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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.

"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
répondit le renard."    
Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry

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Nos sources sont toujours citées.

Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.

Néanmoins rien n'empêche les personnes ne désirant pas voir leur image diffusée de nous le signaler lors de la prise de vue.

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10 septembre 2016 6 10 /09 /septembre /2016 15:41
Soupçons d’escroquerie sur une partie de la cession de Dia

Quarante-cinq anciens employés de l’enseigne Dia sont sans salaire depuis deux mois.
Le 10 septembre, le supermarché du 58, avenue des Frères-Lumière, à Lyon, aurait dû rouvrir. Mais le rideau de cet ancien Dia, tombé le 26 mai, est toujours fer
mé.

Quarante-cinq anciens employés de l’enseigne Dia en France sont sans salaire depuis plus de deux mois, depuis que leurs magasins ont été vendus par Carrefour au groupe polonais Gastt, avec la bénédiction de l’Autorité de la concurrence.

Selon nos informations, la société Gastt est convoquée, lundi 12 septembre, par le gendarme de la concurrence, pour s’expliquer et vérifier si cette « situation inédite », selon ses termes, ne relève pas d’une escroquerie.


Lorsqu’en 2014 Carrefour rachète, pour près de 650 millions d’euros, les 812 magasins du réseau français de l’espagnol Dia, l’Autorité de la concurrence lui impose de céder 56 supermarchés, dans des zones où le groupe se retrouverait en position dominante. Dans la foulée, Carrefour décide de se séparer d’une centaine de Dia supplémentaires.


Les banquiers d’affaires se mettent à
l’œuvre pour trouver des repreneurs.

A l’été 2015, plusieurs points de vente ont été vendus à Casino et à Auchan. L’enseigne Leclerc reprend un magasin, un autre est préempté par la ville de Drancy. Il en reste huit qui intéressent un repreneur étranger : un groupe polonais appelé « Gastt », qui projette de lancer une nouvelle enseigne de proximité en France, baptisée « Okey », centrée sur les produits frais. Ses activités en France se réduisent à un service de traiteur de spécialités polonaises et à l’exploitation d’un petit réseau...

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie-francaise/article/2016/09/10/soupcons-d-escroquerie-sur-la-cession-de-dia_4995600_1656968.html#BDxQIWA8zBU83Vhk.99

Sourcing : LE MONDE

Par Cécile Prudhomme et Anne Rodier

Soupçons d’escroquerie sur une partie de la cession de Dia
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4 septembre 2016 7 04 /09 /septembre /2016 13:05
Carrefour ne doit pas ajouter de la désespérance à la détresse sociale de ses ex salariés !

Carrefour ne doit pas ajouter de la désespérance à la détresse sociale de ses ex salariés !

FO exige de façon impérative, et sans délai, la réintégration, et le paiement des salaires et des arriérés, sans conditions, pour tous les salariés concernés
FO exige de façon impérative, et sans délai, la réintégration, et le paiement des salaires et des arriérés, sans conditions, pour tous les salariés concernés

Transférés depuis 106 jours, les salariés, le terme est mal choisi, transférés chez Gastt par Carrefour ne sont plus payés depuis juin dernier.


Cette situation douloureuse pour les salariés, déjà lourdement précarisés de par les conditions de leur transfert, doit cesser,


Des femmes, des hommes, des familles entières sont affectées
par cette situation. Cela est intolérable;


Transférés le 27 mai dernier, les salariés n'ont toujours pas de travail, les magasins restent fermés, les salaires non payés !

Les salariés Gastt n'ont toujours pas perçu leur salaire de juillet, et n'ont aucune garantie pour celui du mois d'aout;

Carrefour ne doit pas ajouter de la désespérance à la détresse sociale de ses ex salariés !


Cette situ
ation est inaceptable


Carrefour doit sortir de son mutisme, et faire preuve de responsabilité.
C'est une question de respect et de justice sociale pour les salariés transférés dans des conditions dout
euses


FO exige de façon impérative, et sans délai, la réintégration, et le paiement des salaires et des arriérés, sans conditions, pour tous les salariés concernés


La FGTA FO ouvre une souscription pour une aide d'urgence. Faites le savoir, et valoir
La Bataille continue, sans relâ
che !

Le scandal Gastt doit cesser, c'est une question de respect et de justice sociale
Carrefour doit sortir de son mutisme, et faire preuve de responsabilité.

Carrefour doit sortir de son mutisme, et faire preuve de responsabilité.

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29 août 2016 1 29 /08 /août /2016 21:11
Magasins repris par Gastt, rideaux baissés, pas d'enseigne, pas de salaire,
Magasins repris par Gastt, rideaux baissés, pas d'enseigne, pas de salaire,
Magasins repris par Gastt, rideaux baissés, pas d'enseigne, pas de salaire,

Magasins repris par Gastt, rideaux baissés, pas d'enseigne, pas de salaire,

Un supermarché Dia, le 8 mai 2014 à Paris - JOEL SAGET AFP
Un supermarché Dia, le 8 mai 2014 à Paris - JOEL SAGET AFP

Les 47 salariés de huit magasins Dia rachetés par Gastt au groupe Carrefour sont sans ressources depuis près de deux mois…


Elle n’a pas été payée depuis le 7 juillet.

« Au début, j’ai pioché dans mes économies mais maintenant, je n’ai plus rien », lâche Sila*, 33 ans, hôtesse de caisse.

« Je n’ai pas pu payer mon dernier loyer, j’ai dépassé mon découvert autorisé, je reçois des relances pour factures impayées et je ne peux même plus m’acheter à manger… C’est carrément l’horreur », se désole-t-elle.


Salariée depuis 2007 de l’enseigne ED devenue Dia (groupe Carrefour), Sila n’imaginait pas se retrouver du jour au lendemain sans aucune ressource – ni salaire, ni indemnité chômage. Et sans aucune structure pour l’aider.


« Ils nous promettaient de belles choses »


Pour Sila comme pour 46 autres salariés en France, tout a basculé le 26 mai dernier.

« Mon chef m’a appelée pour me dire que huit magasins Dia**, dont le nôtre, venaient d’être vendus au groupe Gastt. C’était une enseigne que je ne connaissais pas, mon chef non plus. Nous avons trouvé cela étrange, on s’attendait plutôt à être repris par Auchan ou Leader Price. Mais nous ne nous sommes pas inquiétés plus que ça, d’autant plus que le repreneur nous avait fixé une rencontre. »


Celle-ci se tient fin mai. Et tout se déroule à merveille. Deux hommes, dont l’un se présente comme étant Pierre-Edouard Traska et se disant « mandaté » par Gastt, exposent aux salariés le projet du groupe.

« Ils nous parlaient de vente de produits d’épicerie fine en provenance de Pologne [le patron de Gastt est polonais], ils nous disaient que nous allions être formés, que nous serions un temps en chômage partiel mais que les magasins rouvriraient vite, dès début septembre… Bref, ils nous promettaient de belles choses », se souvient Sila.


Le premier couac survient début juillet, lorsque le salaire de juin est versé avec sept jours de retard.

L’histoire se répète début août.

Gastt promet aux 47 salariés qu’ils recevront bientôt leur chèque, avant d’évoquer « un virement », puis un « mandat cash ».

Adam Kuzmicz, le patron de Gastt, fixe même aux salariés parisiens un rendez-vous le 19 août.


« Il est venu. Il n’arrêtait pas de regarder sa montre en disant que des convoyeurs de fonds étaient en route et qu’ils allaient nous donner notre argent. Il nous a dit qu’en les attendant, il allait à nouveau nous présenter son projet. Ça a duré 1h30… Et puis, tout d’un coup, il a dit que non, finalement, les convoyeurs de fonds n’arriveraient pas », raconte l’un d’entre eux.

Les salariés excédés retiennent Adam Kuzmicz et appellent les policiers. Qui laissent finalement le patron repartir.


« Elle ne peut même plus acheter une baguette de pain pour sa fille »
Depuis, les salariés de Gastt n’ont plus eu aucun contact avec lui, ni avec Pierre-Ed
ouard Traska.

« Nous avons été revendus sans être consultés et maintenant, nous ne sommes même pas payés ! On ne peut pas s’inscrire à Pôle emploi parce que nous n’avons aucun papier… Mais qu’est-ce qu’on va devenir ? », sanglote Sila.


Nathalie Lerouge, déléguée syndicale Force ouvrière dans le Pas-de-Calais, département où deux magasins Dia ont été rachetés par Gastt, est consternée : « J’avais vu beaucoup de choses dans la grande distribution, mais des employés de magasins à peine vendus qui ne reçoivent pas leurs salaires, c’est une première ! Ils sont dans des situations dramatiques, je pense en particulier à cette maman célibataire qui ne peut même plus acheter une baguette de pain pour sa fille ».

La FGTA-FO, qui suit de près le dossier, « a beaucoup de mal à comprendre ce qu’il s’est passé du côté de Carrefour. On parle quand même du premier employeur de France ! Ses responsables sortent des plus grandes écoles, ils négocient au centime près le prix d’un paquet de nouilles mais ils revendent huit magasins à un groupe qui ne paye déjà plus ses salariés alors que la loi l’oblige à les reprendre aux mêmes conditions pendant 18 mois… Ils ont fait preuve d’une négligenc
e coupable dans ce dossier ».


Qu’en dit Carrefour ?

A-t-il perçu la somme correspondant à la vente des huit magasins ?

Quelles suites compte-t-il donner à cette affaire ?

Nous avons contacté le groupe à plusieurs reprises mais il n’a toujours pas répondu à nos questions.

Rappelons que si Carrefour s’est séparé de ces magasins, c’était à la demande de l’Autorité de la concurrence. Et que cette dernière avait validé la candidature de Gastt.


Si ce groupe est quasiment inconnu en France – il possède trois petites boutiques « Syrenka » à Paris – son patron, Adam Kuzmicz, aurait créé 3 000 magasins en Pologne.

Contactée par 20 Minutes, l’Autorité de la concurrence estime n’avoir commis aucune faute : « Gastt remplissait toutes les conditions requises pour reprendre les huit points de vente. Il n’avait aucun problème de viabilité financière », nous assure une source proche du dossier.


« Je fais le virement demain ! »


Mais alors, que s’est-il passé ?

Gastt joue-t-il de « malchance » ?

C’est ce qu’Adam Kuzmicz plaide auprès de 20 Minutes : « Les fonds sont bloqués chez le notaire. J’ai tout fait pour les débloquer mais le notaire était en vacances… Vous savez, la France l’été, c’est compliqué ».

Il affirme également avoir réglé la « totalité » de ses dettes auprès de Carrefour.

Comment a-t-il obtenu le déblocage de ces fonds ?

« C’est différent, ce n’est pas comme pour les salaires… Mais je vais payer les salariés : les fonds doivent être débloqués ce jour, je fais le virement demain ! », nous assure-t-il.


Il ajoute que « cette histoire est médiatisée pour rien », affirme être un « bouc-émissaire » dans cette affaire – il ferait, selon lui, les frais « d’un conflit entre FO et Carrefour » – et se dit accablé « puisque [s] es nouveaux salariés vont être une famille pour [lui] ».


Nous évoquons la rencontre du 19 août et l’interrogeons sur ces fameux convoyeurs de fonds : « J’ai fait tout mon possible pour ces pauvres malheureux [les salariés] ! Je voulais les payer en liquide, mais mes avocats m’ont déconseillé de le faire. J’ai parlé des convoyeurs sans réfléchir, c’était pour aider ces gens, ce n’était pas pour une quelconque malversation ».


« Nous avons peur »


L’avenir le dira. En tout cas, la présence de Pierre-Edouard Traska dans ce dossier ne rassure pas les salariés : « Son nom est connu sur Internet : il est associé à des fermetures douteuses d’entreprises… Ce monsieur a l’air spécialisé dans la faillite. Nous ne savons pas à qui nous avons affaire, mais nous avons peur », avance Sila.


Contacté par 20 Minutes, Pierre-Edouard Traska se présente comme un « conseil » qui n’a pas son mot à dire dans l’affaire. Adam Kuzmicz partage le même point de vue : « Traska est seulement l’un de mes conseillers, il m’a aidé uniquement pour parler aux salariés mais il n’a aucun statut officiel dans l’entreprise ».


La FGTA-FO a saisi le tribunal de commerce de Paris et déposé un référé devant le tribunal des prud’hommes. L’organisation syndicale va également verser, mardi ou mercredi, un bon d’achat de 500 euros à chacun des 47 salariés pour les aider à couvrir les frais immédiats.

Elle demande en parallèle à Carrefour de réintégrer ces employés.

Le groupe devait donner sa réponse le 25 août. Pour l’instant, Sila comme ses collègues sont sans nouvelle.


*Prénom d’emprunt – la jeune femme a voulu conserver l’anonymat, ne sachant pas à qui elle « a affaire » dans ce dossier.
** Ils sont principalement situés dans les Hauts-de-France, en Ile-de-France, en Rhône-Alpe
s et en PACA.

Sourcing : 20 Minutes / *Céline Boff

BM: Pas même un mot de regret pour les salariés ! Pitoyable, Infecte, profond mépris

NDR


Non Kuzmicz (monsieur est de trop, et non approprié à votre état), vos assertions sont mensongères;

Il ne s'agit en rien, selon vos propos des plus fantaisistes, d'une situation conflictuelle entre FO et la direction Carrefour, c'est tout simplement que vous êtes un pauvre pitre pitoyable, menteur, truqueur, dissimulateur, sans aucune reflexion, ni pensée pour la situation actuelle de vos salariés, dans laquelle vous les avez précipité, et dont vous êtes seul responsable.


Même une seule larme de crocodile (Lacoste) vous en êtes incapable devant le désarroi et la détresse des salariés.


La paupérisation et la précarité, voilà votre con
cept


Vous êtes indigne, et en tout point méprisable.


Kuzmicz, si ce que tu prétends repose sur un fond de vérité, que tu dis que les salariés sont ta famille, quitte les, fous leur la paix, paie les, et tire toi, vite et loin ! Et arrête de gémir sur tes propres turpitudes, tu me fais gerber.

( détrompe toi, Kuzmicz aucune erreur, tu n'as pas droit au tutoiement syndical, amical, que j'aurai commis pas inadvertance à ton endroit, mais au plus profond mépris que je porte aux gens de ta caste, tu n'es pas mon égal, ni celui des salariés, pour mériter un tutoiement, le vouvoiement à ton égard étant devenu fort insupportable)


BM

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26 août 2016 5 26 /08 /août /2016 17:15
Photographie de Polycart — CC BY 2.0.Comment une telle affaire de délinquance sociale est possible ?
Photographie de Polycart — CC BY 2.0.Comment une telle affaire de délinquance sociale est possible ?

Grande distribution

Les anciens salariés du hard discounter Dia se souviendront de leur été. Une cinquantaine d’entre eux sont restés sur le carreau après la vente de leur enseigne par Carrefour à un repreneur très indélicat. Pas de salaire depuis deux mois et des magasins qui restent désespérément fermés.


Après s’être séparé de Dia en 2011, le groupe Carrefour opère une volte-face et rachète Dia France trois ans plu
s tard.

L’autorité de la concurrence émet un avis favorable au rachat mais ce dernier est assorti de préconisations demandant au groupe français de la grande distribution de se séparer de 56 sites.

La majorité tombe dans l’escarcelle d’Auchan qui les transfère à sa filiale A2pas.


Quelque temps plus tard, Carrefour décide de se séparer d’une centaine de magasins Dia supplémen
taires.

C’est dans ce contexte qu’un repreneur polonais fait une proposition. Le « groupe » Gastt souhaite développer l’enseigne Okey, une chaîne de magasins de proximité qui se focalisera sur la vente de produits frais traditionnels. Carrefour lui cède 37 magasins.


Salariés d’un groupe puis d’une TPE


Le concept développé par Gastt : un réseau de franchisés sous-louant des espaces de vente à des entreprises ou à des artisans qui vendent
leurs produits.

« Il refait sur un petit format ce que font les Galeries Lafayette », remarque Gérard Covache.

Chargé de mission, il suit l’affaire de près avec Carole Desiano, secrétaire fédérale de la FGTA-FO. « Les salariés pensaient qu’ils resteraient dans un groupe de la grande distribution, mais ce n’est pas ce qui s’est passé. Ils devenaient salariés d’une TPE avec un gérant, très peu de salariés et des îlots de vente n’appartenant pas au magasin. »


Aujourd’hui, sur les 37 magasins cédés par Carrefour, seuls huit ont été effectivement vendus. Deux magasins dans le Nord, deux en région lyonnaise, deux à Paris et deux à Marseille. Mais ce transfert de propriété risque bien de s’arrêter-là. Gastt ne semble pas être en mesure d’assumer la logistique et les obligations légales et contractuelles que ces lieux de vente nécessitent.


Pas de salaire depuis juillet


Aucun des salariés n’a reçu de rémunération depuis juillet. Et le salaire du mois d’août risque bien de se faire attendre. Les salaires de juin, versés avec une dizaine de jours de retard, ont été payés avec l’ensemble des congés payés acquis par les salariés transférés par Carrefour à Gastt. Lors d’un transfert de salariés, la société cédante, c’est-à-dire Carrefour, verse les congés payés des salariés à la société repreneuse (Gastt).


Le nouveau concept Okey nécessite le réaménagement des huit magasins. Avant de baisser le rideau fin mai, les salariés ont mis sur palettes les marchandises, déboulonné les enseignes, démonté le matériel informatique. Mais depuis, aucuns travaux n’ont débuté et aucun calendrier n’a été communiqué.


« Le gérant Adam Kuzmicz affirme qu’il a demandé une période de chôma
ge technique », raconte Gerard Covache.

« Questionnées par FO, aucune des Directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) n’a été saisie par Gastt pour une demande de chômage technique. »


« Le vrai concept développé par M. Kuzmicz ce sont des magasins laissés à l’abandon et des salariés livrés à eux-mêmes. », poursuit Gérard C
ovache.

Pire, ajoute le chargé de mission de la FGTA-FO, le groupe Gastt est inconnu aux adresses qu’il mentionne dans ses courriers.

Le « groupe » Gastt est en fait une société familiale qui déploie une activité de grossiste et exploite trois épiceries fines polonaises à Paris.


40 salariés, 40 cas différents


Les élus Force Ouvrière des différents magasins se sont coordonnés. À la FGTA-FO c’est le branle-bas de combat. Quarante salariés se sont tournés vers le syndicat et d’autres vont encore arriver.


Chaque salari
é est un cas différent.

Certains n’ont qu’un seul revenu : le leur. Pas de conjoint qui travaille ni de parents qui peuvent donner un coup de main. Il y en a qui ont des conjoints malades. Un salarié s’est fait couper le téléphone et l’internet, il n’a pas pu payer ses factures. Une femme doit 600 euros à son orthodontiste. Elle lui a fait trois chèques qu’il doit déposer. Certains ont engagé des frais de santé mais n’ont plus de mutuelle. Cette dernière n’a pas n’a pas touché les cotisations. D’autres ont des pensions alimentaires qu’ils ne peuvent plus payer ou des prêts immobiliers à rembourser ou trois mois de loyer de retard.


Dans tous les cas, ce sont des petits salaires qui tournent entre 1 300 et 1 600 euros net. Des budgets serrés sans
épargne.

Tous vivent très mal cette situation que cela soit financièrement ou psychologiquement.

« La chance qu’ils ont c’est qu’ils parlent entre eux, qu’ils échangent, ils viennent à la fédération », remarque Gérard Covache. « Aujourd’hui, ils ont besoin de concret : avoir des sous dans leur poche, avant d’aller voir le banquier, payer le loyer et la rentrée scolaire qui approche ».


Reprise par Carrefour des contrats de travail


La FGTA-FO négocie avec le groupe Carrefour la reprise des cont
rats de travail.

« On a dit à Carrefour : vous vous occupez des salariés, nous on s’occupe du juridique », c’est-à-dire du référé aux prud’hommes et du tribunal de commerce.

L’avocat de la fédération a rencontré le procureur de la République. Le groupe de la grande distribution a validé le principe de la reprise mais les salariés doivent être libres de tout contrat avec Gastt.


L’urgence : que les salariés puissent récupérer des fonds auprès du régime de garantie des salaires (AGS) et que les salariés soient réintégrés chez Carrefour. Et pour cela la société qui les emploie doit être mise en cessation de paiement.


Pour parer au plus pressé, faire des courses pour manger ou préparer la rentrée scolaire, la FGTA va remettre aux salariés un bon d’achat. Carrefour va assurer à ces salariés un prêt à taux zéro.


Le groupe Carrefour a validé le principe de réintégration des salariés mais il y a un calendrier à mettre en place et notamment que la société Gastt soit dissoute.


À la FGTA, on s’interroge.

Comment une telle affaire de délinquance sociale est possible ?

Comment peut-on duper des personnes qui sortent de grandes écoles de commerce ?

Le groupe Carrefour et l’autorité de régulation de la concurrence ont été roulés dans la farine. Et les salariés qui en ont fait les frais ont besoin de solutions de toute urgence.


Remerciements: NADIA DJABALI


Photographie de Polycart — CC BY 2.0.    Reprise par Carrefour des contrats de travail

Photographie de Polycart — CC BY 2.0. Reprise par Carrefour des contrats de travail

Des anciens salariés de Dia sur le carreau après la vente de leur magasin par Carrefour
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24 août 2016 3 24 /08 /août /2016 18:13
Un magasin Dia
Un magasin Dia

La vente de 37 magasins Dia au groupe Gastt se complique.

Le repreneur, d'origine polonaise, n'a toujours pas versé le salaire de juillet aux employés. Mais il maintient qu'il ne souhaite pas liquider le parc et présente un projet d'enseigne original, plutôt séduisant, axé sur le frais trad.



Tous les sites, d'abord, n'ont pas été repris en une seule fois par Gastt. Certains salariés ont été laissés dans le flou et se sont logiquement alarmés. Dans l'Oise, par exemple, un "blocage administratif" n'aurait toujours pas permis la cession de plusieurs magasins, repoussée à septembre.


Inquiets à la perspective de quitter un grand groupe pour une petite société inconnue (Gastt n'est pour l'heure qu'un grossiste polonais qui exploite trois épiceries fines à Paris), les salariés des Dia cédés ont ensuite découvert que la nouvelle enseigne Okey lancée par Gastt fonctionnerait en franchise, accentuant ainsi leur crainte d'isolement.


Sur les 37 Dia repris par Gastt, quelques sites (sans doute trois ou quatre) sont trop petits (300-400
mètres carrés) pour adopter le futur concept Okey.

Ils pourraient alors être exploités en franchise sous une enseigne classique de proximité.


"La police est venue"


Le 19 août, les salariés de plusieurs magasins parisiens ont été convoqués à une réunion extrêmement tendue avec Adam Kuzmicz, le président de Gastt. C'est là qu'ils ont appris que les fonds correspondant au versement de leur salaire de juillet étaient bloqués.


"La police est venue sur les lieux à l'appel de
s salariés, qui sont tous allés porter plainte au commissariat", rapporte FO.

Le syndicat n'hésite pas à parler "d'escroquerie", accusant Carrefour de "légèreté coupable" dans le choix du repreneur.

Un forum, sur Facebook, commence à rassembler les ex-Erteco (la filiale de Carrefour qui gérait le parc Dia) mécontents.


Pour ne rien arranger, un nouvel entrepreneur, Pierre-Edouard Traska, s'est présenté aux salariés comme partie prenante dans ce dossier aux côtés d'Adam Kuzmicz. Or cet homme d'affaires traîne une drôle de réputation sur internet, son nom apparaissant dans diverses affaires de liquidations d'entreprises parfois suspectes.


Le 22 août, une délégation d'ex-E
rteco employés par Gastt a été reçue par Carrefour.

FO a réclamé au distributeur la réintégration de tous les salariés au sein du groupe. Carrefour aurait promis de faire connaître sa décision d'ici le 25 août.


"Ça fait deux ans que je travaille sur ce dossier, confie pour sa part Adam Kuzmicz à Linéaires. Il y a un vrai projet de lancement d'enseigne à la clé. Depuis deux ans, Carrefour a pu tout surveiller, tout vérifier, pour s'assurer que j'étais un repreneur sérieux."


Okey, une franchise à mi-ch
emin entre Grand Frais et un magasin de producteurs;


Pensé pour des surfaces de 800 à 1200 mètres carrés, le concept Okey est original. Les magasins doivent être repris par des franchisés, mais les rayons traditionnels (à commencer par la boucherie et les fruits et légumes) seront laissés en concession à des structures spécialisées.


"Nous allons créer pour chacun de ces rayons des coopératives dans lesquelles vont entrer des opérateurs de la filière, annonce Adam Kuzmicz, le président de Gastt. Pour la boucherie, par exemple, des éleveurs, des abattoirs et des transformateurs seront actionnaires."


Ces coopératives géreront au plus près les rayons trad d'Okey, avec une logique d'approvisionnement en circuit court et des professionnels employés en direct (ils ne seront pas salariés par le franchisé mais par la coopérative).


Gastt prévoit ainsi de former chaque année de nombreux apprentis aux métiers de bouche. Des apprentis qui par la suite pourront gérer des rayons d'Okey ou
monter un commerce spécialisé fonctionnant comme le "satellite" d'un magasin.

"Nous accompagnerons par exemple des jeunes pour ouvrir des petites boucheries dans les villages aux alentours d'un magasin Okey", prévoit Adam Kuzmicz, qui se voit comme un acteur de la "renaissance du commerce traditionnel".


L'ouverture du premier magasin Okey, initialement programmée avant l'été à Rambouillet (78), a été repoussée ("le site n
ous sert de laboratoire").

Une première vague de huit magasins de la région parisienne, annonce l'entrepreneur polonais, devrait être inaugurée en septembre.


Le choix de Gastt avait été validé tant par Carrefour que par l'Autorité de la concurrence. Comme à chaque fois dans ce type de cession, avant l'approbation de la transaction, un mandataire indépendant a évalué en détail les conditions de rep
rise proposées par Gastt.

Contacté par Linéaires, le mandataire n'est pas sorti de son devoir de réserve sur le sujet.


Du côté de l'Autorité de la concurrence, on confirme que le repreneur "présentait toutes les conditions requises pour financer et exploi
ter les points de vente".

Mais l'Autorité, alertée directement par des représentants d'ex-Erteco, se dit aussi "préoccupée par la situation des salariés" et désireuse de "suivre de très près" le dossier.


Adam Kuzmicz confirme un blocage de fonds ("en Allemagne") qui ne lui a toujours pas permis de verser les salaires d
e juillet à ses employés.

Il promet de régulariser la situation "dans la semaine". Il se défend d'être un patron fantôme en rappelant que la paie de juin, elle, avait bien été versée et que sa mutuelle est "plus avantageuse que celle de Dia".


Quant à Pierre-Edouard Traska, il ne serait qu'un simple consultant dans cette histoire. "Je l'ai connu quand il s’occupait de Leclerc en Pologne il y a vingt-cinq ans. C'est un "collègue", il m'a donné quelques conseils, ça s'arrête
là, tranche Adam Kuzmicz.

Il n'est impliqué ni financièrement ni juridiquement dans le projet."


Qui est Adam Kuzmic
z, le président de Gastt ?


Les activités du groupe Gastt se résumaient jusqu'à présent à son métier de grossiste, un service traiteur de spécialités polonaises et l'exploitation d'un petit réseau d'épiceries fines polonaises à Paris : trois magasins à l'enseigne Syrenka ("sirène", en polonais).


Adam Kuzmicz se présente comme l'associé, dans les années 1990 et 2000 en Pologne, de Waldemar Nowakowski, avec qui il a créé l'enseigne Lewiatan (une chaîne de magasins de proximité qui compte près de 3 000 points de vente franchisés).


Aujourd'hui, en France, Adam Kuzmicz et Waldemar Nowakowski dirigent conjointement l'entreprise Maxtrade, créée en 2015 et spécialisée
dans le commerce de gros.


La liste des Dia repris par Gastt


Linéaires a pu reconstituer la liste quasi complète des points de vente Dia repris par Gastt :


- Belley (01)


- Marseille La Calade (13)


- Marseille Madrague (13)


- La Chaussée-d'Ivry (28)


- Avesnes-sur-Helpe (59)


- Bachant (59)


- Hazebrouck (59)


- Lannoy (59)


- Lille Moulinel (59)


- Marquette-les-Lille Lalau (59)


- Roncq (59)


- S
ocx (59)


- Tourcoing Houpline (59)


- Tourcoing Schuman (59)


- Villeneuve-d'Ascq (59)


- Beauvais (60)


- Breteuil-sur-Noye (60)


- Gouvieux (60)


- Margny-lès-Compiègne (60)


- Bruay-La-Buissière (62)


- Bourecq (62)


- Drocourt (62)


- Wingles (62)


- Flers-en-Escrebieux (69)


- Lyon Lumière (69)


- Paris Clichy (75)


- Paris Dejean (75)


- Paris Magenta (75)


- Pontault-Combault (77)


- Savigny-Le-Temple (77)


- Rambouillet (78)


- Villiers-Saint-Frédéric (78)


- Chilly-Mazarin (91)


- Andilly (95)

Argenteuil

Sourcing: Linéaires / [B. Merlaud] (24 Août 2016)

NDR/BM: en fait seulement 08 magasins, sont à ce jour transférés.Ils sont identifiés en italique dans la liste.

FO a exigé le blocage de tous nouveaux transferts vers ce sulfureux prestataires au vif relent d'escroc. Aucun travaux n'a débuté sur aucun des 08 sites repris.

Menteur !

Lorsque ce triste sire de Kuzmicz dit avoir payé les salaires de juin, il devrait préciser que cela a été fait avec l'argent des CP versé par Erteco au moment du transfert !

Les salaires de juillet non payés, et quant à ceux du mois d'Aout ........

Lorsqu'il parle de sa mutuelle, elle est tout simplement inexistante, et les salariés sont dans le désarroi le plus complet

Les salaires de juillet non payés, et quant à ceux du mois d'Aout ........

Les salaires de juillet non payés, et quant à ceux du mois d'Aout ........

L'étonnant destin des 37 Dia cédés à Gastt
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23 août 2016 2 23 /08 /août /2016 18:31
Selon Linéaires (16 mai 2016) : 37 magasins Dia seraient  vendus à la nouvelle enseigne Okey

Article Linéaires du 12 mai 2016 (quasiment un siècle!)

Depuis, plus de 50/60 salariés, victimes de cette escroquerie, et du manque de discernement de Carrefour, sont sur le carreau, sans salaire, sans perspective d'avenir, en détresse sociale


Rappel

Selon Linéaires de mai 2016 :

37 magasins Dia vendus à une nouvelle enseigne
Carrefour cède 37 magasins Dia au groupe polonais Gastt, qui veut lancer une nouvelle enseigne de proximité en France. Baptisée Okey, celle-ci sera centrée sur les produits frais traditionnels.


Les activités du groupe Gastt se résument pour l'heure à un service traiteur de spécialités polonaises et à l'exploitation d'un petit réseau d'épiceries fines polonaises à Paris : trois magasins à l'enseigne Syrenka ("sirène", en polonais).


Le concept de proximité qu'il veut lancer, sous le panonceau Okey, fera son apparitio
n, progressivement, au cours du second semestre 2016.

Cette nouvelle enseigne, qui n'a pas de lien avec le distributeur russe O'Key, sera une pure création.


Selon les informations recueillies par Linéaires, le premier magasin converti, qui servira de pilote, sera l'ancien Dia de la rue Clairefontaine, à Rambouillet (78).


Les points de vente concernés par l'opération sont principalement situés en Ile-de-France et dans le Nord. Carrefour n'a pas confirmé si certains de ces sites faisaient partie de ceux que l'Autorité de la concurrence lui imposait de céder.


Pour mémoire, 56 zones de chalandise posaient des problèmes de concurrence, amenant Carrefour à se
séparer de 50 magasins intégrés et à résilier 6 contrats de franchise.

Parmi ces zones, 24 cas étaient effectivement identifiés en Ile-de-France et 5 dans le Nord.


Une centaine de magasins à céder


A l'été 2015, 26 points de vente avaient déjà été vendus à Casino et 17 à Auchan. Avec les 37 magasins rachetés par Gastt, les plans de cession cumulés portent donc sur 80 sites (sans compter d'éventuelles ventes isolées, non communiquées).


En mai 2015, Carrefour avait signifié son intention de se séparer d'une centaine de magasins Dia, par des ventes ou, si nécessaire, des fermetures.


Sur les 812 sites qu'il avait acquis en 2014 auprès du groupe espagnol, et après une première vague de fermetures en 2014-2015, le Français n'envisageait en effet de conserver, au final, que 642 magasins.


À fin mars 2016, 267 Dia avaient été convertis à une enseigne du groupe Carrefour : 71 City ou Express, 95 Contact, 50 Contact Marché (un nouveau concept de bataille pour les Dia incompatibles avec la proxi classique), 47 Market et 4 Carr
efour Bio.


La filiale Erteco (celle qui gère Dia au sein du groupe) a vocation à être dissoute et absorbée par Carrefour Proximité France.

L'échéance, initialement programmée pour juillet 2016, vient d'être repoussée à septembre.

Linéaires, B. Merlaud / 12 Mai 2016

Paroles de salariés

En réponse à cet article, un salarié pris dans la nasse de l'escroquerie a envoyé un E-mail à la rédaction,

Vous en trouverez ci après une copie fidèle

Mail envoyé au rédacteur en chef du site linéaire, spécialisé dans la grande distribution.

Monsieur,
Je souhaite vous tenir informé de la situation, vous aviez publié cet arti
cle:


http://www.lineaires.com/…/37-magasins-Dia-vendus-a-la-nouv…


Nous sommes employés chez OKEY et anciens salariés ERTECO CARREFOUR, notre nouveau employeur ne nous a pas payé car il n'a pas les fonds nécessaires pour cette opération selon lui. Ce rachat n'a pu se faire qu'avec l'autorisation de l'autorité de la concurrence et ERTECO, Les personnes qui ce sont présentés à nous comme actionnaire et patron du Groupe GASTT ont été condamnés pour escroquerie.
Nous n'avons pas de contact avec nos employeurs sauf hier où le Président du groupe s'est présenté devant les salariés pour leur dire la terrible nouvelle.
Nous essayons de contacter les différents médias afin de faire connaitre la situation de dizaine de famille dans la détresse.
Cordialement

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22 août 2016 1 22 /08 /août /2016 22:30
le nouvel employeur dénommé A. Kuzmiczs ne peut pas honorer ses engagements
le nouvel employeur dénommé A. Kuzmiczs ne peut pas honorer ses engagements

le nouvel employeur dénommé A. Kuzmiczs ne peut pas honorer ses engagements

La légèreté du groupe Carrefour dans le process du transfert de ses magasins chez Gastt ne manque pas de nous interpeller

La légèreté du groupe Carrefour dans le process du transfert de ses magasins chez Gastt ne manque pas de nous interpeller

Les ex salariés Dia victimes de l'escroquerie Gastt......

Nous nous étions déjà fait l'écho (voir liens ci dessous) des graves difficultés rencontrées par les ex salariés de DIa, groupe Carrefour, récemment transférés (fin mai de 2016) dans la nébuleuse Gastt.

La situation s'est assombrie pour eux ces dernières heures, sans que la direction Carrefour ne s'en émeuve outre mesure;

Hier après midi, les salariés parisiens étaient conviés chez un prestataire extérieur, non impliqué dans les décisions et choix de l'employeur, dénommé A. Kuzmiczs, selon ce dernier pour percevoir leur salaire, (en espèce !) .

Cette réunion s'est avérée être une farce.

Après moult atermoiements le sieur A. Kuzmiczs a du concéder sous la pression des salariés qu'il n'avait pas de moyens, pas d'argent, et qu'en conséquences il n'y aurait pas de versement de salaire;

La police est venue sur les lieux à l'appel des salariés, qui sont tous allés porter plainte au commissariat, pendant que ce triste sire, A. Kuzmiczs, était escorté jusque chez lui, la police indiquant qu'il était connu de leur service;

Mais pas apparemment des dirigeants Carrefour !!!!! (GA BU ZO MU, parole de Shadoks)

Notre Blog, fidèle à sa ligne, au soutien sans faille des salariés, retracera sans aucune compromission, en toute clarté la réalité des aléas rencontrés.

Il s'avère à l'aune de la réalité actuelle des faits portés à notre connaissance, que nous avons dûment vérifiés et recoupés, que la direction Carrefour a été d'une légèreté blamable et largement coupable dans le process de cession de ses magasins à ce pseudo groupe, qui en fait n'existe pas.

Il est également patent, ce que FO EF, notamment la secrétaire du CE Paris de la région Centre avait dénoncé à plusieures reprises, l'extrême déloyauté des présidents des CE dans les procédures d'information aux IRP lors de l'engagement du projet de cession des magasins, ainsi quant au choix qui avait été acté.

La malhonnêteté intellectuelle des cadres dirigeants d'Erteco France en ce domaine est totale, ne pouvant croire à une forme de naïveté de la part du 1er employeur privé de France, et 2ème Européen;

A ce jour, il est acté que le nouvel employeur dénommé A. Kuzmiczs ne peut pas honorer ses engagements, si tenté qu'il en est eu un jour.

Les salaires ne seront pas réglés, les magasins ne seront pas transformés, ni ouverts.

FO EF a exigé une rencontre au sommet du groupe carrefour, avec les salariés concernés par cette escroquerie dont ils sont les toutes premières victimes, avec une seul exigence, non négociable: La reprise des contrats, le paiement des sommes dues.

Le syndicat FO EF impliqué dans la défense des salariés, accompagné du service juridique de la FGTA FO saura faire valoir les droits des salariés transférés dans des conditions plus que douteuses par leur ex employeur le groupe Carrefour

FO, La Bataille continue !

http://foed.over-blog.com/2016/06/rachat-de-dia-l-arnaque-gastt.html

http://foed.over-blog.com/2016/07/dans-l-oise-d-ex-salaries-de-dia-attendent-toujours-leur-nouveau-patron.html

http://foed.over-blog.com/2016/08/le-plan-de-conversion-des-dia.html

Les ex salariés Dia victimes de l'escroquerie Gastt......
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21 août 2016 7 21 /08 /août /2016 08:47
Aubevoye.   Le supermarché Dia a été repris par le groupe Carrefour, et devient Carrefour Contact qui devrait être installé dans les prochains jours
Aubevoye. Le supermarché Dia a été repris par le groupe Carrefour, et devient Carrefour Contact qui devrait être installé dans les prochains jours

Aubevoye.

Le supermarché Dia a été repris par le groupe Carrefour, et devient Carrefour Contact qui devrait être installé dans les prochains jours

Ce n’est pas la première fois que le supermarché d’Aubevoye fait l’objet d’un changement d’enseigne. Le mercredi 31 août, il deviendra Carrefour Contact.


Le point de vente d’Aubevoye, rue de la Chartreuse, a été créé en 1991 par les
Comptoirs modernes.

Il a ouvert ses portes sous l’enseigne Stoc. Suite à son rachat par Carrefour et la fusion avec Promodès, il est devenu Champion.

En 2005, face à une concurrence grandissante des discounts, un test est fait avec « C frais discount » sur trois sites en France dont Aubevoye. Une licence vite abandonnée.

Le magasin devient Ed. En 2011, la filiale discount de Carrefour est vendue au distributeur espagnol, Dia.


Fermeture pour travaux


En 2014, le groupe Carrefour a racheté plus de 800 points de vente qu’il passe progressivement sous les enseignes de proximité Market, Contact ou City. C’est dans ce contexte que le Dia de viendra Carrefour Contact à la fin du mois. D’ici là, le magasin est fermé afin de réaliser les travaux nécessaires à ce nouveau concept.


Ses amplitudes horaires seront plus longues : de 8 h à 20 h du lundi au samedi. Il sera ouvert dimanche matin, de 9 h à 13 h. « L’équipe com
plète est conservée et la boucherie traditionnelle reste notre partenaire », souligne Elodie Larcin, la responsable de magasin.

Sourcing : París Normandie Actualités

Les LG de Carrefour proxi se comportent comme de vulgaires parrains mafieux
Les LG de Carrefour proxi se comportent comme de vulgaires parrains mafieux

Carrefour Proximité : un nouveau Carrefour City ouvre ses portes à Villeneuve-la-Garenne

Plus qu'une création, il s'agit plus précisément de la reprise de l'ancien magasin Dia du 213 Boulevard Gallieni, le réseau espagnol étant voué à disparaître complètement de l'Hexagone à l'horizon 2017.


Parmi les différents réseaux qui composent le groupe Carrefour Proximité – Contact, City, Montagne, Express, 8 à Huit et Proxi – Carrefour City est l'enseigne de proximité urbaine offrant un espace pratique pour retrouver l'essentiel des produits du quotidien, ainsi que des produits prêts-à-consommer, ou à réchauffer pour une pause petit-
déjeuner ou déjeuner.

Les Carrefour City sont ouverts tous les jours, même le dimanche matin, sur de larges horaires, parfois jusqu'à 23h.

NDR/BM: Au détriment de la vie de famille et sociale des salariés, le + souvent en dépit des dispositions légales en la matière. Les LG de Carrefour proxi se comportent comme de vulgaires parrains mafieux

Le 15/09 c'est dans la rue !

Le 15/09 c'est dans la rue !

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18 août 2016 4 18 /08 /août /2016 18:25
Le démembrement de l'enseigne Dia se poursuit
Le démembrement de l'enseigne Dia se poursuit

Changement d’enseigne route de Putanges, à Falaise.

Le supermarché Dia est remplacé depuis mercredi 17 août 2016 par un Leader Price.


L’enseigne espagnole de supermarchés spécialisée dans le hard-discount, Dia, avait annoncé se séparer de l’ensemble de ses magasins
français en 2014.

Un temps inquiété, le supermarché falaisien de la route de Putanges était racheté dans la foulée par Leader Price, un autre discounter. Le magasin a ouvert ce mercredi 17 août sous sa nouvelle enseigne.


Une offre élargie


Le supermarché est implanté sur une surface de vente de plus de 1 000 m². Outre la mise aux couleurs de Leader Price, "la plus grosse différence se situe au niveau de la politique commerciale. L’offre est élargie, aussi bien en produits secs que frais. Avec une volonté maintenue de prix bas", explique Anthony Lamour, manager régional de Leader Price pour la région Nord-Ouest.


La totalité de l’équipe (huit salariés) a été reprise, ave
c à sa tête un directeur de magasin et trois adjoints.

Sourcing: Par Ouest-France

Vente de Dia, le démembrement du parc se poursuit
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31 juillet 2016 7 31 /07 /juillet /2016 10:32
Dans l’Oise, d’ex-salariés de Dia attendent toujours leur nouveau patron
Dia Gasst ? Mais ou est donc mon patron ?
Dia Gasst ? Mais ou est donc mon patron ?

Le groupe Carrefour, qui a racheté Dia, revend une partie des magasins à l’enseigne polonaise Gastt.

Quatre magasins sont concernés dans l’Oise, sans nouvelles du repreneur.

À Margny-lès-Compiègne, l’enseigne Dia a été décrochée fin mai. Le parking est désert et un cadenas condamne le portail à l’entrée. Seules des rangées de chariots le long du bâtiment rappellent encore que le site accueillait récemment un
supermarché.

Le hic ? Attendu par les salariés fin mai, le repreneur ne s’est toujours pas manifesté pour ce magasin Dia, acheté par Carrefour, puis cédé au groupe polonais Gastt qui veut percer en France sur le marché de la distribution. « C’est bizarre pour un passage de relais qui devait avoir lieu en mai », s’inquiète une employée.


Trois autres magasins Dia dans l’Oise sont concernés par cette offre de reprise venue d’Europe de l’est, ce qui représente au total entre 25 et 30 salariés, selon le syndicat FO : Beauvais (point de vente rue Pierre-et-Marie-Curie), Gouvieux et Breteuil.


Coincés dans un entre-deux, les employés des supermarchés Dia fermés ont été redéployés pour l’heure dans les points de vente du groupe Carrefour.

« Les emplois et les salaires sont maintenus, c’était notre priorité », souligne une porte-parole du géant de la distribution.

« Carrefour ne nous lâche pas », confirme une salariée, affectée à un Carrefour Contact. Pour autant, la situation lui pèse : à la fois l’incertitude quant à l’avenir et ses conditions de travail actuelles.

« Je suis en prêt, résume-t-elle, baladée de magasin en magasin, je ne peux pas m’investir. Et mes temps de trajet ont été rallongés. »


À Breteuil, le magasin sur la route d’Amiens porte encore l’enseigne de Dia. Les quatre salariés continuent de faire tourner la boutique, mais pour combien de temps ?

« Au départ, nous avions entendu parler de fermeture de magasins pendant l’été. Finalement, nous n’avons pas été concernés », raconte Stéphanie Proust, agent de maîtrise qui travaille depuis 13 ans à Breteuil. « Nous avons connu plusieurs enseignes, mais c’est la première fois qu’il y a autant de flou », poursuit-elle.


En juin 2015, quand Gastt s’est porté acquéreur des fonds de commerce, les salariés de Dia ont pris connaissance du projet : « On nous a dit que nous aurions des formations, mais depuis, nous avons très peu de nouvelles », s’inquiète Stéphanie.

« Du coup, nous faisons des recherches pour essayer de savoir à quoi pourraient ressembler les futurs magasins », indique-t-elle en montrant des plans trouvés sur Internet.

On peut y voir la façade d’un magasin, un espace boucherie, une boulangerie et un rayon fruits et légumes. « Sur le papier, ça n’a pas l’air mal du tout », commente Stéphanie.


« Il y a un blocage administratif dans l’Oise »
Actuellement, la supérette de Breteuil écoule les stocks de produits estampillés Dia des autres surfaces de vente de l’Oise. Les rayons se vident peu à peu, le magasin se tourne donc vers la centrale d’achat de Carre
four.

« Les clients voient de plus en plus la marque dans nos rayons. Alors, ils nous posent des questions… », lâche Stéphanie, d’un air désabusé.

De nombreux bruits de couloirs circulent dans les allées des différentes supérettes sur la date exacte de la fermeture : « D’après les rumeurs, le magasin devrait changer d’enseigne ou fermer au plus tard fin novembre », avance l’agent de maîtrise.


Carrefour ne s’avance pas sur la suite, ne donnant ni nom ni calendrier : « Des discussions sont en cours pour vendre », commente le poids lourd de la grande distribution.

« Dans l’Oise, il y a un blocage administratif entre Carrefour et Gastt, décode Cyril Boulay, délégué central FO Erteco (ex-Dia). Les baux ne sont pas signés, les magasins ne seront pas cédés avant septembre. Cela devrait se débloquer à ce moment-là. On a pris contact avec la direction de Carrefour pour que les salariés gardent un travail et une paye, en attendant. » Gastt n’a pu être joint.

Sourcing: Courrier picard BOISSONNAT et PIERRIG GUENNEC

NDR/BM:

FO EF se préoccupe de la situation des salariés, et a obtenu que tous soient bien redéployés dans le réseau du groupe Carrefour, que leurs droits soient bien respectés, notamment en cette période CP.

FO a également interpellé l'ADLC, et la Direccte sur ces conditions de transfert. Le CCE EF, totu comme les inspections du travail des départements concernés par les transferts a également fait l'objet d'une requête sur une éventuelle violation des dispositions des articles L1224-1 et 2 du CT, objets des procédures d'information et consultation des IR. Le dossier est suivi et le syndicat informe les salariés avec qui le lien n'est pas rompu;

FO EF se préoccupe de la situation des salariés

FO EF se préoccupe de la situation des salariés

Dans l’Oise, d’ex-salariés de Dia attendent toujours leur nouveau patron
Dans l’Oise, d’ex-salariés de Dia attendent toujours leur nouveau patron
Dans l’Oise, d’ex-salariés de Dia attendent toujours leur nouveau patron
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