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  • : FO Retail Distribution
  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.

"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
répondit le renard."    
Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry

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Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, voyant venir un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d'alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective

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Droit À L'image

Dans ce blog nous sommes amenés fréquemment à diffuser des images, des vidéos, des photos, voire des articles de presse, d'insérer des liens vers des documents,   ceci afin d'étoffer et d'éclairer nos posts, en leur donnant plus de contenus, pour une meilleure compréhension.

Nos sources sont toujours citées.

Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.

Néanmoins rien n'empêche les personnes ne désirant pas voir leur image diffusée de nous le signaler lors de la prise de vue.

Sans manifestation de leur part, nous considérerons leur consentement présumé.

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27 novembre 2018 2 27 /11 /novembre /2018 11:32
Le nouveau menu chez McDonald’s,   tout pour les actionnaires et rien pour les salariés !

EMPLOI ET SALAIRES

 

Le nouveau menu chez McDonald’s

 

 Tout pour les actionnaires et rien pour les salariés !
 

McDonald’s est ouvertement hostile aux syndicats partout dans le monde !

 

Est-ce au tour des salariés en France de subir le même sort ?

 

Le jeudi 20 septembre 2018, McDonald’s a fait part d’une hausse faramineuse de 15% de son dividende trimestriel.

 

Près d’un milliard de dollars, c’est le montant global qui sera distribué à ses actionnaires pour le quatrième trimestre 2018…

 

Et pour les salariés, que des miettes ?

 

Mc Beurk

 

 

 

En France, la première enseigne de la restauration rapide a réalisé en 2017 plus de 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires et, pendant ce temps, les salariés sont considérés comme de simples variables d’ajustement pour plus de dividendes aux actionnaires :

 

- Temps partiel subi et salaire précaire

- Conditions de travail de plus en plus insupportables

- Travail de nuit et dominical sans réelles contreparties

- Volonté de museler le libre exercice du droit syndical en s’attaquant au nombre et aux moyens des représentants du personnel.

 

La FGTA-FO soutient ses représentants qui se battent au quotidien auprès des salariés dans cette lutte et dans cette conjoncture sociale inédite.

 

 

Nous revendiquons :

 

- Une augmentation générale des salaires

- Une réelle majoration du travail de nuit et le payement double du dimanche.

- Une répartition équitable des bénéfices

- Notre opposition à la franchise sans socle social minimum garant des droits fondamentaux, et disons non à la financiarisation opaque qui met les salariés en danger !

 

La FGTA-FO et le syndicat FO McDonald’s appellent les salariés de l’enseigne à une mobilisation générale, le 15 décembre 2018.

 

Les lieux de rassemblement vous seront communiqués ultérieurement.

 

Une conférence de presse sera organisée à la FGTA-FO le jeudi 13 décembre 2018 à 11h salle Gérard Fossé

 

 

 

 

 

 

Communiqué de la Fédération générale des travailleurs de l’agriculture, de l’alimentation, des tabacs et des services annexes Force Ouvrière

 


McDonald’s, FO appelle à la grève le 15 décembre 2018

 

Pour nos droits et nos salaires, tous mobilisés le samedi 15 décembre 2018 !

 

 

 Cette situation, pas nouvelle certes, est symptomatique des politiques (anti)sociales des enseignes de junk-food, qui savent aussi très bien tricher et contourner, outre les règles sociales, leurs obligations fiscales, des groupes de la grde distri, et plus généralement du  commerce qui ont fait de la location gérance, de la gérance (master franchise) leur modèle économique, social et commercial.

 

Notre Blog, et vous le savez pertinemment dénonce depuis une dizaine d'années déjà toutes les dérives managériales de ce système mortifère pour l'emploi et les droits sociaux.

 

Nous le martelons à longueur de pages, et avons régulièrement interpellé toutes les structures syndicales et politiques de la représentativité au plus haut niveau, la location gérance qu'elle soit issue directement du groupe, l'enseigne agissant comme étant le bailleur, ou qu'elle provienne en deuxième rideau de la master franchise est un véritable mouroir social.

 

Nous soutenons tous les mouvements sociaux de salariés confrontés à ces situations et conditions de travail, dont celui de McDO France, du 15 décembre prochain, à l'initiative de la FGTA FO. 

 

Nous soutenons de manière concertée toutes les actions qui pourraient amener à des solutions concrètes pour l'amélioration des conditions de travail, salariales et sociales des salariés travaillant dans ces enseignes dont les employeurs se comportent comme des délinquants.

 

A cet effet, nous avons salué et soutenu les résolutions des derniers Congrès, celui d'avril 2018, de la Cgt FO de Lille, et de la FGTA FO de St. Malo, de juin dernier,  dont chacune des résolutions générales comporte  très précisément un article sur ce thème, et nous ne pouvons que saluer l'approche pragmatique des éléments de l'accord conclu entre FO Carrefour et le groupe de distributeur friand de délocalisation de la gestion à des tiers de son parc de magasins.

 

Ces éléments constituent des mesures concrètes, certes fermes, mais qui n'apportent des solutions seulement envers les structures commerciales plus conséquentes (Hyper, Super), laissant sur le bas côté de la route les plus petits formats de magasins,.

 Nous exigeons avec fermeté que d'autres enseignes, et notamment celles de la Branche du commerce FCD, mais aussi, et serions nous tenté de dire et surtout, celles de la branche professionnelle du petit commerce dotée d'une autre CCN, moins disante des moins de 10, et des plus petites surfaces, dans laquelle se retrouvent systématiquement les magasins de proximité dés qu'ils sortent du giron de gestion intégrée des groupes de distribution, pour basculer vers la LG, ou la gérance. 

 

Ce sont dans ces magasins, où l'on souffre le plus, où les salariés, isolés et seuls devant leur employeur, peu à peu, et très rapidement perdent leurs droits et leurs emplois, où les droits sociaux, l'hygiène, la sécurité n'ont plus court....Plus représentés, non aguerris à ces situations, sous pression permanente, assorti de menaces sur l'emploi, pas de formation, pas de perspectives d'avenir ou d'évolutions, les salariés de ces magasins finissent par soit accepter sous la contrainte ces méthodes, ces moins disants sociaux, ou disparaître complètement  en perdant leur emploi.........

(BM)

Le nouveau menu chez McDonald’s,   tout pour les actionnaires et rien pour les salariés !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Blog publication, 26 novembre 2018, 17H44

Mis à jour le 27 novembre 2018, 11H06

 

 

 

 

 

 

 

Hausse du carburant 

 

FO revendique une prime transport et l’augmentation des salaires

 

 

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24 novembre 2018 6 24 /11 /novembre /2018 16:11
Tunisie:    95% des fonctionnaires en grève le 22 novembre pour l’augmentation des salaires

INTERNATIONAL / Tunisie

 

Tunisie

 

 95% des fonctionnaires en grève le 22 novembre pour l’augmentation des salaires
 


La quasi-totalité des fonctionnaires ont répondu à l’appel à la grève de l’UGTT (Union générale tunisienne du travail) jeudi 22 novembre, a indiqué cette dernière.

 

Plusieurs milliers d’entre eux se sont rassemblés devant le Parlement à Tunis aux cris de Dégage !, Mendiants ! ou encore ô gouvernement de la famine, la Tunisie n’est pas à vendre !, exprimant ainsi leur refus de la modération salariale que le gouvernement tunisien a décidé de leur imposer, cédant aux injonctions du FMI (Fonds monétaire international).

 

 

Des manifestations ont également eu lieu dans plusieurs grandes villes du pays.

 

Huit ans après le déclenchement de la révolution tunisienne, qui a marqué en décembre 2010 le départ du printemps arabe, et à un an des prochaines élections législatives et présidentielles, la grève des fonctionnaires tunisiens du 22 novembre, suivie à 95%, indique clairement que l’affaire est loin d’être close.

 

Nous allons mobiliser l’ensemble des secteurs

 


Soulignant que les fonctionnaires ne demandent pas « une faveur » mais le maintien de leur pouvoir d’achat face à une inflation proche de 7,%, Nouredinne Taboubi a lancé un avertissement aux dirigeants politiques du pays : nous n’allons pas céder à vos choix libéraux, nous allons prendre des décisions militantes et mobiliser l’ensemble des secteurs […] La majoration salariale est un droit et nous allons obligatoirement l’avoir comme on a obtenu les augmentations dans les secteurs privé et public.

 

Dénonçant l’allégeance faite par le gouvernement tunisien au FMI, en obtempérant notamment à sa demande de maîtriser les salaires des fonctionnaires, le secrétaire général de l’UGTT explique la bataille livrée aujourd’hui (par son organisation) est une bataille de souveraineté et de dignité et appelle toutes les catégories du peuple à être présentes lors des prochaines élections, soulignant : toutes les étapes nous concernent, nous ne laisserons passer aucune élection.

 

Vous avez affamé ce peuple !

 


Vous avez détruit ce peuple, vous l’avez affamé !, a notamment lancé le secrétaire général de la confédération syndicale UGTT, Noureddine Taboubi, devant des milliers de manifestants rassemblés le jour de la grève devant le parlement à Tunis, qualifiant la classe politique d’adolescente.

Des propos qui visaient clairement un gouvernement et des députés visiblement plus soucieux de leurs luttes de pouvoir fratricides que des besoins du peuple tunisien.

 

Les instances de l’UGTT doivent se réunir samedi 24 novembre au soir pour décider de la suite à donner à la grève des fonctionnaires.

 

Sourcing:   EVELYNE SALAMERO, in fo.fr

 

 

L'Union générale tunisienne du travail ou UGTT est la principale centrale syndicale de Tunisie avec 750 000 adhérents en 2012. Elle est parfois nommée Union générale des travailleurs tunisiens. Fondée le 20 janvier 1946 par Farhat Hached, son siège est à Tunis.

 

 

Blog publication, 24 novembre 2018, 16H19

 

 

 

 

 

Hausse du carburant 

FO revendique une prime transport et l’augmentation des salaires

 

 

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19 novembre 2018 1 19 /11 /novembre /2018 10:48
Ryanair : la mobilisation contre l’évasion sociale porte ses fruits

DUMPING SOCIAL


Ryanair

 

 la mobilisation contre l’évasion sociale porte ses fruits

 

La direction de Ryanair a été contrainte de signer des accords dans plusieurs pays européens l’obligeant à respecter le droit du Travail. Les mobilisations européennes organisées simultanément dans plusieurs pays et les actions juridiques ont porté leurs fruits.

 

Après un accord trouvé en novembre entre les syndicats belges et la direction de Ryanair, c’est au tour des syndicats italiens et allemands d’obtenir des contrats de travail de droit local et non plus rattachés au droit irlandais.

 

En Espagne et au Portugal des accords sont en cours de négociations et devraient prochainement être signés. En Grèce et en Suède des accords de reconnaissance de syndicats de personnels navigant commercial viennent d’être signés.

 

Première étape vers la négociation de conventions collectives.

 

 

Ces signatures arrivent après des grèves coordonnées entre pilotes et équipages en Allemagne, Hollande, Belgique, Espagne et Italie. Le 28 septembre, la compagnie aérienne a dû annuler 190 vols. Même scénario en août avec l’annulation de 400 vols en Allemagne, Suède, Irlande, Belgique et Pays-Bas. Fin juillet, 600 avions n’ont pas décollé suite à l’appel à la grève des personnels de cabine espagnols, portugais, belges et italiens.

 

  • Une décision de la Cour de justice de l’UE


Nous avons d’abord mené des actions juridiques. Puis, après que la justice nous a donnés raison, nous avons lancé des mobilisations au niveau européen pour réclamer l’application du droit, raconte Xavier Gautier, du bureau exécutif du Syndicat FO des personnels navigants commerciaux (SNPNC-FO), également membre d’Eurecca.

 

Cette association regroupe des syndicats de neuf pays dont la France. Forte de 35 000 adhérents, elle œuvre au niveau européen pour notamment demander que les droits sociaux soient respectés.

 

CJUE

En septembre 2017, une décision de la Cour de justice de l’Union Européenne a eu pour conséquence de rendre illégale la pratique de la compagnie low cost qui consiste à imposer le droit du travail irlandais au personnel navigant vivant dans les autres pays d’Europe.

 

Antisyndicalisme assumé


Rude tâche pour les syndicats puisque la direction de Ryanair mène une politique salariale agressive doublée d’un antisyndicalisme décomplexé.

 

Chez Ryanair, la direction a longtemps refusé tout dialogue social. Et ce n’est que contrainte et forcée qu’elle a enfin accepté de rencontrer les organisations syndicales. Et pour cause, 70 % des pilotes ont le statut d’indépendant et son personnel navigant est embauché sous contrats irlandais, quelle que soit la base d’affectation en Europe.

 

Le contrat irlandais permettant à la compagnie d’échapper aux réglementations sociales plus protectrices pour les salariés dans de nombreux pays où elle possède des bases.

 

Salariés de Ryanair qu’au bout de deux ans


Les hôtesses et les stewards sont recrutés et salariés par des sociétés d’intérim travaillant uniquement pour la compagnie. Ils ne deviennent salariés de Ryanair qu’au bout de deux ans. Contrairement aux compagnies plus classiques où le temps de travail démarre environ une heure avant le décollage, Ryanair compte uniquement le temps de vol.

 

Le temps d’embarquement et de débarquement des passagers ainsi que celui passé à faire le ménage dans l’avion n’est pas rémunéré.

 

 

Outre l’uniforme que le personnel volant doit payer, avant d’être recruté il faut suivre une formation dont le montant coûte plusieurs centaines d’euros. Une somme gonflée par les frais d’hébergement. Quant au salaire mensuel, il est compris entre 750 euros l’hiver et 1 600 euros l’été. En hiver, le personnel salarié de l’agence d’intérim doit prendre trois mois de congé non rémunéré au cours duquel il n’a pas le droit de travailler pour une autre compagnie.

 

Situation moins pire en France


Aujourd’hui, les décisions de justice et les mobilisations ont changé la donne. En septembre 2018, la compagnie a été rappelée à l’ordre par la Commission européenne puis début novembre, par cinq des ministres du travail de cinq pays de l’UE (Belgique, Allemagne, Italie, Luxembourg et Pays-Bas) qui ont enjoint Ryanair à appliquer le droit du travail local.

 

En France, un décret publié de 2006 a refréné le goût de la compagnie pour le moins disant social et salarial. La législation française imposant aux compagnies étrangères disposant d’une base dans l’Hexagone d’appliquer le droit du travail français aux salariés attachés à cette base.

 

Toutefois, le décret n’a pas empêché la compagnie de faire signer un contrat de droit irlandais à 127 salariés basés à Marseille. Une procédure judiciaire est en cours et l’affaire doit repasser en jugement suite à une décision mi-septembre de la cour de cassation.

 

 

Le dumping social est la mise en concurrence par les employeurs, dans le cadre de la mondialisation économique, de travailleurs des pays développés avec la main-d'œuvre moins chère des pays en développement

 

 

Sourcing: NADIA DJABALI, in fo.fr

 

 

 

 

 

 

Blog publication, 19 novembre 2018, 10H42

 

 

 

 

 

 

Hausse du carburant :

 

FO revendique une prime transport et l’augmentation des salaires

 

 

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14 novembre 2018 3 14 /11 /novembre /2018 16:34
Fnac-Darty : la justice tranchera sur les licenciements

EMPLOI ET SALAIRES

 

Fnac-Darty 

 

la justice tranchera sur les licenciements
 


FO soutient les salariés de Fnac-Darty qui contestent le motif économique de leur licenciement devant le tribunal des prud’hommes de Marseille.

 

Des licenciements qui ont eu lieu dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) à l’occasion d’une restructuration.

 

FO et un autre syndicat contestent le motif économique des licenciements intervenus lors d’un Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) mis en oeuvre en septembre 2017. Vingt-et-un dossiers sont désormais entre les mains des prud’hommes de Marseille.

 

 

  • Petit retour en arrière :

 

En septembre 2017, le groupe français Fnac-Darty engage une réorganisation et met en route un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE).

 

Le regroupement des ateliers de réparation sur quatre sites et la création d’un magasin central de pièces détachées sur un site, Wissous (Essonne) entraine 171 suppressions de postes dans les trois filiales du groupe (Grand Est, Grand Ouest et Ile-de-France), dont 62 postes sur site marseillais de La Valbarelle.

 

  • Il n’y avait pas de menace pour l’entreprise !


A l’époque, la direction invoque une menace pour sa compétitivité, explique Sébastien Gil, responsable de la section syndicale FO Darty Grand Est. Quand les résultats de l’année 2017 sont tombés, en février 2018, on a constaté qu’ils étaient en forte hausse, et qu’il n’y avait donc pas de menace pour l’entreprise !, poursuit-il.

 

 

Le chiffre d’affaires du groupe Fnac-Darty a atteint 7,4 milliards d’euros en 2017, progressant de 0,5% en France et de 0,2% à l’international. Avec l’intégration Fnac-Darty, le résultat net du groupe a été multiplié par cinq en un an, à 125 millions d’euros (24 millions en 2016).

 

Darty n’a pas fait marche arrière sur le PSE, alors que la possibilité existait, regrette Sébastien Gil.

Environ trois quarts des salariés concernés par la réorganisation sont partis dans le cadre d’un plan de départs volontaires mis en place par l’entreprise fin 2017. Les autres ont été licenciés.

 

  • Vingt-et-un salariés devant les prud’hommes

 

Aujourd’hui, les syndicats FO et CFDT ont la conviction qu’il n’y a jamais eu de menace sur la compétitivité du groupe. Ils soutiennent 21 salariés qui contestent leur licenciement devant le tribunal des prud’hommes de Marseille.

 

 

La justice tranchera.

 

Première étape dans la procédure : une réunion de conciliation est prévue le 7 décembre.

 

Sourcing:  FRANÇOISE LAMBERT, in fo.fr

 

 

 

 

Blog publication, le 14 novembre 2018, 16H47

 

 

 

 

 

 

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2 octobre 2018 2 02 /10 /octobre /2018 14:06
Carrefour,  où l'impossible  reclassement des ex-Dia.

Grde Distri / Carrefour / PDV-PSE

 

Carrefour,

 

où l'impossible  reclassement des ex-Dia.

 


 

Le peu d'attractivité des offres de reclassement, faites pour ne pas être acceptées a produit ses effets. Ce que nous dénoncions depuis le début à la lecture des propositions indignes faites aux salariés, perte de salaire, baisse de statut et de qualifications, distance kilométrique, éloignement conséquent du domicile familial entre deux offres identiques faites à plusieurs salariés....ont entres autres été des facteurs de rejets.

 

Tout le monde a en mémoire les photos des magasins fermés, vides, désossés de fin juillet dernier,  

 

 

....Les façades taguées...!

 

 

Fin juillet nous exprimions sur nos pages que le soleil et la vie avaient disparu des magasins ex Dia, aujourd'hui c'est l'automne, avec les lettres de licenciement le vent et les froidures s'annoncent pour tous les ex salariés, avec un sentiment d'abandon de la part du groupe pour qui ils ont dédié une grande part de leur vie tout court.

 

 

 

Les salariés ont massivement opté pour le plan de départ, offrant quelques perspectives tant financières qu'en matière de formation. Leur détermination de ne pas vouloir continuer la route avec un groupe qui les a rejeté en plusieures occasions a aussi été déterminant.

 

L'on voit également dans les sièges que l'encadrement a très majoritairement choisi le PDV. Ceci dénotant une méfiance des cadres devant les perspectives du groupe, et la politique de son Pdg.

 

La défiance prévôt, ce qui a conduit Carrefour a avancé de façon unilatérale la fin du Pdv, avec deux mois d'avance.

 

Le syndicat FO siège a demandé à la direction par un communiqué la prise en compte des situations personnelles, sociales et professionnelles de ses salariés devant cette mesure non prévue dans les accords. En effet les procédures de choix et d'engagements étant toujours ouvertes, de nombreux salariés n'ont pas eu le temps de se positionner. 

 

 Rappel

 

En janvier, Alexandre Bompard, le PDG du groupe, annonçait la fermeture de 273 magasins et le reclassement d’un salarié sur deux.

 

Six mois après l’annonce par Carrefour de la fermeture de 273 magasins, les syndicats pointent les défaillances du reclassement des 1 800 salariés concernés, dont plus de 1.300 ont reçu la notification de leur licenciement.

 

En janvier, en annonçant la fermeture des 273 magasins Carrefour City ou Contact (ex-Dia) soit disant les plus déficitaires, le PDG de Carrefour, Alexandre Bompard, s’était engagé à ce qu’un salarié sur deux, sur un total de 2 100, soit recasé en interne.

 

Les offres sont parties fin juillet et les 1 756 salariés finalement concernés dans 243 magasins (ceux qui n’ont pu être repris par la concurrence) avaient un mois pour répondre, faute de quoi ils recevraient leur lettre.

 

C. Boulay, DSC FO CPF

« L’entreprise s’engageait à leur adresser deux offres internes de reclassement et une externe », précise Sandrine secrétaire du CE Paris, déléguée FO, faisant écho aux dires de Cyril Boulay, DSC FO CPF.

 

Six mois après cette promesse, le bilan est pour le moins décevant : seuls 243 reclassements en interne ont été effectués, selon un dernier pointage, soit un taux de reclassement de l’ordre de 13 %.

 

Des chiffres que la direction de Carrefour conteste : « 350 salariés ont déjà été reclassés en interne et 300 autres bénéficient d’un délai supplémentaire pour trouver une solution de reclassement ».

 

La direction précise, par ailleurs, que « 1 200 personnes ont effectivement été licenciées depuis début septembre ». Les syndicats dénoncent des offres a minima.

 

  • « La plupart des salariés n’ont même pas répondu », nous indique Sandrine.

 

« Beaucoup d’agents de maîtrise ont reçu des offres au statut « employé » donc inférieur, avec une perte de salaire pouvant aller de 200 ou 300 € jusqu’à 700 €, dénonce Saliha Benzerrouck, la déléguée syndicale nationale CGT de Carrefour Proxi.

 

La direction nous rétorque qu’elle compensera les salaires pendant trois ans, mais ensuite, comment les salariés se débrouilleront-ils ? » interroge la syndicaliste.

 

  • Deux fois la même offre.

 

Certaines offres proposaient aussi des temps partiels à des salariés à temps plein, voire des CDD.  Le même poste pouvant être proposé à dix salariés, certains ont accepté une proposition qui avait déjà été prise par un collègue.

 

« Les salariés concernés sont invités à aller voir sur l’Intranet, mais il faut les accompagner davantage, le cabinet qui devait les suivre n’en a pas fait assez », selon la délégation FO qui n’a eu de cesse d’alerter la direction sur les remontées de terrain à ce sujet.

 

Tous ces problèmes étaient déjà évoqués dans le rapport achevé en mai et resté confidentiel à ce jour, du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de Carrefour, auquel la rédaction du Blog a eu accès.

 

 Ce document se base notamment sur les entretiens, ayant eu lieu au printemps, au cours desquels les salariés étaient invités à se positionner.

 

Nous l’avons consulté.  Il est très critique, sur le fond comme sur la forme.

 

 

Florilège :

 

« la façon dont le projet a été annoncé a été très mal perçue » ;

« les postes à pourvoir sont le plus souvent des temps partiels de 30 heures qui n’intéressent pas des personnes en CDI » ;

« pour les agents de maîtrise, les postes disponibles représentent souvent une dégradation de leurs conditions d’emploi et de leurs conditions de travailet salariales » ;

« les formations demandées, diplomantes ou en vue de reconversion, sont souvent refusées, car trop coûteuses », etc.

 

Les salariés vont maintenant devoir choisir entre un congé de reclassement ou un licenciement. « Beaucoup attendent le congé de reclassement qui est très intéressant, car il peut aller de 18 à 36 mois », explique Reda Ait Slimane, de Force Ouvrière (syndicat majoritaire, signataire).

 

 

Audience devant le tribunal fin octobre.

 

La direction de Carrefour précise qu’il y a et aura « un vrai accompagnement des salariés vers un reclassement interne ou externe », et qu’elle s’engage « à reclasser 100 % des salariés qui auront fait une demande de reclassement ».

 

De son côté, la CGT a pris la décision d’attaquer le Plan de sauvegarde pour l’emploi (PSE) pour selon sa communication, irrégularités de procédure, déloyauté et, dans le nord-ouest, pour défaut de recherche de repreneurs. L’audience devant le tribunal administratif de Caen (Calvados) aura lieu le 24 octobre.

 

Ecoutons ce que nous disent les salariés:

Verbatim

 

PATRICIA*, chef de magasin adjointe à Péronne :

 

« Pas assez de postes pour tout le monde » Le Carrefour Contact de Péronne a fermé cet été.

 

 Lorsqu’elle a appris, par ses clientes du matin, que le Carrefour de Péronne (Somme) dans lequel elle était adjointe au chef de magasin allait être touché par un plan social, Patricia* l’a pris « comme une claque : après neuf ans de présence, nous informer par le biais des médias, j’étais vraiment très en colère », raconte cette femme de 39 ans.

 

Et puis, il y a eu la promesse de reclasser en interne un salarié sur deux. « J’aimais mon travail, j’avais fait plusieurs formations pour être au niveau, j’ai eu envie de continuer quand même. » Las ! Les deux offres d’emploi qu’on lui adresse ne lui vont pas du tout. « La première offre, un poste de boulangère, est à une heure de voiture de chez moi, payée 200 à 300 € de moins par mois, et avec une amplitude horaire potentielle allant de 3 heures du matin à 22 heures le soir. » Impossible à gérer, pour cette maman célibataire de trois enfants.

 

La deuxième offre ne convient pas non plus : il s’agit d’un emploi en région parisienne, à 150 km de là, à Chelles (entre 1h30 et 2 heures de chez elle), toujours payé très en deçà de son salaire actuel de 1 300 € par mois.

 

« Dans les deux cas, je passais d’un poste de niveau 5, à un poste de niveau 2 ou 3, un vrai déclassement », raconte Patricia qui n’a même pas répondu à ces courriers (pas de réponse équivaut à un refus).

 

« J’étais franchement dégoûtée », se souvient cette employée, qui apprend alors que sur les huit personnes travaillant comme elle au magasin de Péronne, trois avaient reçu exactement la même offre qu’elle ! « On s’en doutait, mais là on a eu la preuve que la direction n’avait pas assez de postes pour tout le monde. »

 

Et de conclure :

 

« Dans ma profession, on a déjà beaucoup de contraintes : travail le dimanche, amplitudes horaires importantes (6h30 à 22/23 heures), etc. J’aurais pu faire de nouveaux efforts, comme d’accepter d’aller à 30 ou 40 minutes de chez moi, mais là c’était trop. » Elle attend sa lettre. « Je ne prendrai pas l’option reconversion, je vais juste toucher mon chèque et chercher un emploi ailleurs. »

 

Fin de citation

 

 

Les propositions de reclassement interne faites cet été à 1.756 salariés des 243 magasins de proximité fermés (30 autres ont été cédés) ont été critiquées par tous les syndicats, FO fustigeant aussi des offres «pas au niveau des attentes».

 

Selon la direction, 350 reclassements dans d'autres sociétés du groupe sont effectives ou en cours. Selon la CGT, 48 seulement sont définitifs, 126 autres étant en «période d'adaptation».

 

Soit 174 candidatures «validées», compte la CFDT, pour qui «il y a malheureusement fort à parier que ce plan social ne soit globalement qu'un vaste gâchis humain et économique».

 

 

  • Et pendant ce temps, c’est business as usual

 

Drive :

 

Carrefour accélère sur l’automatisation de la préparation de commandes.

 

Après Saint-Quentin Fallavier et Aulnay sous Bois, Carrefour rajoute une troisième plate-forme de préparation des commandes pour le drive, transformant son site du Plessis-Pâté (91).

Il s'agit pour St. Quentin, et le Plessis, d'un recyclage des plates-formes logistiques de Dia

 

Et d’autres projets sont prévus en 2019 dans le sud de la France et dans les hypermarchés.

 

Nice, le carrefour market, Ariane est voué à une fermeture prochaine

 

 À la suite de difficultés économiques, la direction a annoncé la fermeture du Carrefour Market à l'Ariane, effective dimanche 30 septembre.

C'est la deuxième en moins de trois mois dans le secteur Est de Nice. Des allées désertées. Un rayon fruits et légumes pelé. Des étals dégarnis. Une poignée de produits soldés à moins 50%.

 

Aucun doute, le Carrefour market du 23, boulevard de l'Ariane est en pleine liquidation. L'ex-magasin Dia baissera le rideau. Annoncée en interne début septembre, cette fermeture définitive a été confirmée jeudi 27 septembre par le groupe. C'est la deuxième en moins de trois mois dans les quartiers Est de Nice.

 

En juin déjà, le Carrefour contact de Pasteur avait fermé comme 272 autres ex-magasins Dia de France transformés en Carrefour contact ou market.

Des magasins continuent de fermer leurs portes, sans aucune perspectives d'affichées, en attente peut-être de décisions sur un futur déploiement commercial vers d'autres types d'offres. Les salariés restent en attente ​​​​​​de décisions les concernant, comme de nombreux autres dans la même situation en France. 

 

Ex Dia Vistule, Paris 13ème

 

 

Depuis l'annonce de janvier dernier du Pdg A. Bompard sur la décision concernant le devenir des ex magasins Dia et de ses 2 200 salariés, notre Blog a suivi attentivement le situation, entre les mouvements sociaux de cet hiver, les phases de négociations, les réunions des CE et CCE, les décisions, jusqu'aux fermetures de cet été, le clap de fin, et maintenant la fin de l'aventure pour près de 1800 salariés, dont certains, et ils sont nombreux avaient une grande ancienneté  et à ce titre avaient accompagné, Ed, puis Dia, dévouant une très grande partie de leur vie professionnelle au groupe qui aujourd'hui, leur manque de considération,  les bannit de ses effectifs sans un regard, avec des propositions de reclassement particulièrement indignes, faites pour être refusées.

 

  • Retrouver sur ce Blog nos articles sur ce même sujet, suivre les liens:

 

http://foed.over-blog.com/2018/10/departs-en-serie-au-siege-de-carrefour-le-management-l-encadrement-les-rrh-quittent-un-navire-qui-semble-naviguer-a-courte-vue.html

 

http://foed.over-blog.com/2018/07/carrefour-l-arnaque-des-conditions-de-reprise-des-ex-salaries-dia-qui-denoncent-un-foutage-de-geule-caracterise.html

 

  http://foed.over-blog.com/2016/11/dia-petit-a-petit-les-lumieres-s-eteignent-les-rideaux-se-baissent-les-parkings-se-vident-laissant-des-riverains-desempares-des-sala

 

 http://foed.over-blog.com/2018/08/les-salaries-de-dia-furent-ils-victimes-du-syndrome-de-la-promotion-focus.html


 http://foed.over-blog.com/2018/08/carrefour.

​​​​​​

 

 

(BM)

 

 

 

 

*Le prénom a été changé 

 

A. Bompard PDG Carrefour

 

Sourcings des infos

Le Revenu, avec AFP

[Infos LSA]

 

Nice matin 

Blog publication, le 02 octobre 2018, 16H23

 

Carrefour,  où l'impossible  reclassement des ex-Dia.
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21 septembre 2018 5 21 /09 /septembre /2018 11:23
Conflit social dans le groupe Chauss Expo, entrepôt, siège et magasins en grève

COMMERCE / Conflit social / Chauss Expo


Le 9 septembre 2018  

grève à l’entrepôt, au siège et aux magasins Chauss Expo
 

Les dirigeants et actionnaires du groupe Desmazières sont en passe de supprimer une partie des emplois par des fermetures de magasin et des licenciements.

 

Depuis le 5 février 2018, la société a été placée en redressement judiciaire. Cette entreprise a déjà subi de nombreuses coupes salariales au cours des dernières années.

 

Les représentants du personnel ont le sentiment que leurs dirigeants leur mentent : En sauront-ils plus lors de la réunion des représentants prévue le 19 septembre ?

 

C’est en tout cas, avec le rapport de force qu’ils essaient de convaincre la direction.

 

 

Les dirigeants et les actionnaires ont assuré qu’ils restaient là pour faire face aux difficultés et trouver des solutions. Certains dirigeants avaient, selon leurs dires, fait valoir leurs droits à la retraite pour ne plus rien coûter à la société.

 

FO a appris en août que depuis début juillet, ils étaient officiellement en retraite. Des retraités travailleurs n’oubliant pas une rémunération conséquente !

 

La Section syndicale FO chez Chauss Expo, ainsi qu’une autre organisation syndicale, a donc appelé à la grève afin d’avoir de véritables réponses à leurs inquiétudes. Si les dirigeants préparent leur avenir, les salariés doivent préparer le leur.

 

La Section fédérale du Commerce & VRP soutient ses adhérents.

 

 

Quand la discussion et la négociation sont bloquées, il ne reste plus que la grève pour faire valoir ses droits.

 

 


 Chaussexpo,  21 septembre 2018, 12H00, FO appelle à amplifier la mobilisation.



L’enseigne Chaussexpo va fermer 35 magasins, vendre son siège et supprimer 116 emplois.

 

L’annonce a été faite aux représentants du personnel le 19 septembre. Ce même-jour, trois syndicats avaient lancé un appel à la grève. FO demande aux salariés de se préparer à mener la bagarre pour obtenir les meilleures conditions d’accompagnement.

 

Six mois d’attente, six mois de promesses, six mois de mensonges, dénonce FO dans un tract appelant les salariés de Chaussexpo à cesser le travail le 19 septembre sur le thème de l’emploi. Confronté à des difficultés financières, le propriétaire de l’enseigne de chaussures low cost, le groupe familial Desmazières, avait été placé en redressement judiciaire le 5 février 2018.

 

Les éventuels repreneurs avaient jusqu’à mi-mai pour déposer un dossier.Il y a eu des offres de reprise partielle, explique Luc Dubois, délégué FO. Personne ne veut investir dans la vente de chaussures, c’est un marché en train de se casser la figure.

La solution qui a été retenue par le juge, c’est le plan de redressement du patron.

 

Mais de mois en mois, on nous balade.

 

En août dernier, le syndicat a découvert que deux dirigeants avaient fait valoir leurs droits à la retraite depuis début juillet 2018. Ils continuent à travailler et à toucher un salaire, mais ils ont préparé leur avenir, à nous de préparer le nôtre, prévient Luc Dubois.

 

Selon le tract diffusé par FO, s’ils sont restés dans l’entreprise, c’est pour nous bercer d’illusions, pour que nous continuions à écouler la marchandise, […] tout cela pour que nos licenciements coûtent le moins cher possible.

 

Partir la tête haute


Le 19 septembre, la direction a annoncé aux représentants du personnel la suppression de 116 postes sur 1200. Selon le délégué FO, le plan prévoit la fermeture de 35 magasins sur 223, et la mise en vente du site de Lesquin (Nord) qui regroupe les bureaux du siège et un entrepôt. En avril 2017, les salariés avaient déjà été confrontés à un plan social fermant une trentaine de magasins et supprimant 88 emplois.

 

L’appel à la grève lancé par les syndicats FO, CGT et CFDT visait à obtenir les meilleures conditions d’accompagnement pour les salariés concernés. Ça a été une petite réussite, une vingtaine de magasins a mené des actions, grève, débrayage ou distribution de tracts, et une grande majorité de l’entrepôt était en grève, se félicite Luc Dubois.

 

Le délégué FO, qui a le soutien de la Section fédérale du Commerce & VRP de la fédération FEC-FO, appelle désormais les salariés à amplifier la mobilisation. On va devoir se préparer à mener la bagarre pour récupérer tout ce qu’on peut en matière de primes de licenciement extra-légales ou de formation, il ne faut pas attendre, prévient-il.

 

Pour ceux qui ont 50 ans, ça ne va pas être facile de retrouver du boulot. Notre seule force pour les faire céder, c’est notre mobilisation.

 

On a bien l’intention de ne pas être sacrifiés et de partir la tête haute.

 

 

 

 

Communiqué de la Fédération des Employés et Cadres Force Ouvrière – Section fédérale du Commerce & VRP

 

 

 

 

Blog publication, le 18 septembre 2018, 15H35

Mis à jour et modifié le 21 septembre 2018, à 12H24

 

 

 

 

Conflit social dans le groupe Chauss Expo, entrepôt, siège et magasins en grève
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31 août 2018 5 31 /08 /août /2018 17:54

 Mise à jour dernière

31 aout 2018, 18H49

Les élus mettent en garde la multinationale​​​​​​

(publication complète en fin d'article)

Marseille : les salariés mobilisés pour sauver leur McDo et leur dignité

EMPLOI / SALAIRES / Conflit social / Junk food / McDo

 

 

 

Marseille

 

 les salariés mobilisés pour sauver leur McDo et leur dignité



Depuis trois mois, les salariés d’un McDonald’s de Marseille se battent pour empêcher la fermeture du restaurant.

 

Si le propriétaire évoque des pertes financières, les syndicats dont FO dénoncent un plan social déguisé et la volonté de mettre fin à un bastion syndical. Le dossier de cession sera examiné par la justice le 3 septembre.

 

  • C’est un McDo pas comme les autres.

 

Ouvert en 1992 et situé à Saint-Barthélémy, dans les quartiers Nord de Marseille, il est présenté par les habitants comme le dernier lieu de vie des environs.

C’est aussi le deuxième employeur privé du quartier après l’hypermarché Carrefour. Ici, faire des hamburgers n’est pas considéré comme un job étudiant.

 

Parmi les 77 salariés, une cinquantaine sont en CDI et à plein temps, avec pour certains plus de 20 ans d’ancienneté.

 

En mai dernier, le franchisé Jean-Pierre Brochiero a annoncé la cession, pour des raisons de santé, des six restaurants McDonald’s qu’il gère dans la région.

 

Cinq d’entre eux devaient être repris par un franchisé local, et conserver l’enseigne américaine.

 

Celui de Saint-Barthélémy, qui selon le franchisé cumule plus de 3.3 millions de pertes depuis 2009, devait être vendu à la société Hali Food pour devenir un fast-food asiatique hallal. Cette société tunisienne, créée en mars 2018, s’engagerait à reprendre l’ensemble du personnel, à investir 500 000 euros et à développer l’activité.

 

Un projet « bidon » pour éviter de faire un plan social selon Kamel Guemari, délégué FO et sous-directeur du restaurant. On n’a aucune confiance, c’est un repreneur inconnu et sans expérience, explique-t-il. Et il vise un chiffre d’affaires de 5 millions d’euros. Il veut faire mieux qu’une multinationale. Il n’y a aucun établissement de restauration rapide qui embauche 77 salariés s’il n’est pas sous une grande enseigne.

 

  • Un « bouclier social » négocié par FO

 


Les habitants du quartier refusent aussi d’être stigmatisés par l’ouverture d’un restaurant halal et font tourner une pétition.

 

Mc Do, c’est la mixité, on travaille avec tout le monde, les habitants, la caserne militaire comme l’école d’infirmières, ajoute le délégué FO. Selon l’intersyndicale FO-CFDT-CFE-CGC-Sud-Unsa, ce serait aussi la première fois dans le cas d’une cession que McDo refuse de reprendre les salariés.

 

Pour Kamel Guemari, l’objectif de cette cession est d’abattre un restaurant qui est un symbole de la lutte sociale. Même analyse de Fabrice Ribeiro, secrétaire général du syndicat FO de la restauration rapide des Bouches-du-Rhône, et salarié de McDonald’s, qui apporte son soutien total au mouvement social.

 

Tout a été monté pour que le restaurant ne soit pas repris par McDonald’s, les salariés y sont très soudés et syndicalement très impliqués, explique-t-il.

 

McDo France veut casser les syndicats à Marseille.

 

 

 

Il rappelle qu’il y a quelques années, un unique prestataire possédait plus d’une vingtaine de restaurants dans la région de Marseille.

 

FO était majoritaire. A l’occasion d’un premier plan de cession, les établissements ont été répartis entre 3 ou 4 franchisés. FO s’était battue pour obtenir un « bouclier social » pour tous les salariés : un 13e mois, une mutuelle prise en charge par l’employeur à 90%, une prime trimestrielle, des journées enfant malade...

On a contractualisé tous ces avantages, les salariés de McDo à Marseille en bénéficient au bout d’un an, quel que soit le propriétaire, ça n’existe pas ailleurs, explique Fabrice Ribeiro.

 

Occupation pacifique du site

 

 

FO avait aussi obtenu la création d’une unité économique et sociale (UES) pour les six restaurants gérés par Jean-Pierre Brochiero.

 

Aujourd’hui, le combat de l’intersyndicale concerne aussi le maintien des six établissements et des 370 emplois.


La cession était initialement programmée pour le 8 août 2018. La veille, Kamel Guemari, au désespoir, s’est enfermé dans le restaurant où il a tenté de s’immoler par le feu.

Un cri d’alarme lancé par un homme en détresse. Il a 37 ans, dont 21 passés chez McDo. On avait une réunion le matin avec l’expert du CE, on a prouvé le foutage de gueule, explique-t-il.

 

J’ai supplié le franchisé de ne pas acter la reprise, ça m’a mis hors de moi, je n’avais pas le courage de continuer. Pendant des mois, j’avais essayé de dénoncer la situation en vain, on a tout fait, alerté les autorités, j’étais arrivé au bout.

 

Depuis, les salariés occupent le restaurant de manière pacifique. Deux jours plus tôt, une violente bagarre avait éclaté lorsqu’une quinzaine de personnes ont débarqué dans le restaurant en plein service. Depuis 19 personnes sont en arrêt de travail et le gérant refuse de les remplacer, dénonce-t-il.

 

Les salariés ont porté l’affaire en justice pour faire annuler l’ensemble du plan de cession.

 

Après un premier revers début août, le juge des référés du tribunal de grande instance de Marseille a décidé le 9 août, compte tenu de « nouveaux éléments », de suspendre le plan de reprise jusqu’à une audience sur le fond initialement programmée le 20 août, puis reportée au 3 septembre.

 

Le silence de McDonald’s France


Ces « nouveaux éléments » figurent dans un rapport d’expertise du cabinet Technologia, réalisé à la demande du CE et consulté par La Marseillaise.

 

Ce dernier conclue à un risque d’échec très élevé du projet de reprise par Hali Food. Il précise que la mauvaise évaluation du besoin en financement conduira la société à la cessation de paiements avant même la fin des travaux.

Et ajoute quand bien même l’ouverture sera effective, comment est-il envisagé de faire travailler 70 personnes quand les concurrents n’emploient au mieux qu’une dizaine de personnes pour un volume d’activité comparable ?.

 

 

Autre « petite victoire », le 27 août, le TGI de Marseille a renvoyé pour irrégularité dans la procédure la demande du gérant actuel visant à annuler la suspension de la procédure de cession.

 

On a un repreneur, mais il est fictif, on est en face d’une escroquerie, a dénoncé à cette occasion l’avocat mandaté par le CE, Ralph Blindauer, cité par l’AFP, affirmant qu’il allait assigner Hali Food devant le tribunal correctionnel pour escroquerie mi-septembre.

 

Les salariés ont également envoyé le 13 août une lettre ouverte au président de McDonald’s France. Ils exigent que les acteurs puissent se retrouver autour d’une table pour la sauvegarde intégrale des 77 emplois et le maintien de l’activité sur le site de Saint-Barthélemy.

 

 

 

Le courrier est resté sans réponse.

 

 

 

 

 

 

 

Sourcing:  CLARISSE JOSSELIN, in FO Hebdo

 

Retrouvez  nos articles antérieurs sur cette situation:

 

http://foed.over-blog.com/2018/07/marseille-fo-dans-l-action-au-soutien-des-salaries-de-mcdo-qui-font-de-la-resistance.html

 

http://foed.over-blog.com/2018/08/mc-do-marseille-la-bataille-continue-pour-la-survie-des-emplois.html

 

 

 

Conflit au McDo de Marseille: les élus mettent en garde la multinationale

 

Le maire LR de Marseille Jean-Claude Gaudin et la sénatrice PS des Bouches-du-Rhône Samia Ghali ont mis en garde vendredi la direction de McDonald's sur son projet de cession de six enseignes marseillaises, vivement contesté par les salariés qui craignent de perdre leur emploi.

 

"Je considère qu'une société aussi importante que McDo qui a bénéficié d'une aide financière au moment des travaux de la L2 (rocade), peut faire l'effort dans le secteur nord de la ville de maintenir l'activité et l'emploi", a déclaré à la presse Jean-Claude Gaudin après avoir reçu une délégation des salariés du McDonald's de Saint-Barthélemy, dans les quartiers nord.

 

Le maire a également demandé au préfet d'organiser une table ronde avec "tous les participants".

 

Depuis un mois, les salariés de ce restaurant, présenté comme déficitaire par la direction, se battent contre un projet de cession qui prévoit la transformation de leur établissement en un restaurant asiatique halal. Estimant le projet pas viable, ils redoutent un plan social déguisé, alors que le restaurant qui emploie 77 personnes, représente l'un des derniers poumons économiques de ce quartier déshérité.

 

Le projet, qui prévoit également la reprise de cinq autres McDo par un autre franchisé marseillais, sera examiné lundi par le tribunal de grande instance.

Le comité d'entreprise et le CHSCT des restaurants l'ont saisi pour demander l'interdiction de la mise en oeuvre du projet.

 

"Une société comme McDo a suffisamment profité de son implantation large à Marseille pour donner un coup de main dans un secteur particulièrement difficile. Il s'agit de l'intégration, de l'insertion et de la dignité de gens qui travaillent là depuis de très nombreuses années", a poursuivi le maire.

 

La sénatrice et conseillère municipale Samia Ghali "choquée par l'attitude McDo" qui "méprise" ses salariés, s'est voulue encore plus directe: "Si McDo France ne change pas de position (...) je m'opposerai franchement à McDonald's là où il s'installera dans la ville".

 

"S'ils enlèvent le McDonald's de Saint-Barthélemy, il y en aura zéro sur cette zone comme sur les autres zones de Marseille", a prévenu Mme Ghali.

 

"McDo ne peut pas gagner de l'argent sur le compte des Marseillais à tout prix sans faire l'effort de maintenir les emplois", a ajouté la sénatrice.

 

Fustigeant "la politique de l'autruche" de la direction qui "refuse d'expliquer son projet autour d'une table", la sénatrice a souligné que les "politiques étaient là en cas de difficulté".

 

Les salariés du McDonald's de Saint-Barthélémy avaient demandé mi-août à rencontrer le président de McDonald's France pour "trouver une solution" pour préserver leurs emplois.

 

Par AFP le 31 août 2018

 

Blog publication, 30 aout 2018, 14H46

Mis à jour 31 aout 2018, 18H50

​​​​​​

 

 

Marseille : les salariés mobilisés pour sauver leur McDo et leur dignité
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17 août 2018 5 17 /08 /août /2018 16:24

RYANAIR / Conflit social

 

Le mépris 

 

"Votre vol a été annulé à cause d'une grève inutile"

 

Ryanair ne manque pas d'air ! 

 

   

Confronté à une nouvelle grève de son personnel dans plusieurs pays européens, Ryanair fustige auprès de ses passagers une "grève inutile".

 

L'occasion de rappeler dans quelles conditions travaillent réellement les salariés de la compagnie low cost...

 

Des débrayages estivaux en Allemagne, Belgique, Suède, Irlande et aux Pays-Bas, plus de 55.000 passagers concernés avec 400 annulations de vol...

 

Les pilotes de Ryanair se lancent dans une grève simultanée dans cinq pays ce 10 août pour dénoncer la politique de l'emploi.

 

Après un premier mouvement du personnel de cabine fin juillet, c'est au tour des pilotes de la compagnie low cost de demander un peu de "respect".

 

En réponse, Ryanair n'a rien trouvé de mieux que d'évoquer une grève "inutile" auprès de ses passagers. Beaucoup ont ainsi reçu ce message pour justifier l'annulation de leur vol :

 

"Nous regrettons sincèrement de vous informer que votre vol XXX a été annulé en raison d'une grève inutile de nos pilotes, qui est entièrement hors de notre contrôle."

 

 

  • Ce message était semblable lors de la vague de fin juillet.

 

Comme a pu l'expliquer le magazine Marianne (que nous citons ici) fin juillet, le conflit couve en réalité depuis des années. Le principal problème concerne les contrats de travail sous droit irlandais imposés au personnel - même si ces derniers sont recrutés en Belgique ou en Suède par exemple.

 

Les conséquences peuvent être lourdes comme l'explique ce tract syndical évoquant le cas d'un salarié espagnol :

 

Citation

"Je n'ai pas d'assistance médicale, même si je vis et travaille dans ce pays. Si je suis malade et que je ne peux pas travailler, je ne perçois pas de salaire. (...) Je ne peux obtenir de crédit en Espagne, car je perçois ma paye en Irlande. Je ne peux pas demander de crédit en Irlande pour acheter un logement en Espagne. Je vis sous un régime disciplinaire de terreur."

Fin de citation

 

Payé à l'heure de vol

 

Autre problème :

 

Ryanair passe également par deux sociétés, Workforce et Crewlink, pour employer les nouveaux entrants.

 

Contrairement aux détenteurs de contrat Ryanair, les salariés de ces deux sociétés ne perçoivent pas de part de salaire fixe, mais sont payés seulement en fonction des vols effectués.

 

Et seul le temps de vol est comptabilisé en heures de travail, pas sa préparation, le temps de rotation au sol ou les débriefings...

 

"Quand un avion prêt à décoller reste sur le tarmac pendant quatre heures, comme c'est arrivé récemment en Italie, les hôtesses et les stewards assurent le service en vendant des boissons aux passagers, mais ils ne sont pas payés !",prend pour exemple Didier Lebbe, permanent syndical belge.  

 

Face à ces accusations, la compagnie martèle que son personnel gagne "jusqu'à 2500 euros par mois".

 

Une affirmation largement nuancée auprès de Marianne par Ivan Viglietti, pilote membre d'un syndicat italien et coordinateur de la grève sur la Botte.

 

Pour atteindre ce chiffre, encore faut-il être un chef de cabine "travaillant le maximum des heures autorisées et percevant beaucoup de commissions sur les ventes à bord".

 

 

Selon lui, "une écrasante majorité touche deux fois moins" et les salariés de Workforce et Crewlink "triment pour gagner 1000 à 1200 euros par mois".

 

 

De là à cracher sur une grève "inutile" comme le fait Ryanair...

 

 

 

 

 

 

 

Sourcing:    Magazine Marianne

 

 

Blog publication, 17 aout 2018, 17H31

mis à jour, le 18 aout 2918, 10H09

 

Méprisant avec ses salariés et ses passagers, Ryanair ne manque pas d'air ! 
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14 août 2018 2 14 /08 /août /2018 10:11
Mc Do Marseille, La Bataille continue pour la survie des emplois

Emploi / Conflit social / Mc Do / 

 

FO au coeur de la bataille avec les salariés.

Marseille

 

 77 salariés en lutte veulent rencontrer le patron de McDonald's

 

 


 

Un établissement des quartiers nord, fermé depuis le 7 août, devait être cédé à la société Hali Food qui envisage de lancer un restaurant «halal asiatique».

Mais les salariés soupçonnent le repreneur de vouloir «couler» l'entreprise.

 

Le combat des salariés d'un McDonald's des quartiers nord de Marseille se poursuit.

 

Les 77 salariés de ce fast-food, qui vient de fermer, ont demandé lundi à rencontrer le président de McDonald's France pour «trouver une solution» afin de préserver les emplois.

 

«Nous voulons discuter de l'avenir des six restaurants» qui doivent changer de propriétaire à Marseille «et du destin particulier du resto de Saint-Barthélémy», dans le 14ème arrondissement, écrivent les salariés à Nawfal Trabelsi, dans une lettre ouverte intitulée «le silence de McDo».

 

«Nous voulons la sauvegarde intégrale des 77 emplois», dont 55 à temps plein, et «le maintien de l'activité sur le site de Saint-Barthélémy», poursuivent-ils.

 

 

  • «Couler l'entreprise sans plan social»


L'établissement, inauguré en 1992 et fermé depuis le 7 août, devait être cédé à la société Hali Food qui envisage de lancer un restaurant «halal asiatique».

Mais les salariés soupçonnent le repreneur de vouloir «couler l'entreprise permettant à McDonald's de se débarrasser de ce restaurant sans passer par un plan social».

 

L'avocat des salariés a déposé une plainte contre X au pénal pour «tentative d'escroquerie et association de malfaiteurs en vue de commettre une escroquerie».

 

FO est au coeur de la bataille avec les salariés.

Le Blog a déjà fait état et relaté le combat exemplaire et déterminé des salariés de ce groupe de franchisés.  

 LIRE AUSSI (article publié sur notre Blog paru le  30 juillet dernier, suivre le lien:

http://foed.over-blog.com/2018/07/marseille-fo-dans-l-action-au-soutien-des-salaries-de-mcdo-qui-font-de-la-resistance.html

 

Le juge des référés du tribunal de grande instance de Marseille qui avait rejeté au début du mois la demande de prolongation du délai de consultation demandée par le comité d'entreprise, a décidé, le 9 août au vu de nouveaux éléments, de suspendre le plan de reprise jusqu'à une audience le 20 août.

 

Le tribunal doit examiner une demande d'annulation de la totalité du projet de cession des six McDonald's. Cinq devaient être transférés à un autre franchisé.

 

L'actuel franchisé Jean-Pierre Brochiero qui possède les six établissements, défend «un projet de la dernière chance» pour le restaurant des quartiers nord qui aurait enregistré une perte sèche de 3,3 millions d'euros depuis 2009.

 

 

  • Climat social tendu


L'avenir de ce restaurant - qui est le deuxième employeur privé des quartiers nord derrière un hypermarché Carrefour - attise les tensions.

 

Mardi dernier, un homme a menacé de s'immoler par le feu dans le restaurant McDonald's en question. Il s'était retranché avec des bidons d'essence dans les toilettes de l'établissement mais a accepté de se rendre à la police après 45 minutes de négociations.

 

Ce conflit social a également suscité plusieurs réactions politiques.

 

Samia Ghali, sénatrice socialiste des Bouches-du-Rhône et maire honoraire de l'arrondissement, estimait ainsi la semaine dernière que c'est «un petit frère de Florange» qui se prépare avec ces «licenciements cachés par une liquidation insidieusement déguisée en rachat».

 

Jean-Luc Mélenchon et le secrétaire départemental du PC s'étaient également rendus sur place pour soutenir les salariés.

 

Sourcing:  Journaliste Figaro Le figaro.fr, avec   AFP 

 

 Mis à jour le 14/08/2018 à 11:05 Publié le 14/08/2018 à 07:30

 

 

 

Moins disant social, menaces sur l'emploi, et brutalités sociales sont des constantes dans les entreprises de junk food, en parfaite harmonie d'avec les magasins des enseignes de distribution  gérées en location gérance.

 Souffrance au travail,  management toxique, pressions pour contraindre les salariés à la démission sont monnaie courantes.....

BM

 

 

 

 

 

SOUFFRANCE AU TRAVAIL.

 

MARSEILLE, LA STRATÉGIE MCDO TOURNE AU DRAME



Le geste désespéré d’un délégué syndical qui s’est aspergé d’essence sur son lieu de travail mardi après-midi marque le point culminant de la tragédie qui frappe les salariés du fast-food de Saint-Barthélemy, en lutte depuis des mois.

 

Cette semaine a comme un air de descente aux enfers pour les salariés du McDonald’s de Saint-Barthélemy à Marseille.

 

Après l’agression violente qu’ils ont subie de la part d’un commando dimanche soir et le rejet d’un recours en justice visant à repousser la vente de leur restaurant, c’est en sortant de la dernière réunion du comité d’entreprise que Kamel Guemari, le délégué syndical FO, au désespoir, a tenté de s’immoler par le feu.

 

 

Dans une vidéo d’une vingtaine de minutes suivie en direct par des milliers d’internautes sur Facebook, cet homme, seul, dans ce McDonald’s qui l’a, dit-il, « sorti de la misère et vu grandir depuis plus de vingt ans », crie sa détresse.

 

« Ça fait trois mois qu’on ne dort plus, qu’on n’arrive plus à réfléchir, on a hurlé, on a interpellé mais rien. (…) On souhaitait juste avoir un délai afin de prouver que ce repreneur n’est pas crédible », explique-t-il.

 

À plusieurs ­reprises, les larmes montent. L’émotion est trop forte. « J’ai choisi de mourir debout plutôt que de continuer à vivre ce malheur. »

 

Tout en prononçant ces paroles, Kamel Guemari s’asperge d’essence. Son téléphone sonne. Au bout du fil, Samia Ghali, sénatrice socialiste des Bouches-du-Rhône.

 

« La police m’a prévenue. Kamel leur avait dit qu’il souhaitait me parler, expose-t-elle à l’Humanité. J’ai pu trouver les mots pour le dissuader d’aller plus loin. J’ai promis que je ferai tout pour mettre les salariés et la direction de McDo Marseille autour de la table, pour qu’ils se parlent et avancent vers une solution. »

 

Rassuré, le délégué syndical se ravise et sort alors du restaurant.

 

 

« CELA SENT LE PLAN DE LIQUIDATION DÉGUISÉ »

 


« Kamel a fait un genre de burn-out, il est en profonde détresse psychologique, raconte Christophe Lomonaco, délégué CFE-CGC et ancien manager du restaurant.

Il culpabilise de ne pas avoir réussi à protéger les salariés, il a l’impression d’avoir échoué. »

 

Après avoir été pris en charge par les urgences pour les brûlures chimiques causées par l’essence dont il s’était aspergé, Kamel Guemari a été transféré en service psychiatrique. Samia Ghali lui a rendu visite hier matin. « Il était épuisé, j’ai vraiment été marquée par sa fragilité. Cela m’a fait penser au jeune qui s’était immolé en Tunisie et qui a déclenché le printemps arabe. »

 

Voilà des mois que Kamel Guemari est en première ligne pour empêcher la vente du McDo de Saint-Barthélemy à une enseigne ­tunisienne fantoche de restauration asiatique halal.

 

« Le rapport d’experts qui dernièrement a été présenté au CE est accablant et confirme toutes nos craintes, explique Christophe Lomonaco.  Il révèle que le repreneur a une capacité financière bien loin de suffire à couvrir les dépenses prévues : 500 000 euros en fonds propres ! »

 

Ce qui paraît dérisoire pour réaliser les quatre mois de travaux promis, payer les salaires des 77 employés et ouvrir un restaurant.

 

« Autre preuve que le plan de reprise ne tient pas la route, il projette de doubler le chiffre d’affaires sur trois ans, c’est n’importe quoi, cela sent le plan de ­liquidation déguisé, avec une magouille immobilière ­derrière », estime Jérémy Bacchi, secrétaire départemental du PCF 13 et soutien des salariés.

 

Autre coup dur, la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi n’a pas reçu de demande de chômage partiel ou technique pour les salariés pendant les quatre mois de travaux prévus.

 

« Le restaurant est censé être repris, la vente peut être actée depuis mardi à minuit, mais rien n’a été signé. On ne sait pas si les salariés seront payés, on ne peut pas les rassurer. C’est pire qu’un choc, c’est le chaos », se désole Christophe Lomonaco.

 

Pour les syndicalistes, l’acharnement contre ce restaurant s’explique par son histoire. C’est le bastion syndical des McDo de Marseille, qui a permis par des mobilisations de décrocher un 13e mois, des primes et une mutuelle.

 

« Dans les quartiers Nord, c’est le seul endroit convivial, on vient en famille ici », témoigne Kamel à la fin de sa vidéo.

 

Comme lui, beaucoup d’employés ont des années d’ancienneté. Ils ont bâti leur vie, fondé leur famille sur le salaire de McDonald’s. « Le restaurant est toujours occupé par les salariés et ils ne comptent pas lâcher leur outil de travail, ils demandent de la dignité », tranche le délégué CFE-CGC.

 

De son côté, le service communication de McDo France se refuse à tout commentaire.

 

Sourcing: Manon Guéret et Pierric Marissal, in L'Humanité

Mc Do Marseille, La Bataille continue pour la survie des emplois

 

Blog publication,

 

mardi 14 aout 2018, 11H16 , modifié 14 aout 2018, 19H47

 

Marseille : 77 salariés en lutte veulent rencontrer le patron de McDonald's

Marseille : 77 salariés en lutte veulent rencontrer le patron de McDonald's

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13 août 2018 1 13 /08 /août /2018 09:17
La G7 au coeur d'un conflit sur la  requalification de contrat de location en contrat de travail

Contrat de travail / Contrat de location / Taxi / G7

 

Plusieurs dizaines de chauffeurs prêts à attaquer G7 en justice


     
Au total, une soixantaine de professionnels souhaitent faire requalifier leur contrat de location en CDI.

 

Cette décision intervient en conséquence d'un arrêt de justice rendue le 11 juillet dernier.

 

Le ton monte entre l'entreprise G7 et ses anciens chauffeurs. Une soixantaine de ces derniers, tous anciens locataires de la compagnie de taxis, prévoient en effet de se constituer en collectif afin de porter plainte, selon les informations du journal Le Parisien, que nous citons ici

 

La raison?

 

Un arrêt de la cour d'appel de Versailles rendu le 11 juillet dernier.

 

Les magistrats ont en effet considéré que le contrat de location liant un chauffeur de taxi avec la société G7, entre 1999 et 2004, était en réalité un contrat de travail.

 

Pour rappel, G7 compte aujourd'hui quelque 8 000 chauffeurs. La plateforme de réservation loue à ces derniers des licences et du matériel afin de les mettre en relation avec les clients.

 

En revanche, ils travaillent sous le statut d'indépendants. Grâce à cette récente décision de justice, les anciens espèrent donc voir, eux aussi, leurs contrats requalifiés.

 


 

Dans les faits, la cour d'appel de Versailles a estimé que le chauffeur, Mohammed Bahtiti, a été placé «dans un état de subordination» et «en conséquence, sous l'apparence d'un contrat de location de matériel d'exploitation de taxi, se trouve un contrat de travail» et donc du salariat, peut-on lire dans l'arrêt, dont l'AFP a obtenu copie.

 

La cour a condamné G7 à verser quelque 77.850 euros en rappels de salaire et indemnités à cet ancien locataire, sur la base du revenu minimum légal. Pour rappel, Mohammed Bahtiti a saisi la justice en décembre 2005 après la résiliation de son contrat «sans préavis ni indemnité».

 

Une procédure juridique tortueuse de plus de 12 ans s'en est ensuivie, passant notamment par la cour de Cassation.

 

 

«Pas d'inquiétude que les plaintes se multiplient»


La bataille est cependant loin d'être terminée. La cour a sursis à statuer sur ce sujet et ordonné la réalisation d'une expertise comptable pour «établir le compte entre les parties».

 

Autrement dit, elle doit déterminer le montant des courses versées par G7 au chauffeur, ainsi que le montant des redevances payées à G7 par ce dernier. Une nouvelle audience est prévue le 12 mars 2019.

 

  • Cet arrêt rendu le mois dernier pourrait-il faire jurisprudence?

 

Si les anciens chauffeurs qui s'apprêtent à porter plainte en sont persuadés, la compagnie, elle, n'en est pas si sûre. «Il n'y a pas d'inquiétude que les plaintes se multiplient», assure Michel Bartfeld, l'avocat de G7, dans les colonnes du Parisien. «D'abord, parce que le contrat en vigueur entre 1999 et 2004 a été changé. Ensuite, au bout du compte, Mohammed Bahtiti va être perdant. Comme il est désormais considéré comme un salarié à temps plein, il doit nous rembourser les recettes encaissées entre 1999 et 2004. Un expert a été mandaté par la Cour d'appel de Versailles pour effectuer ce calcul».

 

 

Selon G7, Mohammed Bahtiti devrait rembourser entre 2100 € et 2300 € par mois sur la période 1999 à 2004. Une analyse contestée par le chauffeur, mais aussi par le Syndicat de défense des conducteurs du taxi parisien qui s'était associé à la plainte.

«C'est faux», soutient Robin Franklin, son porte-parole au quotidien francilien.

 

«La recette ne peut pas être réclamée par la société alors que la voiture ne leur appartient pas. C'est de la désinformation pour décourager les chauffeurs qui voudraient porter plainte. Cette affaire peut même intéresser les VTC».

 

 

Sourcing:  Journaliste Figaro Le figaro.fr, avec Le Parisien

 

Blog publication, lundi 13 aout 2018, 10H19

 

UBER or not UBER, même combat pour les chauffeurs pour faire reconnaître leur statut de salariés

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