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  • : FO Retail Distribution
  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.

"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
répondit le renard."    
Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry

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Dans ce blog nous sommes amenés fréquemment à diffuser des images, des vidéos, des photos, voire des articles de presse, d'insérer des liens vers des documents,   ceci afin d'étoffer et d'éclairer nos posts, en leur donnant plus de contenus, pour une meilleure compréhension.

Nos sources sont toujours citées.

Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.

Néanmoins rien n'empêche les personnes ne désirant pas voir leur image diffusée de nous le signaler lors de la prise de vue.

Sans manifestation de leur part, nous considérerons leur consentement présumé.

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30 juillet 2016 6 30 /07 /juillet /2016 23:29
Travail dominical: 3 nouvelles zones touristiques internationales
Travail dominical: 3 nouvelles zones touristiques internationales

Profitant de la période estivale, vieille coutume de nos gouvernants, le gouvernement intensifie le maillage des dérogations au travail dominical, la nuit et en soirée, a annoncé samedi trois nouvelles zones touristiques internationales (ZTI) à Antibes, Dijon et La Baule, portant à 21 le nombre de ces périmètres où les magasins pourront ouvrir tous les dimanches et le soir jusqu'à minuit.


"Cette annonce porte à 21 le nombre des ZTI créées sur le territoire national un peu moins d'un an après la promulgation de la loi croissance", adoptée en août 2015, selon un communiqué interministériel.


Douze ZTI ont déjà été créées à Paris et six en province, à Nice, Cannes, Cagnes-sur-Mer, Saint-Laurent-du-Var, Deauville et Val d'Europe.


"Les établissements de commerce de détail situés dans ces zones pourront bénéficier des conditions assouplies d'ouverture des commerces le dimanche et en soirée sous réserve de la signature d'accords collectifs, prévoyant notamment des compensations et contreparties pour les salariés ainsi que les conditions d'organisation du volontariat des salariés", souligne le texte.


La création des nouvelles ZTI intervient "sur sollicitation des maires concernés et après une phase d'instruction par les services du ministère de l’Économie", indique le communiqué des ministres Jean-Marc Ayrault, Emmanuel Macron, Myriam El Khomri et du secrétaire d'Etat Mathias Fekl.


Le contour des zones a été décidé à l'issue d'une concertation auprès des maires, des présidents d'agglomérations concernés, des organisations syndicales de salariés et des organisations professionnelles d'employeurs.


Les critères pris en compte par le gouvernement pour la définition d'une ZTI sont: "avoir un rayonnement international en raison d'une offre de renommée internationale en matière commerciale ou culturelle ou patrimoniale ou de loisirs", "être desservie par des infrastructures de transports d'importance nationale ou internationale", "connaître une affluence exceptionnelle de touristes résidant hors de France", et "bénéficier d'un flux important d'achats effectués par des touristes résidant hors de France, évalué par le montant des achats ou leur part dans le chiffre d'affaires total de la zone".


Source: http://www.infos.fr/travail-dominical-3-nouvelles-zones-touristiques-internationales-171142.html#ixzz4FvxNPVnm

Sourcing: info.fr, avec AFP / By JEAN CHRISTOPHE MAGNENET

Travail dominical: 3 nouvelles zones touristiques internationales
Travail dominical: 3 nouvelles zones touristiques internationales
Travail dominical: 3 nouvelles zones touristiques internationales
Travail dominical: 3 nouvelles zones touristiques internationales
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27 mai 2016 5 27 /05 /mai /2016 21:27
Galeries Lafayette Hausmann Art Nouveau  » par Eddy Van 3000
Galeries Lafayette Hausmann Art Nouveau  » par Eddy Van 3000

La Fédération des Employés et Cadres FO soutient le Syndicat FO Commerce de Paris qui entend exercer son droit d’opposition à l’accord collectif sur la mise en œuvre du travail dominical, notamment pour les raisons suivantes :


- Le volontariat des salariés n’est pas assuré puisque le nombre de dimanches travaillés est fonction à la fois d’un nombre minimal et d’un nombre maximal (chap. II art.2 et 3). De plus, les salariés qui seront embauchés marquent leur accord au principe du travail dominical en signant leur contrat de travail, dont l’objet même consiste à travailler en fin de semaine (chap III, article 1 et 2) ; cette disposition est contraire au Code du Travail.


- L’accord conduit vers une plus grande précarité des salariés, les embauches se faisant à temps partiel.


- La majoration du travail dominical prévue dans l’accord exclut toute majoration des heures supplémentaires, ce qui est illégal.


- La discrimination entre les salariés travaillant à la vente et les pompiers de garde (24 heures) qui n’ont que leur majoration (soit un effectif de 28 personnes).


- Rien n’est prévu pour les salariés des partenaires commerciaux disposant d’un stand de démonstration et les prestataires de service, si ceux-ci ne disposent pas d’accord sur le sujet, qu’il soi
t de branche ou d’entreprise.

Nous craignons que leurs personnels ne soient licenciés. Quant à l’encouragement d’appliquer des contreparties similaires à celles prévues dans l’accord susdit cela reste un vœu pieu.


- Les délais de préavis peuvent être modifiés dans un délai de trois jours en cas d’urgence. Cette notion n’est pas assez précise et pourra entrainer toutes les dérives.


- La majoration du travail dominical amènera à une stagnation des salaires des salariés qui ne souhaiteront pas travailler le dimanche ou ne sont pas concernés par l’accord.


- L’amplitude d’ouverture dominicale, allant de 8h à 10h, n’est pas sécurisée pour les salariés car liée à d’éventuelles distorsions de concurrence ;


- L’embauche de personnes en situation de handicap et de publics défavorisés n’est pas prévue dans l’accord ;


- Le treizième mois ne sera acquis qu’à la signature de l’avenant à l’accord sur les règles de paye et avantages sociaux, dont nous ne savons pas à ce jour la teneur ;


- L’observatoire du travail dominical, mis en place dans l’accord, semble avoir accès à des informations dont ne bénéficieront ni le CE ni le CHSCT ce qui constituera une entrave aux fonctions de leurs membres. De plus, le CE ne peut être uniquement avisé d’un changement des horaires d’ouverture mais bien informé et consulté ;


- La date d’application de l’accord n’est pas mentionnée.


Force Ouvrière s’oppose donc à l’application de cet accord.


On s’étonne que la CFTC, qui a participé judiciairement à la lutte contre le travail du dimanche d
ans de nombreuses enseignes, ait pu signer cet accord.

Communiqué de la FEC-FO - Section Fédérale du Commerce

Galeries Lafayette Haussmann : Opposition à l’accord collectif sur la mise en oeuvre du travail dominical
Galeries Lafayette Haussmann : Opposition à l’accord collectif sur la mise en oeuvre du travail dominical
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7 mai 2016 6 07 /05 /mai /2016 07:57
FO fermement opposé au travail dominical

FO fermement opposé au travail dominical

LP/Julien Duffé
LP/Julien Duffé

BHV : premier grand magasin parisien à pouvoir ouvrir le dimanche

Paris, le 23 n
ovembre 2015.

A une courte majorité, les salariés du BHV-Marais avaient repoussé l'accord sur le travail dominical.


La nouvelle est tombée. Huit mois après la promulgation de la loi Macron, le BHV-Marais (groupe Galeries Lafayette) va être le premier grand magasin parisien à pouvoir mettre en oeuvre un accord sur l'ouverture dominicale à partir de début juillet.



La CFTC BHV a en effet annoncé en milieu d'après-midi qu'elle ne ferait «pas valoir son droit d'opposition» concernant le projet d'accord sur le travail dominical déjà signé mardi par SUD-Solidaires BHV et la CFE-CGC.


La CGT, qui a réaffirmé son intention de s'opposer au texte, n'est pas en mesure de le faire seule valablement et avait appelé la CFTC à s'y opposer égal
ement pour «faire respecter l'avis» des salariés.

Interrogé par leParisien.fr, la direction des Galeries Lafayette, groupe à qui appartient le BHV, a expliqué qu'elle «ne se prononcera qu'à l'issue de la fin du délai d'opposition», en fin de semaine prochaine.


Le 22 novembre, les salariés du BHV de la rue de Rivoli, situé dans le Marais, l'une des zones touristiques internationales (ZTI) créées par la loi Macron, se sont exprimés, à une courte majorité (640 voix contre 627), contre un projet d'accord sur le travail dominical dans leur établissement. Cette consultation déterminait la signature des syndicats prêts à le faire, qui n'avaient donc pas paraphé le texte négocié entre septembre et novembre.


Sud parle d'une évolution à laquelle «on ne va pas échapper»


Malgré ce résultat, des négociations se sont rouvertes fin mars au BHV. Le nouveau projet d'accord a été signé mardi par Sud-Solidaires BHV (33% des voix aux élections professionnelles) et la CFE-CGC (8%). Les deux autres syndicats représentatifs, la CGT (34%) et la CFTC (25%) pouvaient, ensemble, bloquer le projet. Pour qu'un droit d'opposition soit valable, il doit en effet émaner de syndicats représentant plus de 50% des voix.


L'accord conclu pour trois ans prévoit un plafond de 15 dimanches travaillés (payés doubles et avec récupération) par an pour les salariés travaillant habituellement la semaine. Pour ceux qui ne travaillent qu'en fin de semaine (environ 150 embauches prévues), les 15 premiers dimanches seront majorés de 100%, les suivants de 50%, sans récupération.


Le texte prévoit aussi un engagement de la direction à ne pas fermer trois magasins en région parisienne et à Lyon pendant la durée de l'ac
cord ainsi que la suppression de la nocturne hebdomadaire, a précisé François Le Menuet (Sud-Solidaires BHV).

En novembre, le projet d'accord prévoyait une majoration de 100% et un repos compensateur uniquement pour les cinq premiers dimanches travaillés.


Rappelant que Sud-Solidaires BHV était «à la base contre» les ouvertures dominicales, François Le Menuet a expliqué la position du syndicat par la volonté de «négocier au mieux pour les salariés» face à une évolution à laquelle «on
ne va pas échapper».

Sourcing: Le Parisien

Pour FO c'est non au travail dominical

Pour FO c'est non au travail dominical

Sud commerce fait valoir son opposition sur son site à l'accord paraphé par Sud BHV

TRAVAIL DOMINICAL AU BHV : DU GRAND N’IMPORTE QUOI


Nonobstant la mise en œuvre du droit d’opposition par la CFTC et la CGT, nous apprenons via la presse la signature, par la CGC et SUD, d’un accord sur le travail dominical au BHV et ce alors même que l’ensemble des syndicats vient de rejeter un accord similaire aux Galeries Lafayette.


C’est peu dire que le positionnement du syndicat SUD BHV, qui ne nous est pas affilié, nous questionne.


D’abord pour sa cohérence : en effet, un accord similaire avait été rejeté en novembre 2015 par le personnel à l’issue d’une consultation demandée par cette organisation.


Pour se dédire, elle motive également son choix par des arguments que ne renieraient pas les zélateurs de la loi Travail. Alors que notre Union est pleinement engagée dans la mobilisation pour le retrait de cette dernière et que « la limitation extrême des horaires atypiques » fait partie de ses repères revendicatif, à quoi joue Solidaires au BHV ?


Enfin, nous savons que cette position est loin de faire l’unanimité en son sein et la condamne à boire la coupe jusqu’à la lie en devant accepter, par la suite, la mise en place du travail en soirée.

C’est pourquoi nous demandons solennellement à nos camarades de retirer leur signature de cet accord.

Sourcing : SUD Commerces & Services

Le 4 mai 2016

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11 février 2016 4 11 /02 /février /2016 23:28
Travail du dimanche et de nuit, les gares entrent dans la danse

Les enseignes pourront désormais ouvrir leur rideau le dimanche à la gare de La Part-Dieu. L’arrêté autorisant l’ouverture dominicale des commerces de détail situés dans douze gares dont six à Paris a été publié jeudi au Journal officiel.

les ouvertures du dimanche sont néfastes à l'emploi

les ouvertures du dimanche sont néfastes à l'emploi

L'ensemble des gares parisiennes, comme ici à gare de l'Est, est concernée par cette nouvelle dérogation du travail dominical.© BAZANTAY Sabine, VIGNEAU Mathieu SNCF - AREP / Photographe : S. LUCAS
L'ensemble des gares parisiennes, comme ici à gare de l'Est, est concernée par cette nouvelle dérogation du travail dominical.© BAZANTAY Sabine, VIGNEAU Mathieu SNCF - AREP / Photographe : S. LUCAS

L’arrêté vient de tomber. Dans douze gares en France, dont six à Paris, les commerces de détail pourront ouvrir leur portes toute la journée du dimanche.
L'ensemble des gares parisiennes, comme ici à gare de l'Est, est concernée par cette nouvelle dérogation du travail dominical.



Travail
du dimanche et de nuit : ces lieux qui vont pouvoir en bénéficier


2 Français sur 3 plébiscitent l’ouverture des magasins le dimanche pour les soldes, mais ne souhaitent pas devoir y travailler eux mêmes (NDR/BM).
Un pas de plus pour le travail d
ominical.

L'arrêté en date du 9 février 2016 fixe le cadre pour 12 gares en France. Dans celles-ci, les commerces de détail pourront ouvrir sept jours sur sept. Cet arrêté autorise les commerces de détail situés dans l'emprise des six gares implantées à Paris. Des accords ont également été signés pour six autres lieux en province : les gares d'Avignon-TVG, Bordeaux Saint-Jean, Lyon Part-Dieu, Montpellier Saint-Roch, Marseille Saint-Charles et Nice.


Ces gares sont donc autorisées à déroger au repos dominical des salariés, en respectant le cadre de la loi Macron. Comprendre : rémunération doublée et jour de repos compensatoire pour un dimanche travaillé.


Des gares triées sur le volet


Ses gares ont été choisies sur des critères établis par le gouvernement. A savoir : au moins 20 000 voyageurs par jour dont 30 % de touristes, et au minimum dix boutiques concernées.


Sur cette base, les commerces de 12 gares pourront ouvrir le dimanche et jusqu’à minuit. Pour mém
oire, le droit actuel permet déjà aux commerces de bouche, aux cafés ainsi qu’aux kiosques à journaux d’ouvrir le dimanche dans l’enceinte et à proximité des gares.

NDR/BM:

"Et le petit peuple du sous prolétariat s'en retourna dignement à la poursuite de son travail, aux postes qu'on lui assigna, remerciant chaudement le gouvernement de gôche qui permit qu'une telle chose puisse se produire en ce monde, afin de glorifier le représentant du Medef source de tout son bonheur"

Travail du dimanche et de nuit, les gares entrent dans la danse
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14 décembre 2014 7 14 /12 /décembre /2014 12:29
Construire l'égalité F/H
Construire l'égalité F/H

"Développement du travail le dimanche : quelles conséquences pour les femmes ?

De manière générale, 56% des salariés qui travaillent le dimanche sont des femmes (Dares analyses n°075, oct. 2012).

Et parmi les employés de commerce, les femmes sont très majoritaires. Le travail du dimanche est de plus en plus répandu pour les jeunes femmes habitant en zones urbaines sensibles (Zus).

C’est un des constats soulevé par le rapport EGAliTER du HCEfh, relatif aux inégalités femmes-hommes dans les quartiers de la politique de la ville et les territoires ruraux isolés, et remis au Gouvernement en juin dernier.

Parmi les femmes de 15 à 29 ans en Zus, plus d’1 sur 5 travaillait de manière régulière le dimanche en 2012, alors qu’elles n’étaient que 17% en 2009. Et cette augmentation est d’autant plus notable que la proportion n’a pas changé pour les jeunes femmes en dehors des Zus, 17% (Enquête Emploi en continu 2009 et 2012, INSEE, in Onzus infos de mars 2014).
Tout débat autour du développement du travail du dimanche doit donc nécessairement intégrer cette dimension sexuée, et les questions qu’elle soulève en matière d’articulation des temps de vie professionnelle, vie familiale et vie sociale.
Le HCEfh interpelle le Gouvernement sur l’importance de mesurer, dans l’étude d’impact qui sera assortie au « projet de loi Macron », les conséquences que pourrait avoir le développement du travail du dimanche sur la situation des femmes, et notamment de celles en situation de précarité."
http://haut-conseil-egalite.gouv.fr/
…/developpement-du-trav…

Travail dominical: Quelles conséquences pour les femmes?


COMMUNIQUE DE PRESSE DU 10 DÉCEMBRE 2014

DÉVELOPPEMENT DU TRAVAIL DU DIMANCHE :

Le « projet de loi Macron », présenté ce mercredi 10 décembre en Conseil des ministres, relance le débat sur le développement du travail du dimanche.

Le travail du dimanche concerne particulièrement les femmes.
Parmi les employés de commerce, les femmes sont très majoritaires. Dans plus de trois quart des cas, par exemple, le caissier est une caissière.
Le travail du dimanche concerne tout particulièrement les jeunes femmes des quartiers populaires.

Le travail du dimanche est de plus en plus répandu pour les jeunes femmes habitant en zones urbaines sensibles (Zus). C’est un des constats soulevé par le rapport EGAliTER du HCEfh, relatif aux inégalités femmes-hommes dans les quartiers de la politique de la ville et les territoires ruraux isolés, et remis au Gouvernement en juin dernier. Parmi les femmes de 15 à 29 ans en Zus, plus d’1 sur 5 travaillait de manière régulière le dimanche en 2012, alors qu’elles n’étaient que 17% en 2009. Et cette augmentation est d’autant plus notable que la proportion n’a pas changé pour les jeunes femmes en dehors des Zus, 17% (Enquête Emploi en continu 2009 et 2012, INSEE, in Onzus infos de mars 2014).

Tout débat autour du développement du travail du dimanche doit donc nécessairement intégrer cette dimension sexuée, et le
s questions qu’elle soulève en matière d’articulation des temps de vie professionnelle, vie familiale et vie sociale.

Les enfants ?

Considérant que c’est sur les femmes que repose encore l’essentiel de l’éducation et de la prise en charge des enfants, que les familles monoparentales - c’est-à-dire des femmes seules avec enfants dans 9 cas sur 10 - représentent un quart des ménages en zones urbaines sensibles, et que les jeunes femmes en Zus sont mères bien plus tôt qu’ailleurs (1 jeune femme de 18 à 25 ans sur 5 est mère, contre 8% hors Zus) : qui gardera les enfants et à quel prix ?

L
es transports ?

Considérant que les temps de transport, déjà longs en semaine, sont allongés le dimanche du fait de la moindre fréquence des transports publics : comment cela pèsera-t-il sur les femmes employées résidant en banlieue ?

La précarité ?

Considérant une précarité en emploi plus forte chez les femmes que chez les hommes (CDD, temps partiel, etc.), et encore davantage chez celles résidant en Zus : quelle liberté réelle aura une femme en situation de précarité de renoncer à travailler le dimanche ?

La vie sociale e
t culturelle ?

Enfin, alors que le dimanche est plus que tout autre jour dans la semaine un temps pour le vivre ensemble (amis, sport, manifestations culturelles, etc.) : le développement du travail du dimanche ne risque-t-il pas d’accroître l’isolement et le repli sur soi ?

Le HCEfh interpelle le Gouvernement sur l’importance de mesurer, dans l’étude d’impact qui sera assortie au « projet de loi Macron », les conséquences que pourrait avoir le développement du travail du dimanche sur la situation des femmes, et notamment de celles en situation de précarité.

Le rapport EGAliTER est consultable sur le site du HCEfh au lien suivant : http://bit.ly/1zv6CbL

Contact : Claire Guiraud - Responsable des études et de la communication - 06 09 14 43 0
6 - 01 42 75 86 94 - claire.guiraud@pm.gouv.fr

Travail dominical: Quelles conséquences pour les femmes?
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23 juillet 2014 3 23 /07 /juillet /2014 20:13
Déclaration commune FGTA FO  - Cgt contre la généralisation du travail dominical

Déclaration CGT Carrefour et FO FGTA contre la généralisation de l’ouverture des magasins le dimanche
Les politiques d’austérité imposées par le gouvernement et le Medef, en France comme dans d’autres pays européens, nous appellent à une riposte du « Tous Ensemble » (travailleurs, clients,…).

À entendre le président du MEDEF qui, sans rougir, affirme : « Empêcher des enseignes d’ouvrir LE SOIR ou LES DIMANCHES, quand il existe une « demande » des salariés et des consommateurs, est emblématique de ce type de blocage qui a mis le pays dans l’état dans lequel il est », on croît rêver. La manipulation de l’opinion publique repart de plus belle !

Pour lui, donc, les politiques d’austérité et de restriction imposées par la finance mondiale n’y sont pour rien ! Il suffirait de consommer encore et toujours plus pour que tout aille bien dans le meilleur des mondes ?

Pour nous, un projet dans lequel nous serions réduits à n’agir qu’en simple consommateur, sans plus aucun jour commun pour échanger et partager, est un projet de société qui fera de nos enfants les premières victimes !

Par ailleurs, il est absolument faux de prétendre que l’ouverture de ces grandes enseignes multinationales résoudra le chômage de masse ! Cela l’aggravera au contraire, avec la destruction de milliers d’emplois dans le petit commerce ! Le seul type d’emplois que ces grands groupes sont capables de développer avec ces ouvertures sont des emplois précaires : à durée déterminée, à la chaîne, à temps partiel imposé, sous forme de professionnalisation ou de génération, etc.

Comment peut-on parler de « volontariat », dans ces conditions, et face à des travailleurs pauvres ?

Qu’adviendra-t-il, en outre, dans d’autres secteurs d’activités (transporteurs, services, garderie d’enfants, etc.) quand les mastodontes de la Distribution resteront portes toutes grandes ouvertes 24/24h et 7/7 jours ?

Pour la CGT et Force Ouvrière, le « travailler plus pour consommer plus » n’est pas un but en soi ! D’autres choix de société existent.

Force Ouvrière et la CGT défendent ensemble le repos dominical et di
sent non au travail du dimanche !

POUR DÉVELOPPER LE PROGRÈS SOCIAL, POUR PRÉSERVER L’HARMONIE FAMILIALE, COMBATTONS ENSEMBLE L’OUVERTURE DES GRANDES SURFACES LE DIMANCHE.

Montreuil, le 22 juillet 2014

CONTACT(S)
Claudette MONTOYA, Déléguée nationale Carrefour hypermarchés
Tél. : 06 18 91 90 87
Michel ENGUE
LZ, FO FGTA

- Tél. : 06 07 06 71 68

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 00:05
Travail du dimanche, les salariés des TPE laissés pour compte

Rapport Bailly sur le travail du dimanche: les salariés des TPE dans le collimateur

Un nouveau rapport, réalisé par Jean-Paul Bailly, sur le travail dominical vient d’être publié. Celui-ci propose notamment d’étendre de cinq à douze le nombre de dimanches autorisés dans les commerces. Ainsi, précise le document, «le nombre maximal de dérogations accordées par le maire» passerait de cinq à sept et les commerçants auraient aussi la possibilité de «déroger cinq fois par an à la règle du repos dominical, sous réserve d’une obligation de déclaration préalable auprès du mai
re».

Dans un communiqué publié le 3 décembre 2013, la fédération des Employés et Cadres Force Ouvrière (FEC-FO) condamne cette recommandation qui conduit à une nouvelle extension du travail du dimanche. Pour la Fédération, «les salariés des TPE ne seraient plus que des salariés de seconde zone, car ils seraient exclus des majorations obligatoires» puisqu’«aucun volontariat» ne leur serait «proposé».

Et la FEC-FO de rappeler, la nécessité de faire respecter la convention 106 de l’OIT et l’article L.3132-3 du Code du Travail qui indique: «Dans l’intérêt des salariés, le repos hebdomadaire est donné le dimanche. Dans un communiqué diffusé le 2 décembre 2013 et titré «La tâche d’huile», la Confédération s’oppose également à cette proposition en mettant en garde le gouvernement «sur les suites qui seront réservées au rapport Bailly».

Néanmoins FO note un point positif: «la volonté d’harmonisation des compensations dont bénéficieront les salariés travaillant le dimanche» qui répond à l’une de ses revendications.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 19:57
Conférence, sur les heures de travail décentes et de dimanches sans travail


Le dimanche sans travail et le travail décent
Mardi 21 Janvier 2014 au Parlement européen (Bruxelles)


L'objectif de cette conférence est de mettre en évidence l'importance primordiale d'un dimanche sans travail et les heures de travail décentes pour les citoyens de toute l'Europe et n'est pas nécessairement à être placé sur la compétitivité économique. Tous les citoyens de l'Union européenne devraient avoir le droit de bénéficier de dimanches sans travail et d'heures de travail décentes.

Pour un couple d'années maintenant, la crise socio-économique a été éclipsante de la politique de l'Union européenne de décisions. La situation dans de nombreux États membres est essentielle: l'instabilité politique est en augmentation et les équilibres sociaux sont à risque. L'Europe est confrontée à de nombreux défis tels que le changement démographique, le chômage notamment chez les jeunes, la pauvreté et l'excl
usion sociale.

Austérité, poursuite de la libéralisation et la flexibilité sont très souvent considérées comme des solutions clés pour sortir de la crise. La protection sociale et les droits sociaux semblent être mis de côté. Cependant, l'emploi et la création d'emplois et la compétitivité économique de l'Europe sont les principales exigences pour surmonter la crise.

Mais quel genre d'emplois avons-nous besoin en Europe? La compétitivité et le travail décent et un jour de repos hebdomadaire commun peuvent aller main dans la main, et dans quelles conditions?

Nous croyons: la compétitivité a besoin d'innovation, l'innovation a besoin de créativité et de créativité a besoin de loisirs!


2013 est l'Année européenne des cit
oyens.

Protection dimanche renforce la cohésion sociale de nos sociétés. Il s'agit donc d'une réalisation précieuse qui doit être reconnue comme un pilier du modèle économique et social européen. Nous croyons que, aujourd'hui, la législation et les pratiques en vigueur au niveau des États membres de l'UE doivent être plus protectrices de la santé, la sécurité, la dignité de chacun et devraient plus attentivement promouvoir l'équilibre entre vie privée et familiale et le travail.



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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 19:49

Travail dominical : Ayrault veut une loi « courant 2014 »
Le premier ministre Jean-Marc Ayrault a réaffirmé, lundi 2 décembre, qu'il n'y« aura pas de remise en cause de la règle du repos dominical », alors que lui a été remis le rapport de Jean-Paul Bailly sur le travail le dimanche prônant davantage de « souplesse » dans la règlementation en vigueur et l'extension de cinq à douze du nombre de dimanches travaillés autorisés.

Le premier ministre a dit « partager l'orientation » du rapport et a promis une loi courant 2014 pour « clarifier » les règles. Selon lui, la « question n'est pas d'étendre plus ou moins la possibilité du travail le dimanche (....) mais de le fairedans de meilleures conditions, plus claires et plus simples ».

« En attendant le vote de cette loi, il faut apporter une solution transitoire à certaine situations difficiles, peu nombreuses à vrai dire et essentiellement concentrées dans l'Ile-de-France », a-t-il ajouté, évoquant notamment le secteur du bricolage, qui demandait une dérogation permanente au repos dominical, à l'instar de celle dont bénéficient les jardineries et les magasins d'ameublement. « Je demande en conséquence à Michel Sapin [ministre du travail] et Sylvia Pinel [ministre de l'artisanat, du commerce et du tourisme] d'organiser dans les prochains jours les échanges nécessaires avec les représentants du secteur », a dit M. Ayrault.

« La fin préconisée des dérogations par secteur d'activité nous convient (...)continuer dans ce sens amènerait, comme nous le disons depuis des années, par effet domino, à l’ouverture de l'ensemble des secteurs du commerce le dimanche », a réagi de son côté Eric Scherrer, membre du Comité de liaison intersyndical du commerce parisien.

Le syndicaliste redit toutefois son opposition à « la possibilité d'un décret provisoire permettant aux magasins de bricolage d'ouvrir le dimanche dans l'attente d'une loi définitive ». En effet, explique-t-il, les magasins de bricolage bénéficient déjà, actuellement, d'autorisation pour ouvrir.

Le rapport Bailly prone notamment :

La remise à plat des zones commerciales et touristiques, dans le cadre du dialogue territorial et social. Une seule mesure « transversale, nationale » est recommandée par le rapport Bailly, qui étend de cinq à douze le nombre de dimanches « du maire » par an. Plus précisément, sept dimanches seraient à la main du maire et cinq « constitueraient un droit de tirage déclaratif pour les différents commerces ».

Ces recommandations s'intègrent dans la remise à plat des zones commerciales et touristiques, qui bénéficient de mesures dérogatoires au repos dominical. Actuellement, les zones touristiques « souffrent d'un problème de définition du périmètre puisque le dispositif permet de classer l'ensemble d'un territoire communal [Bordeaux] ou quelques numéros dans une rue [Montmartre] ».

L'équité de traitement des salariés. Aucune ouverture le dimanche ne doitpouvoir se faire sans des accords collectifs de site, juge M. Bailly, qui cite en référence un récent accord signé à Marseille.

Dans le système actuel, à l'égard des salariés, « il existe une distorsion importante » entre les PUCE (périmètres d'usages de consommation exceptionnels) où est obligatoire un accord social et, à défaut, la mise en œuvre d'un dispositif portant sur le volontariat et la compensation salariale, et les communes et zones touristiques, où ne s'applique aucune de ces obligations.

Il est donc indispensable, selon le rapport, de « rétablir l'équité de traitement entre salariés ». Le volontariat doit être « la clé de voûte » du système et un accord doitprévoir les conditions de rémunération et l'octroi d'un repos compensateur. A défaut d'accord, la loi devra préciser ces éléments, notamment le doublement de la rémunération le dimanche. Toutefois, il est proposé, dans les PACT (périmètres d'animation concertés touristiques), d'exclure de cette obligation les petits commerçants employant moins de onze salariés.

http://www.lemonde.fr/emploi/article/2013/12/02/travail-dominical-ay
rault-promet-une-loi-courant-2014_3523540_1698637.html


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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 14:32

EXCLUSIF - Le rapport de Jean-Paul Bailly, remis lundi à Matignon, devrait exclure l’extension des dérogations à de nouveaux secteurs et préconiser de redéfinir par le dialogue social territorial les zones où le travail dominical est autorisé. Il recommandera des contreparties obligatoires pour les salariés. Le nombre d’ouvertures exceptionnelles sur autorisation du maire devrait être portée de cinq aujourd’hui à une dizaine.

 

Commandé début octobre par Matignon suite à la fronde des « bricoleurs du dimanche » , le rapport de Jean-Paul Bailly, ex-président de La Poste, sur le travail dominical sera remis lundi à 9 heures à Jean-Marc Ayrault, qui s’exprimera dans la foulée. Fruit d’une soixantaine d’auditions menées avec le soutien de la Directiongénérale du travail, le rapport s’attache avant tout à clarifier et simplifier un cadre juridique unanimement décrit comme « kafkaïen ». Les « Echos » dévoilent en exclusivité les principales mesures que contiendra le rapport et sur lesquelles le gouvernement entend largement s’appuyer dans le cadre d’une future loi, un passage devant le Parlement s’avérant indispensable pour mettre en œuvre les évolutions en préparation.

Le principe du repos dominical réaffirmé

Ce point là a été très vite vu : le gouvernement exclut de remettre en cause le principe du repos dominical. Quasiment personne ne le demande et Jean-Paul Bailly continue d’estimer, comme il l’écrivait en 2007 dans un précédent rapport sur le travail dominical rédigé pour le Conseil économique et social, que « le dimanche doit rester un jour différent ».

Pas de nouvelles dérogations sectorielles

Le fronde des magasins de bricolage, qui réclament une dérogation permanente d’ouverture dominicale à l’instar de celles accordées en 2009 au jardinage et à l’ameublement, est à l’origine de la remise sur le tapis du dossier. Mais ils ne devraient pas obtenir gain de cause. Selon nos informations, le rapport repousse toute dérogation à de nouveaux secteurs. « Cette piste a très vite été abandonnée. Personne n’a adopté cette logique sectorielle en Europe et désormais, les secteurs sont si imbriqués que cette notion n’a pas de sens », confie un proche du dossier.

De quoi conforter le gouvernement, qui ne veut surtout pas rentrer dans cette logique. « Cela ne ferait que déplacer le problème. Si on l’accorde au bricolage, d’autres secteurs vont le réclamer et on n’en sortira jamais », y résume-t-on. De fait, la culture (Fnac) ou encore le sport sont déjà montés au créneau dans ce sens. Pour le bricolage, « une dérogation transitoire pourrait toutefois être accordée », confie une source gouvernementale, le temps que la réforme plus globale soit adoptée.

Zones touristiques, PUCE : vers une grande remise à plat

D’une part, les périmètres actuels des zones touristiques où l’ouverture dominicale est autorisée sont l’objet de vastes débats. A Paris, par exemple, les grands boulevards en sont exclus, au grand dam des Galeries Lafayette et du Printemps. D’autre part, la création des PUCE (périmètre d’usage de consommation exceptionnelle), dans la loi Mallié de 2009, a créé des inégalités de traitement, en y imposant des compensationspour les salariés, non obligatoires dans les zones touristiques. Par souci de simplification et de cohérence, le rapport va recommander une vaste remise à plat, en redéfinissant, par un dialogue social local, les zones où le travail dominical est autorisé.« Il faut s’appuyer sur une logique géographique, avec des concertations territoriales »,explique un proche du dossier. La distinction PUCE / zones touristiques serait ainsi supprimée au profit d’un seul et unique type de zone soumises à des règles unifiées au niveau national. « Il n’y aura pas de distinction entre l’Ile-de-France et le reste de la France », confirment plusieurs sources.

Des garanties apportées aux salariés par accord

Ce sont « les droits nouveaux » évoqués notamment par le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, jeudi soir sur France 2 . Dans les futures zones où le travail dominical sera autorisé, des accords collectifs (par territoires, branches ou entreprises) devront définir les contreparties pour les salariés concernés (majoration salariale, repos compensatoire, etc.). Certains syndicats, comme la CFDT, sont favorables à une négociation interprofessionnelle venant poser des contreparties minimales, mais le patronat y rechigne fortement. Dans ce contexte, les compensations « planchers » pourraient être directement définies par le gouvernement dans le cadre d’une nouvelle loi.

A quel niveau de majoration salariale ? Ce point sera sans doute discuté avec les partenaires sociaux mais dans les PUCE, le salaire doit être au moins doublé le dimanche et « il ne serait pas illogique de s’en inspirer », confie une source. Mais le cas des TPE (moins de 10 salariés) fait débat. Selon plusieurs sources concordantes, Jean-Paul Bailly, pour ne pas les mettre en difficultés financières et ainsi protéger les petits commerces, est enclin à ne pas leur imposer de contreparties pour les salariés - ou des contreparties moindres - mais les syndicats s’y opposent au nom de l’égalité de traitement. Cette question devrait alimenter les débats ces prochains jours.

Vers une extension des cinq « dimanches du maire »

Jean-Paul Bailly y ouvrait déjà la porte dans son rapport de 2007 et le sujet fait quasi consensus : le nombre d’ouvertures exceptionnelles sur autorisation du maire va être portée de cinq aujourd’hui à une dizaine. Une manière d’ajouter de la souplesse, de contenter certaines enseignes et de répondre en partie aux attentes des consommateurs, en particulier franciliens. Une partie ou la totalité de ces nouveaux dimanches pourraient être à la guise des employeurs, qui s’en serviraient quand ils le voudraient, comme le réclament notamment le Medef.

 

Par Derek Perrotte

 

http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0203158658624-travail-du-dimanche-ce-que-va-preconiser-le-rapport-bailly-633632.php

Le fameux rapport Bailly est attendu
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