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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
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Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry

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Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.

Néanmoins rien n'empêche les personnes ne désirant pas voir leur image diffusée de nous le signaler lors de la prise de vue.

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4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 08:15

Tout le monde sera payé double, mais peut être que non...

S'il y avait encore des doutes...

visionnez  la video de l'inerwiew du ministre sur le blog Fecfocommerce
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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 07:18
Le travail du dimanche franchira-t-il la case Assemblée nationale ? Rien n'est moins sûr, à une semaine du débat parlementaire, alors que gouvernement et PS s'affrontent fortement sur la nouvelle mouture du texte et que plusieurs députés de la majorité restent sceptiques. En cause : le manque de clarté du texte sur l'étendue réelle des dérogations accordées aux zones touristiques dans lesquelles l'ouverture le dimanche serait autorisée.

Selon le gouvernement, le texte se contente de légaliser les dérogations existantes, étendues à quelque 500 communes touristiques, mais n'ouvre pas la porte à une généralisation du travail dominical. Faux, a lancé en substance Jean-Marc Ayrault, le patron des députés PS, qui a adressé une lettre à tous les députés pour les mettre en garde contre le travail dominical, dénonçant sa généralisation "de plein droit dans toutes les communes touristiques qui le réclament et dans tous les commerces de cette commune". "Près de 6 000 communes sont concernées", sans contreparties pour les salariés: "Ni salaire double, ni repos compensateur, ni volontariat", s'alarme le responsable du groupe socialiste.

Une affirmation contestée par Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée : le PS "confond code du travail et code du tourisme", dont la définition plus large des "zones touristiques" concerne un nombre de communes beaucoup plus important. Le texte du projet de loi parle de "zones touristiques d'affluence exceptionnelle ou d'animation culturelle permanente", mais sans définir précisément à quel code il se réfère. La bataille d'amendements s'annonce donc rude sur ce point.

 

SEULS LES NOUVEAUX SALARIÉS BÉNÉFICIERONT DU DOUBLEMENT DE SALAIRE


"Les zones touristiques seront bien identifiées, le volontariat des salariés sera respecté et les salaires seront conformes aux engagements qui ont été pris, c'est-à-dire qu'ils seront doublés"
, a assuré Jean-François Copé. Mais en réalité, seuls les nouveaux salariés travaillant le dimanche – et non pas ceux déjà concernés – bénéficieront du doublement de salaire, créant un autre point de friction. "On ne peut pas étendre ce doublement de salaire à l'ensemble de la France, sinon on va mettre les entreprises en danger", a admis le vice-président du groupe UMP, Jean Leonetti.

L'examen risque d'être d'autant plus compliqué que plusieurs députés UMP ne cachent pas leur scepticisme. Déjà, lors de la tentative d'examen de la précédente loi en décembre, le gouvernement avait dû reculer face à la fronde de plusieurs d'entre eux, qui avaient publié plusieurs tribunes dans la presse.

Certains n'ont pas changé d'avis. Ainsi, Denis Jacquat, député UMP de Moselle, craint que le travail dominical "ne se généralise". Les préfets qui décideront des autorisations pour les zones touristiques et thermales "subiront des pressions" des entreprises intéressées, redoute-t-il. Même son de cloche chez Marie-Christine Dalloz, députée du Jura, qui réclame "un texte qui prévoit la même rémunération pour tout le monde, qui encadre strictement les zones touristiques et qui soit expérimental".

 

Toutefois, l'opposition interne s'annonce moins rude qu'en décembre dernier. Plusieurs farouches opposants à l'extension du travail le dimanche se montrent cette fois-ci plus conciliants, et font même partie des signataires de la proposition de loi. "Il faut encore des amendements pour clarifier la loi, mais c'est justement le rôle de l'examen la semaine prochaine" explique ainsi Philippe Meunier, député du Rhône opposé au précédent texte. "L'essentiel est sauvé. Ce ne seront pas de nouveaux centres commerciaux qui seront autorisés à ouvrir, seulement les commerçants des zones touristiques", assure-t-il.


Source AFP - Publication : Fecfocommerce.fr 

 
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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 15:30

Travail dominical Le Syndicat FO alerte la population



Travail dominical Le Syndicat FO alerte la population
Plusieurs dizaines de militants du Syndicat FO se sont postées hier matin sur la place d'Armes à Rodez afin de diffuser un tract destiné à alerter les automobilistes et les passants sur « les dangers d'une mise en place du travail du dimanche ». Alors que localement ce syndicat avoue se heurter à quelques tensions vis-à-vis d'une grande marque de la grande distribution à ce sujet, on sait en outre que le sujet est revenu à l'ordre du jour sur le plan national. D'où la distribution d'une carte siglée FO et disant « non au travail du dimanche » diffusée hier matin afin d'être adressée à l'Élysée, accompagnée d'un tract mettant en garde contre cette « déréglementation du code du travail ».

http://www.midilibre.com/articles/2009/06/30/CP-Travail-dominical-Le-Syndicat-FO-alerte-la-population-827350.php5?&xtmc=travaildimanche&xtcr=1

Source de publication: Fecfocommerce.fr
voir aussi le site de UD FO de l'AVEYRON

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 13:48
 MERCREDI 1 JUILLET 2009

Temps de travail
> NOUVELLE ATTAQUE CONTRE LE DIMANCHE

Une nouvelle proposition de loi doit être présentée le 6 juillet au parlement. À l'approche du débat, FO dénonce le chantage à l'emploi d'enseignes de bricolage, qui ont annoncé des licenciements pour faire pression sur le législateur.

Remaniée ou pas, la nouvelle proposition de loi sur l’extension du travail dominical ne passe pas. C’est sans doute pourquoi, à une semaine du débat parlementaire – le texte du député de la majorité Richard Maillié doit être examiné le 6 juillet prochain – le chef de l’État a fait mardi une énième sortie sur le sujet en brandissant sa marotte sur la nécessité d’ouvrir le dimanche tous les magasins des Champs-Élysées. Il a utilisé cette fois la récente visite la famille du président américain Barack Obama. «Est-ce qu'il est normal que le dimanche, quand Mme Obama veut avec ses filles visiter les magasins parisiens, je dois passer un coup de téléphone pour les faire ouvrir?», a lancé le président de la République, lors d'une table-ronde sur l’avenir du quartier de La Défense (Hauts-de-Seine). «Faut-il absolument que les magasins soient ouverts aux heures et aux jours où les gens ne peuvent pas faire leurs courses?», s'est-il encore interrogé. D’ailleurs, pour lui, le quartier de la Défense et «tout Paris» devraient être considérés comme une zone touristique, la proposition Maillé devant étendre les dérogations aux communes dites touristiques ou thermales sur la base du «volontariat» des salariés (voir notre article du mercredi 24 juin 2009).

M. Sarkozy espère ainsi convaincre un certains nombre élus de sa propre majorité qui se sont de nouveau émus mardi de cette sixième version, dont ils craignent qu’elle n'ouvre la boîte de Pandore ayant conduit au retrait précipité de la précédente mouture en décembre dernier. «Je suis pessimiste», a expliqué l’un d’eux, avant de pointer le risque d’une généralisation du travail dominical, notamment sous l’influence des entreprises. Outre la pression de l’exécutif, les parlementaires subissent en ce moment celle des employeurs intéressés par un tel changement de loi. La fédération FO des employés et cadres (FEC-FO), qui mène une vaste campagne contre les ouvertures dominicales sans autorisation, a ainsi dénoncé lundi le «chantage» à l'emploi des enseignes de bricolage Castorama et Leroy Merlin dans le Val-d'Oise. Contraintes par la justice de fermer leurs magasins le dimanche sous peine d’astreintes financières impoetantes, les deux entreprises envisagent de supprimer des dizaines d’emplois, essentiellement ceux occupés par des étudiants travaillant le week-end. Ces annonces n'ont «qu'un seul but», estime FO: «faire pression sur le législateur», à l'approche de l'examen à l'Assemblée nationale. Interrogée par l'AFP, une porte-parole de Castorama a reconnu sans ambages que «si la loi passe, les licenciements seront abandonnés».

Par ailleurs, la direction de Leroy Merlin de Montigny-Les-Cormeilles (Val-d'Oise) devait comparaître hier devant le tribunal pour «emploi illégal» de salariés le dimanche. Cette action en justice, c’est une première, est portée par l'inspection du travail afin de faire respecter le résultat d’une procédure engagée par FO. «Cela montre aussi, qu’en cas de changement de réglementation, le prétendu "volontariat" des salariés sera bien compliqué à faire respecter alors qu’une enseigne de cette taille malgré sa condamnation refuse de respecter aujourd’hui le droit du travail», a commenté le leader de la FEC-FO, Serge Legagnoa. Pour lui, «tout cela est le résultat du combat syndical déterminant contre le travail du dimanche». Et de se féliciter : «ça tangue et c’est tant mieux!».

Source: Fecfocommerce.fr

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 06:40

PARIS (AFP)


A une semaine du débat parlementaire, gouvernement et PS s'affrontent sur la nouvelle mouture du texte UMP sur le travail dominical, s'accusant mutuellement de "mensonges" sur l'étendue réelle des dérogations accordées aux zones touristiques.

 

Jean-Marc Ayrault a interpellé ses collègues à l'Assemblée contre la nouvelle mouture du texte -la quatrième- de l'UMP Richard Mallié, présentée par le gouvernement comme une version a minima, qui légalise, selon lui, les dérogations existantes, étendues à quelque 500 communes touristiques, mais n'ouvre pas la porte à une généralisation du travail dominical.

 

Faux, a lancé en substance le patron des députés PS, qui a adressé une lettre à tous les députés pour les mettre en garde contre un travail dominical qui sera "de plein droit dans toutes les communes touristiques qui le réclament et dans tous les commerces de cette commune".

 

"Près de 6.000 communes sont concernées", sans contreparties pour les salariés: "ni salaire double, ni repos compensateur, ni volontariat", a-t-il affirmé.

 

Le PS "confond code du travail et code du tourisme", lui a rétorqué le patron des députés UMP, Jean-François Copé.

Mais, pour Noël Mamère (Verts), le gouvernement veut, après un premier échec, "faire passer le texte par la fenêtre".

La polémique s'est cristallisée lors de la séance des questions d'actualité: le PS et le nouveau ministre du Travail, Xavier Darcos, s'y sont livrés une vive passe d'armes, le premier dénonçant une "escroquerie sociale" et le ministre criant au "mensonge".

 

"Sur le fond, rien n'a changé", a lancé Jean Gaubert (PS). Mais "pourquoi voulez-vous faire croire que le projet de loi (la proposition de loi, en réalité NDLR) veut généraliser le travail du dimanche ? C'est faux", a rétorqué le ministre, en accusant le PS de créer "volontairement la confusion" sur les règles applicables dans les zones touristiques.

Selon lui, "il y a deux façons d'identifier une commune touristique": par le code du tourisme ou par le code du travail, qui est dans le cas précis concerné.

 

"Les zones touristiques seront bien +identifiées+, le volontariat des salariés sera respecté et les salaires seront conformes aux engagements qui ont été pris, c'est-à-dire qu'ils seront doublés", a-t-il dit. En réalité, seuls les nouveaux salariés travaillant le dimanche -et non pas ceux déjà concernés- bénéficieront du doublement de salaire.

"On ne peut pas étendre ce doublement de salaire à l'ensemble de la France sinon on va mettre les entreprises en danger", a admis le vice-président du groupe UMP, Jean Leonetti.

 

Dans la majorité, certains se sont émus que la nouvelle version du texte n'ouvre à nouveau la boîte de Pandore qui avait conduit au retrait précipité du texte à la mi-décembre.

 

"Je suis pessimiste", a expliqué à l'AFP Denis Jacquat (UMP) qui craint bien que le travail dominical "ne se généralise". Les préfets qui décideront des autorisations pour les zones touristiques et thermales "subiront des pressions" des entreprises intéressées, redoute-t-il.

 

"Nous avons obtenu gain de cause sur le principe, mais le diable peut être dans les détails", a résumé Hervé Mariton (UMP).

 

Preuve du trouble à l'UMP, une réunion de dernière minute a eu lieu mardi pour mieux "border le texte".

 

Nicolas Sarkozy, dont c'était une promesse de campagne, a réaffirmé quant à lui sa volonté d'assouplir les règles sur le travail dominical: il a même assuré mardi avoir lui-même fait ouvrir des magasins pendant le récent séjour parisien de la Première dame des Etats-Unis Michelle Obama, qui voulait faire du shopping un dimanche.


Paru: Fecfocommerce.fr
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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 16:06



Travail dominical : Leroy Merlin poursuivit par l’inspection du travail


C’est une première dans le Val d'Oise.
L'inspection du travail a décidé d'utiliser la voie judiciaire pour que Leroy Merlin cesse d'employer illégalement les salariés le dimanche. L’enseigne de bricolage comparaîtra mardi au Tribunal de Grande Instance de Ponto
ise. Elle risque une astreinte de 100 000 euros par dimanche en infraction

La procédure engagée par l’inspection du travail du Val d’Oise fait suite à l'annulation de la dérogation préfectorale obtenue par l'enseigne par le Tribunal Administratif de Cergy-Pontoise en avril dernier à la suite de la procédure engagée par Force Ouvrière. Depuis Leroy Merlin a continué d’ouvrir le dimanche malgré cette nouvelle décision judiciaire. Cette action en justice de l'inspection du travail intervient alors que l'enseigne s'est engagée à fermer le dimanche à partir du 1er septembre prochain.
 
L'inspection du travail a entrepris un référé dominical. Elle demande, pour le compte du Trésor Public, une astreinte de 100 000 euros par dimanche en infraction pour un établissement Leroy Merlin du Val d'Oise. Comme la société en compte trois dans le département, la somme pourrait atteindre 300 000 euros par dimanche travaillé.
 
Force Ouvrière  devrait intervenir volontairement pour appuyer la demande de l'Etat.

Pour Force Ouvrière, « c'est enfin la reconnaissance de l'importance de la voie judiciaire pour parvenir à un résultat. »
 
« C'est également l'occasion de montrer qu'on voit difficilement ce qui fera plier les enseignes si la Loi change et si le prétendu "volontariat", avancé comme une garantie du salarié pour justifier la modification de la Loi n'est pas respecté, notamment à l'embauche » indique l’avocat de FO, Maître Lecourt.

« Lorsqu'une enseigne de cette importance récemment condamnée à 3.6 millions d'euros continue de ne pas appliquer le droit du travail, on voit mal ce que la personne qui se sera vue refuser cet emploi pourra espérer lorsqu'elle essaiera, à titre individuel, de faire respecter ses droits » conclut-il.


Publié dans : Source, Fecfocommerce.fr
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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 14:20

Paris, le 25 juin 2009

 

Madame, Monsieur,

 

La nouvelle proposition de loi sur le travail dominical est présentée par le gouvernement comme le fruit d’un compromis qui limite les dérogations au principe du repos dominical.

 

Le Gouvernement, pour accréditer la thèse d’un recul, a mis en avant plusieurs arguments : recours aux seuls salariés volontaires, doublement de la rémunération, exclusion des grandes surfaces alimentaires et renoncement à étendre à huit dimanches par an le droit d’ouvrir.
La focalisation sur ces points a permis de  masquer l’essentiel du projet.

 

La réalité est pourtant très différente. Le texte opère une généralisation totale du travail dominical, sans contrepartie pour les salariés. Il est énoncé que « dans les communes touristiques ou thermales » les commerces de détail peuvent « de droit » occuper leurs salariés le dimanche durant toute l’année. Le classement au titre de « commune touristique » est accordé par le préfet sur demande du maire, sauf à Paris, où le préfet de Paris se substitue à lui.

 

Je me permets d’attirer votre attention sur ce point : un maire qui obtiendra le classement de sa ville en « commune touristique » donnera le droit aux commerces de sa ville, sur tout le territoire, de faire travailler leurs salariés tous les dimanches de l’année, sans aucune condition de saisonnalité. Selon la loi du 14 avril 2006 sur le tourisme, sont ainsi visées « Les communes qui mettent en œuvre une politique locale du tourisme et qui offrent des capacités d’hébergement pour l’accueil d’une population non résidente, ainsi que celles qui bénéficient au titre du tourisme […] de la dotation supplémentaire ou de la dotation particulière identifiées au sein de la part forfaitaire de la dotation globale de fonctionnement […] ».

 

Sont visés évidemment Paris, Lille, qui a été capitale européenne de la culture, Marseille qui va l’être, Lyon, Nantes, Toulouse, Rennes, Bordeaux, Strasbourg… pour ne citer que les grandes villes. Et, par le décret n°2008-884 du 2 septembre 2008, définissant les critères de classement, cela est valable pour un très grand nombre de communes ; la France demeurant la première destination touristique mondiale.

 

Bien évidemment, dans les zones littorales et en montagne, les conséquences seront identiques : Le Havre, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO comme le Val de Loire, Grenoble, Brest, Lorient, St Malo, St Jean de Luz, Dax, Tour, Caen, Quimper, Troyes, Reims, Châteaurenard etc. La liste des communes éligibles est immense.

 

Si la proposition de loi est votée, le travail sera de droit le dimanche dans ces communes sans aucune contrepartie pour les salariés. Pour eux, ni salaire double, ni repos compensateur obligatoire, ni nécessité d’être volontaire. Au contraire, le refus d’accepter de travailler le dimanche serait passible de licenciement en application du droit du travail ! Aux communes susvisées, il faut ajouter les zones touristiques d’affluence exceptionnelle, ce qui ouvre un peu plus le champ des possibles.

 

Ainsi à rebours de tous les discours officiels, c’est bien une banalisation du travail dominical que la majorité entend mettre en œuvre, ce que n’a pas démenti en commission le rapporteur Richard Mallié.

 

Les promoteurs de la nouvelle proposition de loi remettent en cause un équilibre social multiséculaire dans notre pays.
 Toutes les raisons pour lesquelles les députés du groupe socialiste, radical et citoyen se sont opposés au premier texte, présenté en décembre 2008, demeurent donc entières.

 

Je vous  prie de croire, Madame, Monsieur, à l’assurance de mes sentiments les meilleurs.

 

  

                                                                                  Jean-Marc AYRAULT


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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 14:01



Lettre ouverte à Xavier DARCOS Ministre du Travail



Monsieur Xavier DARCOS
Ministre du Travail
127 RUE DE GRENELLE
75700 PARIS

Lettre ouverte

Monsieur le Ministre,

Nous avons appris que les entreprises CASTORAMA et LEROY MERLIN, qui occupent des salariés illégalement le dimanche, ont pris prétexte de ce qu’elles avaient reçu l’injonction de respecter la Loi pour entreprendre des plans sociaux en vue de licencier leurs salariés ou de baisser leur rémunération.

Ces plans sociaux feront l’objet d’une instruction par les services de la DDTEFP du département du Nord, là où elles ont leur siège social, alors même que les établissements concernés sont localisés dans le Val d’Oise.

Ces deux employeurs ont fait travailler leurs salariés le dimanche en toute illégalité, au mépris du Code du Travail et de la convention n°106 de l’Organisation Internationale du Travail et surtout au mépris de l’intérêt des salariés, et ce, pendant de nombreuses années.

C'est la raison pour laquelle nous avons obtenu en justice que ces deux enseignes, parmi d’autres, soient contraintes au respect de la règle sociale sous astreinte financière dissuasive.

Nous avons également, par différentes lettres ouvertes, proposé à ces deux enseignes de renoncer à percevoir le montant des astreintes qu’elles ont été condamnées à verser à notre organisation syndicale en échange du maintien de l'emploi et de la rémunération des salariés employés le dimanche et la fermeture des magasins le dimanche.

A ce jour, ces deux employeurs ont rejeté ces offres.

Elles se prévalent aujourd’hui de la tolérance de l’administration à leur endroit pour justifier la violation de la règle sociale. Elles ont préparé des plans sociaux visant à faire supporter par les salariés les conséquences de leurs décisions passées de se placer dans la plus totale illégalité.

Il n’y a là aucun motif économique, ces entreprises ne pouvant se prévaloir de leur violation de la Loi pour justifier aujourd’hui le licenciement de salariés qu’elles ont engagés alors que la législation leur interdisait de le faire.

Nous pensons que l’annonce de ces nombreux licenciements n'a qu'un seul but : faire pression sur le législateur afin de tenter de justifier, de manière détournée, la proposition de loi du député Mallié, et ce, au mépris des conditions de travail des salariés, de leur santé physique et morale, de l’idée d’une journée de repos commune à l’ensemble de la
société et des engagements internationaux de la France.

Nous sommes d'accord avec le Président de la République qui a dit, en substance, au cours de son allocution du 15 juin devant l’OIT et dans son message adressé à cette organisation, qu’il fallait rendre ces normes internationales obligatoires et a rappelé ainsi son attachement au respect des normes sociales.

C'est pourquoi, nous vous demandons de solliciter les directions départementales du travail pour instruire ces plans sociaux et leur rappeler qu’ils n'ont aucune base légale et plus généralement en intervenant par tous les moyens dont dispose l’administration.

Une copie de la présente lettre ouverte est adressée à la DDTEFP du Nord et à la DDTEFP du Val d’Oise.

Nous sommes dans l’attente de vous lire et restons à votre disposition si vous le souhaitez pour vous fournir toutes les précisions qui vous paraîtront utiles.

Ne doutant pas que vous prendrez notre demande en considération, dans l'intérêt des salariés concernés et dans le respect des annonces du Président de la République, nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, à l'assurance de notre haute considération.

Françoise NICOLETTA
Secrétaire fédéral

Secrétaire du Commerce

Publié dans : Fecfocommerce.fr
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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 06:50

Travail dominical: "chantage" (FO)


AFP
29/06/2009 | Mise à jour : 17:54

Le syndicat FO-commerce a dénoncé aujourd'hui le "chantage" à l'emploi des enseignes de bricolage Castorama et Leroy Merlin dans le Val-d'Oise, à l'approche de l'examen à l'Assemblée nationale de la proposition de loi sur le travail dominical.
Castorama, qui a été contraint par la justice de fermer depuis plusieurs mois ses trois magasins dans le Val-d'Oise, négocie actuellement un plan social concernant la suppression d'une trentaine d'emplois, essentiellement ceux d'étudiants travaillant le week-end.

Leroy Merlin, qui laisse, lui, ses magasins ouverts dans le département jusqu'en septembre, sous astreinte, prépare 120 licenciements, d'après FO, qui a mené une vaste campagne contre les ouvertures dominicales.
Dans un courrier au ministre du Travail Xavier Darcos, le syndicat estime que ces plans sociaux "visent à faire supporter par les salariés les conséquences de leurs décisions passées de se placer dans la plus totale illégalité" et "il n'y a là aucun motif économique" justifiant des licenciements.

Ces annonces n'ont "qu'un seul but", juge FO: "faire pression sur le législateur", alors que la proposition de loi sur l'extension du travail dominical doit être examinée à l'Assemblée à partir du 6 juillet.Interrogée par l'AFP, une porte-parole de Castorama a fait valoir que "si la loi passe, les licenciements seront abandonnés".

Le directeur du Leroy Merlin de Montigny-Les-Cormeilles (Val-d'Oise) est, pour sa part, assigné au tribunal de grande instance de Pontoise mardi par l’Inspection du Travail, pour "emploi illégal" de salariés le dimanche, a indiqué la Confédération générale des salariés du dimanche.

B-M

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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 06:28

L'Etat assigne Leroy-Merlin pour faire cesser le travail du dimanche

9-06-2009
Lorsqu'une enseigne de cette importance récemment condamnée à 3.6 millions d'euros continue de ne pas appliquer le droit du travail, on voit mal ce que la personne qui se sera vue refuser cet emploi pourra espérer lorsqu'elle essaiera, à titre individuel, de faire respecter ses droits...


Une première dans le Val d'Oise
, l'inspection du travail a décidé d'utiliser la voie civile pour assigner la société LEROY MERLIN pour qu'elle cesse d'employer les salariés le dimanche.


Cette procédure fait suite à l'annulation de la dérogation préfectorale obtenue par l'enseigne par le Tribunal Administratif de CERGY PONTOISE en avril dernier à la suite de la procédure engagée par Force Ouvrière et au refus de la société LEROY MERLIN d'appliquer la Loi depuis cette date malgré cette énième décision judiciaire.

L'inspection du travail a donc entrepris un référé dominical. Elle demande, pour le compte du Trésor Public, une astreinte de 100.000 Euros par dimanche en infraction pour un établissement LEROY MERLIN du Val d'Oise.


Le dossier sera évoqué demain 30 juin à 11 heures devant le Président du Tribunal de Grande Instance de PONTOISE au Palais de Justice (en salle 11 selon nos renseignements).


Source: Fecfocommerce.fr
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