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La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.
"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, répondit le renard." Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry
FOCPFEXDIA, la chaine TV FO CPF : lien: https://www.youtube.com/channel/UCfWq-DLz258o2BG9m7Z6HDg
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FO, Libre Independant Déterminé
Lanceur d'alerte
Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, voyant venir un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d'alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective
Libres, Indépendants, Déterminés et Solidaires Ensemble. Communication, Information et Expression directe de l'actualité sociale, économique et syndicale de FO CPF et des salariés du commerce et de la Grande distribution.
Dans ce blog nous sommes amenés fréquemment à diffuser des images, des vidéos, des photos, voire des articles de presse, d'insérer des liens vers des documents, ceci afin d'étoffer et d'éclairer nos posts, en leur donnant plus de contenus, pour une meilleure compréhension.
Nos sources sont toujours citées.
Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.
Néanmoins rien n'empêche les personnes ne désirant pas voir leur image diffusée de nous le signaler lors de la prise de vue.
Sans manifestation de leur part, nous considérerons leur consentement présumé.
Merci
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En tant que clientes et clients de votre enseigne, nous refusons d’être servis par des travailleurs mal traités et mal payés pour satisfaire vos actionnaires. Nous désapprouvons la fermeture de 14 magasins et le licenciement de 2.500 travailleuses et travailleurs.
Les investisseurs ont fait fi de l'entrée en négociations exclusives du numéro deux mondial de la grande distribution avec l'espagnol Dia, pour la reprise de ses activités françaises.
Le 23 juin, l'action a clôturé à l'équilibre.
Pourtant, le projet est séduisant. Si l'autorité de la concurrence et les instances représentatives du personnel donnent leur accord, Carrefour rachètera 865 magasins Dia pour une valeur d'entreprise de 600 millions d'euros.
Ce qui conférera au distributeur l'opportunité de renforcer sa présence dans les petites et moyennes surfaces, réduisant de fait son exposition aux hypermarchés. Aussi, Carrefour profitera de la forte implantation de Dia à Paris et en région PACA pour parfaire son maillage territorial.
Le prix de l'acquisition peut paraître élevé, à 0,35 fois le chiffre d'affaires de la cible, mais il ne déstabilisera pas la structure financière. Bien que déficitaire, Dia représentait la dernière possibilité pour un distributeur d'accroître ses positions en France.
Même s'il devrait céder ou fermer certains magasins repris, Carrefour devrait gagner entre 1 et 2 points de part de marché (20,3% en 2013) selon le courtier Natixis, restant numéro un devant Leclerc.
Et Bank of America estime que l'acquisition de Dia France aura un effet positif d'au moins 5% sur le bénéfice net par action dans les trois ans.
Après la création de la foncière Carmila, regroupant les murs de 172 centres Lire la suite sur le revenu.com
AVEC JAURES, CONTRE CLEMENCEAU ! :
"C'est en affirmant sans restriction et sans faiblesse l'expropriation sociale de toute la classe capitaliste au profit de tous les travailleurs organisés, c'est en préparant l'union intime des exploités de tous les pays que le socialisme sortira des tristes chemins vaseux qui s'ouvrent devant notre pays" [...] "Le péril est dans l'équivoque de ceux qui tentent ou de dérober une parcelle de socialisme pour colorer toute une masse de réaction, ou tout simplement d'usurper le nom de socialisme pour couvrir une politique réactionnaire." Jean Jaurès
Mardi 10 juin, une partie des salariés du centre de relation clients d'Ikea basé à Lisses ont fait grève pour tenter de faire entendre leurs revendications et d'en finir avec ces conditions qu'ils jugent " invivables ". Ce mardi après-midi, une trentaine de personnes s'était massée devant un des bâtiments de l'enseigne suédoise spécialisée dans l'aménagement et l'ameublement basée à Lisses.
« Nous voulons de meilleures conditions de travail, une compensation pécuniaire. On ne veut pas du changement d’horaires des équipes, ni travailler le samedi sans compensation financière ». « La direction dit que c’est provisoire mais nous savons, ici, que le provisoire devient définitif. Et nos vies familiales vont être impactées par ces changements, personne n’en tient compte ». Par la voix de Salim Radjah, délégué syndical FO, ce sont les salariés qui s’expriment ainsi.
30 % des salariés en grève sur ce site qui emploie 130 personnes dont une cinquantaine d’intérimaires, le malaise est grand. Ce mouvement touche toutes les catégories : des employés aux cadres.
Dans cet entrepôt qui réceptionne les containers en provenance de la Chine et de l’Europe pour une redistribution dans tous les magasins de France, la place manque.
L’entrepôt est arrivé à saturation avec tous les risques d’accident qui découlent. L’activité augmente et la pression sur les salariés également.
Alors FO a posé une cahier de revendications demandant :
• de vrais moyens pour la réception et le traitement des colis trop lourds, chaleur dans les containers insupportable,
• une prime exceptionnelle de 200 €,
• le refus du changement d’horaires et travail du samedi : les équipes vont terminer à 15h30 au lieu de 12h précédemment et 20 h au lieu de 17h.
• Il existe un réel problème de management : les salariés se sentent épiés, surveillés, les lettre de rappels pleuvent.
Beaucoup de problèmes et peu de solutions proposées.
Pour FO :
" La direction du site a bien essayé de discuter ce matin, mais elle n’est pas décisionnaire. Nous voulons être reçus par quelqu’un qui décide, qui réponde à nos revendications pour pouvoir réellement négocier ".
Alors la semaine prochaine si rien ne bouge, les salariés bougeront. Ils reconduiront leur mouvement de grève.
1912 - "Les Travailleurs ont souvenir du grand mouvement syndical qui, en 1906, agita les esprits, souleva les prolétaires de nombreuses corporations. En conformité d'un Congrès des Syndicats, la classe ouvrière combattit ardemment, en vue de conquérir une réduction de la journée de travail.