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Nos sources sont toujours citées.

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Néanmoins rien n'empêche les personnes ne désirant pas voir leur image diffusée de nous le signaler lors de la prise de vue.

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28 décembre 2017 4 28 /12 /décembre /2017 19:10
PSA envisage d'introduire la "rupture conventionnelle collective"

Loi travail / PSA / Rupture conventionnelle collective / Code du travail

 

Supposée être une aide à l'embauche et accolée au CICE booster les créations  d'emplois, la deuxième loi travail, venue compléter la loi MEK, Ô surprise surprise, la loi Travail commence par supprimer des emplois ! (PSA et Pimkie ont déjà dégainé..........Qui va suivre??

 

BM

 

Loi Travail

 

 PSA envisage d'introduire la "rupture conventionnelle collective"

 

 

PSA



Un représentant syndicale a indiqué que le nouveau dispositif prévu par les ordonnances réformant le Code du Travail serait à l'ordre du jour du prochain CCE du groupe, fixé au 9 janvier.


Selon la CFDT, l'effectif de PSA en France baisse de 3.000 personnes par an depuis 2013.


PSA va proposer en janvier à ses syndicats d'introduire le nouveau dispositif de "Rupture conventionnelle collective" (RCC) prévu par les ordonnances réformant le Code du travail, a déclaré jeudi 28 décembre un représentant de la CFTC, confirmant une information du Parisien.

 

Selon le journal, le constructeur automobile veut supprimer des postes en utilisant le nouveau dispositif qui permet à l'employeur de se séparer de salariés sans passer par la case démission ou licenciement et en dehors du cadre contraint d'un plan social.

 

 

 

Mais pour que l'introduction de cette RCC soit possible, ajoute le

Parisien, elle doit faire l'objet d'un accord majoritaire avec les syndicats.

 

Franck Don, représentant CFTC, a confirmé que la RCC serait à l'ordre du jour du prochain Comité central d'entreprise (CCE) du groupe, fixé au 9 janvier prochain. "Nous attendons de connaître les conditions d'accompagnement, financières entre autres, du dispositif proposé, pour émettre un avis", a-t-il ajouté.

 

JC Mailly "un peu étonné"


Dans le Parisien, le représentant de la CGT, Jean-Pierre Mercier, estime que cette procédure va permettre au constructeur automobile de faciliter les départs collectifs et que la direction voudrait l'appliquer dès le 1er février.

 

 

Selon le journal, le directeur des Ressources humaines France du groupe, Bruno Bertin, a confirmé que l'agenda social en question a bien été envoyé aux partenaires sociaux mais a refusé de donner des précisions sur les sites et le nombre de salariés qui pourraient être concernés.

 

 

Le sujet de la RCC s'inscrit dans le cadre du Dispositif d'adéquation des emplois et des compétences (DAEC) 2018. Il permet au groupe d'ajuster depuis plusieurs années ses effectifs, et de les réduire sans licenciement via des mobilités externes sécurisées et des dispenses d'activité pour les fins de carrière.

 

 

Selon la CFDT, l'effectif de PSA en France baisse de 3.000 personnes par an depuis 2013.

 

JCM

"Je suis un peu étonné que PSA puisse avoir recours ou ait recours à ce type de dispositif", a réagi Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière, sur France Info.

 

"Récemment, j'ai visité pas mal d'usines PSA, ça tourne à plein avec un volant d'intérimaires très important (...) alors avant de supprimer des emplois, ils feraient peut-être mieux de regarder autrement."

 

Selon Jean-Claude Mailly, la "rupture conventionnelle collective" permettra à une entreprise d'échapper aux dispositions plus protectrices des Plans de sauvegarde de l'emploi (PSE).

 

Personne, à la direction de PSA, n'était disponible jeudi pour faire un commentaire.

 

 

 

Sourcing : Challenges (Avec Reuters & (C) AFP)

 

PSA envisage d'introduire la "rupture conventionnelle collective"
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27 décembre 2017 3 27 /12 /décembre /2017 17:34

Grde Distri / Carrefour / A Bompard / Salariés / Syndicats

 

NDR/BM

 

Carrefour.

 Les salariés et leurs représentants, en l'attente du rituel des voeux pour une année nouvelle que l'on espère toujours meilleur que la précédente, sont dans l'expectative des annonces prévues le 23 janvier prochain par la direction, quant à leur avenir.

 

La situation est source d'inquiétude, ce qui est un euphémisme, tant les préoccupations sont grandes.

 

D'après plusieures sources, toutes aussi avisées et bien renseignées les unes que les autres, le groupe serait traversé  dans quasiment tous ses éléments par de grandes transformations, assortis de bouleversements, tant économiques, commerciaux que sociaux.

 

Les orientations des nouvelles stratégies qui filtrent ici ou la ne sont pas rassurantes pour les salariés, qui n'entrevoient pas les nouveaux schémas de la direction d'un oeil tranquille tant l'avenir du groupe leur semble peu sûr au travers des infos qui émergent chaque jour, et dont les sources ne semblent pas toutes concordantes. Ce qui ne contribue pas à une sérénité ambiante.

 

Quel modèle économique ? Quel tournant ? Vers quelle stratégie? Emploi, qualification?

 

Tous regardent, lisent et s'informent  aux sources les plus diverses tentant  de scruter dans une hypothétique boule de cristal ce qui va finir par arriver: sièges sociaux, métiers supports, Logistique, formats hypers, supers, e-commerce, drive, proxy, nouvelles formes de management, fermetures, transferts.......Une chose est sure, tous seront impactés.....

 

L'anxiété prend forme et anime les discussions !

 

BM

 

Voyons la presse,  voir ci dessous, ainsi que notre article d'hier sur le sujet, sous le titre, les 12 travaux (ou presque) d'A. Bompard

Suivre le lien:

http://foed.over-blog.com/2017/12/les-12-ou-presque-travaux-d-alexandre-bompard.html​​​​​​

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Selon Les Echos, que nous citons ici,

 

Si Georges Plassat, malgré les mots très durs de son successeur sur son bilan, a su, sous sa présidence, remettre Carrefour dans les clous des fondamentaux de la grande distribution, à défaut de l'avoir préparé au commerce de demain.

 

 Alexandre Bompard a une tout autre mission : celle de briser les tabous.

 

Car pour avoir été pionnier des hypermarchés, découvreur de nouveaux territoires à l'international, lanceur de tendances, le groupe, longtemps fier de son « quart d'heure d'avance » est aujourd'hui à la croisée des chemins.

 

 

Son fer de lance, l'hypermarché, ne sait plus où donner de la tête.

 

Or, malgré la dimension multiformats du groupe, il contribuait encore pour 41 % du bénéfice avant impôt (Ebit) de Carrefour France en 2016, les activités hexagonales représentant 44 % de l'Ebit total.

 

De fait, le concept du « tout sous le même toit » est attaqué de toute part : les sites marchands et leur choix infini, les déstockeurs et leurs offres attractives, les supermarchés avec leurs services de proximité, Leclerc et les maxidiscompteurs, enfin, avec leurs prix imbattables.  

 

Sans parler des enseignes non-alimentaires , qui ont sorti les hypers des marchés du sport, du bricolage, de la mode bon marché, et des restaurants avec ou sans salle qui livrent leurs plats à domicile via des applications mobiles.

 

Face à cela, plus question de tergiverser : le premier distributeur français doit prendre plusieurs tournants stratégiques pour résoudre son problème de modèle économique.

 

Pour ce faire, son nouveau patron devra briser pas moins de quatre tabous.

 

a bompard

 

· Finie, la conquête du monde


Pionnier de la grande distribution dans les pays émergents, longtemps premier distributeur européen- encore le plus international parmi les exploitants de grandes surfaces alimentaires, Carrefour n'est plus un groupe conquérant.

Le groupe s'est certes essentiellement retiré de pays où il avait échoué (Japon, Corée du sud), ou dans lesquels il n'était pas seul maître à bord (Turquie). Mais en vendant la Colombie, Georges Plassat a renoncé à un marché porteur.

Alexandre Bompard devrait accélérer le mouvement. La Chine, l'Argentine, la Pologne sont citées, la Roumanie,  voire le Brésil pourraient l'être. Le groupe a démenti avoir mandaté des banques, pas qu'il pourrait vendre.

 

 

· Magasins à céder


Dans l'histoire de la grande distribution, le mouvement était jusqu'ici à la concentration opérationnelle, les petits groupes indépendants, voire certains commerçants des grands réseaux coopératifs passant sous le giron des groupes intégrés. C'est fini.

 

La tendance s'inverse. Carrefour devrait ainsi placer en location-gérance des hypermarchés de villes petites et moyennes. Cinq sont cités ici et là, ceux de Cahors, Château-Thierry, Flers, Montluçon et Saint Lô, une vingtaine au total pourraient être concernés.

 

 

· Plan social en vue


Les coûts de personnel chez Carrefour France atteignent 18 % des charges totales, contre 16 % historiquement. Depuis la fusion avec Promodès en 1999, l'entreprise s'est complexifiée.

 

Selon la CGT, Alexandre Bompard aurait décidé de trancher dans le vif.

 

Quelque 1.200 postes seraient menacés au siège de Massy (Essonne), le siège historique de Promodès à Mondeville (Calvados) pourrait fermer, soit au total plus de 1.500 postes concernés.

 

Dans les hypermarchés, plusieurs annonces auraient été faites au comité central d'entreprise, sur l'automatisation des stations-service, la suppression d'emplois administratifs et à la réception logistique, et celle des postes de vendeurs dans les rayons d'électrodomestique.

 

Au total, ce seraient plus de 5.000 emplois concernés, selon le syndicat, sur près de 115.000 en France.

 

Carrefour siège Massy

 

· Le concept unique a vécu


Réduction des surfaces, concession de certains rayons, développement du « food service », « satellite drive » avec une usine de préparation centralisée et des lieux de retrait sur des sites dans des zones de flux, etc.

 

L'hypermarché a vécu comme « cathédrale » de la consommation, avec un large choix qui n'est plus fondamentalement utile. Carrefour va devoir retrouver l'agilité de ses débuts.

 

Sollicitée, la direction du groupe n'a pas souhaité faire de commentaires.


En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/0301060535188-comment-le-pdg-de-carrefour-va-briser-les-tabous-2141059.php#LmbSwpdyp6tXmBkR.99

 

 

Vous trouverez ci après les articles parus ce jour dans Challenges et Capital

 

article du journal Challenges

A. Bompard met Carrefour dans tous ses états -  Les salariés sont sur le qui-vive dans l'attente des prochaines annonces
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27 décembre 2017 3 27 /12 /décembre /2017 14:03
Quel avenir pour Conforama après la débâcle de Steinhoff ?

COMMERCE / Conforama


 

Quel avenir pour Conforama après la débâcle de Steinhoff ?
 

Le consortium sud-africain Steinhoff, propriétaire du Groupe Conforama, est en pleine débâcle financière depuis l’annonce de malversations comptables au plus haut niveau.

 

Depuis, la presse annonce les démissions fracassantes de ses dirigeants, ce qui a entraîné la chute libre de l’action aux bourses de Francfort et Johannesburg (-90%) et un « trou » qui s’élèverait à plus de 10 milliards d’euros !

 

 

Pire, le mardi 19 décembre 2017, le Groupe Steinhoff a annoncé publiquement que les lignes de crédit lui étaient retirées et les dirigeants ont reconnu n’avoir aucune lecture sur la date de publication des comptes 2017 (clos le 30 septembre) ni la réécriture du bilan 2016 !

 

Face à cette situation inattendue et dramatique, les dirigeants du Groupe Conforama font preuve d’optimisme et assurent que l’enseigne est autonome financièrement vis-à-vis de son actionnaire principal et qu’il n’y aurait aucun risque à court terme.

 

 

Le Groupe Conforama ne serait pas concerné par les fraudes comptables de son actionnaire principal, nous assure-t-on.

Le 20 décembre 2017, le Comité Central d’Entreprise, soutenu par la Section FO de Conforama, a exprimé sa défiance envers les dirigeants du Groupe Steinhoff par une motion votée à l’unanimité. Les membres de l’Instance ont officiellement demandé la tenue d’un CCE extraordinaire début janvier 2018 afin d’être informés des conséquences de cette crise sans précédent.

 

La Section FEC FO Commerce & VRP s’interroge sur la survie du Groupe Steinhoff et sur les conséquences de cette crise sans précédent qui aura d’une manière ou d’une autre des répercussions dans l’avenir pour les salariés de Conforama.

 

Pour rappel cela concerne plus de 9 000 salariés au périmètre de Conforama France et environ 14 000 salariés au niveau du Groupe Conforama.

 

 

 

Publication Communiqué de la Fédération des Employés et Cadres Force Ouvrière - Section fédérale du Commerce & VRP (commerce non alimentaire)

Quel avenir pour Conforama après la débâcle de Steinhoff ?
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27 décembre 2017 3 27 /12 /décembre /2017 12:00
Le gouvernement veut durcir fortement les sanctions pour les chômeurs.

Social / CHOMAGE

 


 

Comment le gouvernement veut durcir fortement les sanctions pour les chômeurs



Une réduction de moitié des allocations chômage, des rapports d'activité mensuels à remplir: le ministère du Travail envisage de durcir les sanctions à l'égard des chômeurs qui manqueraient à leurs obligations, selon Le Canard enchaîné de ce mercredi, (27/12).

 

Le gouvernement veut durcir fortement les sanctions pour les chômeurs.

 

L'hebdomadaire dit s'être procuré une note confidentielle sur laquelle travaille Antoine Foucher, le directeur de cabinet de la ministre du Travail Muriel Pénicaud, pour renforcer le contrôle des chômeurs.

 


 

Le gouvernement envisage de durcir certaines sanctions dans le cadre de la future réforme de l'assurance chômage, assure le Canard enchaîné daté du 27 décembre, citant une note confidentielle du ministère du Travail.

 

Actuellement, en cas de recherche d'emploi insuffisante ou de refus de formation, un chômeur peut voir son allocation réduite de 20% pendant deux à six mois.

En cas de manquement répété, l'allocation baisse de moitié pendant deux à six mois, voire est supprimée définitivement.

 

ministre du travail

 

En cas de refus à deux reprises d'une offre raisonnable d'emploi, l'allocation est suspendue pendant deux mois. Si le refus se répète, elle peut être supprimée pendant deux à six mois, voire définitivement.

 

Selon la note citée par l'hebdomadaire satirique, une recherche insuffisante, un refus de formation ou un refus de deux offres d'emploi jugées raisonnables, entraînerait une réduction des allocations de 50% pendant deux mois.

 

le chomage tue

 

En cas de récidive, elles seraient supprimées pour une durée de deux mois.

 

En outre, chaque demandeur d'emploi devra remplir un "rapport d'activité mensuel", listant l'ensemble des démarches effectuées pour favoriser son retour à l'emploi, selon cette note rédigée par Antoine Foucher, directeur de cabinet de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, et ancien cadre du Medef.

 

P. Gattaz

Pierre Gattaz, numéro un du Medef, avait suggéré en octobre un contrôle "journalier", "hebdomadaire" ou "mensuel" des demandeurs d'emploi, suscitant un tollé.

 

La négociation sur la réforme de l'assurance chômage doit débuter le 11 janvier et s'achever mi-février.

 

"Moderniser les règles"



Les partenaires sociaux prévoient de négocier, entre autres, les modalités du contrôle des chômeurs, un sujet sur lequel le gouvernement souhaitait initialement garder la main.

 

 

 

Dans le document d'orientation envoyé mi-décembre aux syndicats et au patronat pour cadrer la négociation, le ministère du Travail explique qu'il "proposera" une réforme "du barème et des modalités de sanctions dans les semaines qui viennent".

 

"Cette réforme permettra de moderniser les règles relatives à la proposition d'une offre raisonnable d'emploi.

Elle sera génératrice d'une meilleure application des règles et d'un accompagnement plus efficace des demandeurs d'emploi", souligne la note.

 

 

 

 

Le 22 novembre, Pôle Emploi a dressé le premier bilan du contrôle des chômeurs, entamé fin 2015: 269.000 contrôles ont abouti à 14% de sanctions.

 

 

 

 

Sourcing:       PHILIPPE HUGUEN , in Challenges - (Avec AFP)

​​​​​​​

 

 

D'abord, on peut se demander à quoi sert Pôle Emploi ?

                      Police de l'emploi qui flique les chômeurs ?

Ou organisme pour trouver du boulot à celles et ceux qui n'en ont pas ?

billet d'humeur

billet d'humeur

Billet d'humeur - BM

 

 

D'abord, on peut se demander à quoi sert Pôle Emploi ?

 

Police de l'emploi qui flique les chômeurs ?

Ou organisme pour trouver du boulot à celles et ceux qui n'en ont pas ?


Ensuite, voilà la solution miracle ?

 

Chaque demandeur d'emploi devra remplir un "rapport d'activité mensuel", listant l'ensemble des démarches effectuées pour favoriser son retour à l'emploi.

 

Tout le monde se souviendra de cette époque où les chômeurs cavalaient dans tous les coins pour trouver un boulot mais surtout récolter des cartes de visites d'entreprises, des tampons recueillis souvent sous les sarcasmes (je vous laisse deviner la teneur des propos fort sympathiques distillés à l'encan à l'encontre du tamponné) du maître tamponneur investi pour l'occasion du sceau royal, les demandes d'emplois envoyées auxquelles personne n'a jamais répondu... La détresse est la même, la dureté des temps ne faiblit pas, la précarité détruit...

 

Les fourches caudines du chômeur

 

Les chômeurs couraient ainsi le cacheton, le coup de tampon, précieux sésame justifiant une recherche sur l'imprimé de l'ANPE (ancêtre de Pôle Emploi) qui était contrôlé tous les mois... ! Cela n'a jamais fait trouver de boulot à personne, mais faisait courir du monde chez les boulangers, coiffeurs, pressings, boutiquiers et autres bistrotiers reconvertis en tamponneur chef garants et collaborateurs du système.

 

Nos gouvernants gavent les employeurs d'aides à l'embauche, et d'allègements de cotisations, au détriment de notre protection sociale, siphonnant ainsi notre salaire différé censé amortir les chocs et nous protéger des accidents de la vie, notamment liés au travail.

 

Pour quels résultats? Ils en veulent toujours plus, trop n'est jamais assez, ni suffisant, c'est la course au toujours plus !

Au lieu d'emmerder les chômeurs, que le gouvernement contrôle l'utilisation de l'argent public comme le CICE par les patrons. 


Qu'ils aillent contrôler les exilés fiscaux. Qu'ils empêchent les délocalisations en nationalisant les entreprises des patrons délocaliseurs...

 

Qu'a entrepris le gouvernement, ou plutôt les gouvernements à l'encontre  des investisseurs qui ont repris des entreprises et qui se sont cassés après avoir encaissé les aides de l'Etat, des collectivités  locales et territoriales, que jamais personne n'est allé contrôlé, ni n'a jamais poursuivi ces personnages pour le moins indélicat avec l'argent public.

 

C'est plus aisé de livrer les chômeurs à la vindicte populaire. Les chômeurs, ces assistés, ces coupables ! 

 

 

 

(Billet d'humeur) - BM

 

 

 

 

 

 

 

 

Librement, selon et d'après un texte de Maurice Brandi

Le gouvernement veut durcir fortement les sanctions pour les chômeurs.
Le gouvernement veut durcir fortement les sanctions pour les chômeurs.
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27 décembre 2017 3 27 /12 /décembre /2017 00:55
Les 12 (ou presque) travaux d’Alexandre Bompard...

Afin de résoudre le problème du modèle économique de l'hypermarché, mis à mal par la montée en puissance de l'e-commerce et les nouveaux modes de consommation, Alexandre Bompard va devoir faire évoluer en profondeur l'organisation du groupe.

Les 12 (ou presque) travaux d’Alexandre Bompard...
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26 décembre 2017 2 26 /12 /décembre /2017 17:01
Pimkie : une première rupture conventionnelle collective ?

SOCIAL / COMMERCE / RUPTURE

 

Pimkie

 Une première rupture conventionnelle collective ?


L'enseigne de prêt-à-porter Pimkie pourrait bientôt mettre en application la loi travail. A l’aide du nouveau dispositif de rupture conventionnelle collectif, 200 postes pourraient bientôt être supprimés.


200 postes seraient dans le viseur de la direction de la chaine de prêt-à-porter Pimkie.

 

Avec un déficit de 45 millions d'euros, le groupe pourrait bien inaugurer une nouvelle procédure de la réforme du Code du Travail : la rupture conventionnelle collective.

 

Un plan social déguisé selon les syndicats, qui craignent que les indemnités soient réduites au minimum. 

 

 

Un plan social déguisé

 


"Avec le plan de sauvegarde de l'emploi qu'on a eu en 2009, on a pu négocier et obtenir, aussi à travers la grève, 50 000 euros en moyenne par salarié.

 

 

Avec la rupture conventionnelle collective, aujourd'hui, on est persuadés que malheureusement, il n'y aura que le légal.

Et le légal veut dire 5 000 ou 6 000 euros par salarié", explique Valérie Pringuez, secrétaire CGT du CE de Pimkie.

 

 

La rupture conventionnelle collective est une sorte de plan de départs volontaires qui donne droit à l'assurance chômage.

 

 

 

 

 

Elle vise un profil de salariés, mais pas une classe d'âge, comme les seniors.

 

 

Sourcing:  franceinfo

Pimkie : une première rupture conventionnelle collective ?

Profitant des nouvelles dispositions de la Loi travail la direction de la chaîne de prêt-à-porter Pimkie s’apprête à recourir à une procédure de ruptures conventionnelles collectives. 


La chaîne de prêt-à-porter féminin Pimkie, qui appartient au groupe Mulliez (Auchan, Décathlon, Saint-Maclou, etc.), s’apprête à présenter à ses salariés un projet de suppressions de postes.

 

« Ils nous ont annoncé le 19 décembre en comité d’entreprise leur volonté de signer un accord de ruptures conventionnelles collectives », indique Valérie Pringuez (CGT), secrétaire du CE Pimkie PPP, confirmant des informations de la lettre spécialisée Fashion Network.

 

 

Permises par la réforme du Code du Travail, ces ruptures de contrat amiables en nombre nécessitent un accord majoritaire avec les syndicats.

 

Il s’agit d’une forme de plan de départs volontaires hors du cadre d’un plan social.


« Aujourd’hui, il n’est pas imaginable que la CGT signe », poursuit Valérie Pringuez, précisant que les négociations dureront un mois à compter de la présentation du projet en Comité central d’entreprise le 8 janvier.

 

Pour Maley Upavan (FO), en recourant à cette procédure, la direction entend « s’éviter plein de contraintes » (de reclassement notamment). Selon elle, les salariés « vont payer des impôts plein pot sur leurs indemnités » si le projet aboutit.

 

 

 

« Un trou de 45 M€ »

 


La responsable CGT explique que cette « annonce de procédure sans dire qui va être touché » a créé « un vent de panique » parmi les salariés. Un chiffre officieux circule de 200 suppressions de postes sur un effectif total de 1.900 salariés en France.

 

La direction de Pimkie n’a pu être jointe pour commenter ces informations.

 

Alors que l’enseigne est déficitaire, des groupes de travail associent depuis plusieurs semaines les salariés à l’élaboration du plan de redressement.

Selon la secrétaire du CE, ces groupes ont proposé la fermeture en 2018 de 81 magasins dont 20 en France, puis 40 autres en 2019 en Allemagne, « pays le plus touché ».

 

Pimkie international va finir l’année avec « un trou de 45 M€ », dont « plus d’1 million pour la France », déficitaire pour « la première année », d’après Maleye Upravan (FO).

 

L’enseigne compte plus de 700 magasins dans 30 pays et emploie environ 5 200 salariés, selon son site Internet.

 

 

Sourcing:  Le Parisien

 

 

Pimkie : une première rupture conventionnelle collective ?
Pimkie : une première rupture conventionnelle collective ?
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22 décembre 2017 5 22 /12 /décembre /2017 15:28
REVUE DE PRESSE : Pouvoir d’achat plombé dès le 1er janvier 2018 ?

REVUE DE PRESSE

 


Pouvoir d’achat plombé dès le 1er janvier 2018 ?


 

Une note de conjoncture publiée mardi 19 décembre par l’Insee, l’Institut national de la statistique et des études économiques, estime que les hausses et baisses d’impôts prévues dans le budget ôterait 0,3 point à l’évolution du pouvoir d’achat sur l’ensemble de l’année. Le gouvernement a réagi. La presse aussi.

 

Aperçus.

 

 

Les Dernières Nouvelles d’Alsace 


Après les Fêtes, Certains ménages vont trinquer. Il n’y aura pas de baisse des impôts en 2018 pour les ménages : selon l’Insee, les Français paieront au moins 4,5 milliards en plus, et donc verront leur pouvoir d’achat écorné.

La corne d’abondance s’éloigne.

 

 

Le Monde 


Les chiffres de l’Insee ont provoqué une Tempête dans un bouillon de statistiques… Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a contesté formellement mercredi 20 décembre, les conclusions de l’Insee. Qui a rétorqué que la note de conjoncture n’a pas la prétention de faire le bilan de ce que l’État donne et prend, explique-t-on à l’institut. Elle se concentre sur l’évolution des prélèvements obligatoires.

 

Des mesures étalées sur l’année et qui vont, effectivement, davantage peser sur le pouvoir d’achat des ménages au premier trimestre.

 

Capital 


Dès le 1er janvier, la CSG va en effet augmenter de 1,7 point. Certes, le gouvernement a prévu, en parallèle, de supprimer les cotisations salariales chômage et maladie, ce qui s’avérera globalement positif pour les salariés.

Globalement positif ? De plus cette diminution n’interviendra qu’en deux temps : une baisse de 2,2 points au 1er janvier puis de 0,95 point en octobre.

Et c’est sans compter que la fiscalité des produits énergétiques, en particulier des carburants, va être revue à la hausse au 1er janvier du fait de la montée en charge de la taxe carbone.

 

De quoi plomber la mobilité.

 

 

Libération 


Résultat : après une hausse de 1,8 % du pouvoir d’achat des Français en 2016 et de 1,6 % en 2017, l’acquis ne sera que de 0,6 % mi-2018. Une inversion de la courbe. Juste avant les vacances.

Réjouissant.

 

Marianne 


D’autant plus que ce que ne précise pas l’Insee, c’est la distribution de cette hausse du pouvoir d’achat : la suppression de l’ISF et la flat tax font certes baisser de 4,5 milliards d’euros les prélèvements obligatoires, mais cette diminution d’impôt s’adresse en priorité aux Français les plus riches.

 

Par contre, pour ce qui est des taxes sur le tabac ou l’énergie, tout le monde paie…

 

 

 

 

Sourcing:    MICHEL POURCELOT, in FO Hebdo

 

 

Libre et Independante

 

REVUE DE PRESSE : Pouvoir d’achat plombé dès le 1er janvier 2018 ?
REVUE DE PRESSE : Pouvoir d’achat plombé dès le 1er janvier 2018 ?
REVUE DE PRESSE : Pouvoir d’achat plombé dès le 1er janvier 2018 ?
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21 décembre 2017 4 21 /12 /décembre /2017 17:08
Dakar :  Auchan licencie 150 travailleurs de Citydia

Grde Distri / AUCHAN

 

Citydia Dakar

 

Auchan licencie 150 travailleurs de Citydia


 
150 travailleurs de Citydia vont vivre un véritable cauchemar  en cette fin d’année.

Un cauchemar qui va se poursuivre jusqu’au 5 février, date de fermeture du dernier magasin de cette chaine de supermarchés.


 
Ces 150 travailleurs qui vont passer les fêtes d’année au goût amer, ont été licenciés par leur direction pour « raisons économiques » selon le Témoin. Ils sont victimes du processus de reversement de l’effectif de Citydia à la chaine française Auchan, depuis, Septembre, a racheté les neuf supermarchés de Citydia à Dakar.

 

Ils sont victimes du processus de reversement des effectifs de Citydia à la chaîne française Auchan qui, depuis septembre dernier, a racheté les neuf supermarchés de Citydia à Dakar.

 

Hélas, seulement 300 travailleurs de Citydia vont rejoindre la nouvelle enseigne commerciale. Les licenciés ont décidé de porter l’affaire devant la justice, suite à un non-conciliation avec l’Inspection régionale du Travail.

 

Sourcings

 

Dakar :  Auchan licencie 150 travailleurs de Citydia
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19 décembre 2017 2 19 /12 /décembre /2017 15:06
Roumanie : les salariés devront payer l’intégralité des cotisations sociales employeurs !  

SOCIAL  /  EUROPE / ROUMANIE



Roumanie

 

 Les salariés devront payer l’intégralité des cotisations sociales employeurs !


 

Les travailleurs roumains craignent fortement pour leurs salaires après l’annonce par le gouvernement d’un transfert de la totalité des cotisations sociales des employeurs vers les salariés.

 

Conséquence immédiate, les salaires nets pourraient baisser jusqu’à 20 % si les entreprises n’accordent pas des augmentations de salaires bruts pour compenser la mesure qui entrera en vigueur au 1er janvier 2018.


 

FO Actualité  Retraite n°83 septembre 2017

 


La mesure a été adoptée en urgence le 8 novembre dernier faisant de la Roumanie le seul pays où les cotisations sociales sont exclusivement financées par les salariés.

 

Or, la plupart des employeurs ne prévoient pas d’accorder des augmentations de salaires pour compenser l’impact de la mesure sur les rémunérations nettes.

 

De son côté, le gouvernement avait annoncé une hausse des salaires dans le secteur public de près 25 % pour compenser le coût du transfert mais a décidé d’y renoncer pour des raisons budgétaires.

 

Logo du syndicat Cartel ALFA

 

La Cartel ALFA est une confédération syndicale roumaine fondée en 1990 d'inspiration chrétienne et affiliée à la Confédération syndicale internationale et à la Confédération européenne des syndicats

 

Des mobilisations importantes ont été organisées à Bucarest début octobre notamment dans le secteur public, la santé, la police et les transports à l’appel de l’organisation syndicale Cartel ALFA [1].

 

D’autres actions syndicales vont être organisées prochainement.

 

L’organisation BNS [2]a décidé à l’unanimité le 12 décembre 2017 d’organiser une manifestation de protestation massive à Bucarest, mobilisation rejointe par Cartel ALFA.

 

 

Le Blocul National Sindical est une confédération syndicale roumaine fondée en 1991 et affiliée à la Confédération syndicale internationale et à la Confédération européenne des syndicats

 

Autre coup dur pour les travailleurs roumains, le gouvernement a également décidé de réduire sa contribution au financement des retraites complémentaires des salariés, impactant lourdement le montant des pensions futures.

 

Communication Cgt FO, SECTEUR EUROPE - INTERNATIONAL

 

 

Notes


[1] La Cartel ALFA (Confederația Naționala Sindicală « Cartel ALFA » : « Confédération nationale syndicale "Cartel ALFA" » ) est une confédération syndicale roumaine fondée en 1990 d’inspiration chrétienne et affiliée à la Confédération syndicale internationale et à la Confédération européenne des syndicats

[2] Le Blocul National Sindical (BNS - Bloc national syndical) est une confédération syndicale roumaine fondée en 1991 et affiliée à la Confédération syndicale internationale et à la Confédération européenne des syndicats.

 

 

FO Actualité  Retraite n°83 septembre 2017

Roumanie : les salariés devront payer l’intégralité des cotisations sociales employeurs !  
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19 décembre 2017 2 19 /12 /décembre /2017 10:41
Congé paternité : le gouvernement semble choisir l’inaction  

SOCIETE

 

Congé paternité

 Le gouvernement semble choisir l’inaction
 

Lors d’une interview, publiée par le journal Les Echos le 14 décembre dernier, la Secrétaire d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes a semblé vouloir enterrer tout progrès social en matière de congé de paternité et d’accueil de l’enfant.

 

Force Ouvrière n’ose croire aux propos recueillis par Les Echos alors même que selon le gouvernement : la grande cause nationale du quinquennat nécessite l’engagement de tous, sur tout le territoire…

 

Pourtant, selon la Secrétaire d’État à l’égalité, les pères ne souhaiteraient pas rallonger le congé de paternité puisqu’ils sont déjà très nombreux à ne pas prendre un congé parental (distinct du congé de paternité et moins bien indemnisé !).

 

 

De plus, le rendre obligatoire ne serait pas une bonne solution, puisqu’en dehors de la période des 8 semaines d’interdiction d’emploi, le congé de maternité est facultatif…

 

FO rappelle que :

 

7 pères sur 10 prennent leur congé de paternité et d’accueil de l’enfant et que ceux qui ne leur prennent pas ne le font pas par culture du présentéisme mais pour des raisons de faible rémunération, de statut précaire ou encore d’horaires importants de travail ;

 


Le congé de maternité comprend une période d’interdiction d’emploi de 8 semaines et que pris dans sa totalité, il ne peut être refusé par l’employeur.

 


 

Pour Force Ouvrière, la revendication demeure essentielle.

 

Il faut rendre le congé de paternité et d’accueil de l’enfant pour partie obligatoire (11 jours) et allongé à 1 mois minimum. Une mesure qui permettrait de contribuer à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes en :

 

évitant que les responsabilités familiales concernent exclusivement les mères au détriment de leur vie professionnelle ;
rendant le droit à une vie familiale plus concret pour les pères.

 

Sourcing:     ANNE BALTAZAR, in FO Hebdo

 

 

Congé paternité : le gouvernement semble choisir l’inaction  
Congé paternité : le gouvernement semble choisir l’inaction  
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