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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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8 juin 2018 5 08 /06 /juin /2018 12:38
Magasin du groupe Carrefour, Carrefour Contact de Neuilly S/Marne, ancien magasin Dia, fermeture programmée faute de repreneur. 

Magasin du groupe Carrefour, Carrefour Contact de Neuilly S/Marne, ancien magasin Dia, fermeture programmée faute de repreneur. 

Grde Distri / Carrefour / PLAN SOCIAL


90 % des magasins Ex-Dia seront fermés
 

 

La procédure du plan social continue chez Carrefour, les IRP ont été consultées et fin juin, la Direccte validera ou non le PSE.

 

FO se bat pour que les salariés des magasins de proximité (Carrefour Contact, Carrefour Contact Marché et Carrefour City) restent dans le groupe.

 

56 magasins dans la zone Nord, 38 dans la zone Nord-Ouest, 25 dans le Centre-Ouest, 21 à Paris, 59 dans le Rhin-Rhône et 44 dans le Sud. En tout 243 des 272 magasins Ex-Dia seront fermés.

Reste à savoir quel sort sera réservé aux plus de 2 100 salariés de ces magasins qui s’appellent aujourd’hui Carrefour Contact, Carrefour Contact Marché et Carrefour City. 195 d’entre eux se répartiront chez les 29 repreneurs validés par la direction du géant de la grande distribution.

 

 

Pour ceux dont les magasins n’ont pas trouvé de repreneurs, 96 salariés sur les 336 ayant demandé un reclassement, ont trouvé un nouveau poste au sein du groupe. Nombreux sont ceux qui préfèrent partir pour se reconvertir dans un nouveau métier.

On a subi tellement de cataclysme chez Ed puis chez Dia qu’on peut comprendre que les salariés veuillent quitter la grande distribution, analyse Cyril Boulay, le délégué FO Carrefour proximité qui ajoute qu’aujourd’hui l’une des principales revendications de la FGTA-FO demeure de donner la possibilité aux salariés de rester dans l’entreprise.

 

Les location-gérances et les franchises gagnent du terrain


Un des repreneurs validés par la direction du groupe, l’enseigne Turque Marka Market, inquiète les délégués syndicaux. Cette enseigne devrait acquérir cinq magasins, la plupart situés dans la région Centre Ouest. Or FO craint la répétition d’un épisode Gastt.

 

C. Boulay, dsc FO, et Reda délégué régional FO en mode liquidation

 

Lorsqu’en 2016, Carrefour avait cédé huit magasins Dia à Gastt, une cinquantaine de salariés n’ont pas touché de salaire pendant plusieurs mois et les magasins sont restés fermés jusqu’à la liquidation judiciaire du repreneur indélicat. FO avait alors obtenu que les salariés réintègrent le groupe Carrefour.

 

Aujourd’hui, l’inquiétude est encore grande car les magasins en location gérance et en franchise gagnent du terrain au détriment des magasins gérés en interne par le groupe de la grande distribution.

 

La direction a décidé de passer 77 magasins en location-gérance.

 

Les délégués FO lui ont demandé qu’elle donne la possibilité à chacun des salariés de pouvoir postuler en interne s’ils ne souhaitent pas être transférés dans ce modèle économique et social.

 

Ils ont commencé par les magasins de proximité et cela continuera vers les supermarchés et les hypermarchés. Et cela remettra en cause la meilleure convention collective de l’agroalimentaire, tempête le délégué FO.

 

La part variable de l’ex-P-DG

 

Georges Plassat


 

C’est dans ce contexte morose que la presse a révélé que le conseil d’administration de Carrefour a décidé de verser à l’ancien P-DG de Carrefour une somme plus que coquette.

 

Georges Plassat, qui a dirigé le groupe entre 2012 et 2017, s’est vu octroyer une part variable de 896 593 euros, au titre des bons résultats de l’année 2017. Cette somme doit néanmoins être validée par l’assemblée générale des actionnaires du 15 juin 2018. En juillet 2017, lors de son départ, il a touché 16 millions d’euros.

 

En outre, Carrefour lui verse une retraite à vie de 517 810 euros par an.

 

 

Sourcing:   NADIA DJABALI, in FO Hebdo

les enseignes d e la proxi carrefour

les enseignes d e la proxi carrefour

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30 mai 2018 3 30 /05 /mai /2018 20:19
 La fusion Agirc-Arrco pénaliser cadres payés

 La fusion Agirc-Arrco pénaliser cadres payés

Retraite / Retraite complémentaire

 

La fusion Agirc-Arrco va pénaliser les cadres les moins bien payés

 

Avec la fusion des deux caisses de retraite complémentaire Agirc et Arrco, les cadres rémunérés en dessous de certains seuils risquent de se retrouver lésés.


Décidée par les partenaires sociaux dans le cadre d’un accord daté du 30 octobre 2015, la fusion des deux caisses de retraite complémentaire - Agirc et Arrco - prendra effet au 1er janvier 2019.

 

À cette date, la retraite des salariés et des cadres dépendra d’une seule et même caisse nommée pour l’occasion «Agirc-Arrco».

 

Bien que cette appellation laisse sous-entendre une continuité dans la gestion des caisses de retraite, il en sera tout autre pour les sociétaires de la future Agirc-Arrco qui verront le système de calcul de leurs droits être uniformisé.

 

Cette évolution de la gestion des retraites complémentaires entend bouleverser un système unique en Europe auquel les Français restent très fortement attachés et dont les répercussions ne pourront être évaluées que sur le moyen terme.

 

Deux objectifs


Si cette réforme structurelle s’inscrit dans la lignée des mesures entreprises depuis 10 ans pour réviser le système de retraite français, elle poursuit également deux objectifs essentiels.

 

Tout d’abord, celui de simplifier la gestion des retraites complémentaires obligatoires via l’uniformisation des cotisations de ces catégories socioprofessionnelles en deux tranches, celle concernant les revenus allant jusqu’à 39.000 euros brut annuel (tranche 1) et celle concernant les revenus qui y sont supérieurs (tranche 2).

 

Ensuite, celui de mutualiser les ressources financières des deux caisses et, avec cela, sauver l’Agirc dont le régime unique en Europe est en difficulté, en raison du vieillissement de ses cotisants et du ratio actifs/retraités trop bas pour assurer la continuité du versement des pensions aux ayants droit.

 

Pour autant, sauvetage et simplification ne font pas bon ménage, et si ces deux mesures sont nécessaires, faire converger deux approches différenciées du calcul des retraites ne peut se faire qu’au détriment d’une des catégories socioprofessionnelles concernées.

 

 

Suppression de la GMP


À ce jeu, ce sont donc les cadres dont les revenus sont inférieurs ou s’établissent légèrement au-dessus des 39.000 euros brut annuels qui pourraient se retrouver lésés par cette mesure.

Pour l’expliquer, il faut prendre en compte deux facteurs.

 

Tout salarié est soumis à une cotisation en euros variant en fonction de son revenu (7,75 % pour la part du salaire jusqu’à 39.000 euros, et 20,25 % au-dessus).

Le montant cotisé à l’année permettra ensuite d’acheter des points, et c’est la somme de ces points cumulés et leur valeur qui déterminera la retraite complémentaire que recevra le cadre aux termes de son activité professionnelle.

 

Légalement, le cadre est tenu d’obtenir un minimum de 120 points de retraite dans l’année, et c’est l’Agirc qui détermine le montant minimal à cotiser pour acquérir ces points. En 2017, le seuil minimum de salaire a été fixé à hauteur de 43.337,76 euros brut dans l’année. Pour tous les cadres se trouvant en deçà, une compensation leur était attribuée, la garantie minimale de points (GMP) permettant d’atteindre les 120 points demandés.

 

 

La réforme Agirc-Arrco prévoit tout bonnement la suppression de la GMP, ce qui signifie que les cadres avec un salaire en dessous de ce seuil se trouveront pénalisés. Par ailleurs, au 1er janvier 2019, les points Agirc vont être convertis en points Agirc-Arrco et se baseront sur une valeur équivalente au point Arrco. Au moment de cette transformation, la valeur en euros des droits acquis sera maintenue. Toutefois, il est aujourd’hui difficile de savoir si cette équivalence des droits perdurera sur le long terme.

 

Il est difficile de ne pas y voir le début d’un bouleversement profond du système de retraite à la française à bout de souffle. Cette fusion de deux entités différenciées s’annonce comme un avant-goût de la réforme des retraites voulue par le Président Emmanuel Macron et prévue pour l’année 2019.

 

Cette réforme vise à instaurer un régime vieillesse de base unique en points et sonnerait le glas des 37 régimes spéciaux de retraite.

 

Christel Bonnet

 

(A suivre....!

 

Sourcing:    Les Echos.fr - Christel Bonnet est consultante retraite chez Mercer France.


 

La fusion Agirc-Arrco va pénaliser les cadres les moins bien payés
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29 mai 2018 2 29 /05 /mai /2018 13:12
Retour de la gabelle  - Dessin : Colm

Retour de la gabelle - Dessin : Colm

SOCIETE / Prestations sociales / BERCY / CIBLES

 

Le chiffre : 

110 milliards
C’est le montant en euros des aides publiques versées chaque année aux entreprises.


Les plus vulnérables dans le collimateur de Bercy
 


Un document de la direction du budget, révélé par Le Monde, propose des coupes dans les prestations sociales.

 

Inacceptable pour Force Ouvrière, qui dénonce une politique inégalitaire.

 

L’austérité à tout prix ?

 

Les aides sociales constituent « un poids croissant » pour les finances publiques, de l’ordre de 26 % des dépenses, et il conviendrait de les revoir à la baisse : c’est ce que préconise une note interne de la direction du budget, intitulée Transformer les prestations sociales, et dévoilée par Le Monde le 18 mai.

 

110 milliards
C’est le montant en euros des aides publiques versées chaque année aux entreprises.

 

Parmi des dispositions draconiennes, Bercy envisage de ne plus indexer les minima sociaux, dont le minimum vieillesse, sur l’évolution des prix. La prise en compte du patrimoine dans le calcul de certaines allocations est à l’étude, notamment pour l’Allocation personnalisée pour l’autonomie (APA), destinée aux personnes âgées dépendantes.

 

L’APA pourrait ainsi être reciblée sur les publics prioritaires (sic). Quant à l’Allocation adulte handicapé (AAH), il conviendrait de revoir périodiquement le stock de bénéficiaires, et d’inciter à la reprise d’activité.

 

Bercy propose en outre de durcir les conditions d’accès aux APL (Aides personnalisées au logement) et aux bourses étudiantes accordées sur critères sociaux.

 

L’aide aux chômeurs en fin de droits ciblée.


L’aide aux chômeurs en fin de droits est également ciblée, avec la refonte de l’Allocation de solidarité spécifique (ASS) et du RSA.

 

Le 20 mai, le ministre de l’Économie, Bruno Lemaire, a en effet estimé qu’à partir du moment où nous réussissons à créer des postes dans le secteur privé, […] il peut être légitime de réduire la politique sociale sur l’emploi.

 

Ballon d’essai ou couac gouvernemental ?

 

Gérald Darmanin et Agnès Buzyn, respectivement ministres des Comptes publics et de la Santé, ont assuré les jours suivants qu’il n’y aurait pas de remise en cause des aides sociales.

 

Le gouvernement n’a toutefois pas dévoilé ses intentions en la matière.

Réduire les dépenses publiques coûte que coûte reste son credo, y compris en s’attaquant aux droits des personnes les plus vulnérables ou les moins chanceuses, comme en atteste le projet de réduire les aides sociales, qui figure aussi au menu des travaux du groupe d’experts CAP 22.

 

C’est une politique inégalitaire, avec une logique du chacun pour soi, a fustigé Pascal Pavageau. Le secrétaire général de FO a invité le gouvernement à se pencher sur les 110 milliards d’euros d’aides publiques versées chaque année aux entreprises. Et à en faire une évaluation.

 

Car leur impact sur les créations d’emplois n’a jamais été chiffré.

 

SourcingFRANÇOISE LAMBERT, in FO Hebdo

 

À lire également


Pascal Pavageau, Secrétaire général de FO, face à Elizabeth Martichoux

 

Suivre le lien:

https://www.force-ouvriere.fr/pascal-pavageau-secretaire-general-de-fo-face-a-elizabeth

Les plus vulnérables dans le collimateur de Bercy
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28 mai 2018 1 28 /05 /mai /2018 08:32
Reprise de Doux      Nadine Hourmant, déléguée FO, dénonce un « immense gâchis »

EMPLOI 


Reprise de Doux

Nadine Hourmant

 

 Nadine Hourmant, déléguée FO, dénonce un « immense gâchis »


Le 18 mai, la justice a désigné le consortium emmené par LDC (Poulets de Loué) pour reprendre le volailler Doux, placé en liquidation début avril.

 

Ces sociétés vont conserver 811 des 1 165 emplois du groupe et proposer des reclassements. Nadine Hourmant, déléguée centrale FO, ne cache pas sa colère.

 

Le tribunal de commerce de Rennes a choisi, le 18 mai, le consortium composé notamment du leader de la volaille LDC (Poulets de Loué), du groupe coopératif Terrena (ancien actionnaire principal) et du Saoudien Al-Munajem (premier client de Doux) pour reprendre le groupe volailler en difficultés financières.

 

C’était le candidat le mieux disant en termes d’emploi. Une nouvelle société, Yer Breizh, va être créée.

 

Plusieurs ministères et la région Bretagne se félicitent dans un communiqué commun d’une reprise exemplaire qui apporte des solutions à tous les emplois : 811 des 1 165 postes du groupe seront conservés et des reclassements seront proposés pour les autres, tant en Bretagne qu’en Pays de la Loire.

 

Des salariés avec 30 ans d’ancienneté concernés par les transferts

 


Mais de son côté Nadine Hourmant, déléguée centrale FO chez Doux et secrétaire générale de l’union départementale FO du Finistère, ne décolère pas. On ne peut pas entendre qu’il y a une solution pour chaque salarié, dénonce-t-elle.

 

Sur mon site à Châteaulin, 79 CDI sur 453 doivent partir. Pour la charrette, qui concerne trois ateliers, ils sont remontés à 30 ans d’ancienneté, ils savent ce que c’est 30 ans dans la même boîte ? Qu’ils viennent voir les salariés en stress....

 

Nadine Hourmant accompagne les salariés concernés lors de leur entretien.

 

Selon elle, il est proposé un transfert sur trois sites dans le cadre d’une convention avec LDC. les salariés reviendront dans deux ans travailler dans le nouvel abattoir qui doit être construit à Châteaulin.

 

« Ici, c’est pleurs et incompréhension »


Les salariés vont refuser, et s’ils refusent, ils seront licenciés dans le cadre du PSE, poursuit-elle. Ici, c’est pleurs et incompréhension, ils ne comprennent pas qu’on licencie des gens qui ont 30 ans d’ancienneté alors que des intérimaires et des CDD restent en poste.

 

D’autres reclassements sont prévus pour une vingtaine de salariés de Plouray (Morbihan) ou pour des postes administratifs du siège. Quant au site de Chantonnay, qui emploie 145 salariés en Vendée ainsi que 120 intérimaires et CDD, il est condamné.

Chaque salarié à une offre mais parfois à une heure de voiture, et il n’y a pas de prime exceptionnelle pour le transport, ajoute-t-elle. D’autres devront déménager, or on ne déménage pas comme ça. Elle demande la mise en place d’une cellule psychologique. Elle souhaiterait aussi un plan de départs volontaires pour les salariés proches de la retraite.

 

Recentrer l’activité sur le marché français


C’est un gâchis énorme, poursuit-elle. A cause d’erreurs de gestion et de choix stratégiques, Doux, une entreprise familiale créée en 1955 n’existe plus depuis le 22 mai. Le groupe a reçu beaucoup d’aides publiques et il n’y a jamais eu de contrôle de leur utilisation. Les dirigeants restent impunis et derrière ce sont les salariés qui paient un lourd tribu à la finance et au fric, j’en ai ma claque.

 

Le groupe, qui avait déjà été placé en redressement judiciaire en 2012 après avoir supprimé près d’un millier d’emplois, avait orienté son activité vers l’exportation de poulets congelés au Moyen-Orient.

 

Confronté notamment à la concurrence brésilienne, il perd près de 35 millions d’euros par an. L’ambition du consortium est notamment de reconquérir le marché français où près de la moitié de la volaille consommée est importée malgré le savoir-faire national. C’est une revendication portée par FO depuis des années.

 

Au milieu de son amertume colère, un sourire filtre dans la voix de la déléguée FO. Je viens d’être saluée par un salarié que j’ai rattrapé hier, explique-t-elle. Il était dans la charrette avec sa femme mais lorsque des couples travaillent chez Doux, on a obtenu que l’un des deux puisse rester.

 

Sourcing: FO Hebdo

 

Reprise de Doux      Nadine Hourmant, déléguée FO, dénonce un « immense gâchis »
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22 mai 2018 2 22 /05 /mai /2018 14:47

Article mis à jour le 22 mai 2018 à 15H29

 

Comprend les témoignages poignants de salarié-es de la proxi Carrefour transféré-es en location gérance

Grde Distri / Carrefour


Carrefour freine quelque peu  le process de la gestion de ses Hypers en location gérance

 

Alors que ce mode de gestion est très largement utilisé par les grandes enseignes de distribution dans les petits formats de magasins de moins de 10 salariés, et dans la proxi des magasins de centre ville, Carrefour, qui a déjà accéléré le passage  de la moit!é de son parc de supers marchés, sous enseigne Carrefour Market, avance lentement sur les transferts des hypers en location-gérance


 



Carrefour a ouvert le 4 avril son premier hypermarché confié directement à un locataire-gérant, à Saint-Mard (77). Mais suite aux mouvements sociaux de cet hiver liés à l'annonce du plan Bompard, pour apaiser la grogne des syndicats et les angoisses des salariés, les passages en location-gérance d’hypers en difficulté sont repoussés à septembre.

 

Le magasin sorti de terre à Saint-Mard s’étend sur 5 200 mètres carrés. Une surface modeste pour l’enseigne, taillée sur mesure pour séduire des cadres aux reins solides, voire des commerçants de réseaux concurrents.

Marc Dekyvere, ancien directeur du Carrefour de Trans-en-Provence (83), est donc le premier à tenter l’aventure en prenant les manettes de l’hyper de Saint-Mard. (selon un article de Linéaires, d'avril dernier que citons ici)

 

Très répandue en proximité, déjà développée en supermarchés, la location-gérance est en train de devenir aussi un modèle à part entière pour le futur chez Carrefour Hypermarchés.

Deux cas isolés, jusqu’à présent, étaient connus: les hypers d'Issoire (63) et d'Ajaccio (20).

 

A. Bompard

Dans le cadre de son plan de transformation, le nouveau PDG Alexandre Bompard a prévu de confier des hypers en difficultés chroniques à des locataires-gérants.

 

Selon Carrefour, plus autonomes et impliqués, des commerçants indépendants sont souvent plus à même de relancer des sites en perdition.

 

Ce qui est notable et non dénué d'interêt pour les franchisés, Ils s’affranchissent aussi des accords collectifs de l’entreprise, puisque leur société est distincte. Les avantages sociaux qui disparaissent à cette occasion sont un gage d’économies quand il s’agit de serrer un maximum de boulons pour redresser un site.

 

Mais ce changement de statut fait hurler les syndicats et jette dans l'angoisse les salariés qui à l'occasion perdent entre 20 et 25% de leur rémunération et autres avantages sociaux, soit revus à la baisse, soit totalement éradiqués.

 

Les enseignes de la proxi Carrefour

 

Et encore que ce soit dans les supers ou les hypers, la CCN de branche, âprement négociée, notamment par FO, reste applicable, ce qui n'est pas le cas dans les plus petits formats de moins de 10 salariés, où s'applique une autre convention collective nettement moins bien disante. Ce qui accentue les pertes sociales sévères subies par les salariés victimes des transferts.

 

Cinq hypermarchés particulièrement fragiles devaient passer en location-gérance en mars 2018. Face à la grogne généralisée provoquée par le plan Bompard, la direction du groupe a accepté de repousser l’échéance à septembre.

 

 

A l'issue du conflit social il a été décidé de la mise en place d'une instance de dialogue spécifique, afin de trouver un compromis sur les avantages conservés par les salariés (qui pourrait d'ailleurs concerner tous les formats du groupe).

A ce sujet et pour l'instant la direction Carrefour est atone et atteinte d'une forte surdité sociale, malgré les rappels des OS.

D'où très probablement le surplace actuel effectué par la direction du groupe sur les passages en LG de ses Hypers.

 

Attendons la rentrée, car pour l'instant Carrefour doit faire face à un désintérêt  profond de la concurrence pour la reprise de ses 273 ex Dia qui ne trouvent pas preneurs, et dont les salariés sont dans l'expectative des décisions qui devront être prises rapidement concernant les mesures de reclassement.

 

 

Egalement dans ce même contexte, il n'y a pas pléthore de candidats à la location gérance pour ces mêmes magasins.

 

 

 

Location gérance.

 

Notre Blog relate depuis plus de dix ans déjà les affres subies par les salariés transférés en LG, déjà à l'époque d'Ed, puis Dia, enfin CPF.

Personne n'a oublié les tribulations des ex salariés Gastt non rémunérés durant 04 mois, ni les salariés transférés dans le groupe Auchan sous enseigne A2Pas. Dossiers qui ont terminé devant les juges...

 

Témoignages**

 

" Je suis en mesure de vous convaincre que la location gérance est un véritable mouroir social pour les salariés qui y travaillent, car moi même je suis en location gérance depuis le 1er juin 2016, ma collègue avait 09 années d'ancienneté, elle est tombée malade pour dépression, et n'a jamais repris;

 

Les conditions: Vous travaillez 6 jours sur 7, les dimanche et les jours fériés, incluant Noël et jour de l'An, sans majoration horaire ni récupération, horaire de travail galère, ouverture  du magasin de 06H/23H, avec des amplitudes qui changent à la journée, sans préavis, donc pas de vie privée ;

Heures supp jamais payées.

De plus vous devez vous battre constamment pour conserver vos droits devant ces patrons qui ne pensent qu'à leur caisse. C'est usant, fatiguant de devoir toujours vérifier  et de faire attention à sa rémunération. 

Pas d'enregistrement à la médecine du travail, cotisation mutuelle prélevée mais non versée, idem pour les caisses de l'état, faut réclamer constamment, comme le remboursement transport...

 Horaire de travail qui change à la dernière minute. Planning de travail non réalisé. Votre employeur vous sollicite constamment par téléphone, pour vous demander de venir plus tôt, ou de quitter plus tard sans aucune prévenance.

Je comprends très bien que nous avons besoin de travailler pour vivre. Mais je ne vis pas que pour le travail aux risques de perdre ma santé et ma vie de famille.

Se battre pour avoir sa paie et son bulletin de salaire dans les délais aux mêmes dates est un sport régulier.

Nous sommes seules, isolés devant le patron qui dicte sa loi sous une pression constante. Il se sépare rapidement des collègues après le transfert."

 

¨¨Miranda​​​​​​, Karim, Sonia, adjointe au Cdm, et ECC, Paris - IDF - HdF.

¨¨Les prénoms ont  été changés

Location gérance, Carrefour freine quelque peu (pour l'instant !?)  ce mode de gestion de ses Hypers
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21 mai 2018 1 21 /05 /mai /2018 10:47

Grde Distri / Carrefour

 

Carrefour

 

 la grande distribution traditionnelle en plein "big bang"


Selon une ligne éditoriale de RTL, publiée ce matin (21/05) que nous citons ici, l'enseigne Carrefour prépare un nouveau grand plan de restructuration de son réseau de distribution.

 

Un projet qui inquiète les salariés, mais aussi les responsables politiques.



Les réactions sont tout à fait compréhensibles. Ce plan est d'ampleur nationale, et il percute deux des préoccupations majeures du pays.

 

D'abord bien sûr celle de l'emploi - on évoque, dans le pire des scénarios, des menaces sur environ 2.000 postes de travail -, mais aussi celui de la diversification commerciale de nos territoires - 227 des 273 magasins de proximité, répartis dans toute la France et que Carrefour veut vendre, n'ont toujours pas aujourd'hui de repreneur. Ce qui signifie, très concrètement, leur fermeture dès cet été.

 


 

Pourtant la consommation se porte plutôt bien en France. Mais ce n'est pas sur ce terrain que cela se joue. Cette nouvelle restructuration (2.400 emplois ont déjà été supprimés en janvier dernier chez Carrefour) est, en réalité, d'abord le fruit amer du "big bang" que connait la grande distribution traditionnelle. Elle a mangé son pain blanc, qui était bien beurré ces trente dernières années.


La guerre des prix entre les grands réseaux pèse aujourd'hui sur la rentabilité. Cela agace particulièrement les actionnaires qui ont investi au plus haut et qui en veulent plus pour leur argent.

 

Le second facteur est la pression de nouveaux acteurs qui combinent distribution efficace, prix compétitifs et Internet.

 

Le plus dangereux d'entre eux, Amazon, étend désormais ses tentacules sur l'ensemble de nos besoins quotidiens.

 

Face à ces géants, mais aussi aux magasins spécialisés et très efficaces qui se développent sur le Net, les barons de la grande distribution ont un train de retard.

 

Lourdes erreurs stratégiques


Ces fermetures sont la conséquences de la mutation du commerce. Mais pas uniquement. Il y a eu aussi de lourdes erreurs stratégiques. Pour Carrefour, c'est notamment la rachat du réseau Dia, des enseignes à petits prix qui devaient être transformées en magasins de proximité à l'enseigne Carrefour.

 

C'est un virage qui, en termes d'offre et de prix, se révèle un échec.

Ex Dia abandonné.....

 

C'est aussi le prix à payer pour déployer la stratégie de la nouvelle direction :

 

Réduire les effectifs des sièges, basculer vers la location-gérance pour transférer la charge du redressement à de nouveaux propriétaires (il faut savoir que quarante des 220 hypers du groupe seraient en difficulté actuellement) et accélérer la robotisation des entrepôts et des stations-service.

 

 

 

L'objectif est déjà tout tracé : c'est le magasin Carrefour connecté. Son premier modèle ouvre ses portes ce lundi 21 mai à Shanghai (vous voyez la coïncidence !)

 

C'est un magasin, approvisionné par des robots, où l'on paie en montrant son visage à un scanner de reconnaissance faciale. C'est certainement très efficace. Mais pour l'option convivialité, ça a disparu du rayon.

 

​​​​​​​Sourcing:   RTL.fr, Christian Menanteau et Loïc Farge

Carrefour : la grande distribution traditionnelle en plein "big bang"
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19 mai 2018 6 19 /05 /mai /2018 10:24
DOUX: Le consortium emmené par LDC choisi pour la reprise du groupe

Grande conso / Emploi
 

Le consortium emmené par LDC choisi pour reprendre le Groupe Doux

Le consortium emmené par le leader de la volaille LDC, avec Terrena, actuel actionnaire de Doux mais aussi le groupe de distribution saoudien Al-Munajem, a été choisi par le tribunal de commerce de Rennes vendredi pour la reprise du Groupe Doux en difficulté.

 

Le consortium emmené par LDC choisi pour reprendre le Groupe Doux


Les sociétés du consortium "reprennent 811 salariés directement et proposent des accords de mobilité ou de reclassement pour toutes les personnes non reprises directement", selon le tribunal.

 

Les salariés avaient exprimé leur préférence pour l'offre du consortium.

 

Les offres de reprises emmenées par le consortium sont "complémentaires, indivisibles, mais non solidaires entre elles", a précisé le tribunal.

Les sociétés du consortium "offrent à la procédure une somme globale de 19.803.000 euros (hors valorisation définitive du stock)".

 

Dans un communiqué commun, les ministères des Affaires Étrangères, de l'Économie, de l'Agriculture et des la Cohésion des territoires, ainsi que la Région Bretagne, saluent une "reprise exemplaire et fondatrice pour le volailler Doux".

 

 

Cette reprise marque l'issue d'un processus de plusieurs mois ayant "permis l'émergence de ce projet de reprise qui apporte des solutions à la totalité des emplois du groupe Doux via le maintien de 912 emplois (dont 811 sans conditions) sur les 1.165 du groupe, et la proposition de 401 offres de reclassement, tant en Bretagne qu'en Pays de la Loire", précisent-ils.

 

"Répondre aux objectifs de tous"


"Cette reprise permet ainsi de répondre aux objectifs de tous: le maintien d'un maximum d'emplois, la transformation pérenne et durable du modèle et le renforcement de la filière volaille", estiment les ministères et la région.

Le consortium va se retrouver via une nouvelle société, Yer Breizh, à laquelle la Région Bretagne apportera 20 millions d'euros.

 

La Région va devenir actionnaire de Yer Breizh, qui regroupera les acteurs de la filière amont (éleveurs, accouveurs et aliments).

C'est la première fois, depuis les récentes lois de décentralisation, qu'une région entre au capital d'une entreprise.

 

Le tribunal de commerce de Rennes a salué, en rendant sa décision, le sérieux de la principale offre concurrente, celle des Ukrainiens de MHP, et regretté le délai de deux ans entre l'arrêt de l'usine actuelle et la construction d'une nouvelle usine à Châteaulin (Finistère).

 

MHP entendait garder environ 285 postes auxquels se seraient ajoutés "environ 430 postes" au démarrage de la nouvelle unité de production.

 

Sourcing:   Challenges - (avec AFP)

DOUX: Le consortium emmené par LDC choisi pour la reprise du groupe
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18 mai 2018 5 18 /05 /mai /2018 18:45
Ras le bol des salariés de la Croix - Rouge

EMPLOI ET SALAIRES


Croix-Rouge

Photographie : F. Blanc (CC BY-NC 2.0) - Manifestation des salariés de la Croix rouge devant le siège parisien de l’Association, le 17 mai 2018.

 

les salariés manifestent leur ras-le-bol

 

Jeudi 17 mai, les salariés de la Croix-Rouge étaient en grève à l’appel de FO et de cinq autres syndicats. Ils ont manifesté devant le siège de l’association à Paris et devant leurs établissements en province pour revendiquer une augmentation des salaires et une reconnaissance du niveau des diplômes.

 

Les salariés de la Croix-Rouge en ont assez d’être sous-payés. Jeudi 17 mai, ils ont répondu à l’appel à la grève et à des manifestations lancé par leur syndicat FO et cinq autres organisations (CFTC, CGC, CGT, SUD et CFDT).

 

Ils revendiquent une augmentation des salaires tenant compte de la perte de leur pouvoir d’achat (-7,29% depuis 2010) et ils demandent une revalorisation des minima salariaux pour les premiers coefficients de la grille.

 

FO à l’origine de l’unité d’action


FO est à l’origine de l’unité d’action des syndicats dans ce mouvement sur les salaires, et j’en suis fière, indique Bénédicte Herbreteau, secrétaire du syndicat FO.

 

À la Croix-Rouge, 3 100 des 18 000 salariés sont payés au Smic, soit 1498 euros brut, sans réelle reconnaissance de leur ancienneté, rappellent les syndicats.

 

Des niveaux de salaire en-dessous du Smic


Les premiers niveaux de la grille salariale se situent en-dessous du Smic, et une indemnité différentielle est versée aux salariés concernés pour qu’ils atteignent le niveau du salaire minimum.

 

Les salariés de la Croix-Rouge et leurs syndicats demandent aussi la reconnaissance de la revalorisation des diplômes (réforme LMD), notamment pour les infirmiers, les ergothérapeutes, les orthophonistes, les professeurs d’éducation physique adaptée ou les formateurs.

 

Les salariés de la Croix-Rouge défileront le 22 mai


La direction de la Croix-Rouge a reçu les syndicats le 17 mai, mais ils sont ressortis bredouilles du rendez-vous.

 

Ils ont décidé de se revoir le 23 mai pour envisager une suite à leur mobilisation. Le syndicat FO de la Croix-Rouge a appelé les salariés de l’association à manifester 22 mai au côté des fonctionnaires, indique Bénédicte Herbreteau.

 

 

Sourcing:   FRANÇOISE LAMBERT, in FO Hebdo

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17 mai 2018 4 17 /05 /mai /2018 10:52
Grève à l’ONF le 17 mai contre la casse sociale et environnementale

EMPLOI ET SALAIRES
 

Grève à l’ONF le 17 mai contre la casse sociale et environnementale
 

 

Les personnels de l’Office national des forêts (ONF) sont appelés à faire grève et à manifester le 17 mai 2018 par une intersyndicale regroupant huit organisations.

 

Parmi leurs nombreuses revendications, les délégués FO alertent sur l’avenir de l’Office, de ses missions et des employés et dénoncent l’absence de dialogue social.

 

La gestion durable des forêts publiques est remise en cause par la direction de l’ONF, les forêts sont de plus en plus considérées comme de vulgaires usines à bois à mettre au service de l’industrie, s’alarme une intersyndicale de l’Office national des forêts dans un communiqué. Pour dénoncer la casse environnementale et sociale, les huit organisations syndicales dont FO appellent les personnels de l’ONF à se mettre en grève le 17 mai 2018 et à rejoindre l’un des cinq points de rassemblements à Nancy, Mâcon, Avignon, Toulouse et Le Mans.

 

L’ONF est un établissement public à caractère industriel et commercial à caractère dérogatoire, chargé de la gestion durable des forêts publiques.

Il compte parmi ses missions la protection de la faune et de la flore et l’accueil du public. Il emploie 6 000 fonctionnaires et 4 000 salariés de droit privé.

 

On s’inquiète pour l’avenir des forêts publiques, de l’ONF et de ses personnels, c’est un peu comme à la SNCF, explique Alain Thuot, délégué central FO, qui représente les salariés de droit privé.

 

Selon le communiqué de l’intersyndicale, la direction prétexte d’un déficit creusé par des décisions gouvernementales pour notamment remettre en cause le statut de l’ONF et préparer la privatisation de la gestion des forêts publiques. Le déficit structurel atteint environ 40 millions d’euros par an selon FO.

 

 

FO demande l’ouverture d’une véritable négociation sur l’avenir de l’ONF.


Le syndicat national des personnels techniques forestiers SNTF-FO, qui représente les fonctionnaires sur les postes techniques, craint pour l’avenir des postes de la fonction publique. Les agents de terrain ont des missions régaliennes comme la police de chasse ou la surveillance des coupes de bois, explique Dominique Paquet, secrétaire général du SNTF-FO.

 

Pourtant quand des postes sont vacants, la direction générale nomme des gens de droit privé sur des postes de droit public. Ils ne pourront pas exercer l’ensemble des missions. Et cela se fait sans débat parlementaire.

 

Il s’inquiète aussi d’un audit en cours sur la situation générale de l’ONF.

 

Les résultats seront connus en juin 2018. La lettre de mission pour cet audit propose de réfléchir à des mesures d’accompagnement de la mobilité des fonctionnaires vers d’autres organisations ou administrations, cela confirme nos craintes d’une privatisation de la gestion des forêts, s’inquiète Dominique Paquet. Nous risquons un changement de statut comme à La Poste ou France Télécoms. Nous demandons aux ministères de tutelle, l’Agriculture et l’Environnement, l’ouverture d’une véritable négociation sur l’avenir de l’ONF et de son statut.

 

Une nouvelle convention collective au rabais pour les salariés sous contrat privé.

 


Le syndicat SNTF-FO dénonce par ailleurs l’absence de dialogue social depuis l’arrivée d’une nouvelle direction générale il y a deux ans. Des débats n’ont jamais eu lieu dans le cadre des instances paritaires, des textes n’ont jamais été présentés aux syndicats pour recueillir leur avis, poursuit Dominique Paquet.

Face à ce mépris des organisations syndicales et de leurs représentants, la quasi-totalité des élus représentant les fonctionnaires ont démissionné en septembre 2017 de leurs mandats dans les instances paritaires.

 

Du côté des salariés sous contrat privé aussi, le dialogue social est très difficile. La négociation d’une nouvelle convention collective nationale est en cours d’achèvement. Jusqu’alors, il existait 14 conventions collectives pour les ouvriers forestiers et un accord pour les techniciens et agents de maîtrise (TAM).

 

Alain Thuot, délégué central FO, dénonce une future convention au rabais avec un nivellement par le bas. Aucune des propositions des organisations syndicales n’a été retenue pour sa rédaction, on nous prend pour une chambre d’enregistrement, ajoute-t-il. Il déplore de très nombreux reculs sociaux, notamment en matière de rémunération. Des avantages liés à la pénibilité vont être réduits.

Sur les 3 000 ouvriers forestiers, 2 000 vont y perdre ou ne rien gagner, estime-t-il. Un forfait jour est introduit pour les cadres mais sans analyse préalable de leur charge de travail, ce qui fait courir un risque en matière de santé et de sécurité, poursuit-il. Pour les TAM, un forfait heures est mis en place.

 

 

De nouvelles baisses d’effectifs

 


Suite à une réorganisation et une série de réformes, l’ONF a perdu près d’un tiers de ses effectifs depuis la fin des années 1990. Le mal-être des personnels et la souffrance au travail sont criants. Un contrat d’objectifs et de performances (COP) a été mis en place pour la période 2016-2020. Il n’est plus appliqué depuis 2017, ses objectifs financiers étant intenables.

 

Le maintien des effectifs sur toute la période, qui était également prévu par le COP, n’est plus respecté. En 2017, 47 postes ont été supprimés selon Dominique Paquet et aucun recrutement de fonctionnaires n’est prévu en 2018.

Un plan stratégique pour 2018-2020 prévoit encore une baisse d’effectifs et de certains travaux, s’inquiète le secrétaire général du SNTF-FO.

 

Sourcing: CLARISSE JOSSELIN, in FO Hebdo

Grève à l’ONF le 17 mai contre la casse sociale et environnementale

Jeudi 17 mai 2018, grève et manifestations à l’ONF


Forêt pour tous ? Gestion durable ? Notre pays fait de grands discours mais ne montre plus l’exemple.

 

 

La gestion durable des forêts publiques est remise en cause par la direction de l’ONF. Protection, biodiversité et accueil du public sont sacrifiés sur l’autel de la rentabilité de court terme.

Les forêts sont de plus en plus considérées comme de vulgaires usines à bois à mettre au service de l’industrie.

 

L’ONF est un établissement public composé de 6 000 fonctionnaires et de 4000 salariés de droit privé.

Sa direction prétexte, comme à la SNCF, d’un déficit creusé par des décisions gouvernementales :


– pour remettre en cause son statut d’établissement public employant des fonctionnaires et ainsi préparer la privatisation de la gestion des forêts publiques.
– pour tenter de faire passer en force une convention collective qui revoit à la baisse les rémunérations de nombreux salariés. Pas de gestion durable sans « progrès » social !

 

A l’heure où les forêts souffrent déjà des effets du réchauffement climatique, les services qu’elles rendent à tous les citoyens sont menacés : protection de l’eau, de l’air, du climat, des personnes, des biens, des paysages, de la biodiversité… Les forêts ont donc plus que jamais besoin d’un service public dédié qui oeuvre… à long terme… dans l’intérêt général.

 

La casse environnementale et sociale : Ça suffit !!!


Grève nationale et manifestations à Nancy, Macon, Avignon, Toulouse et Le Mans

 

Communiqué FGTA FO

Grève à l’ONF le 17 mai contre la casse sociale et environnementale
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16 mai 2018 3 16 /05 /mai /2018 08:15
Conflit social dans les magasins Lidl ...une quarantaine de magasins touchés en Bretagne

GRDE DISTRI / LIDL / CONFLIT SOCIAL

 

Une quarantaine de magasins Lidl touchée par des débrayages en Bretagne


 
La Bretagne a été marquée, comme l'ensemble du territoire national, par un mouvement de deux jours dans les magasins Lidl.

Une quarantaine de commerces sur soixante a été touchée en Bretagne.

 

Les conditions de travail sont au cœur des revendications.


 

Une quarantaine de magasins Lidl, sur 60 en Bretagne et l'entrepôt de Guingamp ont été touchés mercredi et jeudi par des débrayages de deux heures. Les revendications des grévistes portent sur les conditions de travail, la pénibilité, les cadences notamment imposée par la commande vocale dans les entrepôts, des absences non remplacées, "un management de la peur" disent-ils.

 

L'intersyndicale évoque la fatigue des salariés, réclame des recrutements en urgence. 


La direction semble avoir fait des propositions allant dans ce sens pour limiter la charge de travail. L’intersyndicale, qui a envoyé une lettre ouverte à la direction, entend rester mobilisée sur le terrain pour suivre la mise en œuvre de recrutements.
 

 

 

Sourcing: france.info,  Krystell Veillard

 

Conflit social dans les magasins Lidl ...une quarantaine de magasins touchés en Bretagne
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