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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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28 avril 2020 2 28 /04 /avril /2020 15:23
Journée mondiale de la santé et de la sécurité au travail      Priorité à la santé face au COVID-19

CHSCT / CSI / OIT / Santé-Sécurité au travail / IRP / Syndicat

 

COMMUNIQUÉ DE FO

 

Journée mondiale de la santé et de la sécurité au travail

 

 Priorité à la santé face au COVID-19

 

La journée mondiale de la santé et sécurité au travail de l’OIT prend une dimension particulière dans le contexte de la crise sanitaire du COVID-19.

 

  • La Confédération Force Ouvrière soutient toutes les victimes d’accidents de travail mais également les travailleurs et leurs familles victimes de la crise sanitaire que nous traversons.

 

Force Ouvrière rappelle que le droit à la santé et à la sécurité des travailleurs est garanti par les normes internationales du travail de l’OIT. A ce titre, FO rappelle sa revendication, aux côtés de la Confédération syndicale internationale (CSI), de leur inclusion dans les principes et droits fondamentaux au travail. FO réaffirme également l’importance de l’inspection du travail et de la convention 81 de l’OIT en la matière, pour assurer la bonne mise en œuvre des conditions de Sécurité et Santé au Travail (SST) dans les entreprises.

 

La directive-cadre européenne n°89/391 relative à la SST peut également jouer un rôle déterminant dans la mise en œuvre de la SST au niveau national.

 

La pandémie actuelle met en lumière la nécessité de repenser la stratégie industrielle afin de la rendre moins dépendante de chaînes de valeurs mondiales concernant les biens stratégiques, notamment les équipements individuels de protection ou encore les médicaments par exemple. Les politiques d’austérité de ces dernières années ont fortement impacté les services publics, notamment de santé ou encore de l’inspection du travail, dans leur capacité à faire face à une telle crise.

 

 

 

 

Pour Force Ouvrière, la priorité est aujourd’hui bel et bien au renforcement de la protection de la santé et sécurité des travailleurs face au risque de contamination, que ce soit dans l’entreprise ou l’administration, dans les transports et lieux de restauration. La consultation des organisations syndicales est centrale pour garantir la disponibilité et la prise en charge de l’équipement individuel de protection pour l’ensemble des travailleurs ainsi que l’organisation du travail permettant de respecter les gestes barrières.

 

En ce sens, FO revendique notamment la remise en place des CHSCT supprimés par les ordonnances travail.

 

Enfin, FO revendique la reconnaissance en maladie professionnelle du COVID-19 pour tous les salariés exposés dans le cadre de leur activité. Ce serait en effet une mesure de réparation et de reconnaissance des efforts consentis et des risques encourus par tous ces travailleurs.

Force Ouvrière rappelle, en ce 28 avril, que la santé et la sécurité des travailleurs doit rester la priorité.

 

 

 

 

 MARJORIE ALEXANDRE

  • Secrétaire confédérale au Secteur International, Europe et Migrations

 

 SERGE LEGAGNOA

  • Secrétaire confédéral au Secteur de la Protection Sociale Collective

 

 

 

 

 

 

 

 

smiley  Blog publication, 28 varil 2020, sad 16H44

 

 

 

 

Journée mondiale de la santé et de la sécurité au travail      Priorité à la santé face au COVID-19
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19 décembre 2019 4 19 /12 /décembre /2019 17:54
© Juan Carlos Rojas/ZUMA Press/ZUMA/REA

© Juan Carlos Rojas/ZUMA Press/ZUMA/REA

COP 21 / COP 25 / CSI / OIT / Réchauffement climatique

 

INTERNATIONAL 

 

Climat

 

 Malgré la pression, la COP 25 a fait flop
 

 

  • La Cop 25 s’est terminée le 15 décembre, soit deux jours plus tard que prévu. Mais ces deux journées supplémentaires n’ont pas suffi aux représentants des États participants pour parvenir à un accord à la hauteur de l’urgence climatique, a regretté le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, « déçu » du résultat.

 

Pour le mouvement syndical international, la déception est double. Une fois de plus. Si les résultats ne sont pas satisfaisants du point de vue de l’urgence climatique, ils ne le sont pas davantage du point de vue de l’urgence sociale, ont constaté les 150 syndicalistes qui composaient la délégation de la Confédération syndicale internationale (CSI), dont Marjorie Alexandre, secrétaire confédérale FO et Eric Keller, secrétaire fédéral FO Métaux.

 

Cette 25e conférence des 196 pays signataires en 1992 de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUC) s’était pourtant ouverte le 2 décembre sous la pression d’un contexte alarmant. Mais les signaux n’ont visiblement pas été entendus.

 

 

 

  • Délocalisée pour cause de crise sociale

 

Premier signal : alors qu’il était initialement prévu qu’elle se déroule à Santiago, la capitale du Chili, la COP 25 a dû être délocalisée à Madrid, en raison du mouvement social qui secoue l’un des pays les plus riches, mais aussi les plus inégalitaires d’Amérique Latine.

 

L’échec de la Cop 25 ne peut que se lire à l’aune des multiples crises qui secouent le monde, et en premier lieu celle du multilatéralisme qui conduit à l’incapacité des États à s’accorder au niveau mondial pour lutter contre les inégalités, donner toute sa place au dialogue avec les interlocuteurs sociaux et garantir la paix et la démocratie, a réagi la confédération FO à l’issue des travaux.

 

Deuxième signal : la publication par l’ONU, à la veille de l’ouverture des travaux, d’un rapport selon lequel les États devraient revoir nettement à la hausse leurs ambitions en matière de diminution des émissions de gaz à effet de serre, pour pouvoir tenir les objectifs fixés par l’accord signé en 2015 à Paris, lors de la COP 21.

 

 

L’accord de 2015 prévoit que chaque pays présente – au plus tard – en 2020, soit d’ici la COP 26 qui se tiendra l’an prochain à Glasgow, un plan national détaillé pour réduire ses émissions de façon à maintenir le réchauffement climatique entre +1,5° et +2°. Désormais, même si les engagements déjà pris étaient respectés, ce qui est loin d’être le cas, la température mondiale pourrait augmenter de plus de 3°, indiquent les experts du GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat).

 

  • Inégalités entre États aussi


Quelque 80 pays seulement se sont engagés à revoir leurs efforts à la hausse. Et ils ne sont responsables que de 10% des émissions mondiales. Ils étaient 68, représentant 8% des émissions, au début de la COP... L’avancée est donc infinitésimale.

Il avait d’ailleurs été acté dès la fin de la première semaine des travaux de cette COP 25, qu’aucun accord global visant à mettre la barre plus haut ne serait trouvé cette année.

 

 

Aucun des grands émetteurs (États-Unis, Brésil, Inde, Chine…) n’a accepté de revoir ses engagements à la hausse, sachant que la Chine et l’Inde insistent sur la responsabilité des pays les plus riches à investir davantage pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre.

 

De plus, les pays en développement devront batailler encore pour obtenir des aides financières à la hauteur pour les aider à faire face aux catastrophes naturelles dues aux changements climatiques.

 

  • Un financement degré zéro ou presque

 

En clair, la question du financement de la lutte contre le réchauffement climatique est très loin d’être réglée. La communauté internationale a raté une occasion importante de faire preuve d’une ambition plus grande en matière d’atténuation (c’est-à-dire de réduction des émissions de gaz à effet de serre), d’adaptation et de financement de la crise climatique, a d’ailleurs résumé le secrétaire général de l’ONU.

 

De fait, le fonds vert pour le climat, mécanisme visant à transférer des fonds aux pays les plus exposés aux conséquences du changement climatique n’a reçu que 20 milliards de dollars depuis sa mise en fonction en 2015, pour un objectif fixé à l’origine à 100 milliards de dollars par an d’ici 2020…

Le retrait des États-Unis de l’accord de Paris, officiellement confirmé le 4 novembre et qui sera effectif dans un an, ne va rien arranger…

 

La question de l’augmentation de la taxe carbone dont les pays les plus pollueurs doivent s’acquitter pour aider les plus vulnérables a été repoussée à la prochaine Cop.

 

  • Et les emplois ?

Quant à la question du devenir des emplois dans la cadre de la transition énergétique… Elle reste entière.

 

Pour FO, qui a toujours revendiqué de concilier l’urgence climatique et l’urgence sociale,  il est indispensable d’évaluer les impacts du changement climatique sur l’emploi afin d’anticiper et accompagner la reconversion des territoires concernés, et aussi des entreprises et des travailleurs dont les emplois sont appelés à disparaître., afin de garantir un emploi décent à chacun.

 

Menant campagne avec la CSI pour l’adoption d’une nouvelle norme de l’OIT (Organisation internationale du travail) qui garantisse une transition socialement juste, la confédération FO réaffirmait en septembre dernier : la protection de l’environnement ne doit pas se faire au détriment de l’emploi, de la protection sociale collective et de l’ensemble des droits (…).

 

Pour FO, au contraire de ceux qui s’inscrivent dans un pacte social sur l’urgence climatique, il n’est pas question de soumettre les revendications sociales à des considérations sociétales ou écologiques.

 

  • FO entend donc être consultée sur les engagements nationaux que présentera le gouvernement français à la COP 26 afin qu’un dialogue soit ouvert tant sur l’investissement nécessaire en recherche et développement dans le cadre d’une vision prospective de l’emploi que sur les mesures de protection sociale essentielles à une transition socialement juste dans les secteurs impactés, a-t-elle fait savoir à l’issue de cette COP 25.

 

 

Sourcing: EVELYNE SALAMERO, in fo.fr

  • Journaliste à L’inFO militante - Rubrique internationale
Climat      Malgré la pression, la COP 25 a fait flop

surpriseblush   Blog publication, 19 décembre 2019, 18H11

 

 

 

Climat      Malgré la pression, la COP 25 a fait flop
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4 décembre 2019 3 04 /12 /décembre /2019 14:40
Ouverture de la COP 25     Pour FO des mesures sociales doivent accompagner la transition vers une économie bas carbone

Société / COP 25 / CSI / Emploi / OIT / Salaire / Transition énergétique

 

COMMUNIQUÉ DE FO

 

Ouverture de la COP 25

 

Des mesures sociales doivent accompagner la transition vers une économie bas carbone


 

  • La Conférence des Parties (COP) s’ouvre cette semaine à Madrid.
  • Depuis plusieurs années, FO est partie prenante de la délégation syndicale internationale, avec la CSI (Confédération syndicale internationale), pour y porter l’exigence d’une action coordonnée des États, intégrant l’impératif de la justice sociale.

 

S’il n’y a pas d’emploi sur une planète morte, les politiques d’atténuation et d’adaptation face au réchauffement climatique, et aux dérèglements météorologiques et environnementaux qui en découlent, ne peuvent laisser pour compte les salariés et leurs familles, à fortiori les moins favorisés.

 

Cela demande que les politiques et décisions nécessaires prennent en compte effectivement l’expression des syndicats et résultent de la négociation collective. Cela demande que les principes de la liberté syndicale ainsi que les conventions internationales du travail, notamment en matière de santé et sécurité au travail, soient effectivement respectés partout dans le monde.

 

 

FO réaffirme que ni les salaires ni l’emploi ne sont ennemis du climat. C’est pourquoi l’OIT, qui a adopté des principes directeurs sur la transition juste en 2015, doit être pleinement au cœur des débats de la COP.

 

Au niveau national, FO a décidé de la mise en place d’une conférence syndicale permanente consacrée à la question climatique et environnementale. Il s’agit de faire de cet enjeu une revendication syndicale indépendante.

 

FO n’entend céder ni au fatalisme, ni à la facilité des slogans en développant ses analyses, exprimant les questions auxquelles elle estime nécessaire que des réponses soient apportées. Lors de sa première réunion, FO se félicite d’avoir pu auditionner Jean Jouzel, climatologue et directeur de recherche au CEA..

 

Des pans entiers de l’économie seront en effet touchés par des décisions unilatérales telles que l’arrêt du moteur thermique à horizon 2040 ou l’arrêt des subventions aux énergies fossiles. Il relève de la responsabilité des États – en consultation avec les organisations syndicales – d’anticiper et de prendre toutes les dispositions et mesures sociales afin que nul ne soit laissé pour compte en termes d’emploi aujourd’hui et demain, de droits sociaux, de pouvoir d’achat.

 

FO estime par ailleurs que des politiques nationales et coordonnées aux niveaux européen et international, devraient prévoir des investissements massifs en matière de recherche, d’innovation, des politiques industrielles et de services répondant aux enjeux climatiques et environnementaux, convaincue qu’ils seront porteurs de croissance et de d’emplois.

 

  • FO, aux côtés de la CSI, revendique donc davantage d’ambition sociale dans les décisions environnementales.

 

 

 

 

BÉATRICE CLICQ

  • Secrétaire confédérale au Secteur de l’Egalité et du Développement durable

MARJORIE ALEXANDRE

  • Secrétaire confédérale au Secteur International, Europe et Migrations

 

 

smiley   Blog publication, 04 décembre 2019, 14H54

 

 

 

Ouverture de la COP 25     Pour FO des mesures sociales doivent accompagner la transition vers une économie bas carbone
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28 novembre 2019 4 28 /11 /novembre /2019 15:45
Yves Veyrier, secrétaire général de FO :     « #5décembre    Le droit de grève est un des moyens essentiels des travailleurs »

Société / COR / OIT / Retraite par points / Retraites / Grève / Manif

 

ÉDITO Yves Veyrier ​​​​​​

 

(27 / 11 019)
 

Yves Veyrier, secrétaire général de FO :

 

« #5décembre

 Le droit de grève est un des moyens essentiels des travailleurs »

 

  • Lundi soir, au Premier ministre, nous n’avons pas seulement rappelé les raisons de notre opposition au régime unique par points. Nous avons détaillé nos revendications visant à préserver et améliorer le système actuel.

 

Nous ne nous attendions pas à un revirement. Pour autant, nous lui avons dit que nous en appelions à la sagesse qui voudrait, selon nous, que le gouvernement fasse le constat que son projet ne recueille pas l’assentiment, loin s’en faut, et que l’on revienne à la table de négociation au point de départ.

 

Force est de constater que la nouvelle phase de consultation n’a pas fait évoluer le débat d’un iota. Pire, alors qu’à l’origine on nous disait que le projet dit de « système universel par points » n’avait pas pour objectif de réaliser des économies ni de toucher à l’âge de départ, on ne parle plus que de cela.

Le gouvernement avait d’ailleurs commandé au COR un nouveau rapport à dessein. Il s’agissait de remettre sous les feux des projecteurs le « déficit », bien que les prévisions n’apportent pas d’éléments nouveaux et bien que le COR lui-même pointe que le déficit est avant tout un déficit de recettes, notamment du fait des politiques de maîtrise des rémunérations et de l’emploi dans la fonction publique.

 

Nous sommes à quelques jours du 5 décembre. Oui, FO a décidé d’appeler à rejoindre les appels à la grève à partir du 5 et à mettre en discussion la reconduction. Et, oui, cet appel s’adresse à l’ensemble des salariés du privé et du public.

Nous ne tomberons pas dans le piège de la division, consistant à opposer les uns aux autres, les régimes spéciaux au régime général, alors que le régime unique par points affecterait l’ensemble des salariés.

Nous ne tomberons pas plus dans le piège de l’instrumentalisation politique par qui que ce soit. Instrumentaliser politiquement le 5 décembre serait le plus mauvais service à rendre aux salariés et au droit à la retraite demain.

 

Comme nous ne laisserons pas détourner la grève et les manifestations par les provocations et les violences. Nous savons trop que les premières victimes en sont les travailleurs et leurs revendications. Nous appelons d’abord à la grève – cesser le travail le plus largement – puisque nous ne parvenons pas à nous faire entendre, et à ce que les manifestations se déroulent dans le calme et avec la force du plus grand nombre et de la détermination.

 

Il n’est pas inutile de rappeler les termes du préambule de la Constitution de 1946, attaché à la Constitution de la République française en vigueur : article 6 : Tout homme peut défendre ses droits et ses intérêts par l’action syndicale et adhérer au syndicat de son choix. ; article 7 : Le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent.

 

On peut le compléter par une des décisions constantes du Comité de la liberté syndicale, organe tripartite (travailleurs, employeurs, gouvernements) de l’OIT : Le droit de grève est un des moyens essentiels dont disposent les travailleurs et leurs organisations pour promouvoir et pour défendre leurs intérêts économiques et sociaux.


 

 

YVES VEYRIER

  • Secrétaire général de Force Ouvrière

 

 

mois sans tabac

 

 

 

 

smiley   Blog publication, 28 novembre 2019, 15H48

 

 

 

Yves Veyrier, secrétaire général de FO :     « #5décembre    Le droit de grève est un des moyens essentiels des travailleurs »
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27 octobre 2019 7 27 /10 /octobre /2019 15:13

Économie / Emploi / OIT / Salaire / Marché / Capital / Profit / FMI / BCE / Commission Européenne Bruxelles

[Documentaire] Arte :

CULTURE 

 

« Travail, salaire, profit »

 

  • La chaîne de télévision franco-allemande présente une série d’émissions décryptant les lois du capital en six épisodes

 

Décapant et salutaire.

 

Ce gros travail de documentation est l’œuvre de Gérard Mordillat et Bertrand Rothé. Le premier est cinéaste mais aussi un romancier prolixe. Il s’est fait connaître dès 1981 avec son premier roman Vive la sociale qui à l’époque a fait du bruit en devenant un film à succès en 1983. Le second, économiste, est professeur à l’IUT de Cergy-Pontoise.

 

Il s’agit de six épisodes thématiques : travail, salaire, emploi, marché, capital, profit, posant des questions de fond comme la différence entre le travail et la force de travail, le salariat peut-il disparaître, le capitalisme peut-il un jour disparaître lui aussi.

 

21 spécialistes font œuvre de pédagogie, face caméra, plan fixe. Parmi eux le grand économiste américain James Galbraith, Alain Supiot de l’OIT, la sociologue du travail Danièle Linhart qui fut une des premières à dénoncer le harcèlement au travail.

 

Sachant que cette série s’inspire de l’essai de Marx, Salaires, prix et profits, chaque épisode commence par une citation de Karl Marx : " Le salaire est la somme d’argent que le capitaliste paye pour un temps de travail déterminé ou pour la fourniture d’un travail déterminé."

 

 

 

  • LE NÉOLIBÉRALISME N’EST PAS UNE FATALITÉ


La série documentaire nous entraîne dans les arcanes de l’économie mondiale, jugée bien souvent trop opaque pour en saisir tous les tenants et aboutissants. L’étude de cas, didactique, est absolument salutaire, à l’heure d’une crise massive du capitalisme à travers sa nouvelle version, le néolibéralisme, rejeté en bloc par la plus grande partie de la société.

 

Cette série est une petite pierre contre le discours fataliste nous annonçant qu’il n’existe aucune alternative au néolibéralisme. Ce fameux néolibéralisme vient des « Chicago boys » ou « École de Chicago » qui a fait la pluie et le beau temps au Fonds monétaire international (FMI).

 

Leurs champs d’expérimentation furent, à la fin des années 70, le Chili et l’Argentine sous la botte des dictateurs, plongeant des millions de travailleurs dans la misère. Politique reprise actuellement par la Troïka (FMI, Banque centrale européenne et Commission de Bruxelles) qui impose depuis 2012 une politique d’austérité dans le sud de l’Europe (Chypre, Grèce, Espagne, Portugal).

 

Un néolibéralisme qui se traduit, dans le silence des média, par des centaines de milliers de morts prématurés faute d’accès aux médicaments, aux soins, aux hôpitaux publics d’Athènes, de Madrid, de Lisbonne, exsangues.

Le révolutionnaire grec, devenu entre autre économiste, Cornélius Castoriadis (1922-1997), avait fondé une revue au titre prémonitoire : Socialisme ou barbarie.

 

 

 

  • Diffusion sur Arte à partir du 15 octobre, jusqu’au 13 décembre. Les quatre premiers épisodes sur Arte et le site Arte.tv, les deux derniers uniquement sur Arte.tv, 52 minutes.



Emploi | Travail, Salaire, Profit - Épisode 2 | ARTE
par ARTE

Salaire | Travail, Salaire, Profit - Épisode 3 | ARTE
par ARTE

 


Sourcing: CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

Emploi | Travail, Salaire, Profit - Épisode 2 | par ARTE

Salaire | Travail, Salaire, Profit - Épisode 3 | ARTE par ARTE

« Travail, salaire, profit » Capital  & Néolibéralisme,  décryptage

 

 

cheeky   Blog publication, 27 octobre 2019, 15H50

 

« Travail, salaire, profit » Capital  & Néolibéralisme,  décryptage
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24 octobre 2019 4 24 /10 /octobre /2019 10:59
Discrimination syndicale      Pour la combattre, se syndiquer !

Société / Syndicat / IRP / Délégué syndical / Discrimination / Entreprise / Leroy Merlin / Liberté fondamentale / OIT

 

Discrimination syndicale

 

Pour la combattre, se syndiquer !


 

  • L’engagement syndical est « un facteur de progrès social », alors « oui, il faut se syndiquer ! », souligne la confédération FO qui participait récemment à la présentation du douzième baromètre de la perception des discriminations dans l’emploi, dédié cette année aux discriminations syndicales.

 

L ’enquête portant sur la discrimination syndicale, réalisée par le Défenseur des droits et l’OIT, confirme que se syndiquer ne va toujours pas de soi. Près d’un actif sur trois et une personne syndiquée sur deux estiment que les discriminations en raison de l’activité syndicale se produisent souvent ou très souvent.

 

En outre, 46 % des syndiqués interrogés affirment avoir déjà été victimes de discrimination et 35 % de la population active ne se syndique pas de peur de représailles ! FO, qui souligne le rôle primordial de l’État pour faire respecter la liberté syndicale, obligation constitutionnelle et conventionnelle (convention n°87 de l’OIT), revendique, entre autres, l’augmentation des moyens humains et financiers de l’inspection du travail. La situation dans les entreprises illustre la nécessité de combattre la discrimination syndicale. Petit exemple récent…

 

 

Harcèlement, pressions…


M. X, trentenaire, cadre dans un magasin Leroy Merlin d’Île-de-France, n’avait jamais rencontré de problèmes à son travail. Jusqu’en mars dernier.

 

Des membres du comité de direction, auquel il participe, lui ont demandé d’aller décourager les salariés de voter au premier tour des élections au CSE, concrètement de les saboter !, s’indigne Bernard Vigourous, le délégué syndical central (DSC) FO.

 

Or, non seulement M. X fait fi de la consigne mais il se syndique. Dénigrements et pressions vont alors crescendo. Il a alerté la commission interne de lutte contre le harcèlement mais en vain… Celle-ci est liée à la direction, s’irrite le DSC FO.

 

 

 

 

Le 14 septembre, le salarié tente de se suicider dans les locaux du magasin. Des salariés organisent alors un rassemblement de soutien. La direction organise, elle, une contre-manifestation. Actuellement, M. X est toujours en arrêt maladie. Ses avocats ont annoncé qu’ils déposaient une plainte pour discrimination et discrimination syndicale.

 

À l’occasion de ce triste événement, nombre de salariés du groupe, dont des syndiqués, ont pointé des procédés de discrimination syndicale, et de grande ampleur, chez Leroy Merlin.

 

  • Là comme ailleurs, des pratiques à combattre donc.

 

 

 

 

 

VALÉRIE FORGERONT
Journaliste à L’inFO militante

 

​​​​​​​

 

 

Délinquant de service, loin d'être le seul........

Délinquant de service, loin d'être le seul........

no   Blog publication, 24 octobre 2019, 12H15

 

Discrimination syndicale      Pour la combattre, se syndiquer !
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13 octobre 2019 7 13 /10 /octobre /2019 18:53
LE TRAVAIL AU XXIE SIÈCLE    Livre du centenaire de l’Organisation internationale du Travail

Histoire / OIT

 

LE TRAVAIL AU XXIE SIÈCLE

 

Livre du centenaire de l’Organisation internationale du Travail
 

 

  • Cet ouvrage regroupe les contributions de vingt-deux auteurs venant de douze pays. Majoritairement des juristes, mais aussi des économistes et des anthropologues. C’est Alain Supiot qui a coordonné ce livre. Professeur émérite au Collège de France, il a été membre de la commission mondiale sur l’avenir du travail de l’OIT.

 

Ce recueil traite de six problématiques : « La révolution numérique », « Les périls écologiques », « Le conflit des logiques en droit international », « Les pays émergents », « Le vieux monde industriel » et « Unité et diversité du monde du travail ».

 

En analysant les enjeux fondamentaux que les transformations du travail provoquent aujourd’hui dans le monde, ce livre, comme l’écrit Cyril Cosme, directeur du bureau de l’OIT pour la France depuis 2014, dans sa préface : fait ressortir l’héritage le plus précieux légué par cette histoire centenaire : l’idée qu’il n’existe pas de paix durable sans justice sociale, que cette justice sociale ne peut être poursuivie avec succès au niveau d’un seul pays, qu’elle requiert une coopération entre les nations.

 

 

En effet, les normes internationales du travail restent aujourd’hui le principal instrument à la disposition de l’OIT pour promouvoir des conditions de travail décentes pour tous, dans le cadre d’un état de droit garantissant le respect de la dignité des femmes et des hommes au travail.

 

Et Cyril Cosme de rappeler très justement : La Constitution de l’OIT en 1919 reposait sur une certaine vision du travail le préservant de toute marchandisation. Le travail n’est pas une marchandise, affirma solennellement l’OIT quelques années plus tard, à la fin de la Seconde Guerre mondiale (déclaration de Philadelphie, 1944).

 

Mais nous étions en 1919, année du traité de Versailles, de la fondation de la SDN (Société des Nations) et de l’OIT et de la doctrine du président américain Wilson parlant du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ».

 

Alors que cette même Amérique retournait à son isolationnisme quand des diplomates-géomètres fous mettaient le feu aux Balkans et au Moyen-Orient. 1919, année d’espoir certes, mais aussi tellement mal gérée qu’elle portait en elle le prochain conflit, encore plus sanglant, encore plus barbare que le premier.

 

Mais l’ONU n’a guère fait mieux que la SDN. A la fin des années 80, les Balkans ont payé très cher les aberrations des traités de 1919-1921-1923 et aujourd’hui les peuples d’Irak, de Syrie paient toujours les accords Sykes-Picot.

 

  • LE RÔLE DE L’OIT

 

En cent ans l’OIT a été la seule organisation internationale à défendre contre vents et marées une certaine idée de la justice sociale. La SDN a disparu, l’OIT est toujours vivante et bien vivante. Comme le précise Cyril Cosme :  Avec une longévité exceptionnelle, l’OIT demeure aujourd’hui la seule institution des Nations unies dans laquelle les gouvernements partagent le pouvoir avec les représentants des employeurs et des travailleurs. Le tripartisme reste profondément ancré dans l’organisation, sa culture, son fonctionnement, sa gouvernance et ses normes.

 

Et d’ajouter : Enfin, à l’heure où nous célébrons le centenaire de la plus ancienne organisation internationale, c’est le système multilatéral lui-même qui est en question, faute d’être parvenu à maîtriser toutes les conséquences de la mondialisation économique.

 

Quel est l’avenir du travail, se demande cet ouvrage. À l’heure du développement de l’intelligence artificielle et des plates-formes numériques, sommes-nous condamnés à être au service des machines ou pouvons-nous, au contraire, les mettre à notre service.

 

À l’heure du péril écologique, comment travailler sans, dans le même temps, détruire la planète. Alors que des accords internationaux favorisent la concurrence au plus bas prix, est-il possible d’appliquer des normes sociales permettant un travail décent.

 

Et comment élaborer des règles qui, au lieu d’être des vecteurs d’une globalisation uniformisante, tiennent compte de la diversité des formes et des expériences du travail dans le monde. Ce livre essaie de répondre à toutes ces interrogations fondamentales. D’où l’importance aussi du syndicalisme, vecteur et porte-voix des revendications du monde du travail.

 

  • Le travail au XXIe siècle. Livre du centenaire de l’Organisation internationale du Travail. Direction Alain Supiot, Les éditions de l’Atelier, 2019, 374 p.

 

 

 

Sourcing: CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

smiley   Blog publication, 13 octobre 2019, 20H04

 

LE TRAVAIL AU XXIE SIÈCLE    Livre du centenaire de l’Organisation internationale du Travail
LE TRAVAIL AU XXIE SIÈCLE    Livre du centenaire de l’Organisation internationale du Travail
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20 septembre 2019 5 20 /09 /septembre /2019 16:11
Facteur de progrès social, Il est vital de se syndiquer
Facteur de progrès social, Il est vital de se syndiquer

Société / Syndicat / Syndicalisation / Discrimination

COMMUNIQUÉ DE FO

Vendredi 20 septembre 2019
 

Oui, il faut se syndiquer !

 

  • C’est le sens du message que Jacques Toubon, Défenseur des droits, et Karen Curtis, représentante de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), ont conclu la matinée de présentation du 12e Baromètre de la perception des discriminations dans l’emploi, consacrée aux discriminations syndicales réalisée avec la participation de Force Ouvrière.

 

Trop souvent perçues comme le pendant de leur engagement, les discriminations syndicales sont une réalité pour les travailleurs.

 

Ainsi, près d’un actif sur trois et une personne syndiquée sur deux estiment que les discriminations en raison de l’activité syndicale se produisent souvent ou très souvent. En outre, 46% des syndiqués interrogés affirment avoir déjà été victime de discrimination et 35% de la population active ne se syndique pas de peur de représailles !

 

 

 

 

 

  • Pour Force Ouvrière, l’engagement syndical doit être considéré pour ce qu’il est : un facteur de progrès social. Toute discrimination en constitue un frein ainsi qu’un danger pour les droits des travailleurs et la démocratie.

 

Dès lors, le rôle de l’État dans cette lutte est primordial afin que la liberté syndicale, obligation constitutionnelle et conventionnelle (convention n°87 de l’OIT), soit respectée.

 

C’est pourquoi FO a pointé du doigt les contre-réformes qui ont réduit le nombre de mandats tant dans le public que dans le privé, et acté la disparition des CHSCT particulièrement propices à agir dans ce cadre.

 

En outre, la baisse continue des effectifs de l’Inspection du Travail, pourtant essentielle dans la lutte contre la discrimination syndicale, a été fortement dénoncée.

 

  • FO a ainsi pointé l’incohérence d’un discours promouvant le dialogue social quand les politiques mises en œuvre le réduisent.

 

 

 

En conclusion de la matinée, la représentante de l’OIT a rappelé que les perceptions sont aussi importantes que les actes, soulignant la nécessité que le rôle des syndicats et de la négociation collective soit promu à tous les niveaux, y compris national.

 

 

 

 

Pour FO, la discrimination syndicale n’est pas une fatalité et doit être combattue notamment en facilitant la preuve et la prévention. 

 

 

 

FO a pointé le discours dénigrant les syndicats souvent décrits comme « inutiles » ou « ringards », qui ne participe pas à prévenir et empêcher les discriminations. Au contraire, il conforte ceux qui discriminent et renforce la crainte de représailles des salariés désirant se syndiquer.

 

Pour y faire face, FO revendique notamment : la mise en place d’indicateurs objectifs permettant aux institutions représentatives du personnel d’obtenir toutes les informations nécessaires pour prévenir les discriminations dans le déroulement de carrière et les rémunérations.

 

  • Enfin, FO revendique également l’augmentation des moyens humains et financiers de l’Inspection du Travail ainsi que la relance du groupe de dialogue relatif aux discriminations au recrutement et en entreprise, délaissé par le patronat depuis 2016.

 

 

 

 

Sourcing:   BÉATRICE CLICQ, FRÉDÉRIC SOUILLOT, MARJORIE ALEXANDRE, in fo.fr

smiley   Blog publication, 20 septembre 2019, 17H25

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Facteur de progrès social, Il est vital de se syndiquer
Facteur de progrès social, Il est vital de se syndiquer
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29 juillet 2019 1 29 /07 /juillet /2019 17:26
28 juin 1919: Création de l'Organisation...

 

smiley   Blog publication, 29 juillet 2019, 18H29

 

 

 

 

 

 

 

28 juin 1919: Création de l'Organisation...
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11 juillet 2019 4 11 /07 /juillet /2019 13:33
Intervention de Yves Veyrier, consacrée à la...
Intervention de Yves Veyrier, consacrée à la...

Intervention de Yves Veyrier, secrétaire général de FO et vice-président du comité de la liberté syndicale de l’OIT  lors de la table ronde consacrée à la liberté syndicale, dans le cadre de la 108ème conférence de l’OIT.

 

 

 

smiley   Blog publication, 11 juillet 2019, 14H38

 

 

 

 

 

 

 

 

Intervention de Yves Veyrier, consacrée à la...
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