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La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, répondit le renard." Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry
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Commerce de proximité, la FGTA FO obtient une augmentation de 1,8 à 3,2 % sur les salaires.
Dans la branche du commerce de détail des fruits et légumes, épicerie et produits laitiers (IDCC 1505), la FGTA-FO vient de négocier et signer la grille de salaires 2020.*
Les augmentations de salaires vont de 1,8 à 3,2% pour une moyenne de 3%. Pour la FGTA-FO, il était primordial de parvenir à un accord cette année puisque cela n’avait pas été possible l’année dernière, et ce au détriment du pouvoir d’achat des salariés.
L’accent a été mis sur les niveaux correspondant à des qualifications précises et comportant le plus de salariés. L’idée a été pour la délégation FO de créer une aération dans la grille pour donner des perspectives aux salariés afin qu’une progression dans les niveaux corresponde à une réelle reconnaissance salariale de leur savoir-faire.
L’ensemble des signataires ont souhaité adresser un message au ministère du Travail dans le préambule de l’accord. Ils invitent celui-ci à étendre rapidement cet accord pour qu’il soit appliqué dans toutes les entreprises du secteur.
Cela n’a pas été le cas les années précédentes, ce qui a créé des inégalités pour les salariés exerçant un même métier et une distorsion de concurrence entre les entreprises du même secteur.
Avenant 135 salaires CCN 1505
* Les salariés travaillant sous contrat chez des franchisés ou locataires gérants dans les enseignes de distribution dépendent de cette CCN.
La FGTA FO rappelle également que le gouvernement n'a toujours pas étendu la grille salariale 2019 de la grde distri, laquelle faisait état du temps de pause et la prime de fin d'année, sans compter l’accord 2018 en conseil d’état pour non extension partielle ......
Ce gouvernement se moquerait-il des salariés? La question se pose en effet......
La tendance aux primes semble s’amplifier ces derniers temps. De prime abord, le mot « prime » semble signifier un cadeau, une gratification. En fait, il tire son origine du latin primus, signifiant « commencement » ou « premier ».
Il a par la suite gagné le domaine économique sous l’Ancien Régime et pris le sens de récompense en se confondant avec le mot anglais prime, qui lui vient du latin praemium, signifiant don pour service rendu, avantage (prérogative ou bénéfice d’un succès), butin (ce qui est pris à l’ennemi).
En droit du travail, une prime versée ponctuellement et de montant variable est qualifiée de libéralité.
Certaines sont à risque
La prime n’est pas l’ennemie pour FO, qui a revendiqué la généralisation de la prime transport, mais cela ne doit pas occulter son rôle de complément de salaire, permettant ainsi de dispenser l’employeur d’une rémunération convenable, un prime objectif.
Déjà en 2015, s’agissant de la prime d’activité, FO faisait cette analyse : Des augmentations de salaires sont le meilleur moyen d’éviter de dépendre d’une prime d’activité pour vivre, tout en créant de l’activité économique en prime. Elle mettait aussi en garde contre le principe même de l’institutionnalisation d’un complément salarial.
Société / CDD / CDI / Emploi / Salaire / Pouvoir d’achat / Smic
EMPLOI ET SALAIRES
50 ans du Smic
L’anniversaire s’annonce sans cadeau
Alors que 2020 marquera les 50 ans du Smic, le groupe d’experts a conseillé au gouvernement de n’accorder aucun coup de pouce au 1er janvier. Une nouvelle fois, le Smic ne devrait connaître que sa revalorisation automatique.
Les cinquante ans du Smic en 2020 s’annoncent comme un anniversaire sans aucun cadeau.
Un anniversaire passé même sous silence, pourrait-on dire. En effet, le groupe d’experts sur le « salaire minimum de croissance », consulté avant chaque revalorisation, a conseillé au gouvernement de ne pas dispenser de coup de pouce supplémentaire en 2020. Et le 9 décembre, le ministre de l’Economie Bruno Lemaire s’est lui-même prononcé pour la revalorisation légale a minima.
Un décret publié le 19 décembre au journal officiel prévoit ainsi une revalorisation minimale de 1,2% au 1er janvier prochain. Ce qui portera le Smic horaire brut à 10,15 euros contre 10,03 euros actuellement.
Le calcul de cette revalorisation automatique est basé sur deux critères : l’inflation constatée pour les 20% de ménages aux plus faibles revenus et la moitié du gain de pouvoir d’achat du salaire horaire de base ouvrier et employé (SHBOE).
La position « dogmatique » du groupe d’experts
Depuis sa création en 2008, les propositions du groupe d’experts sont défavorables au coup de pouce au Smic. Leur préconisation est généralement retenue : depuis 2008, l’évolution du Smic a toujours été due à sa seule revalorisation automatique, excepté en 2013, où François Hollande a fait un petit geste dans la foulée de son élection.
Cette année, pour justifier son positionnement, le groupe d’experts évoque un taux de chômage encore très haut (8,3% fin 2019). L’argument servant à justifier l’augmentation a minima du Smic est, encore et toujours, le même : l’augmentation du coût du travail aurait un effet négatif sur l’emploi, commente Karen Gournay, secrétaire confédérale du secteur de la négociation collective et des salaires, qui souligne le caractère dogmatique du discours tenu par le groupe d’experts.
Ses membres réitèrent chaque année les mêmes recommandations guidées par le seul objectif de réduction des coûts pour les entreprises , explique-t-elle.
Celles-ci craignent l’impact d’une augmentation du Smic sur la pyramides des salaires : les salaires plus élevés s’en servent pour négocier leur propre rémunération à la hausse.
Donner du pouvoir d’achat aux bas salaires
Sans surprise toujours, le groupe d’experts a défendu l’accroissement de revenus de transfert, comme la prime d’activité, plutôt qu’une revalorisation significative du Smic. Pour eux, la revalorisation exceptionnelle de la prime d’activité, à hauteur de 90 euros en 2019, a davantage contribué à réduire la pauvreté qu’un relèvement du Smic de la même valeur. Le ministre de l’Economie Bruno Lemaire a utilisé ce même argument pour expliquer son refus d’un coup de pouce en 2020.
Pourtant, de nombreuses études montrent qu’une hausse du salaire minimum ne nuit pas à l’emploi. Force Ouvrière rappelle que le moyen le plus simple et le plus rapide de donner du pouvoir d’achat aux bas salaires, c’est un coup de pouce significatif donné au Smic, ainsi que la création de vrais emplois (CDI ou statutaires pour le secteur public).
La solution ne saurait se trouver dans l’institutionnalisation d’un complément salarial telle la prime d’activité. Car celle-ci encourage, en la subventionnant, la pauvreté salariale. Elle est le reflet même de politiques insuffisamment contraignantes vis-à-vis des entreprises.
Le 19 décembre, l’organisation n’a pas manqué de rappeler sa position et ses revendications, lors de la réunion de la CNNCEFP relative à la revalorisation du salaire minimum : il faudrait augmenter le Smic à hauteur de 80% du salaire médian ce qui le porterait à plus de 1 400 euros nets, contre environ 1 200 euros actuellement.
La chaîne de télévision franco-allemande présente une série d’émissions décryptant les lois du capital en six épisodes
Décapant et salutaire.
Ce gros travail de documentation est l’œuvre de Gérard Mordillat et Bertrand Rothé. Le premier est cinéaste mais aussi un romancier prolixe. Il s’est fait connaître dès 1981 avec son premier roman Vive la sociale qui à l’époque a fait du bruit en devenant un film à succès en 1983. Le second, économiste, est professeur à l’IUT de Cergy-Pontoise.
Il s’agit de six épisodes thématiques : travail, salaire, emploi, marché, capital, profit, posant des questions de fond comme la différence entre le travail et la force de travail, le salariat peut-il disparaître, le capitalisme peut-il un jour disparaître lui aussi.
21 spécialistes font œuvre de pédagogie, face caméra, plan fixe. Parmi eux le grand économiste américain James Galbraith, Alain Supiot de l’OIT, la sociologue du travail Danièle Linhart qui fut une des premières à dénoncer le harcèlement au travail.
Sachant que cette série s’inspire de l’essai de Marx, Salaires, prix et profits, chaque épisode commence par une citation de Karl Marx : "Le salaire est la somme d’argent que le capitaliste paye pour un temps de travail déterminé ou pour la fourniture d’un travail déterminé."
LE NÉOLIBÉRALISME N’EST PAS UNE FATALITÉ
La série documentaire nous entraîne dans les arcanes de l’économie mondiale, jugée bien souvent trop opaque pour en saisir tous les tenants et aboutissants. L’étude de cas, didactique, est absolument salutaire, à l’heure d’une crise massive du capitalisme à travers sa nouvelle version, le néolibéralisme, rejeté en bloc par la plus grande partie de la société.
Cette série est une petite pierre contre le discours fataliste nous annonçant qu’il n’existe aucune alternative au néolibéralisme. Ce fameux néolibéralisme vient des « Chicago boys » ou « École de Chicago » qui a fait la pluie et le beau temps au Fonds monétaire international (FMI).
Leurs champs d’expérimentation furent, à la fin des années 70, le Chili et l’Argentine sous la botte des dictateurs, plongeant des millions de travailleurs dans la misère. Politique reprise actuellement par la Troïka (FMI, Banque centrale européenne et Commission de Bruxelles) qui impose depuis 2012 une politique d’austérité dans le sud de l’Europe (Chypre, Grèce, Espagne, Portugal).
Un néolibéralisme qui se traduit, dans le silence des média, par des centaines de milliers de morts prématurés faute d’accès aux médicaments, aux soins, aux hôpitaux publics d’Athènes, de Madrid, de Lisbonne, exsangues.
Le révolutionnaire grec, devenu entre autre économiste, Cornélius Castoriadis (1922-1997), avait fondé une revue au titre prémonitoire : Socialisme ou barbarie.
Diffusion sur Arte à partir du 15 octobre, jusqu’au 13 décembre. Les quatre premiers épisodes sur Arte et le site Arte.tv, les deux derniers uniquement sur Arte.tv, 52 minutes.
Emploi | Travail, Salaire, Profit - Épisode 2 | ARTE
par ARTE
Salaire | Travail, Salaire, Profit - Épisode 3 | ARTE
par ARTE
Sourcing:CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr
Emploi | Travail, Salaire, Profit - Épisode 2 | par ARTE
Salaire | Travail, Salaire, Profit - Épisode 3 | ARTE par ARTE
Deliveroo a trouvé le moyen de réprimer le mouvement social de ses livreurs tandis que des géants des plateformes numériques de VTC ont subi un échec manifeste en Californie, où une loi restreint les critères pour qualifier un travailleur d’indépendant.
Nées sur le terreau de la crise de 2007-2008, les plateformes telles que Deliveroo, Uber et son concurrent Lyft, rencontrent de plus en plus de résistance à l’application de leurs modèles économiques fondés sur l’atomisation et la précarité qui contraint à accepter des conditions de travail au rabais.
En France, les livreurs de Deliveroo, après avoir vu leurs rémunérations minimales plusieurs fois revues unilatéralement à la baisse, ont récemment multiplié les actions de protestation à Paris, Bordeaux et Lyon ainsi que dans d’autres villes de France.
Principale réaction de la plateforme : mettre fin au contrat d’un livreur ayant participé au mouvement social.
Pour FO, la secrétaire confédérale chargée du secteur de l’Egalité, Béatrice Clicq, a dénoncé, le 12 septembre, une atteinte grave au droit de grève, garanti en France par la Constitution et reconnu internationalement comme étant lié au droit d’association et à la convention 87 par l’OIT.
Deliveroo aurait même utilisé un système géolocalisant le livreur.
Les plateformes font moins assaut de technologies quand il s’agit de la sécurité de leurs clients : Uber a été condamnée en décembre 2018 à une amende record de 400 000 euros par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) pour avoir insuffisamment sécurisé les données des utilisateurs de son service. Le piratage des données de quelque 57 millions de ses utilisateurs, clients ou chauffeurs, aurait pu être évité, selon la Cnil, si certaines mesures élémentaires en matière de sécurité avaient été mises en place. Mais cela a un coût.
Uber, Lyft : Californie, terre maudite ?
A l’étranger aussi, ces plateformes sont loin de faire l’unanimité. Bien que fort habile à utiliser des arguties juridiques prospérant dans des cadres libéraux, elles ont néanmoins connu quelques difficultés à Londres et entre autres à Bruxelles et en Espagne. Mais le coup le plus difficile est venu des… États-Unis. Et même de la Californie, une des terres sacrées de l’économie numérique.
Le 10 septembre le sénat de cet État a voté une loi restreignant le statut d’indépendant comme le conçoivent des sociétés comme Uber et son concurrent Lyft, géants du VTC.
Proposé par l’élue démocrate Lorena Gonzalez, une ancienne responsable au sein de l’AFL-CIO(American Federation of Labor - Congress of Industrial Organizations), principale centrale syndicale des États-Unis, ce texte (« AB 5. Worker status employees and independent contractors ») définit trois critères précis pour qu’un travailleur soit réellement qualifié d’indépendant.
Et c’est à l’entreprise de prouver que ce dernier respecte ces critères. Uber et Lyft ont là été promptes à sortir des millions de dollars pour contrer cette loi, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2020.
60 millions de dollars ont été consacrés pour un comité faisant campagne pour relancer le sujet via un référendum.
France : encore une petite charte, pour la route ?
Dans l’Hexagone, l’orientation est contraire. Précarité, flexibilité et affranchissement des cotisations sociales sont en vogue, parfaitement en phase avec le vent d’uberisation.
Et c’est même un boulevard qui est offert avec l’article 20 du projet de loi d’orientation des mobilités (Lom), censé « responsabiliser » les plateformes numériques, avec à titre facultatif, une charte de bonnes pratiques sociales, qui laisse dans une zone de non-droit du travail des travailleurs soi-disant indépendants.
Bref, En France, une charte de bonnes intentions, celles dont on peut paver l’enfer de la précarité. En Californie, un statut de salarié. L’Hexagone se fait plus royaliste que le roi.
EMPLOI ET SALAIRES / Secteur bancaire / Crédit agricole
La face cachée du Crédit Agricole
La communication externe du Crédit agricole vante régulièrement la solidité financière du groupe, sa réactivité vis‐à‐vis de la prime Macron et son dialogue social riche.
Mais il y a celle distillée dans les salons feutrés de la FNCA auprès des représentants syndicaux lorsqu’il s’agit de parler augmentations salariales : un discours qui évoque en vrac les obligations réglementaires fragilisant potentiellement le groupe et les Caisses régionales pour justifier la volonté de limiter l’augmentation salariale pour 2019 à 0,30%.
Ce contexte a contraint les 4 organisations syndicales représentatives (FO, CFDT, SNECA CGC et SUDCAM)à quitter la table des négociations à plusieurs reprises.
Malgré des résultats pharaoniques salués par ailleurs médiatiquement, un CICE transformé en allègement de charges pérennes et taux d’impôts sur les sociétés en forte baisse, nos dirigeants se refusent à rouvrir des négociations salariales équitables. Bien entendu, sauf pour eux qui n’hésitent pas à s’attribuer sans sourciller certaines augmentations plus que confortables.
Le dialogue social au Crédit agricole est donc en rupture depuis le début de l’année alors que celui‐ci s’autoproclame comme le modèle social ultime.
Augmenter le Smic : c’est ce que 92 % des Français estiment.
Un chiffre en… hausse puisqu’ils étaient « seulement » 88% en 2017, selon le Baromètre d’opinion 2018 de la Drees, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques, publié le 17 avril et réalisé fin 2018.
Ce dernier nous apprend aussi que pour bon nombre de Français les ouvriers non qualifiés devraient gagner 25 % de plus et les PDG des grandes entreprises françaises 40 % de moins.
Prestations sociales : hausse contre la baisse
Hausse aussi contre la baisse des prestation sociales et ce même en échange d’une baisse de leurs impôts ou cotisations : de 4 et 7 points de pourcentage entre 2017 et 2018. 74 % s’opposent à la baisse des allocations familiales et 88 % à celle des retraites.
D’autant que se déclarent pauvres un quart des ouvriers ayant un emploi (+11 par rapport à 2017), les retraités (de 9% à 17%) et les locataires (21% à 29%).
Au total, insiste la Drees, entre huit et neuf Français sur dix sont préoccupés par le pouvoir d’achat, l’avenir des retraites, les thèmes liés la précarité (pauvreté et chômage) ainsi que par l’environnement.
Elior a annoncé avoir reçu une offre ferme de 1,542 milliard d’euros de la part du fonds PAI Partners pour l’acquisition d’Areas, sa filiale de restauration de concession (Elior Concessions Gares, autoroutes...).
Elior précise dans un communiqué que cette opération lui permettra d’abaisser son ratio d’endettement dans une fourchette de 1,5 à 2,0 fois l’Ebitda (excédent brut d’exploitation). Elior renforcera certainement sa croissance avec cette opération.
Quid de l’avenir des salariés de cette filiale ?
La FGTA-FO, le syndicat majoritaire, reste vigilant à l’égard de cette annonce et s’engage à défendre avec intransigeance le maintien des acquis de tous les salariés.
Nous invitons dès à présent tous les salariés d’Areas à se rapprocher rapidement de leurs représentants de la FGTA-FO afin d’unir leurs forces pour mieux défendre leurs droits.
Ensemble, nous serons plus forts !
Sans attendre les futures consultations légales annoncées par le président d’Elior, la FGTA-FO demande à rencontrer sans délai ce dernier, ainsi qu’un représentant du Fonds PAI Partners.
Nous exigeons des garanties de maintien des droits et des acquis des salariés !
Bienvenue dans le monde du travail Episode 09: Tout savoir sur sa fiche de paie Producteur: Force Ouvrière http://www.force-ouvriere.fr Conception, réalisation: Pierre Wolf/SFJ Direction artistique, illustrations et animation 2D : Julie Huguen, Studio Tricot, www.studiotricot.com Conception sonore et mixage: Christian Cartier / Thomas Rouvillain Musique: Brice Cavallera
Les salariés de la municipalité se mobilisent pour des hausses de leur rémunération.
Après les éboueurs de la Métropole de Lyon, qui ont obtenu satisfaction après dix-sept jours de grève, c’est au tour des agents de la municipalité de faire valoir leurs revendications.
À l’appel de FO et de quatre autres syndicats, ils ont entamé un mouvement de grève le 12 avril pour demander une hausse de leurs rémunérations, une meilleure prise en charge de leur mutuelle, des moyens humains supplémentaires et une véritable politique d’amélioration des conditions de travail.
Les syndicats revendiquent une augmentation de 100 euros net par mois pour tous les agents touchant moins de 2 700 euros brut et une participation accrue de leur employeur à la mutuelle jusqu’à hauteur de 50 %, contre 33 % aujourd’hui.
Dans le cadre de la renégociation du contrat de mutuelle, ils souhaitent en outre le maintien de la subrogation, qui permet le maintien par la Ville du complément de salaire en cas d’arrêt de travail, qui entraîne le passage à un demi-traitement.
Avancements de carrières en question
Une troisième revendication concerne le passage de 2 200 agents de catégorie C du grade C2 au grade C3, parmi lesquels les jardiniers de la Ville et des salariés qui travaillent dans des écoles, des crèches ou des Ehpad.
Cela représenterait 200 à 300 euros brut en plus par mois et par personne, selon les métiers, explique Franck Guyonnet, secrétaire du syndicat FO des agents de la Ville, interrogé le 18 avril.
La municipalité a proposé d’étaler la mesure sur quatre ans, mais beaucoup de ces agents vont partir à la retraite avant qu’elle ne soit mise en place. C’est pourquoi nous voulons une application immédiate. Les syndicats demandent en outre un avancement de carrière jusqu’au bout du cadre d’emploi pour les agents de catégorie C.
La ville peut tout à fait financer nos revendications, car les rentrées d’argent, cela ne manque pas à Lyon. Mais la municipalité n’a fait aucune proposition, on nous a même indiqué que leur satisfaction entraînerait une hausse des impôts de nos concitoyens, proteste Franck.
Après une première grève le 12 avril, les agents de la Ville de Lyon ont de nouveau cessé le travail le 19 avril. N’ayant pas eu de réponse à leur demande d’ouverture de négociations, les syndicats maintiennent pour l’instant leur préavis de grève déposé pour les 29 et 30 avril, ainsi que les 2 et 3 mai.