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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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3 mai 2020 7 03 /05 /mai /2020 16:13
FO revendique plus de considération pour les salariés qui nourrissent la France

Coronavirus - Covid19 / Emploi / Grde distri / Salaire / Prime exceptionnelle / IRP / Repos dominical / Syndicat / CSSCT

 

Salaire / Retail / Grde distri 

 

FO revendique plus de considération pour les salariés qui nourrissent la France


 

  • A l’approche du déconfinement, la fédération FGTA-FO veille à ce que l’activité puisse se poursuivre à un niveau de sécurité optimal dans la grande distribution et l’agroalimentaire, deux secteurs où les salariés sont au front depuis le début de la crise sanitaire.
  •  

 

Cette question a notamment été abordée lors d’une réunion qui s’est tenue le 23 avril entre la ministre du Travail et les interlocuteurs sociaux de ces périmètres.

 

Alors que la France est à l’arrêt depuis mi-mars pour tenter d’enrayer la pandémie de Covid-19, quasiment tous les salariés des secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire sont sur le pont pour nourrir la France. Tout fonctionne et l’activité est même plus soutenue que d’habitude, explique Richard Roze, secrétaire fédéral de la FGTA-FO chargé de l’agroalimentaire.

 

Le chômage partiel est quasiment inexistant dans ce secteur. Seules quelques activités sont totalement stoppées, comme les entreprises qui travaillent pour la restauration collective ou dans la distribution conseil hors domicile (12 000 salariés) pour approvisionner les bars et restaurants en boissons.

 

Pour les militants FO, la sécurité des salariés est la priorité absolue. Les grosses entreprises ont assez vite réagi, reconnaît Richard Roze.

 

Dans l’agro-alimentaire, où les règles d’hygiène sont très strictes, la plupart des salariés étaient déjà équipés de matériel de protection.

 

Pour nous la crise sanitaire ne change pas grand-chose, on porte déjà des blouses, des gants, des manchettes et des masques, et on se désinfecte les mains plusieurs fois par jour , explique Stéphane Riffault, délégué central FO chez Herta et salarié de l’usine de Saint-Pol-sur-Ternoise. (62).

 

Le site qui produit chaque année 75 000 tonnes de saucisses, jambons, lardons et croque-monsieur, tourne actuellement à flux tendu.

 

 

Reste que ces procédures d’hygiène servaient à protéger les produits. Maintenant il faut aussi protéger les salariés.

 

Alors les masques en papier ont été remplacés par des masques chirurgicaux et ils sont changés toutes les 4 heures. Des trajets différents ont été mis en place pour les salariés qui entrent à l’usine et ceux qui en sortent. Les prises de poste sont décalées de 15 minutes. La désinfection des locaux a aussi été renforcée. Sur certaines lignes de production, la cadence a même été ralentie pour enlever des postes de travail et éviter la proximité entre salariés, ajoute le délégué FO, syndicat majoritaire chez Herta.

 

Ça ne sert à rien de prendre des risques


 

Afin de conserver des conditions de travail optimales, le militant s’est battu contre la volonté de la direction d’augmenter la production. Au début du confinement, les enseignes se sont fait dévaliser par les clients et on a eu des commandes exponentielles, poursuit Stéphane Riffault.

 

 

La direction nous demandait de travailler à 150% pour assurer 100% des commandes. On a refusé. Le but est de continuer à travailler en sécurité et sans avoir peur. Ça ne sert à rien de produire plus, d’augmenter les contacts et les déplacements et de prendre des risques. Alors on travaille normalement, et les commandes sont assurées à 96%.

 

Chez Panzani en revanche, où les ventes ont explosé depuis le début du confinement, les usines tournent à plein régime. Les salariés qui travaillaient uniquement en 12 heures le week-end doivent maintenant revenir les mardis, mercredis et jeudis, explique Florent Picano, délégué central FO et salarié de l’usine de Marseille. Certains cumulent déjà 80 heures supplémentaires. On a aussi fait revenir des salariés en CDD qui en théorie n’étaient pas renouvelables.

 

 

Si les mesures de protection des salariés ont tardé à se mettre en place de l’avis du militant FO, désormais, « la direction joue le jeu. Des salles de réunion ont été ouvertes pour servir de salles de pause. À la cantine, les places sont séparées par du plexiglas. Une infirmière prend la température des salariés à leur arrivée.

 

Certains salariés viennent travailler la peur au ventre


Dans le secteur de la grande distribution, les salariés en contact avec les clients sont davantage exposés au risque sanitaire et certains viennent travailler avec la peur au ventre. Carole Desiano, secrétaire fédérale à la FGTA-FO chargée de la grande distribution, n’a pas encore de statistiques sur les salariés malades. Entre les gardes d’enfant et les arrêts maladie, elle estime que le taux d’absentéisme varie entre 17 et 30% selon les régions, avec des pics en Seine-Saint-Denis et dans l’Est de la France.

 

 

Les salariés craignent de tomber malades ou de ramener le virus chez eux,  explique Dominique Moualek, délégué central FO dans les hypers Carrefour.

 

Des caissières doivent aussi faire face aux incivilités des clients. Certains ne respectent pas les gestes barrière, d’autres sont agressifs.

 

Chez Carrefour, FO, syndicat majoritaire, a obtenu la fermeture dominicale jusqu’au 10 mai inclus. L’amplitude horaire a aussi été réduite avec une fermeture à 19h, repoussée récemment à 20 heures avec parfois uniquement des salariés volontaires.

 

Après une mise en place compliquée comme partout, les salariés de l’enseigne disposent désormais de tous les moyens de protection : vitres de plexiglas aux caisses, gel, gants, masques... Dans les hypermarchés, une caisse sur deux est fermée pour éviter la proximité entre caissières.

 

Les salariés de la mise en rayon peuvent avoir des horaires aménagés pour éviter au maximum les contacts avec les clients. Ceux des pôles fruits et légumes ont aussi le droit de quitter la zone du frais, pour aller travailler dans les réserves, si trop de clients y sont regroupés.

 

 

Localement, pour les élus FO des hypers Carrefours, la mesure la plus difficile à faire respecter a été une réelle gestion du flux des clients. Certains responsables de magasins avaient leur propre interprétation des décisions prises au niveau national, explique Dominique Moualek.

Depuis deux semaines, on a obtenu la présence d’agents de sécurité dès l’ouverture et jusqu’à la fermeture du magasin, pour empêcher des clients de rentrer en franchissant les barrières.

 

 

Le délégué central FO envisage avec inquiétude le déconfinement à partir du 11 mai. On craint le retour à une activité un peu plus normale, alors que le virus n’a pas disparu, poursuit-il. On a notamment demandé le maintien et le renforcement des normes en matière de flux des clients.

 

Pour FO, il faut pérenniser la fermeture des grandes surfaces le dimanche


La poursuite de l’activité après le 11 mai était au cœur d’une réunion tripartite organisée le 23 avril entre la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, et les organisations syndicales et patronales des secteurs de la grande distribution et de l’agroalimentaire.

Elle faisait suite à un courrier intersyndical rédigé par FO notamment envoyé fin mars. Trois thèmes étaient au menu des discussions : la sécurité, la rémunération et la régulation du secteur.

 

L’urgence, c’est de voir comment maintenir une activité avec un niveau de sécurité très élevé après le 11 mai, explique Carole Desiano.

 

Nous ne serons pas sur une reprise mais sur une continuité d’activité. Pour la grande majorité des salariés, les gestes et mesures barrière sont acquis. Mais il y aura plus de salariés à gérer et certainement aussi plus de clients, avec une plus grande amplitude d’ouverture.

 

Le filtrage à l’entrée sera plus compliqué. Il faut voir comment on va gérer la situation sur le long terme.

 

 

  • Pour préserver la santé des salariés, la FGTA-FO revendique de pérenniser la fermeture des magasins le dimanche. La ministre du Travail a renvoyé la question aux négociations d’entreprises.

 

  • La secrétaire fédérale chargée de la grande distribution revendique aussi le port du masque obligatoire pour les clients, afin de protéger les salariés et de limiter la propagation du virus. Le virus peut se diffuser par les gaines d’aération, la climatisation, poursuit-elle.

 

Dans les hypers Carrefour, la direction a refusé jusqu’à présent d’imposer le port du masque à la clientèle. Elle nous disait que c’était interdit, poursuit Dominique Moualek. Mais le 28 avril, dans son discours sur le déconfinement, le Premier ministre a annoncé que ce serait possible dans les commerces quand la distanciation physique n’est pas garantie. Nous allons donc de nouveau alerter l’entreprise.

 

Redonner plus de moyens aux CSSCT

 


En matière de sécurité sanitaire, la FGTA-FO demande aussi l’ouverture de négociations pour faire évoluer les textes sur les prérogatives, les seuils et les moyens des CSSCT éléments clé de cette pandémie, mais qui ne sont désormais obligatoires qu’à partir de 300 salariés, contre 50 salariés pour les anciens CHSCT.

 

FO, dans la déclaration de la Commission exécutive du 20 avril, réaffirme le rôle incontournable de ces derniers et en revendique la remise en place partout où ils ont été supprimés.

 

 

 

En matière de temps de travail, ces secteurs essentiels sont ciblés par l’ordonnance prise fin mars et autorisant de travailler jusqu’à 60 heures par semaine contre 48 heures actuellement. Le secrétaire général de FO, Yves Veyrier, avait qualifié cette dérogation d’hérésie. Parce que ces secteurs sont essentiels, on a justement besoin de ménager les salariés qui sont mobilisés avait-il ajouté.

 

Les décrets d’application ne sont toujours pas parus. La ministre du Travail a assuré lors de cette réunion que cette mesure ne serait mise en place qu’en dernier recours, et que jusqu’à présent les entreprises parvenaient à fonctionner sans cela.

 

La FGTA-FO a aussi exigé, suite aux annonces gouvernementales sur le paiement des heures supplémentaires à partir de la 36e heure, de pouvoir isoler ces heures lorsqu’elles sont encadrées par des accords d’annualisation du temps de travail.

 

 

Les militants FO se battent aussi pour une meilleure reconnaissance des salariés de ces secteurs, et cela commence par la rémunération. Dès le début de la crise, avant même les annonces d’Emmanuel Macron, nous avons demandé une prime pour les salariés qui nourrissent la France, explique Richard Roze. Il ne s’agit pas d’une prime de risque mais d’une reconnaissance pour le travail effectué. La ministre a invité les employeurs à la verser si ce n’était pas déjà fait.

 

Cette prime exceptionnelle, d’un montant maximal défiscalisé de 1000 euros, peut monter à 2000 euros lorsqu’il existe un accord d’intéressement au sein de l’entreprise. Les conditions d’attribution sont variables.

 

 

Chez Carrefour, la direction a annoncé le 30 avril le versement de 1000 euros sur la paye de mai à presque tous les salariés – à l’exception de ceux du siège - soit 85 000 personnes. Sont concernés tous les salariés en CDI, CDD, à temps complet ou partiel, y compris les contrats professionnels, les apprentis, les étudiants et les intérimaires qui étaient dans les effectifs de l’entreprise le 30 avril 2020 et présents au moins un jour sur site avant le 3 mai.

 

Une nécessaire revalorisation des salaires


Chez Herta ou chez Auchan, le montant de la prime est également de 1000 euros, mais elle sera versée au prorata du temps de présence sur le terrain durant la période de confinement. Dans les faits, peu de gens auront les 1000 euros car beaucoup avaient encore des congés à poser avant fin mai, d’autres sont en télétravail, s’insurge Stéphane Riffault, délégué central FO chez Herta.

 

 

 

 

Chez Panzani, une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat avait été négociée en NAO juste avant le confinement, pour un montant de 350 à 450 euros. Dix jours après le début du confinement, la direction a rajouté 500 euros, explique Florent Picano, délégué FO.

 

Quand j’ai vu que la situation se poursuivait, j’ai écrit à la direction pour demander davantage, d’autant que la prime peut monter jusqu’à 2000 euros, et rappelant que les salariés prennent des risques. On a obtenu 600 euros supplémentaires pour les salariés présents sur site. On en est à 1500 euros. Je reviendrai à la charge en juin si nous sommes toujours dans la même configuration.

 

Pour la FGTA-FO, la reconnaissance des salariés passera aussi par une revalorisation des salaires. Il nous faudra nous rappeler aussi que notre pays, aujourd’hui, tient tout entier sur des femmes et des hommes que nos économies reconnaissent et rémunèrent si mal. avait déclaré le chef de l’État, Emmanuel Macron, dans son allocution du 13 avril.

 

Lors de la réunion du 23 avril, la ministre du Travail et les employeurs ont également insisté sur l’engagement fort des salariés de la filière qui nourrissent la Nation pendant cette période de crise selon la FGTA-FO.

 

On n’est pas à l’abri de PSE et de transformations

 


Dans le secteur de la grande distribution, la FGTA-FO attend toujours l’extension de l’accord sur les salaires signé en juin 2019. Nous avons contesté l’arrêté d’extension devant le Conseil d’État car il excluait la prime de fin d’année de la composition du salaire minimum hiérarchique, poursuit Carole Desiano. Les salariés dont l’employeur n’appartient pas à la fédération FCD perdent du salaire depuis presque un an.

 

La ministre du Travail s’est engagée le 23 avril à étendre rapidement cet accord avec le maintien de la prime de fin d’année. Elle a aussi encouragé les entreprises à insister sur le dialogue social de branches, notamment sur les rémunérations.

 

 

Dans l’agro-alimentaire, aussi, les grilles de salaire sont très basses. Parfois on a trois niveaux de minima de branche sous le Smic, souligne Richard Roze. C’est le cas dans la branche des coopératives détail et viande, la grille date de 2018. Il n’y a pas eu d’accord non plus cette année dans la charcuterie industrielle.

 

 

La FGTA-FO a aussi demandé l’organisation d’états généraux dans les branches de ses secteurs pour dresser un bilan de cette période et relancer un dialogue social constructif axé notamment sur la reconnaissance des salariés.

 

 

 

La fédération a également réitéré sa demande de mise en place d’une instance nationale de dialogue social dans les enseignes indépendantes et franchisées.

 

A plus long terme, Carole Desiano redoute la poursuite de restructurations dans la grande distribution. On n’est pas à l’abri de PSE et de transformations, poursuit-elle. Les habitudes prises durant le confinement de faire ses courses en Drive vont peut-être affaiblir le format des magasins physiques.

 

En même temps, au début de la crise sanitaire, sans la présence des salariés, les magasins se seraient fait piller. Le modèle du tout automatisé, en situation de crise, ça n’assure pas la sécurité des clients et des marchandises, ça va aussi nous sauver.

 

 

 

 

Sourcing:  CLARISSE JOSSELIN, in fo.fr

  • JOURNALISTE L’INFO MILITANTE

 

 

 

 

smiley   Blog publication, 03 mai 2020, sad 18H01

 

 

 

 

 

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31 mars 2020 2 31 /03 /mars /2020 16:22
#FGTA-FO - Point sur les masques dans la grande...

Grde distri / Covid 19 / Santé sécurité au travail  /  Retail / FGTA FO

 

 

 

 

 

  • FGTA-FO - Point sur les masques dans la grande distribution

 

Intervention de Carole Desiano, secrétaire fédérale FGTA-FO en charge de la grande distribution sur France Info le 31/03/2020 à 12h20.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

smiley   Blog publication, 31 mars 2020, 17H32

 

 

 

#FGTA-FO - Point sur les masques dans la grande...
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22 mars 2020 7 22 /03 /mars /2020 16:44
Casino cède Leader Price à Aldi pour 735 millions d'euros

 

 

 

 

 

 

Grde distri / Casino / Aldi


 

Casino / Aldi

 

Casino a annoncé aujourd'hui (20/03 020) avoir cédé son enseigne Leader Price à la marque Aldi pour un montant de 735 millions d'euros.


 

  • L'opération s'élève à 735 millions d'euros.
  • 567 magasins du groupe sous enseigne Leader price sont concernés

 

  • Le groupe français de distribution Casino a annoncé vendredi avoir cédé le périmètre français de son enseigne discount Leader Price à l'allemand Aldi, avec qui il était en négociations exclusives depuis l'automne, pour un montant de 735 millions d'euros.

 

 

 

 

Ce prix de vente inclut un complément de prix de 35 millions d'euros, "versé en cas de respect d'indicateurs opérationnels durant une période de transition", précise Casino dans son communiqué.

 

Le distributeur stéphanois, qui négociait avec son homologue allemand depuis la mi-septembre, affirme avoir signé avec Aldi France "une promesse unilatérale d'achat en vue de la cession de trois entrepôts et de 567 magasins du périmètre Leader Price en France métropolitaine", où ils se développeront sous l'enseigne Aldi.

 

 

En revanche, Casino restera propriétaire de la marque Leader Price "pour continuer à l'exploiter selon certaines conditions convenues avec Aldi, en France et à l'international".

 

A 09h20 à la Bourse de Paris, l'action Casino prenait près de 4% à 35 euros, dans un marché en hausse de 6,17%. Casino, en recherche de liquidités depuis plusieurs mois pour éponger sa lourde dette, avait annoncé le 19 septembre dernier être entré en "négociations exclusives" avec le groupe allemand, alors que le secteur du discount est en pleine mutation en France.

 

  • Un chiffre d'affaires 2019 en baisse de 5,46% 

​​​​​​​

"La réalisation de cette cession interviendra après la consultation des instances représentatives du personnel et sous réserve de l'obtention de l'autorisation de l'Autorité de la concurrence", souligne le communiqué.

 

Mi-janvier, Casino avait annoncé un chiffre d'affaires 2019 en repli de 5,46% à 34,6 milliards d'euros, du fait de la sortie des comptes de Leader Price, en cours de cession à l'allemand Aldi justement.

 

Il avait alors fait savoir qu'il révisait à la baisse, de 10% à 5%, sa prévision d'estimation de la croissance du résultat opérationnel courant (ROC), l'indicateur phare dans la distribution.

 

Le groupe, dirigé par Jean-Charles Naouri et dont la maison-mère, Rallye, vient de se voir valider son plan de sauvegarde par la justice, doit publier ses résultats annuels jeudi avant l'ouverture de la Bourse.

 

 

 

Sourcing:   ERIC GAILLARD in Challenges.fr

(Avec AFP)

 

 

 

smiley  Blog publication, 22 mars 2020, 17H13

 

 

 

Casino cède Leader Price à Aldi pour 735 millions d'euros
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20 mars 2020 5 20 /03 /mars /2020 16:46
Gilles ROLLE/REA

Gilles ROLLE/REA

Coronavirus / CSE / CSSCT / Grde distri / Santé / Transports / Vente en ligne / IRP / Syndicat

 

 

CORONAVIRUS / COVID19 

 

Dans le commerce, les salariés en première ligne

 

  • Depuis le 14 mars à minuit, la grande majorité de commerces a baissé le rideau jusqu’à nouvel ordre, exception faite de l’alimentation, des pharmacies, des banques ou des stations-service, secteurs considérés comme essentiels à la vie du pays.

 

Pour FO, les mesures mises en place pour maintenir l’activité dans le contexte de la pandémie de Covid 19 doivent avant tout garantir la santé et la sécurité des salariés et des clients. Les fédérations appellent aussi à ne préserver que les secteurs réellement de première nécessité.

 

Le 14 mars, le Premier ministre, Édouard Philippe, avait annoncé la fermeture temporaire des lieux « non essentiels » à la vie de la Nation. Un premier arrêté évoquait le maintien des commerces alimentaires, pharmacies, banques, stations-services ou de distribution de la presse. Un second arrêté publié le 16 mars a donné des précisions et détaille les secteurs bénéficiant de dérogations. Peuvent notamment maintenir leur activité les garagistes, assureurs, cavistes, teinturiers, hôteliers, réparateurs d’ordinateurs....

 

  • Préserver la sécurité des salariés dans les commerces qui restent ouverts

 

Dans les commerces qui restent ouverts pour utilité publique, la priorité pour FO est avant tout d’assurer la santé des salariés, de leurs familles et des clients.

« Les salariés de la distribution sont en première ligne pour assurer la continuité de l’activité et pour répondre aux besoins alimentaires de la Nation, alors même que les conditions de sécurité et de santé au travail ne sont pas complètement réunies », explique la FGTA-FO.

 

Elle insiste également sur « le dévouement remarquable et le sens de la responsabilité » dont ces salariés font preuve, tant en magasins qu’en logistique, alors qu’ils « sont déjà au bord de l’épuisement physique et subissent un stress important. »

 

 

Dans la grande distribution, outre la mise en place des mesures-barrières pour les salariés en contact avec la clientèle et du matériel de protection en quantité suffisante, la FGTA-FO a fait connaître un certain nombre de revendications aux employeurs. Elle demande notamment des embauches pour compenser la surcharge de travail et les absences éventuelles. Elle exige un service de sécurité pour mesurer le flux des clients et faire face à certaines incivilités. Elle souhaite une organisation du travail avec des horaires décalés permettant aux salariés des rayons de limiter le contact avec les clients.

 

 

Elle demande aussi la suspension des services non-alimentaires n’ayant pas un caractère d’utilité publique et de prioriser les caisses automatiques par rapport aux caisses traditionnelles pour limiter les contacts. La fédération FO revendique par ailleurs la fermeture de tous les magasins à 20h maximum.

 

  • FO revendique une prime exceptionnelle dans l’agroalimentaire

 

Dans le secteur de l’artisanat alimentaire (boucherie, boulangerie, poissonnerie, etc.), la FGTA-FO rappelle que les entreprises sont souvent des TPE aux moyens plus limités que la grande distribution. Mais elle estime que « cela ne doit pas être un frein au strict respect des normes de sécurité. La santé des salariés et des clients en dépend. » Elle accompagnera les salariés dans l’exercice de leur droit de retrait s’ils estiment que leur protection n’est pas assurée.

 

 

Pour les salariés de l’agroalimentaire, très sollicités en ce moment de crise sanitaire, la FGTA encourage les syndicats à demander l’ouverture de négociations pour avoir « un retour financier par prime exceptionnelle ou tout autre élément de salaires pour compenser la forte charge de travail qui pèse actuellement sur leurs épaules ».

 

Les jardineries et animaleries sont autorisées à ouvrir pour vendre de l’alimentation et des fournitures pour les animaux. « Mais le week-end dernier, on a vu un monde fou dans les magasins acheter des transats, des barbecues, explique Pascal Saeyvoet, secrétaire fédéral en charge du secteur à la FGTA-FO. Il était impossible de faire respecter les gestes barrière ».

 

La FGTA-FO et les délégués centraux FO ont interpellé les employeurs et la branche (FNMJ) pour faire fermer tous les secteurs non concernés par la première nécessité (jardinerie, plantes, salons de jardin...) et faire remonter l’inquiétude des salariés sur leur manque de sécurité au travail.

 

Après consultations des instances, seuls les magasins vendant des produits d’alimentation et des fournitures animales sont autorisés à ouvrir, et seulement pour vendre ces catégories de produits.

 

 

Certaines enseignes comme Truffaut ont préféré fermer les magasins. D’autres, comme Botanic, font appel au volontariat.

 

  • Ne recevoir dans les banques que les cas les plus urgents


Les banques font également partie des établissements autorisés à poursuivre leur activité. « Mais cela ne doit se faire que si la santé des salariés est garantie », insiste Mireille Herriberry, responsable FO banques et sociétés financières. Les représentants FO ont interpellé les responsables à plusieurs reprises pour demander que des mesures soient prises rapidement afin de protéger les salariés en contact direct avec les clients. « Les employeurs partent du principe qu’avoir accès à un point d’eau et du savon suffit à les mettre en règle avec la législation », dénonce-t-elle. La militante demande également que les missions « essentielles à la vie de la Nation » des banques soient clarifiées pour le maintien des ouvertures de réseaux.

 

  • Mireille Herriberry demande la fermeture des agences au public.

 

« On souhaite un premier contact par téléphone, suivi si besoin d’un rendez-vous physique mais qu’il soit prévu, et seulement pour les situations les plus urgentes, poursuit-elle. Pour l’instant, la profession refuse de se positionner sur l’adoption de positions communes dans le secteur bancaire. »

 

 

Elle dénonce également les pressions exercées par certaines directions intermédiaires qui prétendent que le droit de retrait n’est pas autorisé dans le secteur et menacent les salariés de leur prendre des jours de congés. Pour rappel, seul un juge est habilité à trancher la question de la légitimité du droit de retrait.

 

  • Chômage partiel dans les commerces fermés

 

Dans les commerces fermés sur décision du gouvernement, beaucoup de salariés sont au chômage partiel. Pour le mettre en place, la consultation des instances représentatives du personnel est obligatoire et des CSE extraordinaires ont été organisés. La loi prévoit une indemnisation des salariés à hauteur de 70% du salaire brut soit 84% du salaire net. FO revendique une prise en charge des 16% restants par l’employeur ou l’État pour éviter une perte de salaire.

 

Ce serait le cas chez Ikéa ou Boulanger, mais pas aux Galeries Lafayette, qui a lancé la procédure d’activité partielle à compter du 15 mars. Un CSE extraordinaire s’est tenu le 17 mars.

 

« L’employeur applique juste ce que la loi impose, il a refusé de prendre en charge le différentiel en expliquant qu’aucun chiffre d’affaires ne rentrait, dénonce Michelle Millepied, déléguée FO à Marseille, membre du CSE central et secrétaire générale FO commerce des Bouches du Rhône.

Pour les employés avec un salaire déjà proche du Smic, ça ne changera pas grand-chose car le Smic est garanti. Mais un souci se pose pour les cadres. » Pour maintenir leur salaire, la direction a proposé aux salariés concernés de poser des congés ou de piocher dans leurs heures de récupération.

 

 

« Je me fais énormément de soucis pour nos emplois, poursuit Michelle Millepied, qui garde le contact par mail avec les salariés. A Marseille, nous perdions déjà beaucoup d’argent avant cette crise. Aujourd’hui, dans l’urgence, on se retrouve avec un salaire. Mais le problème va se poser quand l’activité reprendra. »

 

  • Logistique à l’arrêt chez C&A


Certains magasins ont baissé le rideau mais l’enseigne conserve une activité logistique, dans des conditions parfois inadmissibles en matière de sécurité. Chez C&A, où des salariés continuaient de gérer des livraisons venues d’Allemagne, FO est intervenue pour faire cesser l’activité logistique le 18 mars.

 

« A part un mètre d’écart entre les salariés, les conditions de travail n’étaient pas correctes, dénonce Maria Rodrigues, déléguée centrale FO dans l’enseigne. Il n’y avait ni gel hydro-alcoolique ni lingettes pour désinfecter les tire palettes. »

 

Sans mesures de protection efficaces pour les salariés, elle avait prévenu la veille la direction que les salariés exerceraient leur droit de retrait. « Après un combat, la direction a annoncé l’arrêt de l’activité et la tenue d’un CSE central extraordinaire, poursuit-elle. Le chômage partiel est instauré jusqu’au 31 mars pour l’instant. »

 

A La Redoute, FO a déposé le 19 mars un droit de retrait pour le Quai 30, entrepôt de prêt-à-porter situé à Watrelos (Nord), alors que le siège de l’entreprise est fermé. Un CSE extraordinaire devait se tenir en fin de journée.

 

D’autres enseignes de vêtements ou de loisirs poursuivent la vente par correspondance, et envoient force mails à leur clientèle en proposant qui des prix bradés, qui la livraison gratuite... Boulanger par exemple assure un « service minimum de livraison » et le respect de « mesures-barrières » d’hygiène strictes.

 

La Fnac et Darty proposent aussi la vente en ligne avec possibilité de livraison gratuite. Reste à voir si le transport va suivre…

 

La Poste assure maintenir ses services « essentiels » avec quelques bureaux ouverts, mais des facteurs font valeur leur droit de retrait partout en France. Quant à Mondial Relay, il a suspendu ses services le 16 mars. FO Transports a également demandé le 16 mars l’arrêt des transports non essentiels en France.

 

 

  • Chez Amazon, le profit avant tout

 

« On n’a pas le droit de faire de footing à deux, mais faire travailler 2500 personnes dans un entrepôt sans protection pour engraisser les actionnaires, ça on peut, c’est aberrant » lance Christophe Bocquet, délégué FO à l’entrepôt Amazon Lil1 dans le Nord.

 

Chez Amazon dont l’activité a explosé avec les mesures de confinement, un appel à un débrayage a été lancé sur tous les sites le 18 mars à l’appel d’une intersyndicale FO, CGT, CFDT, Sud, CAT et Usid. Leurs revendications : « au minimum de travailler en sécurité maximale et au maximum de fermer le site pendant 15 jours pour respecter la recommandation du confinement ».

 

Pour Christophe Boccquet, les mesures minimales de protection ne sont pas assurées pour les salariés. Sur son site, qui emploie entre 2500 et 3000 salariés, il évoque le manque de gel hydro-alcoolique et de lingettes pour nettoyer le matériel, ainsi qu’un déficit d’information du personnel.

 

 

« Chez les salariés c’est la panique générale, poursuit-il. Ils ne peuvent pas toujours être éloignés les uns des autres. Pour éviter les regroupements, les portiques de sécurité sont ouverts, mais tout le monde doit badger en même temps, donc ça crée des attroupements.

 

Et de toutes façons, il y a énormément de passage. »

 

Pour faire face à la hausse d’activité, les recrutements d’intérimaires se poursuivent : 80 le week-end dernier, 150 cette semaine. « On doit les former et pour ça, on ne peut pas toujours respecter la distance d’un mètre », ajoute Christophe Bocquet.

 

Le 16 mars au soir, l’intersyndicale avait lancé un droit de retrait général pour danger grave et imminent. « Le lendemain matin, la direction a dit qu’elle ne le validait pas et que les salariés qui exerçaient leur droit de retrait ne seraient pas payés, dénonce le délégué FO. Le droit de retrait se conteste en justice, un employeur n’a pas son mot à dire.

 

Mais par peur de se retrouver sans salaire, beaucoup ont repris le travail la peur au ventre. » Le 19 mars sur France Inter, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a estimé que les pressions exercées par Amazon sur les salariés étaient « inacceptables » et qu’il le ferait savoir à l’entreprise.

 

 

 

Sourcing:  CLARISSE JOSSELIN

  • Journaliste à L’inFO militante

 

 

 

smiley   Blog publication 20 mars 2020, 16H57

 

 

 

COVID19      Dans le commerce, les salariés en première ligne
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16 mars 2020 1 16 /03 /mars /2020 14:36
Pandémie    La FGTA-FO établit sa liste de demandes dans la Grande distribution pour protéger les salariés mobilisés

Retail / Grde distri / Pandémie / Covid 19

 

Grde distri 

 

Pandémie

 

La FGTA-FO établit sa liste de demandes dans la Grande distribution pour protéger les salariés mobilisés

 

  • La FGTA-FO a pour mission de représenter et défendre les intérêts des salariés dans les décisions relatives à la vie des magasins et entrepôts, et notamment celles liées à la santé physique et mentale.

 

Dans le contexte sanitaire actuel et du passage en stade 3 du plan de lutte contre l’épidémie de coronavirus, l’ouverture des commerces alimentaires est maintenue par le Gouvernement pour utilité publique.

 

Face à cette situation exceptionnelle, la responsabilité de l’employeur est engagée par l’obligation de mettre en place des mesures fortes et rapides visant à assurer la santé des salariés, de leur famille et des clients quoi qu’il en coûte.

 

La FGTA-FO demande donc aux entreprises de la Grande distribution la mise en place des mesures suivantes :

 

– Des embauches pour compenser la surcharge de travail et les absences éventuelles.

– Un service sécurité adapté aux mesures de flux client pour faire face à d’éventuelles incivilités de client

– La mise en place de mesures de distances et de maîtrise des flux clients.

– La mise à disposition de chaque salarié de gants, du gel hydro alcoolique et de masques en quantité suffisante.

– La mise en place d’organisations de travail avec des horaires décalés permettant aux salariés des rayons de limiter le contact avec les clients

– La suspension des services non-alimentaires n’ayant pas un caractère d’utilité publique.

– Prioriser l’utilisation des caisses automatiques avec renfort de personnel afin de limiter l’exposition des assistant(e)s de caisses.

 

Si la FGTA-FO reste force de proposition pour protéger au mieux les salariés durant cette crise sanitaire, l’action de notre Fédération et de ses syndicats pour la prévention des risques professionnels ne se substitue pas à celle des employeurs qui en gardent l’entière responsabilité.

 

Ainsi, dans le cas où des salariés seraient amenés à se retirer à la suite d’un danger grave et imminent pour leur vie ou pour leur santé, la FGTA-FO et ses élus les accompagneront pour faire valoir leur droit de retrait selon les dispositions légales et recommandations gouvernementales en vigueur.

 

La FGTA-FO restera attentive à toutes les décisions prises par les grandes enseignes et informera ses élus dans les magasins et entrepôts.

 

Si la société peut compter sur les salariés du secteur de la Grande distribution en magasin et en logistique, bien entendu qu’il faudra se souvenir des efforts qu’ils ont consentis pour le bien-être de tous.

 

  • Puissent les employeurs aussi s’en souvenir…

 

 

Communication FGTA FO

 

 Surtout ne pas oublier les salariés des enseignes sous franchises ou des locataires gérants, lesquels vont profiter comme à l'accoutumée de la situation pour durcir encore plus les conditions de travail, rallonger la durée du travail, couper sur les repos, etc, etc......

 

Ne pas oublier  que ces salariés sont isolés, seuls et démunis devant leurs directions, sans représentants pour les défendre mêmes si  ces enseignes sont respectablement (!) connues, elles ne sont pas les employeurs et n'ont aucun lien avec les employés des magasins, seulement les bénéficiaires de la délocalisation de l'emploi et des coûts vers de petites structures supposées indépendantes, qui tordent le cou aux droits sociaux et du travail, à la santé et à la sécurité du personnel.

 

Les salariés des magasins franchisés, ou sous LG,  (types supérettes, proxi de centre ville, ou supers) des grandes enseignes de distribution sont encore, et de plus en plus, les grands oubliés, plus particulièrement dans les périodes difficiles que nous vivons actuellement.

Pas de masques, aucun filtrage d'entrée pour fluidifier les trafic client, pas de protection, pas de gel, pas de gants, pas d'embauche de compensation.........par contre horaires à rallonges, non respect des plages de repos entre fin et début de poste, travail de nuit pour mise en rayon, pour pallier au pillage de la zone de vente.

 

 

 

  • Tout d'abord un constat, simple, sans appel. Les femmes sont en toutes premières lignes dans les éléments de combat (nous sommes bien en guerre n'est-il pas ?) contre le Covid 19: personnels hospitaliers, soignants, employé-es de commerce, hôtesses de caisse....Métiers et professions majoritairement féminins.

 

Après avoir vu l'Etat de "confinement" de clients dans certains magasins,  (qui frisait le délire), je partage volontiers le message d'un employé au hasard d'un magasin, qui reflète un état quasi général:

 

  • Citation

 

" J'aimerai faire un rappel vu que Monsieur le Président à tendance a nous oublier, nous les Employés de Rayon en grande surface.
Je voudrais dire à vous tous clients et nous tous clients, que nous ne sommes pas des machines mais bien des humains.
Apprenez à nous respecter, mais aussi a nous protéger. Je sais que le confinement fait peur c'est normal on ne connait pas c'est  nouveau.
Mais j'aimerai juste vous rappelez que si vous nous CONTAMINER, plus personne ne pourra vous remplir les rayons ni vous accueillir
Nous ne soignons pas, nous sommes pas médecins mais sans personne pour remplir les rayons vous aurez plus de pâtes, de riz, du sucre, café et de PQ. 😉


PENSEZ A NOUS AU LIEU DE NOUS INSULTER ET DE GUEULER, JE VOUS DEMANDE juste DE NOUS REMERCIER.
Et je voudrai dire un énorme BRAVO et RESPECT aux caissières qui malgré la peur garde leur calme et leur sourire.


MERCI A TOUS ET SURTOUT PROTÉGEONS NOUS. 

(BM)​​​​​​

 

Rappel

 

  • Code du travail - Article L4131-1

 

Le travailleur alerte immédiatement l'employeur de toute situation de travail dont il a un motif raisonnable de penser qu'elle présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé ainsi que de toute défectuosité qu'il constate dans les systèmes de protection.

 

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Pandémie    La FGTA-FO établit sa liste de demandes dans la Grande distribution pour protéger les salariés mobilisés
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17 février 2020 1 17 /02 /février /2020 16:23
CPH Paris -  Condamnation d’une supérette parisienne pour harcèlement sexuel

CPH  de Paris / Harcèlement sexuel / Grde distri / Retail / Proxy / Pénal 

 

Harcèlement sexuel Billet d'humeur Pénal Conseil de prud'hommes Agression sexuelle Compte-rendu d'audience Abrogation du délit de harcèlement sexuel Lettre Intervention volontaire de l'AVFT Médias Dénonciation calomnieuse Travail de l'AVFT Viol Cour d'appel de Paris Conseil de prud'hommes de Paris Chambre sociale Elus Action législative de l'AVFT Professionnels de santé Constitution de partie civile de l'AVFT Sexisme Critique féministe de la justice Politique publique Diffamation Appel à soutien Partis politiques Délais déraisonnables

 

​​​​​​​(L’AVFT intervient tout au long de l’année auprès de femmes que vous croisez tous les jours et sans qui rien ne pourrait fonctionner, et qui ne sont généralement pas sous les feux de la rampe)

 

CPH Paris

 

Condamnation d’une supérette parisienne pour harcèlement sexuel


 

  • Agentes d’entretien, gardiennes d’immeuble, employées de banque, informaticiennes, fonctionnaires territoriales, assistantes de vie, secrétaires, infirmières, conductrices de bus, vendeuses, assistantes-comptables, jardinières, caissières-gondolières…


 

  • Pour certaines d’entre elles, approcher l’institution judiciaire et ses intermédiaires (notamment les avocat.es) est du registre de l’inimaginable. Tout cela est trop éloigné d’elles, trop complexe, trop cher. C’est encore plus compliqué dans les très petites entreprises, où la représentation syndicale est inexistante.

 

 

 

Il y a presque dix ans (!), trois femmes salariées comme caissières-gondolières dans deux supérettes parisiennes ont frappé à la porte de l’AVFT pour être soutenues face à leur employeur, qui les avait agressées sexuellement.

Dix ans d’attente, d’incompréhensions face à un système pénal inepte, de découragement voire, finalement, de désintérêt pour leur propre procédure avant, qu’enfin, une première décision positive soit rendue.

 

  • Qu’avaient-elle révélé ?

 

  • Chaharazad racontait que le gérant de l’entreprise l’avait embrassée de force, lui avait touché les fesses, le sexe, plaqué sa main à elle sur son sexe à lui, qu’elle l’avait toujours repoussé, lui avait toujours dit qu’elle n’était là que pour travailler. Cinq mois après son recrutement en CDI, elle avait payé ses dérobades aux exigences sexuelles de son employeur au prix d’un changement de planning incompatible avec ses contraintes familiales. Un jour, il avait fait mine de la frapper. Ce jour-là, elle avait appelé la police et définitivement quitté le magasin. Elle avait porté plainte quelques jours plus tard. Elle était peu après licenciée pour faute grave, en l’espèce pour avoir eu un comportement agressif envers son employeur…

 

  • Nadia relatait d’abord un comportement très familier, dont elle ne s’inquiétait initialement pas, le mettant sur le compte de leur grande différence d’âge (« il a l’âge de mon père et il m’appelait « ma fille«  »), puis des tapes sur les épaules, les cuisses, puis les mêmes agressions sexuelles que celles subies par Chaharazad .

 

Elle explique : « je lui disais que je n’étais pas intéressée, mais il fallait tenir pour avoir l’appart« . A cette époque, Nadia est en effet dans une situation très précaire puisqu’elle vit à l’hôtel avec sa fille de trois ans qu’elle élève seule et a impérativement besoin d’un CDI pour se loger de manière stable.

D’ailleurs, quand le gérant prend connaissance de cette situation après d’insistantes questions sur sa vie privée, les agressions sexuelles redoublent. Nadia craque également au bout de cinq mois, après une énième agression, encore plus violente que les autres. Elle porte plainte et est ensuite arrêtée sans discontinuer par son médecin pendant un an, avant d’être licenciée pour faute grave, laquelle serait constituée selon son employeur par son absence prolongée et la désorganisation du service qui en résulterait.

 

 

  • Sarra, qui avait 21 ans, venait d’accoucher et vivait chez sa mère, a tenu un peu moins longtemps que ses collègues, son passage dans cet emploi n’aura duré que quatre mois. Elle dénonçait des agressions sexuelles quotidiennes pendant toute la durée de son contrat de travail. Sur la fin de celui-ci, les agressions étaient de plus en plus violentes : « il m’avait coincée dans le bureau, il a placé une de ses mains dessus sur mon pantalon et avec l’autre il l’a glissée dans mon pantalon, m’a malaxé les fesses, je ne me suis pas laissée faire, je l’ai repoussé, il est revenu à la charge en me touchant les seins, je l’ai à nouveau repoussé, là de colère il m’a hurlé dessus : comment tu oses me repousser ?« . Elle relatait aussi : « il m’a plaquée par derrière sur le bureau, il s’est collé à moi et j’ai senti son sexe, son sexe était réveillé« . Un soir, il a essayé de lui retirer son pantalon. Quand elle s’est rebiffée il lui a rétorqué : « si tu veux réussir, tu fais ce que je te demande« . Sarra avait été extraite de son travail par son médecin traitant qui lui avait prescrit des arrêts de travail, puis avait été licenciée pour faute grave, son employeur lui reprochant de ne pas lui avoir envoyé ses arrêts-maladie. Comme les deux autres, elle avait porté plainte. Sans logement, elle avait ensuite été prise en charge par le SAMU SOCIAL.

 

 

Toutes les trois décrivaient une stratégie du « diviser pour mieux régner », leur employeur les ayant montées les unes contre les autres, leur interdisait de se parler, leur faisait à chacune miroiter la direction d’un magasin et leur demandait de surveiller les autres, avant qu’elles finissent par réaliser leur sort commun et parviennent à se solidariser.

 

Lequel employeur qui ne s’est d’ailleurs nullement caché de puiser ses salariées dans le grand vivier des femmes précaires et donc moins susceptibles de faire valoir leurs droits : « Il y a plus de précarité chez les salariées féminines, c’est évident, il est très difficile de trouver un homme en tant que manutentionnaire, dont le salaire mensuel serait le SMIC. Les femmes sont plus souples, moins exigeantes sur les heures et le salaire« , avait-il déclaré aux policiers. Détendu…

 

 

  • Une enquête de police menée sérieusement…

 


Suite aux plaintes des trois salariées, une enquête de police, menée sous l’autorité du parquet de Paris, avait été menée de manière sérieuse et approfondie. Tous les témoins utiles avaient été auditionnés, les enquêteurs avaient posé les bonnes questions. D’anciennes victimes, qui avaient quitté le magasin, avaient été retrouvées. Au total, le dossier pénal fournissait un solide faisceau d’indices graves et concordants : trois plaignantes au récit précis, détaillé, circonstancié, cohérent et constant, des indices médicaux, plusieurs témoins directs et indirects, des salariées qui avaient quitté leurs postes abruptement, les variations et contradictions du mis en cause, d’anciennes salariées qui avaient relaté les mêmes agissements alors qu’elles ne se connaissent pas.

 

  • … Mais des conclusions consternantes

 

En dépit de cela, les plaintes de Chaharazad, Nadia et Sarra avaient été classées sans suite par le parquet. Probablement, parce qu’un.e parquetier.ère chargé.e du « traitement en temps réel » des plaintes s’était contenté.e de lire le procès-verbal de synthèse rédigé par un agent de police ayant manifestement séché la formation sur les violences sexuelles (si tant est qu’une formation lui ait été proposée…).

 

Ce PV s’appuie sur un acte d’enquête, un « procès-verbal de transport/constatation » dans lequel on peut lire :

 

« Ces vérifications acoustiques tentent à montrer que des cris, des hurlements, des bousculades ou une lutte aurait été audibles pour les salariés présents ou la clientèle présente…« .

Des cris ? Des hurlements ? Des bousculades ? Une lutte, entre des salariées précaires en état de subordination à l’emploi, et leur patron, pendant qu’on y est ?!

« Le gérant n’a pas pu agresser ces femmes, parce que les agressions sexuelles ça fait du bruit », nous dit en substance la police parisienne.

 

Les « enseignements » de ces vérifications acoustiques seraient comiques – le sous-brigadier en charge de cette « vérification » précise même qu’il a « élevé la voix » pour procéder au test – s’ils ne découlaient pas d’une ignorance crasse, et s’ils n’avaient pas de telles conséquences pour des victimes de violences sexuelles.

 

D’une part, cette « analyse » élude une hypothèse pourtant élémentaire : le gérant a pu justement choisir des moments où il n’y avait pas de clients et d’autres salariés dans le magasin pour agresser ses salariées.

 

D’autre part, et surtout, les trois salariées ont constamment dit s’être tues, avoir fait en sorte de ne pas faire de bruit, avoir repoussé le gérant en silence, avoir exprimé qu’elles n’étaient pas d’accord en se raidissant, en se prostrant, en disant tout simplement qu’elles ne voulaient pas.

 

Une « vérification acoustique » tout droit sortie d’une pure mythologie sur la manière dont les victimes de violences sexuelles, notamment au travail, réagissent, qui imprègne encore trop souvent les services d’enquête.

 

  • Une procédure sous assistance féministe

 

Ce classement sans suite sidère les victimes. Accablées, découragées, elles mettent ce qui leur reste d’énergie dans la reconstruction de leur vie professionnelle et familiale. Elles font des enfants, déménagent, changent de vie, deviennent difficilement joignables. Elles n’ont plus aucune attente vis-à-vis de l’institution judiciaire, y compris prud’homale.

 

La procédure ne tient dès lors plus que sur la conviction, partagée par l’AVFT et leur avocate, Me Tamara Lowy, qu’on ne peut en rester là.

 

Après plusieurs péripéties procédurales dont nous vous épargnons le détail, le conseil de prud’hommes de Paris examine les requêtes des trois salariées. L’AVFT, représentée par Marilyn Baldeck, est intervenante volontaire dans la procédure.

 

  • Conseil de prud’hommes : nouvelle désillusion judiciaire

 


Le 21 février 2018, la section commerce du conseil de prud’hommes de Paris, après une audience présidée par un conseiller salarié, agent RATP et syndicaliste CGT(1), rend une décision dans laquelle le déni de justice le dispute à l’absurdité.

 

Déni de justice, puisque le conseil affirme que le harcèlement sexuel n’est pas établi s’agissant de Chaharazad et Nadia, sans même se donner la peine de motiver cette affirmation, notamment au regard des règles de preuves particulières en la matière, ce qui est… illégal, les juges, même non-professionnels, ayant l’obligation d’étayer leurs décisions, en fait et en droit.

On comprend cependant bien que, eu égard à la solidité du dossier, une telle motivation se serait avérée périlleuse. Alors autant s’en passer.

 

Le conseil de prud’hommes se contente en effet d’affirmer que les deux salariées « ne démontrent pas avoir subi de harcèlement moral et sexuel », oubliant par la même occasion qu’en matière civile, il est attendu que soient présentés « des faits laissant présumer un harcèlement moral ou sexuel »(2) et non pas une preuve péremptoire de ces agissements, charge à la partie adverse d’apporter la preuve contraire. Chers et chères conseillers-ères prud’hommes, si vous nous lisez, cela s’appelle « l’aménagement de la charge de la preuve » et cette règle est prévue à l’article L1154-1 du Code du travail.

 

Absurdité, car pour une raison tout à fait mystérieuse, le conseil de prud’hommes se déclare en partage de voix sur le dossier de Sarra, alors que sur la plan probatoire il ne diffère en rien des deux autres.

 

Conseil de prud’hommes, en formation de départage  

 

Le harcèlement sexuel est (enfin) reconnu pour une salariée


 

Le 18 novembre 2019, le juge départiteur rend une décision par laquelle il condamne l’employeur pour harcèlement sexuel et moral et constate la nullité du licenciement. Il condamne l’employeur à indemniser Sarra à hauteur de 8000 € en réparation des préjudices moraux liés aux harcèlements, et à lui verser l’équivalent de 10 mois de salaire en réparation du licenciement.

 

L’employeur est également condamné :

 

à rembourser les organismes sociaux (pôle emploi et la CPAM) dans la limite de six mois de prise en charge, comme le dispose le Code du travail (grâce à une mobilisation de l’AVFT, soit dit en passant).

– à indemniser Sarra à hauteur de 2000€ pour défaut de visite médicale d’embauche.

– à verser 1500€ à Sarra au titre de ses frais de justice

– à indemniser le préjudice moral de l’AVFT à hauteur de 1000€

– à verser 500€ à l’AVFT au titre de ses frais de justice.

 

L’employeur a fait appel.

Suite devant la Cour d’appel de Paris… fin 2020 ou courant 2021 pour Chaharazad, Nadia et Sarra.

 

Sourcing: Marilyn Baldeck, pour AVFT

 

 

 

Notes


1.    ↑    Le 2ème conseiller salarié est également un syndicaliste CGT
2.    ↑    Selon la règle applicable à ce litige. Ce sont désormais « des éléments de fait laissant présumer un harcèlement moral ou sexuel ».

 


 

 

no   Blog publication, 17 février 2020, 16H26

 

 

 

 

 

 

 

C'est trop malheureusement le lot quasi quotidien des employées des commerces des enseignes de  proximité gérées soit par des locataires gérants, ou des gérants des maxi franchises possédant plusieurs fonds de commerce sous contrats avec des groupes de distribution, Carrefour, Casino, Auchan, Franprix.....(non exhaustif).

Ces employeurs, déjà le plus souvent délinquants sociaux (non respect récurrent des règles de droit les plus élémentaires) sans aucun scrupule, se comportent très souvent comme de petits prédateurs imbus de leur pouvoir, et imposent par la force et la violence leur volonté, sous la menace de l'emploi, divisent le personnel, et font régner la terreur dans leurs magasins.

Les salarié-es en situation de précarité, esseulées, apeurées n'osent pas porter plainte, ni se plaindre, n'ayant de surcroit personne à leur écoute.

 

(BM)

 

 

 

CPH Paris -  Condamnation d’une supérette parisienne pour harcèlement sexuel
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6 février 2020 4 06 /02 /février /2020 16:25
La FGTA FO obtient une augmentation de 1,8 à 3,2 % sur les salaires, dans la branche du commerce de détail des fruits et légumes, épicerie et produits laitiers (IDCC 1505)

Emploi / Grde distri / Salaire / CCN / Grille salariale / Proxy

 

  • Commerce de proximité, la FGTA FO obtient une augmentation de 1,8 à 3,2 % sur les salaires.

 

Dans la branche du commerce de détail des fruits et légumes, épicerie et produits laitiers (IDCC 1505), la FGTA-FO vient de négocier et signer la grille de salaires 2020.*

 

Les augmentations de salaires vont de 1,8 à 3,2% pour une moyenne de 3%. Pour la FGTA-FO, il était primordial de parvenir à un accord cette année puisque cela n’avait pas été possible l’année dernière, et ce au détriment du pouvoir d’achat des salariés.

 

L’accent a été mis sur les niveaux correspondant à des qualifications précises et comportant le plus de salariés. L’idée a été pour la délégation FO de créer une aération dans la grille pour donner des perspectives aux salariés afin qu’une progression dans les niveaux corresponde à une réelle reconnaissance salariale de leur savoir-faire.

 

L’ensemble des signataires ont souhaité adresser un message au ministère du Travail dans le préambule de l’accord. Ils invitent celui-ci à étendre rapidement cet accord pour qu’il soit appliqué dans toutes les entreprises du secteur.

Cela n’a pas été le cas les années précédentes, ce qui a créé des inégalités pour les salariés exerçant un même métier et une distorsion de concurrence entre les entreprises du même secteur.

 

  • Avenant 135 salaires CCN 1505

 

* Les salariés  travaillant sous contrat chez des franchisés ou locataires gérants dans les enseignes de distribution dépendent de cette CCN. 

 

Carole Desiano, sec départementale, FGTA FO.

La FGTA FO rappelle également que le gouvernement n'a toujours pas étendu la grille salariale 2019 de la grde distri, laquelle faisait état du temps de pause et la prime de fin d'année, sans compter l’accord 2018 en conseil d’état pour non extension partielle ......

  •  
  • Ce gouvernement se moquerait-il des salariés? La question se pose en effet......

 

 

 

 

smiley   Blog publication, 06 février 2020, 16H40

 

La FGTA FO obtient une augmentation de 1,8 à 3,2 % sur les salaires, dans la branche du commerce de détail des fruits et légumes, épicerie et produits laitiers (IDCC 1505)
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30 janvier 2020 4 30 /01 /janvier /2020 17:01
© Frédéric MAIGROT/REA

© Frédéric MAIGROT/REA

Cora / CSE / Emploi / Grande distribution

 

GRANDE DISTRIBUTION / Cora

 

Transformation de Cora

 

Pour FO la priorité est de maintenir les emplois
 

 

Pendant plus de neuf mois, FO Cora a négocié d’arrache-pied avec la direction afin de trouver des solutions pérennes pour tous les salariés de l’entreprise au vu de la conjoncture économique actuelle.

 

A l’opposé de certaines autres enseignes de la grande distribution, aucune suppression d’emploi n’est à déplorer grâce à la négociation du pacte d’entreprise Cora amendé et signé par FO.

 

 Dans chaque métier concerné, les conditions de travail ont été améliorées à la suite de négociations sur des contreparties de qualité de vie au travail ainsi que financières.


A titre d’exemple, les hôtesses de caisses pourront aller jusque 7h maximum par semaine sur des horaires de permanence en mode et saisonnier voire au drive afin de les préparer le cas échéant à un nouveau métier. En contrepartie, elles bénéficient d’une prime de 25 euros/mois quel que soit le nombre d’heures effectuées même sans avoir effectué d’heures de permanence !

 

 

 

Les employés du non-alimentaire se sont vu attribuer selon leur choix des pôles de compétence avec une prime de 30 euros brut par mois et par pôle !

 

 Les employés PGC tout comme les hôtesses de caisse peuvent se positionner comme non disponibles sur des journées ou plages horaires.

 

 La modulation des horaires en PGC est une possibilité ; la contrepartie est une récupération par journée entière au choix du salarié.

 

 Les employés PGC peuvent bénéficier d’une prime de remplissage pouvant aller jusqu’à 40 euros brut par mois.

 

Chaque salarié concerné par la transformation de l’entreprise s’est vu proposer un avenant à son contrat de travail et plus de 85% des salariés concernés ont accepté l’avenant.

 

Seuls 15% des salariés ont refusé la proposition de modification essentielle du contrat de travail, ce qui a conduit Cora à convoquer le CSE Central le 28 janvier 2020 pour information consultation sur les raisons économiques du projet de réorganisation de l’entreprise.

 

Les allégations et mensonges d’une autre OS devenue la moins représentative du groupe Cora sont fausses, alors que les salariés ont accordé toute leur confiance aux syndicats signataires dont la représentativité a augmenté.

 

Pour FO Cora, le Pacte d’Entreprise Cora n’a jamais eu pour objectif de supprimer des emplois mais bien au contraire de trouver des solutions collectivement afin de garantir un poste à chacun dans le but de se tourner vers l’avenir.

 

Pour FO, la priorité est de préserver les emplois et la viabilité de l’enseigne Cora à laquelle les salariés, que nous représentons, sont très attachés.

 

 

 

 

FGTA-FO

  • AGRICULTURE, ALIMENTATION ET TABACS ET ACTIVITÉS ANNEXES
Transformation de Cora     Pour FO la priorité est de maintenir les emplois

smiley   Blog publication, 30 janvier 2020, 17H15

 

 

 

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20 janvier 2020 1 20 /01 /janvier /2020 12:34
Suicide de Maxime Chery sur son lieu de travail, l'hyper Leclerc,  la FGTA FO se porte partie civile contre l’entreprise et ses dirigeants

Grde distri / Retail / Emploi / Condition de travail / Management / Harcèlement moral / Leclerc / Suicide / IRP / Syndicat

 

Grde distri / Leclerc

 

Communication FGTA FO

 

Suicide de Maxime Chery sur son lieu de travail à l’Hyper Leclerc de Vandœuvre-lès-Nancy

 

 

La FGTA FO se porte partie civile contre l’entreprise et ses dirigeants
 

 

  • La FGTA-FO, syndicat auquel adhérait Maxime Chery et dont il était le délégué syndical sur l’hypermarché Leclerc, a décidé de porter plainte avec constitution de partie civile à la suite de son suicide sur son lieu de travail le samedi 11 janvier 2020.

 

Cette plainte sera déposée auprès du parquet de Nancy sur le fondement de l’article L 2132-3 du code du travail qui confère aux syndicats professionnels le droit d’intervenir devant toutes les juridictions afin exercer tous les droits réservés à la partie civile concernant les faits portant un préjudice direct ou indirect à l’intérêt collectif de la profession qu’ils représentent.

 

La présente action syndicale exercée par la FGTA-FO tend au côté de la famille de la victime non seulement à ce que ne reste pas impuni la vie ôtée à Maxime Chery du fait de son travail, mais aussi à préserver l’intérêt des personnes visées par ses statuts qui sont notamment tous les salariés des entreprises du commerce à prédominance alimentaire.

 

  • Seront visés aux premiers chefs par cette plainte :

 

  •  La société par actions simplifiée Vandis exploitant l’hypermarché Leclerc implantée à Vandœuvre-lès-Nancy (54500) sise 2 rue Bernard Palissy, 54500 Vandœuvre-lès-Nancy.
  •  Les dirigeants de la société qui ont la qualité d’organe ou dirigeant de celle-ci et dont la responsabilité individuelle est également potentiellement en cause.
  •  Toute personne de l’entreprise ayant concouru ou étant impliquée dans l’entreprise en vertu de leurs pouvoirs de direction directement ou par complicité aux faits ayant causé la mort de Maxime Chery.

 

La FGTA-FO sera représentée par Maitre Dominique Riera domicilié 25 square Saint Charles 75012 Paris qui a notamment représenté le syndicat dans le procès des salariés dit des « suicides au sein de France Telecom ».

 

Le syndicat entend par cette action aux côtés de la famille de Maxime Chery et d’autres victimes qui se manifesteraient, faire toute la lumière sur les responsabilités qui d’après les premiers témoignages recueillis trouveraient leurs sources directes dans la politique d’entreprise conduite par les personnes morales et physiques ci-avant citées et dont l’objet ou l’effet a été de :

 

 - Développer et encourager des méthodes de gestion du personnel d’une extraordinaire brutalité, pour notamment provoquer et discriminer monsieur Maxime Chery et qui l’ont conduit à mettre fin à ses jours.

  - Mettre en place une politique de déstabilisation des salariés pour entraver leurs actions syndicales et créer un climat social anxiogène organisé comme un mode de management institutionnel.

  - Consciemment favoriser et exercer des pressions, intimidations, vexations, menaces et humiliations contre monsieur Maxime Chery sur son lieu de travail par sa hiérarchie et les dirigeants de l’entreprise par des actes qui dépassaient un simple cadre de souffrance au travail ou de risques psychosociaux.

  - Instituer une politique d’entreprise visant à déstabiliser et discriminer syndicalement monsieur Maxime Chery et l’action de la représentation du personnel dans l’entreprise, et dont la concordance et la répétition ont entraîné le suicide de monsieur Maxime Chery.

 

 

Leclerc, logo, et son pdg

 

 

Ces faits et comportements délictueux pouvant relever sur le plan pénal :

 

1/  - DU HARCÈLEMENT MORAL AU TRAVAIL et de la dégradation des conditions de travail pouvant porter atteinte aux droits, à la dignité, à la santé ou à l’avenir professionnel d’autrui. Faits prévus et réprimés par les articles 222-33-2, 222-44, 222-45, 121-2, 131-38 et 131-41 du code pénal.

2/ -  D’HOMICIDE INVOLONTAIRE pour avoir, par imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation particulière de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou le règlement. A savoir, en particulier, celle prévue par l’article L 4121-1 du code du travail, involontairement causé la mort de Maxime Chery. Faits prévus et réprimés par les articles 121-2, 131-38, 221-6 al.1 et 221-7 du code pénal.

3/ -  DE LA MISE EN DANGER DE LA VIE D’AUTRUI par non-respect des règles de sécurité et de prévention des risques au travail. Faits prévus et réprimés par les articles 221-6, 221-8, 221-10, 123-3 alinéa .2, 223-1, 223-18 et 223-20 du code pénal.

 

Telles sont les infractions potentielles auxquelles s’exposent les personnes physiques et morales, et au sujet desquelles nous demandons que la Justice se prononce afin de définir les responsabilités individuelles ou collectives.

 

FGTA-FO

  • AGRICULTURE, ALIMENTATION ET TABACS ET ACTIVITÉS ANNEXES

 

 

no   Blog publication, 20 janvier 2020, 12H53

 

 

La grde distri broie ses salariés

 

Le 22 janvier 2020

 


Le comité directeur UNI COMMERCE MONDE réuni ce jour a observé une minute de silence en hommage à Maxime et tous les militants confrontés à la souffrance au travail.

 

Carole Desiano

Sec Fédérale, membre UNI commerce

Fgta - FO

 

 

 

 

 

Maxime Chery

Lire notre article precedent sur le sujet, avec l'hommage à notre camarade Maxime

 

Suivre le lien ci dessous

 

 

http://foed.over-blog.com/2020/01/vandoeuvre-les-nancy-suicide-d-un-salarie-et-delegue-syndical-fo-de-l-hypermarche-leclerc.html

 

 

 

 

Carole Desiano, sec Fédérale en compagnie de Maxime et des camarades de FO Leclerc

 

Suicide de Maxime Chery sur son lieu de travail, l'hyper Leclerc,  la FGTA FO se porte partie civile contre l’entreprise et ses dirigeants
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15 janvier 2020 3 15 /01 /janvier /2020 14:36
Auchan Retail France      Les menaces sur l’emploi se précisent

Association familiale Mulliez / Auchan / CSE / Emploi / Grande Distri

 

EMPLOI ET SALAIRES 

 

Auchan Retail France

 

 Les menaces sur l’emploi se précisent
 

  • Les syndicats dont FO étaient convoqués à trois comités sociaux et économiques (CSE) le 14 janvier. Au cœur de ces réunions, le plan de suppressions d’emplois redouté de tous.

 

L ’année débute dans une douloureuse expectative pour les 50 000 salariés d’Auchan Retail France, informés par la presse le 30 décembre dernier de la préparation d’un plan de départs d’au moins un millier de salariés. Et le calendrier s’accélère.

 

Le 7 janvier, les syndicats de l’enseigne nordiste, détenue par la famille Mulliez, ont été convoqués à trois comités sociaux et économiques, prévus le 14 janvier et ayant pour thème nébuleux « Un point sur la situation de l’entreprise et ses projets ».

Cette convocation a été reçue au lendemain de réunions bilatérales peu fructueuses entre les syndicats et la direction.

 

 

Aucune information concrète n’a été délivrée en amont par la direction. Elle respecte la priorité à donner aux instances représentatives du personnel, notait Carole Desiano, secrétaire fédérale chargée, au sein de la FGTA-FO, de la grande distribution.

 

  • FO réclame pour chacun une solution négociée collectivement


Rien de rassurant toutefois et quels que soient les éléments qui seront présentés, la priorité pour FO est la défense de l’emploi et de l’employabilité, a martelé Carole Desiano, exigeant une solution négociée collectivement pour chaque salarié impacté par cette restructuration.

 

  • Des suppressions dans les services support


Ce 14 janvier, c’est donc la suppression de 677 postes qui est annoncée, dont 652 occupés. En parallèle, 135 postes seraient créés. Au final, ce sont 517 postes qui seront supprimés. Ils concerneront les salariés du siège et des services support, mais aucun en magasin.

 

  • Un prochain CSE extraordinaire se réunira le 28 janvier.

 

Le deuxième groupe de distribution français, qui maintient le modèle – en crise – des hypermarchés, est en difficulté depuis 2018. Au printemps 2019 il a engagé un plan dit de redressement, avec la mise en vente de vingt et un sites (700 à 800 salariés concernés). Fin août, il annonçait viser des économies de coûts de 1,1 milliard d’euros en année pleine d’ici à 2022.

 

 

 

 

Hypermarché sans caissière

 Casino recule devant la mobilisation en Haute-Loire

 


Finalement, l’hypermarché Géant Casino de Vals-près-Le Puy (Haute-Loire) a fermé ses portes dimanche 5 janvier à 13h. Le groupe a renoncé à ouvrir avec des caisses automatiques, avec la présence exclusive des vigiles, ainsi qu’il l’avait tenté mi-décembre.

 

Ce recul de la direction est une première dans le groupe, et une grande satisfaction pour les salariés, souligne Michelle Leyre, déléguée FO, membre de l’intersyndicale créée pour défendre l’emploi.

C’est une suspension provisoire pour continuer le dialogue avec les délégués syndicaux, se défend la direction.

 

Pour elle, cette décision ne modifie pas l’expérimentation […] sur les ouvertures en mode automatique : 123 magasins concernés le 5 janvier, dont une quinzaine d’hypers. Sauf à Vals-près-Le Puy. Le personnel a réussi à sensibiliser les élus et la population. Il faut continuer, note Pascal Samouth pour l’UD FO.

 

 

 

 

Sourcing:   ELIE HIESSE, in fo.fr

 

 

Le broyage de salariés est en marche !

smiley   Blog publication, 15 janvier 2020, 15H05

 

 

 

Auchan Retail France      Les menaces sur l’emploi se précisent
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