15 décembre 2012
6
15
/12
/décembre
/2012
11:23
CONSEIL SUPÉRIEUR DE L’ÉDUCATION: FO S’OPPOSE AU PROJET DE LOI DE REFONDATION DE L’ÉCOLE
Au Conseil supérieur de l’éducation (CSE) du 14 décembre, la confédération
Force Ouvrière et la Fédération FO de l’enseignement, de la culture et de la formation professionnelle (FNECFP-FO) ont interpelé le ministre de l’éducation nationale sur le projet de «loi
d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école».
Après avoir rappelé au ministre que la concertation n’a aucunement permis l’établissement d’un «consensus», Force Ouvrière a indiqué que le projet de loi
(comme d’ailleurs le projet de décret relatif aux rythmes scolaires) confirme toutes les craintes qu’elle a déjà exprimées.
Force Ouvrière ne peut cautionner les principes du «socle commun de compétences» ou de «l’école du socle», érigés ici en nouveau fondement de
l’enseignement obligatoire.
Avec les personnels, Force Ouvrière reste attachée aux connaissances et aux qualifications et ne veut pas qu’on leur
substitue les « compétences » de l’école du socle, ni qu’on remette en cause les statuts particuliers des enseignants, qui sont garants de leur
mission.
Avec le projet d’acte III de décentralisation (annonces du gouvernement de transfert aux Régions de la formation
professionnelle initiale et leur mise à disposition des conseillers d’orientation), cette logique entraînerait une différenciation territoriale des missions de l’école de la République,
notamment par la mise en œuvre de «projets éducatifs territoriaux» ou par le renforcement de la présence des collectivités territoriales dans les Conseils
d’administration et Conseils d’école ou par la création obligatoire de contrats d’objectifs tripartites (Etat, collectivité,
établissement).
Le texte portant atteinte aux principes de l’école publique, un des piliers de la République une et indivisible et ne répondant pas aux revendications
des personnels, Force Ouvrière s’est prononcée contre ce projet de loi.
FO, La Bataille continue !!
@ FO RD system (BM) BLOGMASTER - (BM)
-
dans
Coups de gueule
12 décembre 2012
3
12
/12
/décembre
/2012
15:15
AMIANTE: L’INRS A LA FIBRE SOLIDAIRE POUR SON EX-DIRECTEUR
Article paru dans FO Hebdo n°3055
Une majorité des administrateurs a choisi de payer les frais d’avocat du fondateur du Comité permanent de l’amiante (CPA), un club qui a multiplié les
initiatives pour retarder l’interdiction du matériau mortel.
Le conseil d’administration (CA) de l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies
professionnelles (INRS), qui s’est réuni jeudi 6 décembre, s’est déroulé dans une atmosphère plus tendue qu’à l’ordinaire. À l’origine, un point de l’ordre du jour qui proposait que l’institut
prenne en charge les frais d’avocat de Dominique Moyen, son ancien directeur général de 1979 à 1996. Ce dernier est mis en examen pour homicides dans l’affaire de l’amiante par la juge
d’instruction Bertella-Geffroy, qui lui reproche –à lui ainsi qu’à trois autres personnes– d’avoir participé activement au Comité permanent de l’amiante (CPA), un organisme téléguidé par le lobby
des industriels de l’amiante pour retarder l’inévitable interdiction du minerai mortel (voir articles parus dans FO Hebdo N° 3054, du 5 décembre
2012).
PLUS DE 150.000 EUROS PAR AN DE FRAIS D’AVOCAT
Voilà un an que Dominique Moyen a demandé la prise en charge de ses frais d’avocat et que cette affaire empoisonne la vie de l’institut. Abordé dans un
premier temps au sein du Bureau –un cadre plus discret que le CA–, le débat a surtout tourné autour de la question de savoir si Dominique Moyen avait été mandaté par l’INRS pour siéger au sein du
CPA. Rapidement, il est apparu que tel n’était pas le cas: sa participation s’étant faite à titre personnel, rien ne justifiait juridiquement la prise en charge, d’autant plus que le coût estimé
s’élève à plus de 150.000 euros par an dans une procédure qui s’annonce longue. À chaque réunion du Bureau, un bloc composé des représentants du MEDEF, de la CGPME et de la CFDT, trois
organisations qui étaient aussi membres du CPA, a manifesté sa volonté de soutenir la demande de l’ex-directeur général, même sans motif juridique.
Du reste, le fond du problème n’est pas juridique mais éthique. L’INRS est un organisme qui ne vit que grâce à une subvention
de 85 millions d’euros versée par la branche Accidents du travail - Maladies professionnelles (AT-MP)de la CNAM. Il a donc
plus vocation à œuvrer pour les salariés victimes de l’amiante que pour venir en aide à quelqu’un qui en a fait la promotion.
Mais cette réflexion, pourtant élémentaire, n’a pas eu raison de l’acharnement déployé par les administrateurs MEDEF, UPA, CFDT et CGC. Ceux-ci ont voté
pour l’assistance juridique de Dominique Moyen, tandis que FO et la CGT votaient contre et que la CFTC s’abstenait.
Au passage, ce vote constitue un camouflet en direction des 635 personnels de l’INRS.
Les élus du comité d’entreprise de l’institut avaient en effet adopté, le 20 novembre, un texte prévenant les administrateurs que «assister aujourd’hui M. Moyen dans sa défense affecterait sans nul doute l’image de l’institut et serait en contradiction avec son éthique et ses
valeurs».
La messe n’est pas dite pour autant.
Les frais d’avocat pour l’an prochain figurent dans le projet de budget 2013, adopté lui aussi jeudi dernier.
Et c’est maintenant à la branche AT-MP de dire si elle accepte ce budget en l’état ou si elle estime que, en agissant de la sorte, l’INRS est sorti de
son rôle et fait une utilisation inappropriée des sommes que la Sécurité sociale lui confie.
Réponse début 2013.
CgtFO.fr
@ FO RD system (BM) BLOGMASTER - (BM)
-
dans
Coups de gueule
7 décembre 2012
5
07
/12
/décembre
/2012
23:52
il se pourrait qu'une forme de "contrôle"
s’opère, sur vos le lieux de travail, à vos fin de postes , à vos vestiaires, soyez vigilants, évitez les bons d'achats dans vos poches....ne consommés rien qui ne soit payés, et dont vous avez
le ticket de caisse. à bon entendeur.
Joël Mayeux, en a fait les frais; c'est bien connu la démarque inconnue ....
ON PARLE BEAUCOUP DU GASPILLAGE ALIMENTAIRE.... Chez INTERMARCHE,
LA LUTTE CONTRE LE GASPILLAGE CONDUIT A UN LICENCIEMENT.
Joël Mayeux, 49 ans, chauffeur de nuit à la base logistique d'Intermarché de Bressols a été
licencié pour faute grave.
Son tort :
Avoir mangé deux biscuits destinés pourtant "à la casse".
La direction de la base logistique qui est finalement parvenue à licencier un salarié qui possédait 30 ans d'ancienneté pour seulement 20 000 euros,
évitant ainsi une longue procédure devant les tribunaux des Prud'hommes qui était perdue d'avance.
J' ignore quelle récompense aura obtenu le responsable qui a dénoncé Joël Mayeux, mais je constate que dans un pays où il devient de plus en plus
difficile de garder un emploi, certains petits chefs sont prêts au pire pour se faire mousser auprès de leur direction.
BM
@ FO RD system (BM) BLOGMASTER - (BM)
-
dans
Coups de gueule
5 décembre 2012
3
05
/12
/décembre
/2012
19:31
1986, quand FO dénonçait le double jeu du CPA
La lecture des procès-verbaux des réunions du conseil d’administration de l’INRS permet de mieux comprendre le présent.
Jeudi 22 mai 1986, le conseil d’administration (CA) de l’INRS se réunit.
Paul Malnoé y représente FO et demande la parole.
Comme il l’avait fait deux mois plus tôt, il s’élève contre la participation de l’INRS à un colloque sur l’amiante organisé par le Comité permanent de
l’amiante (CPA) et le versement d’une subvention pour l’organisation de cette réunion.
Après avoir rappelé que FO n’est pas membre du CPA, le secrétaire de l’Union locale de Saint-Nazaire (44) explique
pourquoi.
Pour FO, «toutes les opérations destinées à expliquer que l’amiante est irremplaçable
ne pourront rien contre le fait que, même en employant des précautions draconiennes lors de son utilisation, c’est un matériau qui est, et reste, la cause de nombreuses maladies et de nombreux
décès». Paul Malnoé pointe ensuite du doigt «les moyens énormes» employés par l’industrie de l’amiante, qui traduisent «un degré très élevé de la science du
marketing».
Quelques jours plus tard, le militant reçoit un courrier de Marcel Valtat, secrétaire du CPA, dont les membres se disent choqués par son
intervention.
Et de lui proposer une rencontre pour remédier au «manque d’informations» qui, seul, explique ses propos.
Réponse, dans la foulée, du berger à la bergère: Paul Malnoé persiste et signe en rappelant que, depuis 1981, «les
producteurs et les utilisateurs de l’amiante sont à la recherche de la mise en place d’un label de qualité et pour cela ils sont prêts à utiliser tous les moyens pour que l’amiante soit un risque
socialement acceptable».
Ce courrier demeurera sans réponse.
@ FO RD system (BM) BLOGMASTER - (BM)
-
dans
Coups de gueule
5 décembre 2012
3
05
/12
/décembre
/2012
19:21
LE COMITÉ PERMANENT DE L’AMIANTE (CPA): HISTOIRE D’UNE MANIPULATION
Article paru dans FO Hebdo n°3054
Comment le lobby de l’amiante a réussi à retarder, en France, l’interdiction du minerai mortel.
Sans se soucier de ceux qui travaillaient à son contact.
C’est une histoire qui constitue un cas d’école pour toute personne qui s’intéresse aux ressorts du lobbying. Elle commence au début des années 1980, à
une époque où un nombre croissant de pays, conscients de la dangerosité de l’amiante, en interdisent l’utilisation.
Une perspective qui donne des sueurs froides aux industriels, en particulier aux fabricants d’amiante-ciment, qui voient que la France est l’un des rares
pays d’Europe où l’amiante est encore amplement utilisé.
En 1984, un Comité permanent de l’amiante (CPA) se met en place pour, officiellement, réfléchir, échanger, s’informer et dialoguer entre syndicalistes,
patrons et scientifiques.
Mais le CPA n’est qu’une façade derrière laquelle se cache l’industrie de l’amiante qui a, depuis le milieu des années 1970, fait appel à un cabinet de
lobbying nommé CES (Communications économiques et sociales) et animé par Marcel Valtat, un ancien résistant communiste passé du côté patronal avec armes et
bagages.
Allié à un autre lobbyiste, Jean-Pierre Hulot, aujourd’hui mis en examen dans l’affaire de l’amiante, il va tout mettre en œuvre pour que la France ne
rejoigne pas la liste des pays dans lesquels l’usage de l’amiante est interdit. La constitution du CPA sera leur «grande œuvre».
Ils parviennent à intégrer au sein du CPA, qui n’a pas de statuts et dont l’adresse est en fait celle du cabinet CES, un nombre impressionnant de
scientifiques, toutes les confédérations syndicales –sauf FO–, des hauts fonctionnaires issus de cinq ministères différents, des structures de défense des
consommateurs, etc.
À tel point que le CPA est bientôt perçu comme un organisme officiel!
Masqué derrière ce casting de rêve, CES manipule le CPA en orientant ses travaux vers la définition d’un seuil minimal d’exposition en dessous duquel
l’utilisation de l’amiante serait inoffensive.
Mais ce seuil n’existe pas; l’amiante est un produit hautement dangereux et un seul contact avec ses fibres peut s’avérer fatal à long
terme.
L’INTROUVABLE SEUIL MINIMAL
Dès qu’un scientifique ou un journaliste enquête sur la nocivité de l’amiante et s’interroge sur son éventuelle interdiction, il est invité à débattre avec une
armada de spécialistes qui le submergent d’études techniques, de statistiques douteuses et autres discours sur les milliers de destructions d’emplois qui s’ensuivraient.
Car le CPA a les moyens. Il multiplie les conférences de presse (avec cocktail), les voyages d’études, l’impression de milliers de brochures pour détenir le
monopole de la parole officielle sur l’amiante.
Pendant des années, il bataille auprès de la Commission européenne pour faire capoter un projet d’interdiction dans la CEE et se retrouve consulté avant la
rédaction du moindre décret ministériel sur l’amiante.
Tout cela fonctionne parfaitement jusqu’en 1995.
En juin, un article paru dans la revue Sciences et Avenir lève le voile sur le CPA, cache-sexe du lobby de l’amiante. Dans la foulée, les révélations sur le
caractère mortel de l’amiante émergent enfin et les pouvoirs publics finissent, en 1996, par interdire l’usage de l’amiante au 1er janvier 1997, sonnant le glas du mythe de son utilisation
raisonnée.
Le nombre total de décès imputables à l’amiante est estimé, en France, à 100.000.
Un chiffre très élevé dû, en partie, à son interdiction tardive.
CgtFO.fr
@ FO RD system (BM) BLOGMASTER - (BM)
-
dans
Coups de gueule
5 décembre 2012
3
05
/12
/décembre
/2012
19:11
L’INRS SOLIDAIRE DE SON ANCIEN DIRECTEUR GÉNÉRAL, MIS EN EXAMEN DANS L’AFFAIRE DE L’AMIANTE?
Article paru dans FO Hebdo n°3054
Une majorité au sein des instances de l’institut souhaite assumer financièrement, à hauteur de 150.000 à 200.000 euros par an, la défense de Dominique Moyen, bien qu’il ait agi sans mandat.
Le conseil d’administration de l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies
professionnelles (INRS) se réunira jeudi 6 décembre, et à son ordre du jour figure un point pour le moins inhabituel.
Composé de 18 membres titulaires issus, paritairement, des cinq confédérations syndicales et du patronat (MEDEF, CGPME et UPA), il devra se prononcer
pour savoir s’il prend financièrement en charge les frais d’avocat de Dominique Moyen.
Ce dernier est l’ancien directeur général de l’INRS de 1979 à 1996 et se trouve, depuis le début de l’année 2012, mis en examen pour «homicides,
blessures involontaires et abstentions délictueuses» dans le cadre de l’enquête sur l’amiante.
La juge d’instruction chargée de l’affaire lui reproche, à lui ainsi qu’à trois autres personnes, d’avoir participé activement au Comité permanent de
l’amiante (CPA) et d’avoir ainsi contribué aux dommages subis par les victimes de l’amiante, notamment en minimisant les dégâts de ce matériau sur les salariés qui le
manipulaient.
Fin 2011, pressentant une prochaine mise en examen, Dominique Moyen a pris sa plume pour demander à l’INRS une assistance juridique. Depuis, le bureau de
l’INRS s’est penché sur le dossier et une majorité des six membres qui le composent semble favorable à une prise en charge des frais d’avocat dans une procédure qui sera vraisemblablement longue
et coûteuse.
Pour les administrateurs, le problème se situe à plusieurs niveaux. Sur le plan juridique, toute la question est notamment de savoir si Dominique Moyen
est mis en examen en sa qualité d’ex-directeur général de l’INRS, ce qui rendrait possible une éventuelle prise en charge.
Dans sa demande d’assistance juridique, ce dernier affirme que tel est le cas.
Or c’est faux; En l’occurrence c’est sa participation active au sein du CPA qui lui est reprochée et Dominique Moyen est mis en examen à titre
personnel.
Reste alors à déterminer si cette participation s’est faite sur la base d’un mandat que lui aurait confié le CA de l’institut. Les administrateurs de
l’INRS ont entre leurs mains un dossier, préparé par les services de l’institut, qui recense toutes les réunions d’instance au cours desquelles il a été question du CPA et de la présence de M.
Moyen.
SAUVER LE SOLDAT MOYEN
Il faut remonter au CA du 22 mai 1986 pour trouver la solution.
En réponse à une intervention de Paul Malnoé, administrateur FO, qui s’insurge contre la présence de l’INRS au sein du CPA et contre la participation
financière de l’INRS à un colloque international sur l’amiante, le président de l’époque répond que l’INRS n’a pas à se retirer du Comité permanent de l’amiante puisqu’il n’en fait pas partie et
précise que M. Moyen siège à titre personnel dans cet organisme.
Alors que cette précision devrait clore le débat juridique –l’INRS n’a pas à payer les frais d’avocat d’un de ses salariés mis en cause à titre
personnel–, le bureau de l’institut va néanmoins discuter à deux reprises de la prise en charge de la défense de Dominique Moyen. En février dernier, alors que le président (MEDEF) a précisé en
préalable que M. Moyen «s’est vu signifier sa mise en examen, non pas en sa qualité d’ex-directeur général de l’INRS, mais en tant que membre du CPA amiante»,
une discussion s’engage au cours de laquelle le trésorier adjoint (CGPME) se déclare pourtant favorable à la prise en charge de la défense de Dominique Moyen.
Il est rejoint par le vice-président (CFDT), qui va même jusqu’à affirmer que «même si M. Moyen travaillait sans mandat, il
est difficile de dire qu’on ne peut pas le défendre».
Une position qui sied au MEDEF, qui souhaite même qu’il y ait unanimité «afin que la décision soit partagée par tous».
Las! Ronald Schouller (FO), trésorier, exprime son désaccord quant à l’idée qu’il faudrait assumer financièrement la défense de M. Moyen s’il n’a pas été mandaté
et indique que sa confédération ne votera pas une telle mesure.
Depuis cette réunion du bureau, les positions des uns et des autres ont pu évoluer, mais, selon les dernières estimations, il demeure une majorité, constituée au
moins du MEDEF, de la CGPME et de la CFDT, pour voter la prise en charge des frais d’avocat de Dominique Moyen.
Une possibilité qui inquiète François Desriaux, vice-président de l’Association nationale des victimes de l’amiante (ANDEVA), pour qui «cela serait surprenant et
moralement condamnable».
Réponse jeudi 6 décembre.
CgtFO.fr
@ FO RD system (BM) BLOGMASTER - (BM)
-
dans
Coups de gueule
5 décembre 2012
3
05
/12
/décembre
/2012
17:26
ABROGATION DE LA LOI MALLIE !
NON NEGOCIABLE NON AMENDABLE
le retour du Repos dominical pour tous, passe par l’abrogation
de la loi Mallié et de l’amendement Debré
Pour plus d’infos suivre le lien du Blog
dédié à la défense du Repos Dominical
http://www.focommerce.com
l’Affiche version PDF : Affiche
Abrogation de la loi Mallié
A propos de syndicat FO commerce
Section du COMMERCE de la Fédération des Employés et Cadres Force Ouvrière. (Regroupement des syndicats du commerce non alimentaire). commerce@fecfo.fr
@ FO RD system (BM) BLOGMASTER - (BM)
-
dans
Coups de gueule
3 décembre 2012
1
03
/12
/décembre
/2012
18:59
Licencié pour avoir mangé des biscuits
Par LEXPRESS.fr, publié le 03/12/2012 à 14:38, mis à jour à
14:51
Un salarié d'une base logistique Intermarché aurait été licencié pour avoir consommé deux biscuits pris dans un paquet abîmé, destiné à être
reconditioné ou jeté.
EMPLOI - D'après les syndicats, le chauffeur de nuit, rentrant d'une tournée de livraison, avait mangé deux biscuits pris dans un paquet abîmé destiné à la casse.
afp.com/Frank Perry
Pour avoir mangé des biscuits destinés à "la casse", un salarié de la base logistique Intermarché de Bressols (Tarn-et-Garonne) a été licencié par sa
direction. "Ce chauffeur de nuit, rentrant d'une tournée de livraison avec son responsable direct, avait mangé deux biscuits pris dans un paquet abîmé destiné à la casse, et avait été dénoncé
par le responsable", explique le délégué CGT Pierre Fernandez.
"Pour le licencier, on a ajouté à cette faute un refus d'accomplir une autre tâche prévue dans son contrat, alors que la demande ne lui était même
pas parvenue", ajoute le délégué syndical.
"Tout axer sur le biscuit, c'est un raccourci, il y avait un ensemble d'éléments justifiant le licenciement", conteste au contraire le directeur de
l'établissement, Guillaume de Vernon, en refusant de "s'étaler davantage sur le sujet".
"Les règles sont parfaitement connues, la consommation de marchandises de l'entrepôt, quelles qu'elles soient, est interdite", a toutefois ajouté le
directeur.
Selon lui "ce vol est une pratique trop
répandue, il y a eu plusieurs cas ces derniers temps, et nous appliquons le règlement intérieur".
Le syndicat "n'exigeait pas l'abandon de toute sanction", rétorque Pierre Fernandez, mais il estime la mesure
"disproportionnée".
Une indemnité mais pas de recours
"On préfère que vous écrasiez un paquet de gâteau plutôt que le manger, c'est faramineux ce qu'on doit jeter, cela me dérange qu'il y ait une volonté
de ne rien nous donner", ajoute-t-il. A l'entrepôt de Bressols, spécialisé dans les produits "secs" -conserves, gâteaux, boissons- les paquets abîmés sont destinés à être reconditionnés ou
jetés, et certains vont à la Banque alimentaire, selon le délégué syndical.
Par solidarité, les collègues du salarié licencié ont bloqué vendredi tous les camions du centre.
A défaut d'obtenir la réintégration de cet homme de 49 ans aux trente ans d'ancienneté, le mouvement de grève a permis d'arracher 20 000 euros pour le salarié, licencié "pour faute grave" le
24 novembre, sans préavis ni indemnité.
En acceptant de signer cette "transaction", l'homme a renoncé du même coup à un recours devant les prud'hommes.
BM
@ FO RD system (BM) BLOGMASTER - (BM)
-
dans
Coups de gueule
2 décembre 2012
7
02
/12
/décembre
/2012
09:15
Surveillance Illégale chez Auchan !!
Chers collègues comme l’a toujours fait le syndicat Force Ouvrière depuis de très nombreuses années nous vous informons sur ce qui vous
concernent et là encore croyez nous ça va faire du bruit.
Mais que se passe t-il nous diriez vous?
Il s’agit de vous informez sur un système sécurité qui se nomme TPV et qui touche plus particulièrement nos hôtesses de caisses mais aussi tous les
salariés lorsqu’ils deviennent clients.
TPV, comment vous expliquer ce système ?
Imaginez un système informatique/vidéo capable d’afficher la copie de l’écran tactile dont disposent nos hôtesses, et bien c’est
cela !
Aujourd’hui nos hôtesses comme nous mêmes sommes surveillés sans que l’on nous aient averties ! Légal/illégal ? La réponse est Illégal
!!
Ce système installé au PC sécurité permet de contrôler sans que l’hôtesse en soit au courant tout ce qu’elle fait, et quand on vous dit tout c’est bien
tout car couplé au système vidéo du magasin.
Comment un système comme celui-ci peut être mis en place sans que vous soyez avertis. Vendredi au cours du CCE national, le syndicat Force Ouvrière par
l’intermédiaire de son représentant syndical (notre délégué syndical) a fait découvrir ce système aux élus du CCE de toutes organisations syndicales confondues.
Un tollé général s’est fait entendre, car le CCE n’a jamais été avertie de cela, le Monsieur Sécurité Auchan, lui même qui venait présenter un autre projet
a reconnu que les hôtesses auraient dus être averties, mais souligné pour la sécurité, l’importance de ce système.
Pour Force Ouvrière comme pour les autres syndicats cela n’est ni plus ni moins que du flicage illégal d’employés.
La DRH n’a apporté aucune réponse à nos questions, nous vous alertons sur cela, vous êtes surveillé à votre insu et cela n’a pas lieu
d’être.
Nous allons saisir l’inspection du travail ainsi que les hautes autorités pour faire reconnaître vos droits.
Ce système est une honte, honte à l’image de notre enseigne, cela va à l’encontre de vos droits.
Venez nous voir pour plus de précision mais avant demandez des explications à vos managers et chefs de caisses, chef de secteur, RH,
directeur.
Nous Force Ouvrière nous invitons les syndicats responsables à dénoncer également ce système, si réellement ils souhaitent défendre les
salariés.
Force Ouvrière un syndicat qui se bat pour les salariés, un syndicat libre et indépendant et qui n’a pas peur de dénoncer ce que d’autres font tout pour
cacher.
Rejoignez un vrai syndicat, rejoignez Force Ouvrière.
Source: FO AUCHAN LE PONTET
@ FO RD system (BM) BLOGMASTER - (BM)
-
dans
Coups de gueule
30 novembre 2012
5
30
/11
/novembre
/2012
16:03
ED ferme ses portes
Le magasin sera fermé définitivement le 31 décembre. (Photo M. C.)
Le personnel le redoutait mais l'annonce de fermeture du magasin ED les a terrassés. Les 13 employés encore en activité dans ce magasin le quitteront
au 31 décembre, date arrêtée de la fermeture des portes.
L'amertume, le sentiment d'être floués les habitent et ils se retrouvent à devoir animer un magasin devenu fantomatique.
Plus de véritable enseigne
Il n'y avait déjà plus de véritable enseigne depuis le début de l'année, seule une banderole annonçait la reprise du Champion par le groupe
Intermarché. Mais tout cela était resté de l'ordre de l'annonce estiment les salariés. Durant des mois, ils ont espéré que le magasin devienne véritablement un Intermarché.
L'absence de politique commerciale réelle, la signalétique restée sans indication, les cartes de fidélité jamais distribuées ne les ont pas rassurés.
Tout cela sentait l'incertitude. Le personnel n'a pu que subir cette situation et n'a eu aucune prise ni sur les actions, ni sur leur devenir. En début de semaine, la clientèle a été informée
par leur soin de la fermeture du magasin d'ici un mois.
Un plan social est engagé, une cellule de reclassement est active depuis mardi.
Parmi tous les magasins Champion appartenant au groupe Carrefour rachetés par le groupe Intermarché, seul celui de Nay connaît cette situation. Le jeu
des chaises musicales dans les enseignes se poursuit.
En cette période de fin d'année, les salariés auraient aimé une autre annonce. Les guirlandes de Noël, prêtes à être posées, battent la générale. Même
si le personnel s'attachera à faire son travail jusqu'au bout.
-
Nay
-
-
-
-
FO Dia s'oppose aux fermetures sauvages des magasins de l'ex groupe de rattachement carrefour, qui servent de variables d'ajustement dans les
discussions entre les régions administratives, et les différentes enseignes pour la détermination des zones d'influences concurrentielles.
Ce jeu de légo économqiue ne fait que precipiter des salariés dans la misère, et la précarité.
BM
@ FO RD system (BM) BLOGMASTER - (BM)
-
dans
Coups de gueule