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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.

"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
répondit le renard."    
Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry

​​​​​​FOCPFEXDIA,  la chaine TV FO CPF : lien: https://www.youtube.com/channel/UCfWq-DLz258o2BG9m7Z6HDg

 

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Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, voyant venir un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d'alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective

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Nos sources sont toujours citées.

Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.

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30 juillet 2018 1 30 /07 /juillet /2018 09:17

INFO CONSO / AFOC

 

Chèque énergie, mode d’emploi
 

Dispositif créé en vue de remplacer les tarifs sociaux de l’électricité et du gaz à destination des ménages modestes, le chèque énergie, jusqu’alors expérimenté dans quatre départements, a été étendu à toute la France depuis le 26 mars 2018.

 

Environ 4 millions de ménages sont visés.

 

Pour bénéficier du dispositif, il faut simplement avoir déclaré ses revenus auprès des services fiscaux (déclaration d’impôt sur les revenus de l’année 2016), même s’ils sont faibles ou nuls. Il faut en outre habiter dans un logement imposable à la taxe d’habitation (même si le bénéficiaire en est exonéré).

 

Le montant moyen du chèque énergie est de 150 € pour 2018. Il s’échelonne de 48 € à 227 € suivant le niveau de revenus et la composition du ménage. Il est valable jusqu’au 31 mars de l’année suivant son émission.

 

En se fondant sur le revenu fiscal de référence et la composition des ménages, le fisc établira chaque année une liste de bénéficiaires, qu’il transmettra à l’Agence de services et de paiement.

 

Cet organisme attribuera cette aide aux différents intéressés sans qu’aucune démarche ne soit requise. Par exemple, le plafond du revenu fiscal de référence donnant droit au chèque énergie est de 7 700 € par an pour une personne vivant seule, et de 16 170 € pour un couple avec deux enfants.

 

Pour permettre aux ménages de vérifier leur éligibilité au chèque, le ministère de la Transition écologique et solidaire a créé un simulateur, consultable gratuitement.

 

https://chequeenergie.gouv.fr

 

Le chèque énergie est envoyé automatiquement par voie postale aux personnes éligibles. Il n’y a aucune démarche à faire pour le recevoir contrairement au système des tarifs sociaux de l’énergie.

 

Pour payer une facture d’électricité ou de gaz naturel, le bénéficiaire peut envoyer son chèque énergie à son fournisseur par courrier postal, accompagné de la copie d’une facture ou d’un échéancier faisant apparaître ses références client.

Le chèque énergie peut également être utilisé sur le site chequeenergie.gouv.fr.

 

Dès réception du chèque, les titulaires du chèque peuvent effectuer cette démarche sans attendre la prochaine facture, car il est directement crédité sur leur compte.

 

Pour régler un achat de combustible (fioul, bois, GPL...), le chèque énergie est à remettre directement au fournisseur.

 

Désormais, le chèque énergie peut également être utilisé pour financer des travaux d’efficacité énergétique qui répondent aux critères d’éligibilité du crédit d’impôt transition énergétique (Cite).

 

En cas de perte ou de vol de ce chèque, il est possible de faire opposition sur le site internet ou en contactant l’assistance utilisateurs par courriel ou par téléphone au 0805 204 805, du lundi au vendredi de 8h00 à 20h00.

 

Publication AFOC

 

 

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29 juillet 2018 7 29 /07 /juillet /2018 10:16
Tourisme   renforcement du droit des voyageurs

SOCIETE / INFO CONSO


Tourisme

renforcement du droit des voyageurs
 

A compter du 1er juillet 2018, les opérateurs de vente de voyages et de séjours à forfait sont tenus de porter à la connaissance des consommateurs concernés de nouvelles informations (décret du 29 décembre 2017 ; arrêté du 1er mars 2018).

 

Ces nouvelles dispositions ont pour objectif de renforcer la protection des voyageurs en matière d’obligation d’information, d’exécution du contrat de voyage ou d’insolvabilité des professionnels.

 

Ces informations sont les suivantes :

 

•    Les caractéristiques principales des services de voyage :

 

destination, itinéraire et période de séjour, avec les dates et, lorsque le logement est compris, nombre de nuitées ;

moyens, caractéristiques et catégories de transport, lieux, dates et heures (même approximatives) de départ et de retour, durée et lieu des escales et des correspondances ;

situation, principales caractéristiques, catégorie touristique de l’hébergement en vertu des règles du pays de destination ;

repas fournis ;

visites, excursions ou autres services compris dans le prix total convenu pour le contrat ;

taille approximative du groupe, si les services de voyage sont fournis au voyageur en tant que membre d’un groupe ;

langue dans laquelle les services sont fournis, lorsque le bénéfice d’autres services touristiques fournis au voyageur repose sur une communication verbale efficace ;

informations sur le fait que le voyage ou le séjour de vacances est, d’une manière générale, adapté aux personnes à mobilité réduite et, à la demande du voyageur, informations précises sur l’adéquation du voyage ou du séjour de vacances aux besoins du voyageur ;

 

La dénomination sociale et l’adresse géographique de l’organisateur, ainsi que ses coordonnées téléphoniques et, s’il y a lieu, électroniques ;


Le prix total incluant les taxes, redevances ou autres coûts supplémentaires, ou, quand ceux-ci ne peuvent être raisonnablement calculés avant la conclusion du contrat, une indication du type de coûts additionnels que le voyageur peut encore avoir à supporter ;


Les modalités de paiement, y compris le montant ou le pourcentage du prix à verser à titre d’acompte et le calendrier pour le paiement du solde, ou les garanties financières à verser ou à fournir par le voyageur ;


Le nombre minimal de personnes requis pour la réalisation du voyage ou du séjour et la date limite précédant le début du voyage ou du séjour pour une éventuelle résolution du contrat au cas où ce nombre ne serait pas atteint ;


Des informations d’ordre général concernant les conditions applicables en matière de passeports et de visas, y compris la durée approximative d’obtention des visas, ainsi que des renseignements sur les formalités sanitaires, du pays de destination ;


Une mention indiquant que le voyageur peut résoudre le contrat à tout moment avant le début du voyage ou du séjour, moyennant le paiement de frais de résolution appropriés ou, le cas échéant, de frais de résolution standard réclamés par l’organisateur ou le détaillant ;


Des informations sur les assurances obligatoires ou facultatives couvrant les frais de résolution du contrat par le voyageur ou sur le coût d’une assistance, couvrant le rapatriement, en cas d’accident, de maladie ou de décès.


Par ailleurs, le contrat de voyages doit également comporter les informations suivantes :

 

Les exigences particulières du voyageur que l’organisateur a acceptées ;

 

Une mention indiquant que l’organisateur est responsable de la bonne exécution de tous les services de voyage com- pris dans le contrat et qu’il est tenu d’apporter une aide au voyageur s’il est en difficulté ;

 

Le nom de l’entité chargée de la protection contre l’insolvabilité et ses coordonnées, dont son adresse géographique ;

 

Le nom, l’adresse, le numéro de téléphone, l’adresse électronique, le numéro de télécopieur du représentant local de l’organisateur, d’un point de contact ou d’un autre service par l’intermédiaire duquel le voyageur peut contacter rapidement l’organisateur et communiquer avec lui de manière efficace, demander une aide s’il est en difficulté ou se plaindre de toute non-conformité constatée lors de l’exécution du voyage ou du séjour ;

 


Une mention indiquant que le voyageur est tenu de communiquer toute non-conformité qu’il constate lors de l’exécution du voyage ou du séjour ;

Lorsque des mineurs, non accompagnés par un parent ou une autre personne autorisée, voyagent sur la base d’un contrat comprenant un hébergement, des informations permettant d’établir un contact direct avec le mineur ou la personne responsable du mineur sur le lieu de séjour ;

 

Des informations sur les procédures internes de traitement des plaintes disponibles et sur les mécanismes de règle- ment extrajudiciaire des litiges et, s’il y a lieu, sur l’entité dont relève le professionnel et sur la plateforme de règle- ment en ligne des litiges ;

 

Des informations sur le droit du voyageur de céder le contrat à un autre voyageur.

 

Communication AFOC

 

 

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28 juillet 2018 6 28 /07 /juillet /2018 17:17
Groupe Lactalis, siege social. © Chen Yichen/XINHUA-REA

Groupe Lactalis, siege social. © Chen Yichen/XINHUA-REA

INFO CONSO / AFOC / LACTALIS
 

Alimentation – Crise « Lactalis »

 

 L’AFOC réclame le renforcement des mesures de contrôles


Après la découverte fin 2017 de salmonelles dans des lots de laits en poudre destinés aux nourrissons fabriqués par le groupe Lactalis, suivie d’une inadmissible lenteur des distributeurs dans la procédure de retrait-rappel, le rapport et les recommandations de la commission d’enquête parlementaire qui avait été mise en place lors de cette crise, viennent d’être rendus publics.

 

 

À cette occasion, l’AFOC réclame un renforcement des contrôles externes sur les procédures d’autocontrôle interne des industries alimentaires, de façon à en minimiser au maximum les failles possibles.

 

L’AFOC rappelle également que pour assurer la sécurité sanitaire de l’alimentation, les moyens matériels et humains des services chargés des contrôles doivent être notoirement renforcés au sein notamment des ministères de l’agriculture et de l’économie, et que toute coordination de ces services ne doit aucunement mener à en réduire les moyens.

 

 

L’AFOC demande, comme elle l’a fait devant le Conseil National de la consommation (CNC), que les associations de consommateurs soient parmi les premiers destin

 

ataires des alertes émanant des services de veille sanitaire, afin de les relayer de manière complémentaire et le plus largement possible auprès des consommateurs par leurs propres canaux d’information.

 

L’AFOC rappelle en outre que les associations agréées de défense des consommateurs sont parfaitement compétentes, et expérimentées, pour introduire des actions de groupe en cas de plaintes collectives de consommateurs victimes notamment de contaminations ou intoxications.

 

A bon entendeur.

 

COMMUNIQUÉ DE L’AFOC   MARTINE DEROBERT

 

 

Voir en ligne : AFOC - Site internet

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17 juillet 2018 2 17 /07 /juillet /2018 14:33
La plateforme de règlement des litiges du...

SOCIETE / INFO CONSO

 

Mise à disposition par la Commission européenne, cette plateforme permet aux consommateurs et aux professionnels dans l’Union européenne, en Norvège, en Islande et au Liechtenstein, de régler leurs litiges relatifs à l’achat en ligne de biens et de services sans aller en justice et de manière gratuite.

 

Elle est particulièrement adaptée aux litiges transfrontières.

 

 

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26 juin 2018 2 26 /06 /juin /2018 15:58

SOCIETE / InFO Conso / AFOC APL
 

APL

 

 Le gouvernement persiste et signe, le rationnement des plus modestes continue !
 

 

Jusqu’à présent, tous les ans, les aides au logement étaient revalorisées au 1er octobre, sur la base d’un indice calculé par l’Insee, celui de l’inflation moyenne des douze derniers mois, hors prix du tabac et des loyers.

 

Aujourd’hui, en décidant que les aides sociales ne seront pas revalorisées en octobre prochain pour suivre l’évolution de l’inflation, le gouvernement vient encore de se distinguer en décidant de ne rien céder au nom de la contrainte budgétaire, aux ménages pauvres, modestes et aux jeunes.

 

 

Bref, tous ceux qui sont éligibles à l’aide au logement et qui représentent pourtant une part de plus en plus importante de la population. C’est sans doute ce qui inquiète l’équipe gouvernementale…

 

L’AFOC condamne l’intransigeance d’une mesure budgétaire qui exclut du champ de vision de la politique publique du logement, la précarité, le chômage et la stagnation des salaires qui touchent pourtant une proportion de plus en plus importante de locataires HLM comme du parc privé.

 

 

Cette non-revalorisation des aides au logement relève d’un rationnement « à l’aveugle » qui va toucher le pouvoir d’achat mais qui se présente aussi comme lourde de menaces pour l’avenir des allocataires.

 

Car le véritable enjeu est de déconnecter le calcul des allocations de la réalité économique et d’instituer une aide au forfait au gré de l’élaboration du budget de l’État.

 

Pour l’AFOC, cette non-revalorisation des aides personnelles au logement selon l’indice Insee constitue de fait une atteinte aux droits sociaux et une remise en cause du principe de solidarité. Elle est l’expression d’une orientation libérale et d’un désengagement de l’État, dont les plus modestes, les pauvres et les jeunes déjà en première ligne vont faire les frais.

 

Comme elle l’avait fait l’année dernière suite à la décision du gouvernement de baisser de cinq euros l’APL, l’AFOC rappelle sa totale opposition à cette nouvelle mesure qui rajoute la précarité à la précarité et remet en cause la solidarité dont relève le système des allocations logement et dont la prise en compte de l’inflation pour leur calculer leur montant, constitue l’une des expressions des plus concrètes qui relève de la justice sociale.

 

 

Communication AFOC, NATHALIE HOMAND

 

Voir en ligne : AFOC - Site internet

 

 

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24 juin 2018 7 24 /06 /juin /2018 10:30
© Patrick ALLARD/REA

© Patrick ALLARD/REA

CONSOMMATION


Lévothyrox :

le nerf de la guerre



L’un des principaux enseignements à tirer du nouveau rebondissement dans l’affaire du Lévothyrox n’est pas tant sa composition que la difficulté à la connaître.

 

1 million
C’est le nombre de malades qui, à la fin 2017, auraient abandonné le Lévothyrox, selon l’association Vivre sans thyroïde.

 

Depuis plus d’un an, le Lévothyrox, médicament concernant des problèmes thyroïdiens, donne lieu à une affaire qui ne cesse de rebondir dans les médias, d’autant que les grands laboratoires pharmaceutiques n’ont pas spécialement bonne presse.

 

Depuis la commercialisation, en mars 2017, de sa nouvelle formule, dite NF, certains malades ont ressenti de tels effets secondaires (fatigue, maux de tête, insomnie, vertiges, chute de cheveux, douleurs articulaires et musculaires) que des procédures ont été lancées en justice et des perquisitions effectuées.

 

Après la découverte, le mois dernier, de nanoparticules dans la nouvelle formule, démentie par le fabricant, le dernier rebondissement concerne une analyse également commandée par l’AFMT, Association française des malades de la thyroïde, qui, pour échapper à d’éventuelles pressions en France, s’est adressée à un laboratoire étranger, situé aux États-Unis et certifié par la FDA, l’autorité sanitaire américaine.

 

Le prix à payer pour la science


L’AFMT a affirmé, le 14 juin, que, selon cette nouvelle étude, la teneur en lévothyroxine, seul composant hormonalement utile du médicament, est gravement inférieure aux spécifications en vigueur, et qu’était présente une autre substance, pouvant correspondre à de la dextrothyroxine.

 

Le laboratoire Merck, fabricant du Lévothyrox, a immédiatement contesté cette information, qualifiée d’infondée scientifiquement.

 

 

Jusqu’à preuve du contraire ?

 

 

Problème : une étude complémentaire serait nécessaire pour confirmer ou infirmer la présence de cette dextrothyroxine, mais l’AFMT n’en a plus réellement les moyens après avoir fait mener à ses frais deux autres expertises.

 

Elle a appelé les autorités sanitaires à intervenir. Une autre association de malades de la thyroïde a été déboutée en justice quand elle a demandé à ce que Merck fournisse des documents.

 

Le jugement renvoie aux analyses de l’ANSM, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, contre qui ont pourtant été avancés, en mars dernier, des soupçons de conflit d’intérêts avec Merck.

 

Sourcing:   MICHEL POURCELOT, in FO Hebdo

 

 

 

[Zoom] ANSM : le discours de la méthode 


L’ANSM a souligné que les résultats d’analyses sur la nouvelle formule du Lévothyrox, rendus publics ce jour [14 juin, NDLR] par l’AFMT ne sont ni détaillés, ni accompagnés d’informations sur le laboratoire ou la méthode utilisée.

Donc, impossible de se prononcer sur leur validité.

Concernant le Lévothyrox, l’agence rappelle qu’elle a confirmé sa conformité.

Lévothyrox : le nerf de la guerre
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5 juin 2018 2 05 /06 /juin /2018 10:02
Protection des données personnelles : un nouveau cadre entre en vigueur

DONNEES PERSONNELLES / PROTECTION / EUROPE

 

 

  Protection des données personnelles

 

 un nouveau cadre entre en vigueur
 

  Le 25 mai est entré en vigueur le règlement européen sur la protection des données personnelles (Règlement UE n°2016/679 du 27 avril 2016).

 

En France, le cadre légal de la protection des consommateurs est issu de la loi informatique et liberté du 6 janvier 1978 qui prévoit pour tous :

 

- un droit d’accès aux données le concernant ;

- un droit de rectification des données collectées ;

- un droit d’opposition à ce que ces données soient diffusées, transmises ou conservées par l’entité qui les a recueillis.

 

Ces droits ne sont pas remis en cause par le règlement sur la protection des données personnelles, dont l’entrée en vigueur va permettre de compléter et de renforcer, le dispositif de protection issu de la loi informatique et liberté.

 

 

Côté renforcement, on pourra compter sur un meilleur encadrement du recueil du consentement du consommateur à la collecte de ses données.

Ensuite, des sanctions en cas de non-respect des dispositions du règlement pourront être prononcées, l’amende pouvant s’élever jusqu’à 4 % du chiffre d’affaires mondial de l’entreprise responsable.

 

Enfin, qui n’est pas le moindre des renforcements, ces dispositions sont prises à l’échelle de l’union européenne et seront les mêmes pour tous les consommateurs domiciliés au sein d’un État membre.

 

De plus, le règlement à vocation à s’appliquer à toute entreprise collectant des données de consommateurs européens, y compris celles domiciliées en dehors de l’UE. Les GAFA [1] n’échapperont donc pas à ces obligations !

 

 

 

Côté complément des droits du consommateur, ce dernier bénéficiera en sus de ses droits d’accès, de rectification et d’opposition, d’un droit au référencement. Cela permettra, par exemple, à un consommateur de demander à un moteur de recherche à ce qu’une page web associée à son nom et portant atteinte à sa vie privée soit déréférencée.

 

Le règlement prévoit également une meilleure transparence quant à l’usage qui est fait des données collectées et instaure une portabilité des données permettant ainsi à un consommateur de récupérer les données transmises auprès d’une société afin de les transmettre plus facilement à une autre (ce qui pourra permettre de changer plus facilement de webmail ou de fournisseur d’accès à internet, ou encore de passer d’un réseau social à un autre).

 

Enfin, l’instauration d’un guichet unique auquel le consommateur pourra s’adresser en cas de problème (en France il s’agira de la CNIL), lui permettra de faire jouer plus facilement ses droits, y compris quand il sera en conflit avec une entreprise étrangère.

 

Voir en ligne : AFOC - Site internet (voir bas de page)

 

 

Notes

 


[1] les quatre géants du Web : Google, Apple, Facebook, Amazon qui sont les grandes firmes américaines (nées dans les dernières années du XXe siècle ou au début du XXIe siècle sauf Apple créé en 1976) qui dominent le marché du numérique1, parfois également nommées les Big Four, les Big Five, ou encore « The Five ». Cet acronyme, cependant, tend à être abandonné au profit du sigle GAFAM, le M signifiant Microsoft (source : Wikipédia).

 

Communication AFOC

Protection des données personnelles : un nouveau cadre entre en vigueur
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31 mai 2018 4 31 /05 /mai /2018 08:59
L’AFOC se félicite que le Conseil d’Etat ait validé le principe des tarifs réglementés de l’électricité

INFOCONSO
 

L’AFOC se félicite que le Conseil d’Etat ait validé, le 18 mai 2018, le principe des tarifs réglementés de l’électricité

 

Comme la Confédération Force Ouvrière et la Fédération FO de l’Energie, l’AFOC revendique depuis l’ouverture du marché de l’électricité que les particuliers puissent continuer à bénéficier de tarifs réglementés qui ont l’avantage de leur procurer des prix plus stables et inférieurs à la moyenne de ceux pratiqués dans les autres pays européens.

 

Ces tarifs sont fixés par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) sur proposition du ministère en charge de l’Economie et de l’Energie.

 

Les opposants à ce système avaient saisi le Conseil d’État pour obtenir l’annulation des tarifs fixés le 27 juillet 2017, sous prétexte qu’ils seraient une entrave aux règles de la libre concurrence édictées par la directive européenne 2009/72/CE.

 

La juridiction administrative a considéré que ces tarifs réglementés permettent d’assurer la régulation des prix d’un bien de première nécessité. En revanche, seuls les particuliers et non plus les artisans, commerçants et professions libérales pourront à l’avenir bénéficier des tarifs réglementés d’EDF ce qui constitue une réduction risquée pour les activités de ces derniers.

 

Pour l’AFOC cette décision conforte la primauté de l’intérêt collectif des consommateurs face aux exigences de la liberté des marchés concurrentiels.

 

COMMUNIQUÉ DE L’AFOC

Sourcing:     NATHALIE HOMAND, in FO Hebdo

 

 

 

 

Voir en ligne : AFOC - Site internet (lien ci dessous)

L’AFOC se félicite que le Conseil d’Etat ait validé le principe des tarifs réglementés de l’électricité
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11 mai 2018 5 11 /05 /mai /2018 17:21
Fin des tarifs sociaux de l’énergie (TPN et TSS)

INFOCONSO


Fin des tarifs sociaux de l’énergie (TPN et TSS)
 

 

Depuis le 1er janvier 2018, les tarifs sociaux de l’énergie appliqués aux ménages à revenus modestes ont été supprimés et remplacés par le Chèque Energie, instauré par la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte de 2015.

 

Si l’AFOC a toujours milité pour que les tarifs sociaux de l’énergie (TSS et TPN) soient élargis à l’ensemble des énergies pouvant être utilisées pour le logement (fioul, bois, etc.), elle n’a eu de cesse de dénoncer les effets pervers qu’aurait leur suppression.

 

A titre d’exemple, le consommateur ne bénéficiera plus automatiquement des droits associés jusqu’alors aux tarifs sociaux tels que le maintien de la puissance en électricité pendant la période de la trêve hivernale même en cas d’impayés, l’absence de frais de rejet de paiement ou encore la réduction sur les frais de déplacement pour impayés par les distributeurs d’électricité, etc.

 

Ces protections, essentielles pour les plus démunis des consommateurs, sont désormais subordonnées à l’accomplissement d’un certain nombre de démarches administratives (Cf. bull. logt n° 28).

 

Face à la suppression des tarifs sociaux et à la généralisation du Chèque Energie, l’AFOC rappelle que la précarité énergétique a des conséquences sanitaires et sociales majeures.

 

Pour que la précarité énergétique ne vienne pas s’ajouter à la précarité économique des plus modestes, elle revendique que l’attribution du Chèque Energie à tous les ménages éligibles soit automatique et que soit mis en place par les opérateurs un système d’identification des bénéficiaires des droits associés afin que ces derniers ne soient plus tenus à de multiples démarches pour faire valoir leurs droits.

 

 

Communication AFOC
 

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9 mai 2018 3 09 /05 /mai /2018 08:21
Projet de loi ELAN : vers une nouvelle expérimentation sur 5 ans de l’encadrement des loyers  

INFO CONSO


Projet de loi ELAN

 

 Vers une nouvelle expérimentation sur 5 ans de l’encadrement des loyers
 

Le projet de loi portant sur l’« Evolution du logement, l’aménagement et le numérique » (ELAN), transmis au Conseil d’État fin février dernier et qui doit être examiné prochainement par le Parlement, envisage une nouvelle expérimentation d’encadrement des loyers, pour une durée de 5 ans dans les zones où il existe un déséquilibre marqué entre l’offre et la demande de logements.

 

Ce nouveau dispositif viendrait se substituer à celui prévu par la loi ALUR et jamais appliqué, hors les villes de Paris et de Lille dont les loyers étaient encadrés avant que les arrêtés préfectoraux correspondants ne soient annulés par les tribunaux administratifs fin 2017, à la demande de professionnels de l’immobilier et au motif que son application était partielle et donc discriminatoire !

 

 

Cette faille juridique remettant en cause le principe même de l’encadrement des loyers malgré l’existence d’une loi toujours en vigueur a conduit l’AFOC, lors de la Conférence de Consensus Logement, à rappeler l’urgence de limiter la poussée inflationniste des loyers en zone tendue du fait de son impact sur le budget des ménages et à revendiquer un nouveau dispositif d’encadrement des loyers sécurisé pour le parc privé.

 

A l’heure où le gouvernement demandait un effort important aux organismes HLM sur les loyers, déjà réglementés, pour compenser la baisse des APL des locataires modestes, il était en effet inconcevable que les pouvoirs publics laissent la spéculation immobilière et l’augmentation des loyers du parc privé se poursuivre sans chercher à y remédier.

 

 

C’est donc pour remédier à une hausse des loyers qui obère année après année le pouvoir d’achat des ménages contraints de se loger dans le parc privé et pour qu’enfin soit mis fin à une crise du logement entretenue par le marché que l’AFOC appelle le gouvernement à faire de ce nouveau dispositif d’encadrement une solution durable.

 

Elle demande, dans un premier temps, la généralisation de l’expérimentation d’encadrement dans toutes les zones d’ores et déjà identifiées comme tendues, et que la création d’observatoire des loyers soit rapidement effective sur tous les territoires.

 

 

Dans un second temps, en s’appuyant sur les observations faites dans les territoires, elle appelle à élargir le dispositif dès lors qu’il existe un déséquilibre constaté entre l’offre et la demande de nature à maintenir un niveau de loyer élevé sur un territoire donné et que le parc social n’est pas en mesure d’accueillir les ménages qui peuvent y prétendre.

 

Communication AFOC

 

 

 

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