes et des masques, et on se désinfecte les mains plusieurs fois par jour , explique Stéphane Riffault, délégué central FO chez Herta et salarié de l’usine de Saint-Pol-sur-Ternoise. (62).

 

Le site qui produit chaque année 75 000 tonnes de saucisses, jambons, lardons et croque-monsieur, tourne actuellement à flux tendu.

 

 

Reste que ces procédures d’hygiène servaient à protéger les produits. Maintenant il faut aussi protéger les salariés.

 

Alors les masques en papier ont été remplacés par des masques chirurgicaux et ils sont changés toutes les 4 heures. Des trajets différents ont été mis en place pour les salariés qui entrent à l’usine et ceux qui en sortent. Les prises de poste sont décalées de 15 minutes. La désinfection des locaux a aussi été renforcée. Sur certaines lignes de production, la cadence a même été ralentie pour enlever des postes de travail et éviter la proximité entre salariés, ajoute le délégué FO, syndicat majoritaire chez Herta.

 

Ça ne sert à rien de prendre des risques


 

Afin de conserver des conditions de travail optimales, le militant s’est battu contre la volonté de la direction d’augmenter la production. Au début du confinement, les enseignes se sont fait dévaliser par les clients et on a eu des commandes exponentielles, poursuit Stéphane Riffault.

 

 

La direction nous demandait de travailler à 150% pour assurer 100% des commandes. On a refusé. Le but est de continuer à travailler en sécurité et sans avoir peur. Ça ne sert à rien de produire plus, d’augmenter les contacts et les déplacements et de prendre des risques. Alors on travaille normalement, et les commandes sont assurées à 96%.

 

Chez Panzani en revanche, où les ventes ont explosé depuis le début du confinement, les usines tournent à plein régime. Les salariés qui travaillaient uniquement en 12 heures le week-end doivent maintenant revenir les mardis, mercredis et jeudis, explique Florent Picano, délégué central FO et salarié de l’usine de Marseille. Certains cumulent déjà 80 heures supplémentaires. On a aussi fait revenir des salariés en CDD qui en théorie n’étaient pas renouvelables.

 

 

Si les mesures de protection des salariés ont tardé à se mettre en place de l’avis du militant FO, désormais, « la direction joue le jeu. Des salles de réunion ont été ouvertes pour servir de salles de pause. À la cantine, les places sont séparées par du plexiglas. Une infirmière prend la température des salariés à leur arrivée.

 

Certains salariés viennent travailler la peur au ventre


Dans le secteur de la grande distribution, les salariés en contact avec les clients sont davantage exposés au risque sanitaire et certains viennent travailler avec la peur au ventre. Carole Desiano, secrétaire fédérale à la FGTA-FO chargée de la grande distribution, n’a pas encore de statistiques sur les salariés malades. Entre les gardes d’enfant et les arrêts maladie, elle estime que le taux d’absentéisme varie entre 17 et 30% selon les régions, avec des pics en Seine-Saint-Denis et dans l’Est de la France.

 

 

Les salariés craignent de tomber malades ou de ramener le virus chez eux,  explique Dominique Moualek, délégué central FO dans les hypers Carrefour.

 

Des caissières doivent aussi faire face aux incivilités des clients. Certains ne respectent pas les gestes barrière, d’autres sont agressifs.

 

Chez Carrefour, FO, syndicat majoritaire, a obtenu la fermeture dominicale jusqu’au 10 mai inclus. L’amplitude horaire a aussi été réduite avec une fermeture à 19h, repoussée récemment à 20 heures avec parfois uniquement des salariés volontaires.

 

Après une mise en place compliquée comme partout, les salariés de l’enseigne disposent désormais de tous les moyens de protection : vitres de plexiglas aux caisses, gel, gants, masques... Dans les hypermarchés, une caisse sur deux est fermée pour éviter la proximité entre caissières.

 

Les salariés de la mise en rayon peuvent avoir des horaires aménagés pour éviter au maximum les contacts avec les clients. Ceux des pôles fruits et légumes ont aussi le droit de quitter la zone du frais, pour aller travailler dans les réserves, si trop de clients y sont regroupés.

 

 

Localement, pour les élus FO des hypers Carrefours, la mesure la plus difficile à faire respecter a été une réelle gestion du flux des clients. Certains responsables de magasins avaient leur propre interprétation des décisions prises au niveau national, explique Dominique Moualek.

Depuis deux semaines, on a obtenu la présence d’agents de sécurité dès l’ouverture et jusqu’à la fermeture du magasin, pour empêcher des clients de rentrer en franchissant les barrières.

 

 

Le délégué central FO envisage avec inquiétude le déconfinement à partir du 11 mai. On craint le retour à une activité un peu plus normale, alors que le virus n’a pas disparu, poursuit-il. On a notamment demandé le maintien et le renforcement des normes en matière de flux des clients.

 

Pour FO, il faut pérenniser la fermeture des grandes surfaces le dimanche


La poursuite de l’activité après le 11 mai était au cœur d’une réunion tripartite organisée le 23 avril entre la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, et les organisations syndicales et patronales des secteurs de la grande distribution et de l’agroalimentaire.

Elle faisait suite à un courrier intersyndical rédigé par FO notamment envoyé fin mars. Trois thèmes étaient au menu des discussions : la sécurité, la rémunération et la régulation du secteur.

 

L’urgence, c’est de voir comment maintenir une activité avec un niveau de sécurité très élevé après le 11 mai, explique Carole Desiano.

 

Nous ne serons pas sur une reprise mais sur une continuité d’activité. Pour la grande majorité des salariés, les gestes et mesures barrière sont acquis. Mais il y aura plus de salariés à gérer et certainement aussi plus de clients, avec une plus grande amplitude d’ouverture.

 

Le filtrage à l’entrée sera plus compliqué. Il faut voir comment on va gérer la situation sur le long terme.

 

 

  • Pour préserver la santé des salariés, la FGTA-FO revendique de pérenniser la fermeture des magasins le dimanche. La ministre du Travail a renvoyé la question aux négociations d’entreprises.

 

  • La secrétaire fédérale chargée de la grande distribution revendique aussi le port du masque obligatoire pour les clients, afin de protéger les salariés et de limiter la propagation du virus. Le virus peut se diffuser par les gaines d’aération, la climatisation, poursuit-elle.

 

Dans les hypers Carrefour, la direction a refusé jusqu’à présent d’imposer le port du masque à la clientèle. Elle nous disait que c’était interdit, poursuit Dominique Moualek. Mais le 28 avril, dans son discours sur le déconfinement, le Premier ministre a annoncé que ce serait possible dans les commerces quand la distanciation physique n’est pas garantie. Nous allons donc de nouveau alerter l’entreprise.

 

Redonner plus de moyens aux CSSCT

 


En matière de sécurité sanitaire, la FGTA-FO demande aussi l’ouverture de négociations pour faire évoluer les textes sur les prérogatives, les seuils et les moyens des CSSCT éléments clé de cette pandémie, mais qui ne sont désormais obligatoires qu’à partir de 300 salariés, contre 50 salariés pour les anciens CHSCT.

 

FO, dans la déclaration de la Commission exécutive du 20 avril, réaffirme le rôle incontournable de ces derniers et en revendique la remise en place partout où ils ont été supprimés.

 

 

 

En matière de temps de travail, ces secteurs essentiels sont ciblés par l’ordonnance prise fin mars et autorisant de travailler jusqu’à 60 heures par semaine contre 48 heures actuellement. Le secrétaire général de FO, Yves Veyrier, avait qualifié cette dérogation d’hérésie. Parce que ces secteurs sont essentiels, on a justement besoin de ménager les salariés qui sont mobilisés avait-il ajouté.

 

Les décrets d’application ne sont toujours pas parus. La ministre du Travail a assuré lors de cette réunion que cette mesure ne serait mise en place qu’en dernier recours, et que jusqu’à présent les entreprises parvenaient à fonctionner sans cela.

 

La FGTA-FO a aussi exigé, suite aux annonces gouvernementales sur le paiement des heures supplémentaires à partir de la 36e heure, de pouvoir isoler ces heures lorsqu’elles sont encadrées par des accords d’annualisation du temps de travail.

 

 

Les militants FO se battent aussi pour une meilleure reconnaissance des salariés de ces secteurs, et cela commence par la rémunération. Dès le début de la crise, avant même les annonces d’Emmanuel Macron, nous avons demandé une prime pour les salariés qui nourrissent la France, explique Richard Roze. Il ne s’agit pas d’une prime de risque mais d’une reconnaissance pour le travail effectué. La ministre a invité les employeurs à la verser si ce n’était pas déjà fait.

 

Cette prime exceptionnelle, d’un montant maximal défiscalisé de 1000 euros, peut monter à 2000 euros lorsqu’il existe un accord d’intéressement au sein de l’entreprise. Les conditions d’attribution sont variables.

 

 

Chez Carrefour, la direction a annoncé le 30 avril le versement de 1000 euros sur la paye de mai à presque tous les salariés – à l’exception de ceux du siège - soit 85 000 personnes. Sont concernés tous les salariés en CDI, CDD, à temps complet ou partiel, y compris les contrats professionnels, les apprentis, les étudiants et les intérimaires qui étaient dans les effectifs de l’entreprise le 30 avril 2020 et présents au moins un jour sur site avant le 3 mai.

 

Une nécessaire revalorisation des salaires


Chez Herta ou chez Auchan, le montant de la prime est également de 1000 euros, mais elle sera versée au prorata du temps de présence sur le terrain durant la période de confinement. Dans les faits, peu de gens auront les 1000 euros car beaucoup avaient encore des congés à poser avant fin mai, d’autres sont en télétravail, s’insurge Stéphane Riffault, délégué central FO chez Herta.

 

 

 

 

Chez Panzani, une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat avait été négociée en NAO juste avant le confinement, pour un montant de 350 à 450 euros. Dix jours après le début du confinement, la direction a rajouté 500 euros, explique Florent Picano, délégué FO.

 

Quand j’ai vu que la situation se poursuivait, j’ai écrit à la direction pour demander davantage, d’autant que la prime peut monter jusqu’à 2000 euros, et rappelant que les salariés prennent des risques. On a obtenu 600 euros supplémentaires pour les salariés présents sur site. On en est à 1500 euros. Je reviendrai à la charge en juin si nous sommes toujours dans la même configuration.

 

Pour la FGTA-FO, la reconnaissance des salariés passera aussi par une revalorisation des salaires. Il nous faudra nous rappeler aussi que notre pays, aujourd’hui, tient tout entier sur des femmes et des hommes que nos économies reconnaissent et rémunèrent si mal. avait déclaré le chef de l’État, Emmanuel Macron, dans son allocution du 13 avril.

 

Lors de la réunion du 23 avril, la ministre du Travail et les employeurs ont également insisté sur l’engagement fort des salariés de la filière qui nourrissent la Nation pendant cette période de crise selon la FGTA-FO.

 

On n’est pas à l’abri de PSE et de transformations

 


Dans le secteur de la grande distribution, la FGTA-FO attend toujours l’extension de l’accord sur les salaires signé en juin 2019. Nous avons contesté l’arrêté d’extension devant le Conseil d’État car il excluait la prime de fin d’année de la composition du salaire minimum hiérarchique, poursuit Carole Desiano. Les salariés dont l’employeur n’appartient pas à la fédération FCD perdent du salaire depuis presque un an.

 

La ministre du Travail s’est engagée le 23 avril à étendre rapidement cet accord avec le maintien de la prime de fin d’année. Elle a aussi encouragé les entreprises à insister sur le dialogue social de branches, notamment sur les rémunérations.

 

 

Dans l’agro-alimentaire, aussi, les grilles de salaire sont très basses. Parfois on a trois niveaux de minima de branche sous le Smic, souligne Richard Roze. C’est le cas dans la branche des coopératives détail et viande, la grille date de 2018. Il n’y a pas eu d’accord non plus cette année dans la charcuterie industrielle.

 

 

La FGTA-FO a aussi demandé l’organisation d’états généraux dans les branches de ses secteurs pour dresser un bilan de cette période et relancer un dialogue social constructif axé notamment sur la reconnaissance des salariés.

 

 

 

La fédération a également réitéré sa demande de mise en place d’une instance nationale de dialogue social dans les enseignes indépendantes et franchisées.

 

A plus long terme, Carole Desiano redoute la poursuite de restructurations dans la grande distribution. On n’est pas à l’abri de PSE et de transformations, poursuit-elle. Les habitudes prises durant le confinement de faire ses courses en Drive vont peut-être affaiblir le format des magasins physiques.

 

En même temps, au début de la crise sanitaire, sans la présence des salariés, les magasins se seraient fait piller. Le modèle du tout automatisé, en situation de crise, ça n’assure pas la sécurité des clients et des marchandises, ça va aussi nous sauver.

 

 

 

 

Sourcing:  CLARISSE JOSSELIN, in fo.fr

  • JOURNALISTE L’INFO MILITANTE

 

 

 

 

smiley   Blog publication, 03 mai 2020, sad 18H01

 

 

 

 

 

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1 avril 2020 3 01 /04 /avril /2020 15:38
Coronavirus et travail en France      L'approche de Yves Veyrier, Secrétaire général de Force Ouvrière

Retail / Grde distri / Commerce / Commerce alimentaire / Confinement / Crise sanitaire / Énergies / Gants de protection / Livreur / Masques de protection / Nettoyage / Obligation de sécurité / PSA Peugeot Citroën / Respirateurs artificiels / Santé Sécurité au travail / Solutions hydroalcooliques / Transports

 

RFI LE 1ER AVRIL 2020 

 

Coronavirus et travail en France

 

 L'approche de Yves Veyrier, Secrétaire général de Force Ouvrière

 

  • « Yves Veyrier, secrétaire général de Force ouvrière, était ce mercredi 1er avril, l’invité du matin de RFI. Mesures de confinement liées au coronavirus, situation sociale des salariés qui travaillent en cette période de pandémie, relance de l’économie... Il répond aux questions d’Arnaud Pontus. » (RFI)

 

19 millions de Français sont obligés de se rendre sur leur lieu de travail.

 

Est-ce qu’on peut, est-ce qu’on doit les mettre à l’abri ?

 

Yves Veyrier 

 

Oui, bien-sûr ! La priorité de l’action de nos syndicats partout dans le pays, y compris en Outre-Mer, est de se préoccuper de la santé et de la sécurisation des salariés mobilisés sur le terrain. Il y a bien-sûr ceux du secteur de la santé, soignants ou non, parce qu’on oublie toutes les interventions d’entreprises sous-traitantes pour le nettoyage, la sécurité, y compris dans les hôpitaux. Bien-sûr toutes les activités qui sont indispensables pour qu’un hôpital fonctionne, notamment la fourniture d’énergie…

 

On parle évidemment en premier des soignants, mais on parle aussi des agents de nettoyage, des livreurs, des ouvriers sur les chantiers, des routiers… il y en a beaucoup !

 

 

YV

 

Oui et c’est la raison pour laquelle notre intervention est double. D’une part, puisqu’on manque de moyens de protection (masques, gel, parois de plexiglas qui ne sont pas encore installées partout dans le commerce de proximité, par exemple). Nous ce que nous disons, c’est concentrons-nous sur les activités indispensables, essentielles à la population. Pour que l’on fasse en sorte de protéger au mieux et de concentrer tous les moyens dont ont besoin ces populations. Le reste, on le met de côté, on se met en confinement.

 

On ferme les entreprises et les services qui ne sont pas essentiels, mais comment choisir ce qui est essentiel ?

 

YV 

 

Je vais vous donner un exemple assez particulier. Plusieurs entreprises dont PSA ont rouvert des lignes non pas pour fabriquer des voitures, mais pour fabriquer des respirateurs artificiels. Les salariés beaucoup moins nombreux, se sont portés volontaires et leurs conditions de travail sont sécurisées pour pouvoir participer à la fabrication de ces respirateurs dont tout le monde a besoin.

On voit bien que sur le terrain, dans les branches, on est capable d’identifier ce qui est indispensable et ce qui ne l’est pas. Concentrons-nous sur ce qui est indispensable, plus vite on viendra à bout de l’épidémie et plus vite on pourra alors se préoccuper de la question de la reprise économique.

 

Le gouvernement dit vouloir garantir la continuité économique du pays, tout en préservant la sécurité sanitaire des salariés, ce n’est pas la bonne réponse selon vous ?

 

YV

 

Le gouvernement tient parfois des discours contradictoires. Par exemple, au titre de la continuité économique, y compris dans des secteurs essentiels, il a pris des ordonnances contre l’avis des syndicats - d’ailleurs y compris les organisations patronales n’étaient pas demandeuses - qui permettent de déroger au temps de travail. C’est-à-dire, allonger la durée de travail jusqu’à 60h par semaine et réduire les temps de repos.

 

C’est l’inverse qu’il faut faire, dans ces secteurs indispensables, il faut plutôt ménager les salariés. Ne pas ajouter au risque épidémique, un risque sur la santé au travail, du fait de trop longues heures de travail ou d’insuffisance de repos, voire d’accidents du travail. Il faut ménager ces salariés.

 

De plus, il y a le discours disant que le confinement est le meilleur moyen d’éviter la propagation de l’épidémie donc tout ce qui n’est pas indispensable doit rester chez soi.

 

Travailler même lorsque vous avez mis toutes les dispositions en place en termes d’organisation du travail qui permettent la distanciation, d’avoir les protections nécessaires…Il y a la question du transport. Il faut aller au travail. Il faut se restaurer. Est-ce que ces moments-là se font aussi en conditions de sécurité, de distanciation, lorsque vous n’avez pas d’autre choix que de prendre les transports en commun.

 

Ce qui n’est pas indispensable, encore une fois, mieux vaut mettre de côté pour venir plus rapidement à bout de l’épidémie parce qu’on aura confiné d’une part et assuré l’essentiel dans de bonnes conditions. La question de la reprise économique reviendra plus rapidement donc le coût économique sera moindre.

 

Le ministre de l’Économie a appelé les entreprises à verser une prime aux salariés qui sont présents, est-ce que c’est une bonne réponse ?

 

YV

 

 C’est une bonne réponse, où bien-sûr, ceux qui pourront la percevoir s’en satisferont. On a mis en garde à ce que ce ne soit pas une prime contre un risque, il ne faut absolument pas que ce soit une prime de risque. Il faut que cette prime n’empêche pas qu’on applique toutes les précautions, toutes les dispositions pour protéger la santé.

 

Ensuite, on va se confronter à une autre difficulté, tout le monde ne percevra pas cette prime au même niveau, voire pas du tout selon la santé financière des entreprises. Ce qui nous paraît important, c’est que toutes les professions, qu’on ne voyait jamais auparavant : livreurs, chauffeurs routiers, caissières… tous ces petits métiers qu’on ne voit pas habituellement.

 

Eh bien on s’aperçoit qu’ils sont essentiels à la population. Au sortir de cette crise, il faudra absolument un grand plan de reconsidération, de revalorisation de métiers essentiels y compris sur le plan de la rémunération ; parce qu’on s’aperçoit d’un coup qu’ils sont des métiers extrêmement importants.

 

 

YVES VEYRIER

  • Secrétaire général de Force Ouvrière

 

  

smiley Blog publication, 1er avril 2020, 17H12

 

 

Coronavirus et travail en France      L'approche de Yves Veyrier, Secrétaire général de Force Ouvrière
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22 mars 2020 7 22 /03 /mars /2020 16:44
Casino cède Leader Price à Aldi pour 735 millions d'euros

 

 

 

 

 

 

Grde distri / Casino / Aldi


 

Casino / Aldi

 

Casino a annoncé aujourd'hui (20/03 020) avoir cédé son enseigne Leader Price à la marque Aldi pour un montant de 735 millions d'euros.


 

  • L'opération s'élève à 735 millions d'euros.
  • 567 magasins du groupe sous enseigne Leader price sont concernés

 

  • Le groupe français de distribution Casino a annoncé vendredi avoir cédé le périmètre français de son enseigne discount Leader Price à l'allemand Aldi, avec qui il était en négociations exclusives depuis l'automne, pour un montant de 735 millions d'euros.

 

 

 

 

Ce prix de vente inclut un complément de prix de 35 millions d'euros, "versé en cas de respect d'indicateurs opérationnels durant une période de transition", précise Casino dans son communiqué.

 

Le distributeur stéphanois, qui négociait avec son homologue allemand depuis la mi-septembre, affirme avoir signé avec Aldi France "une promesse unilatérale d'achat en vue de la cession de trois entrepôts et de 567 magasins du périmètre Leader Price en France métropolitaine", où ils se développeront sous l'enseigne Aldi.

 

 

En revanche, Casino restera propriétaire de la marque Leader Price "pour continuer à l'exploiter selon certaines conditions convenues avec Aldi, en France et à l'international".

 

A 09h20 à la Bourse de Paris, l'action Casino prenait près de 4% à 35 euros, dans un marché en hausse de 6,17%. Casino, en recherche de liquidités depuis plusieurs mois pour éponger sa lourde dette, avait annoncé le 19 septembre dernier être entré en "négociations exclusives" avec le groupe allemand, alors que le secteur du discount est en pleine mutation en France.

 

  • Un chiffre d'affaires 2019 en baisse de 5,46% 

​​​​​​​

"La réalisation de cette cession interviendra après la consultation des instances représentatives du personnel et sous réserve de l'obtention de l'autorisation de l'Autorité de la concurrence", souligne le communiqué.

 

Mi-janvier, Casino avait annoncé un chiffre d'affaires 2019 en repli de 5,46% à 34,6 milliards d'euros, du fait de la sortie des comptes de Leader Price, en cours de cession à l'allemand Aldi justement.

 

Il avait alors fait savoir qu'il révisait à la baisse, de 10% à 5%, sa prévision d'estimation de la croissance du résultat opérationnel courant (ROC), l'indicateur phare dans la distribution.

 

Le groupe, dirigé par Jean-Charles Naouri et dont la maison-mère, Rallye, vient de se voir valider son plan de sauvegarde par la justice, doit publier ses résultats annuels jeudi avant l'ouverture de la Bourse.

 

 

 

Sourcing:   ERIC GAILLARD in Challenges.fr

(Avec AFP)

 

 

 

smiley  Blog publication, 22 mars 2020, 17H13

 

 

 

Casino cède Leader Price à Aldi pour 735 millions d'euros
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21 mars 2020 6 21 /03 /mars /2020 14:43
ITW YV:       « La priorité dans l’immédiat c’est d’assurer dans les meilleures conditions de sécurité et de santé, les activités qui sont essentielles ! »

Société / Commerce / Condition de travail / Temps de travail / Coronavirus / Droit de retrait / Santé-Sécurité au travail / Smic / Temps de travail / Transports  / CSE /  I RP / Syndicat

 

ITW YV

FRANCEINFO LE 20 MARS 2020

 

Yves Veyrier, Secrétaire général de Force Ouvrière, réagissait à l’annonce d’une prime de 1 000 euros pour les salariés mobilisés en pleine crise du Covid-19, sur France info radio, vendredi 20 mars dans le « 21h-minuit » avec Olivier Delagarde.​​​​​​​​​​​​

 

 

  • Yves Veyrier

« La priorité dans l’immédiat c’est d’assurer dans les meilleures conditions de sécurité et de santé, les activités qui sont essentielles ! »
 

 

Olivier Delagarde :   Qu’est-ce que vous pensez de cette idée ?

 

Yves Veyrier :

 

Ecoutez, franchement, je n’en comprends pas le sens. J’espère ne pas comprendre que ce qu’on est en train de nous dire c’est que là, où, malgré que les conditions de sécurité et santé ne seraient pas garanties, on vous donne une prime pour venir travailler. J’espère que ce n’est pas une prime en échange d’un risque pour la santé parce que nous ne sommes pas en capacité de mettre tout ce qu’il faut en œuvre pour protéger la santé et la sécurité des salariés. Si la question est de dire, on s’aperçoit aujourd’hui qu’il y a des métiers essentiels qui sont mal rémunérés, et ils le sont depuis longtemps. On parle beaucoup du commerce, des agents à la caisse, les vendeurs, les vendeuses qui sont au contact de nombreux clients toute la journée. Ce sont des métiers qui sont souvent des contrats à durée déterminée, rémunérés au Smic, qui sont mal considérés. Si on nous dit enfin qu’on s’aperçoit qu’il faut les reconsidérer, les rémunérer beaucoup mieux qu’ils ne le sont jusqu’à maintenant, mais ça de façon pérenne, OK ! Mais si c’est en contrepartie du fait qu’on a besoin d’eux alors qu’on n’a pas tout mis en œuvre pour assurer leur santé et leur sécurité, je ne le comprendrais pas.

 

O.D :  Vous appelez tous les salariés à exercer leur droit de retrait, comme vous le faites d’ailleurs FO transports appelle les chauffeurs à ne plus rouler à partir de lundi ?

 

Y.V :  Non, ce qu’on appelle, y compris dans les transports, c’est un appel au secours pour pouvoir continuer justement d’assurer dans les meilleures conditions, les métiers qui sont aujourd’hui essentiels pour l’approvisionnement tout au long de la chaîne. Les salariés savent qu’ils ont un rôle majeur. On applaudit tous les soirs les agents des services de santé, bien-sûr qu’on a besoin d’eux. Si on tombe malade, si un chauffeur routier ou une caissière tombent malades, ils ont besoin de se faire soigner. On n’attend pas qu’ils exercent leur droit de retrait. Eh bien, il faut qu’on considère de la même façon ceux et celles qui sont essentiels aujourd’hui, et qu’on mette le paquet !

 

O.D :  Ce n’est pas une façon de mettre le paquet que de leur proposer cette prime ?

 

Y.V :  Ce qu’il faut, c’est d’abord les protéger ! Qu’on dise qu’il faut qu’ils soient mieux rémunérés tant mieux. Mais la prime, elle ne protège pas ! Vous comprenez ? Il y a des choses qui bougent enfin, tant mieux ! ça s’améliore petit à petit, mais pas assez ! Les chauffeurs routiers ce qu’ils demandent, c’est qu’il y ait une décision tout de suite. Plutôt que de parler des congés ou de l’allongement de la durée du travail, qu’on mette tous les moyens pour qu’on ouvre les sanitaires, qu’ils aient des points d’eau, qu’ils puissent accéder, quand ils livrent, aux sanitaires, se laver…

 

O.D :  Elisabeth Borne l’a annoncé sur France info. Est-ce que vous comprenez le souhait du gouvernement de maintenir une activité économique tout de même la plus élevée possible ?

 

Y.V : La priorité dans l’immédiat c’est d’assurer dans les meilleures conditions de sécurité et de santé, les activités qui sont essentielles ! Elles sont nombreuses déjà. Il y a beaucoup d’activités importantes, toute la chaîne de la logistique. Pour que vous puissiez acheter du beurre ou une baguette de pain, il faut des transporteurs, il faut des vendeurs, des entrepôts, du conditionnement… On voit bien qu’il y a beaucoup de fonctions qui sont importantes, il faut se concentrer sur celles-là. Dans les quinze jours, trois semaines qui viennent les pouvoirs publics doivent mettre le maximum là-dessus pour qu’on assure les garanties en matière de santé et de sécurité. Nous on se charge de négocier avec les entreprises les meilleures conditions en termes d’organisation de travail et cetera. Et une fois qu’on aura assuré ça, on verra pour le reste ! Il sera temps de voir pour le reste.

 

 

YVES VEYRIER

  • Secrétaire général de Force Ouvrière

 

 

smiley   Blog publication, 21 Mars 2020, 16H14

 

 

 

ITW YV:       « La priorité dans l’immédiat c’est d’assurer dans les meilleures conditions de sécurité et de santé, les activités qui sont essentielles ! »
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30 janvier 2020 4 30 /01 /janvier /2020 17:01
© Frédéric MAIGROT/REA

© Frédéric MAIGROT/REA

Cora / CSE / Emploi / Grande distribution

 

GRANDE DISTRIBUTION / Cora

 

Transformation de Cora

 

Pour FO la priorité est de maintenir les emplois
 

 

Pendant plus de neuf mois, FO Cora a négocié d’arrache-pied avec la direction afin de trouver des solutions pérennes pour tous les salariés de l’entreprise au vu de la conjoncture économique actuelle.

 

A l’opposé de certaines autres enseignes de la grande distribution, aucune suppression d’emploi n’est à déplorer grâce à la négociation du pacte d’entreprise Cora amendé et signé par FO.

 

 Dans chaque métier concerné, les conditions de travail ont été améliorées à la suite de négociations sur des contreparties de qualité de vie au travail ainsi que financières.


A titre d’exemple, les hôtesses de caisses pourront aller jusque 7h maximum par semaine sur des horaires de permanence en mode et saisonnier voire au drive afin de les préparer le cas échéant à un nouveau métier. En contrepartie, elles bénéficient d’une prime de 25 euros/mois quel que soit le nombre d’heures effectuées même sans avoir effectué d’heures de permanence !

 

 

 

Les employés du non-alimentaire se sont vu attribuer selon leur choix des pôles de compétence avec une prime de 30 euros brut par mois et par pôle !

 

 Les employés PGC tout comme les hôtesses de caisse peuvent se positionner comme non disponibles sur des journées ou plages horaires.

 

 La modulation des horaires en PGC est une possibilité ; la contrepartie est une récupération par journée entière au choix du salarié.

 

 Les employés PGC peuvent bénéficier d’une prime de remplissage pouvant aller jusqu’à 40 euros brut par mois.

 

Chaque salarié concerné par la transformation de l’entreprise s’est vu proposer un avenant à son contrat de travail et plus de 85% des salariés concernés ont accepté l’avenant.

 

Seuls 15% des salariés ont refusé la proposition de modification essentielle du contrat de travail, ce qui a conduit Cora à convoquer le CSE Central le 28 janvier 2020 pour information consultation sur les raisons économiques du projet de réorganisation de l’entreprise.

 

Les allégations et mensonges d’une autre OS devenue la moins représentative du groupe Cora sont fausses, alors que les salariés ont accordé toute leur confiance aux syndicats signataires dont la représentativité a augmenté.

 

Pour FO Cora, le Pacte d’Entreprise Cora n’a jamais eu pour objectif de supprimer des emplois mais bien au contraire de trouver des solutions collectivement afin de garantir un poste à chacun dans le but de se tourner vers l’avenir.

 

Pour FO, la priorité est de préserver les emplois et la viabilité de l’enseigne Cora à laquelle les salariés, que nous représentons, sont très attachés.

 

 

 

 

FGTA-FO

  • AGRICULTURE, ALIMENTATION ET TABACS ET ACTIVITÉS ANNEXES
Transformation de Cora     Pour FO la priorité est de maintenir les emplois

smiley   Blog publication, 30 janvier 2020, 17H15

 

 

 

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20 janvier 2020 1 20 /01 /janvier /2020 12:34
Suicide de Maxime Chery sur son lieu de travail, l'hyper Leclerc,  la FGTA FO se porte partie civile contre l’entreprise et ses dirigeants

Grde distri / Retail / Emploi / Condition de travail / Management / Harcèlement moral / Leclerc / Suicide / IRP / Syndicat

 

Grde distri / Leclerc

 

Communication FGTA FO

 

Suicide de Maxime Chery sur son lieu de travail à l’Hyper Leclerc de Vandœuvre-lès-Nancy

 

 

La FGTA FO se porte partie civile contre l’entreprise et ses dirigeants
 

 

  • La FGTA-FO, syndicat auquel adhérait Maxime Chery et dont il était le délégué syndical sur l’hypermarché Leclerc, a décidé de porter plainte avec constitution de partie civile à la suite de son suicide sur son lieu de travail le samedi 11 janvier 2020.

 

Cette plainte sera déposée auprès du parquet de Nancy sur le fondement de l’article L 2132-3 du code du travail qui confère aux syndicats professionnels le droit d’intervenir devant toutes les juridictions afin exercer tous les droits réservés à la partie civile concernant les faits portant un préjudice direct ou indirect à l’intérêt collectif de la profession qu’ils représentent.

 

La présente action syndicale exercée par la FGTA-FO tend au côté de la famille de la victime non seulement à ce que ne reste pas impuni la vie ôtée à Maxime Chery du fait de son travail, mais aussi à préserver l’intérêt des personnes visées par ses statuts qui sont notamment tous les salariés des entreprises du commerce à prédominance alimentaire.

 

  • Seront visés aux premiers chefs par cette plainte :

 

  •  La société par actions simplifiée Vandis exploitant l’hypermarché Leclerc implantée à Vandœuvre-lès-Nancy (54500) sise 2 rue Bernard Palissy, 54500 Vandœuvre-lès-Nancy.
  •  Les dirigeants de la société qui ont la qualité d’organe ou dirigeant de celle-ci et dont la responsabilité individuelle est également potentiellement en cause.
  •  Toute personne de l’entreprise ayant concouru ou étant impliquée dans l’entreprise en vertu de leurs pouvoirs de direction directement ou par complicité aux faits ayant causé la mort de Maxime Chery.

 

La FGTA-FO sera représentée par Maitre Dominique Riera domicilié 25 square Saint Charles 75012 Paris qui a notamment représenté le syndicat dans le procès des salariés dit des « suicides au sein de France Telecom ».

 

Le syndicat entend par cette action aux côtés de la famille de Maxime Chery et d’autres victimes qui se manifesteraient, faire toute la lumière sur les responsabilités qui d’après les premiers témoignages recueillis trouveraient leurs sources directes dans la politique d’entreprise conduite par les personnes morales et physiques ci-avant citées et dont l’objet ou l’effet a été de :

 

 - Développer et encourager des méthodes de gestion du personnel d’une extraordinaire brutalité, pour notamment provoquer et discriminer monsieur Maxime Chery et qui l’ont conduit à mettre fin à ses jours.

  - Mettre en place une politique de déstabilisation des salariés pour entraver leurs actions syndicales et créer un climat social anxiogène organisé comme un mode de management institutionnel.

  - Consciemment favoriser et exercer des pressions, intimidations, vexations, menaces et humiliations contre monsieur Maxime Chery sur son lieu de travail par sa hiérarchie et les dirigeants de l’entreprise par des actes qui dépassaient un simple cadre de souffrance au travail ou de risques psychosociaux.

  - Instituer une politique d’entreprise visant à déstabiliser et discriminer syndicalement monsieur Maxime Chery et l’action de la représentation du personnel dans l’entreprise, et dont la concordance et la répétition ont entraîné le suicide de monsieur Maxime Chery.

 

 

Leclerc, logo, et son pdg

 

 

Ces faits et comportements délictueux pouvant relever sur le plan pénal :

 

1/  - DU HARCÈLEMENT MORAL AU TRAVAIL et de la dégradation des conditions de travail pouvant porter atteinte aux droits, à la dignité, à la santé ou à l’avenir professionnel d’autrui. Faits prévus et réprimés par les articles 222-33-2, 222-44, 222-45, 121-2, 131-38 et 131-41 du code pénal.

2/ -  D’HOMICIDE INVOLONTAIRE pour avoir, par imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation particulière de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou le règlement. A savoir, en particulier, celle prévue par l’article L 4121-1 du code du travail, involontairement causé la mort de Maxime Chery. Faits prévus et réprimés par les articles 121-2, 131-38, 221-6 al.1 et 221-7 du code pénal.

3/ -  DE LA MISE EN DANGER DE LA VIE D’AUTRUI par non-respect des règles de sécurité et de prévention des risques au travail. Faits prévus et réprimés par les articles 221-6, 221-8, 221-10, 123-3 alinéa .2, 223-1, 223-18 et 223-20 du code pénal.

 

Telles sont les infractions potentielles auxquelles s’exposent les personnes physiques et morales, et au sujet desquelles nous demandons que la Justice se prononce afin de définir les responsabilités individuelles ou collectives.

 

FGTA-FO

  • AGRICULTURE, ALIMENTATION ET TABACS ET ACTIVITÉS ANNEXES

 

 

no   Blog publication, 20 janvier 2020, 12H53

 

 

La grde distri broie ses salariés

 

Le 22 janvier 2020

 


Le comité directeur UNI COMMERCE MONDE réuni ce jour a observé une minute de silence en hommage à Maxime et tous les militants confrontés à la souffrance au travail.

 

Carole Desiano

Sec Fédérale, membre UNI commerce

Fgta - FO

 

 

 

 

 

Maxime Chery

Lire notre article precedent sur le sujet, avec l'hommage à notre camarade Maxime

 

Suivre le lien ci dessous

 

 

http://foed.over-blog.com/2020/01/vandoeuvre-les-nancy-suicide-d-un-salarie-et-delegue-syndical-fo-de-l-hypermarche-leclerc.html

 

 

 

 

Carole Desiano, sec Fédérale en compagnie de Maxime et des camarades de FO Leclerc

 

Suicide de Maxime Chery sur son lieu de travail, l'hyper Leclerc,  la FGTA FO se porte partie civile contre l’entreprise et ses dirigeants
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15 janvier 2020 3 15 /01 /janvier /2020 14:36
Auchan Retail France      Les menaces sur l’emploi se précisent

Association familiale Mulliez / Auchan / CSE / Emploi / Grande Distri

 

EMPLOI ET SALAIRES 

 

Auchan Retail France

 

 Les menaces sur l’emploi se précisent
 

  • Les syndicats dont FO étaient convoqués à trois comités sociaux et économiques (CSE) le 14 janvier. Au cœur de ces réunions, le plan de suppressions d’emplois redouté de tous.

 

L ’année débute dans une douloureuse expectative pour les 50 000 salariés d’Auchan Retail France, informés par la presse le 30 décembre dernier de la préparation d’un plan de départs d’au moins un millier de salariés. Et le calendrier s’accélère.

 

Le 7 janvier, les syndicats de l’enseigne nordiste, détenue par la famille Mulliez, ont été convoqués à trois comités sociaux et économiques, prévus le 14 janvier et ayant pour thème nébuleux « Un point sur la situation de l’entreprise et ses projets ».

Cette convocation a été reçue au lendemain de réunions bilatérales peu fructueuses entre les syndicats et la direction.

 

 

Aucune information concrète n’a été délivrée en amont par la direction. Elle respecte la priorité à donner aux instances représentatives du personnel, notait Carole Desiano, secrétaire fédérale chargée, au sein de la FGTA-FO, de la grande distribution.

 

  • FO réclame pour chacun une solution négociée collectivement


Rien de rassurant toutefois et quels que soient les éléments qui seront présentés, la priorité pour FO est la défense de l’emploi et de l’employabilité, a martelé Carole Desiano, exigeant une solution négociée collectivement pour chaque salarié impacté par cette restructuration.

 

  • Des suppressions dans les services support


Ce 14 janvier, c’est donc la suppression de 677 postes qui est annoncée, dont 652 occupés. En parallèle, 135 postes seraient créés. Au final, ce sont 517 postes qui seront supprimés. Ils concerneront les salariés du siège et des services support, mais aucun en magasin.

 

  • Un prochain CSE extraordinaire se réunira le 28 janvier.

 

Le deuxième groupe de distribution français, qui maintient le modèle – en crise – des hypermarchés, est en difficulté depuis 2018. Au printemps 2019 il a engagé un plan dit de redressement, avec la mise en vente de vingt et un sites (700 à 800 salariés concernés). Fin août, il annonçait viser des économies de coûts de 1,1 milliard d’euros en année pleine d’ici à 2022.

 

 

 

 

Hypermarché sans caissière

 Casino recule devant la mobilisation en Haute-Loire

 


Finalement, l’hypermarché Géant Casino de Vals-près-Le Puy (Haute-Loire) a fermé ses portes dimanche 5 janvier à 13h. Le groupe a renoncé à ouvrir avec des caisses automatiques, avec la présence exclusive des vigiles, ainsi qu’il l’avait tenté mi-décembre.

 

Ce recul de la direction est une première dans le groupe, et une grande satisfaction pour les salariés, souligne Michelle Leyre, déléguée FO, membre de l’intersyndicale créée pour défendre l’emploi.

C’est une suspension provisoire pour continuer le dialogue avec les délégués syndicaux, se défend la direction.

 

Pour elle, cette décision ne modifie pas l’expérimentation […] sur les ouvertures en mode automatique : 123 magasins concernés le 5 janvier, dont une quinzaine d’hypers. Sauf à Vals-près-Le Puy. Le personnel a réussi à sensibiliser les élus et la population. Il faut continuer, note Pascal Samouth pour l’UD FO.

 

 

 

 

Sourcing:   ELIE HIESSE, in fo.fr

 

 

Le broyage de salariés est en marche !

smiley   Blog publication, 15 janvier 2020, 15H05

 

 

 

Auchan Retail France      Les menaces sur l’emploi se précisent
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12 janvier 2020 7 12 /01 /janvier /2020 20:06
Dernière Manif jeudi 9 janvier 2020 à Nancy de Maxime (à droite de la photographie) contre la réforme des retraites

Dernière Manif jeudi 9 janvier 2020 à Nancy de Maxime (à droite de la photographie) contre la réforme des retraites

Dialogue social / lGrande distribution / Leclerc

 

Communiqué de la FGTA-FO​​​​​​

 

Leclerc

 

Suicide d’un délégué syndical

 

Les pratiques antisyndicales et les dérives managériales tuent
 

 

  • Le Secrétaire général de la FGTA-FO a annoncé au Bureau fédéral réuni ce jour le décès par suicide du camarade Maxime, Délégué syndical FO au sein de l’hypermarché Leclerc de Vandœuvre-lès-Nancy, et a demandé une minute de silence pour honorer sa mémoire.

 

La FGTA-FO, les syndicats de l’ensemble de ses secteurs, et notamment ceux de la grande distribution présentent leurs condoléances à la famille, aux proches, camarades et collègues de Maxime.

 

La FGTA-FO appelle ses adhérents à rejoindre le rassemblement organisé par l’UD FO 54 ce mardi 14 janvier de 10h à 16h, sur le rond-point situé devant la grande surface afin de dénoncer les conditions de travail au Leclerc de Vandœuvre.

 

La FGTA continuera à se battre avec les délégués contre toutes les pratiques anti-syndicales et les dérives managériales. Le Bureau fédéral s’engage dès ce jour à déclencher toutes les actions et toutes les procédures juridiques pour que plus jamais nos représentants ne soient en danger.

 

  • Pour rappel, la FGTA n’a eu de cesse de demander la mise en place d’une instance paritaire nationale dans toutes les enseignes sous statut coopératif, indépendant ou franchisé, instance qui permettrait d’instaurer un dialogue social constructif et de prévenir les dérives dues à un management d’un autre temps et qui génèrent des drames humains.

 

 

FGTA-FO

  • AGRICULTURE, ALIMENTATION ET TABACS ET ACTIVITÉS ANNEXES
RT  Oui mme Penicaud pour lutter contre.......  (Les pratiques antisyndicales et les dérives managériales tuent)

smiley   Blog publication, 13 janvier 2020, 17H27

 

 

 

RT  Oui mme Penicaud pour lutter contre.......  (Les pratiques antisyndicales et les dérives managériales tuent)
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7 janvier 2020 2 07 /01 /janvier /2020 17:38
Auchan, danger sur l’emploi

Emploi / Auchan / Commerce alimentaire / Emploi

 

Communiqué de la FGTA-FO​​​​​​

 

EMPLOI ET SALAIRES

 

Auchan, danger sur l’emploi

 

Après que la rumeur de nombreux licenciements a fait jour dans la presse, les organisations syndicales ont été reçues ce mardi 6 janvier 2020 sans qu’aucune information concrète ne leur soit délivrée.

 

Les différentes instances représentatives du personnel vont être convoquées dans la 2e quinzaine de janvier et un comité de groupe se tiendra après le 14 janvier.

 

Aucun élément précis n’a été communiqué afin de respecter les instances...

 

Quelle que soit la nature exacte des éléments qui seront présentés, pour FO la priorité sera la défense de l’emploi et de l’employabilité. Une solution négociée collectivement doit être proposée à chaque salarié(e) qui serait impacté(e) par les transformations chez Auchan.

 

 

 

 

FGTA-FO

  • AGRICULTURE, ALIMENTATION ET TABACS ET ACTIVITÉS ANNEXES

 

smiley  Blog publication, 07 janvier 2020, 17H46

 

 

 

Auchan, danger sur l’emploi
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