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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
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Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, voyant venir un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d'alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective

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Dans ce blog nous sommes amenés fréquemment à diffuser des images, des vidéos, des photos, voire des articles de presse, d'insérer des liens vers des documents,   ceci afin d'étoffer et d'éclairer nos posts, en leur donnant plus de contenus, pour une meilleure compréhension.

Nos sources sont toujours citées.

Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.

Néanmoins rien n'empêche les personnes ne désirant pas voir leur image diffusée de nous le signaler lors de la prise de vue.

Sans manifestation de leur part, nous considérerons leur consentement présumé.

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12 novembre 2016 6 12 /11 /novembre /2016 19:35
Les syndicats FO et CFDT appellent les salariés à une grève de 24h samedi 12 novembre contre la détérioration des conditions de travail.

Les syndicats FO et CFDT appellent les salariés à une grève de 24h samedi 12 novembre contre la détérioration des conditions de travail.

Châteauroux : mouvement de grève au magasin Carrefour ce samedi
Ras-le-bol général chez Carrefour. 

 

Les syndicats FO et CFDT appellent les salariés à une grève de 24h samedi 12 novembre contre la détérioration des conditions de travail.

 

D'après les syndicats, les personnels en arrêt maladie ne sont plus remplacés, notamment pour la mise en rayon.
Résultat : il manque des produits en magasin, les clients ne sont pas contents, et à l'arrivée ce sont les caissières qui doivent gérer les plaintes. Une spirale infernale que dénoncent les syndicats CFDT et Force Ouvrière.

Les caissières se font insulter

 

"C'est arrêt maladie, c'est dépression, c'est surcharge de travail... les caissières se font insulter par les clients, elles craquent" assure Vincent Pichon, secrétaire départemental de la CFDT commerces et logistique. Selon lui la situation s'est clairement détériorée depuis l'arrivée du nouveau directeur Philippe Vivier il y a 2 ans.
"Mais on peut aller plus loin, voir la politique du PDG France de Carrefour, Georges Plassat, qui - on l'a pratiqué chez Vivarté - a créé énormément de précarité, sa façon de gagner plus d'argent, c'est de baisser les effectifs dans les magasins, il est vrai qu'il y a plus de chiffre qui rentre, mais là ça devient inquiétant".

 

La direction insiste sur les embauches

 

De son côté la direction assure que 42 personnes ont été embauchées en CDI en 2016. Cinq autres recrutements sont en cours, notamment pour la mise en rayon. Face au mal-être de certains salariés, le directeur promet par ailleurs de renforcer le dialogue en interne entre les managers et les équipes.

 

Des caissières remplacées par les cadres ?

 

Malgré la grève, la direction assure que le magasin reste ouvert normalement ce samedi 12 novembre de 8h30 à 21h. D'après la CFDT les caissières grévistes seront remplacées.... par les cadres eux-mêmes, notamment les cadres des ressources humaines. Chose que ne confirme pas la direction.
Le supermarché Carrefour de Châteauroux compte 246 salariés (cadres et agents administratifs compris), dont une soixantaine de caissiers et caissières.
Châteauroux, France 

Sourcing:  Jonathan Landais, France Bleu Berry

La colère gronde !

La colère gronde !

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9 novembre 2016 3 09 /11 /novembre /2016 18:51
Pour soutenir les huit organisations syndicales de l’Eure, dont FO, menacées d’expulsion des locaux de la Bourse du Travail et laissés sans solution de relogement, près de 2 000 salariés manifestaient ce 9 novembre à Evreux.

Pour soutenir les huit organisations syndicales de l’Eure, dont FO, menacées d’expulsion des locaux de la Bourse du Travail et laissés sans solution de relogement, près de 2 000 salariés manifestaient ce 9 novembre à Evreux.

Eure : les syndicats refusent leur expulsion

Eure : les syndicats refusent leur expulsion

Pour soutenir les huit organisations syndicales de l’Eure, dont FO, menacées d’expulsion des locaux de la Bourse du Travail et laissés sans solution de relogement, près de 2 000 salariés manifestaient ce 9 novembre à Evreux pour défendre la liberté de l’activité syndicale, fondamentale en démocratie.
Sous une pluie battante et en présence du secrétaire général de la confédération FO, Jean-Claude Mailly ainsi que du secrétaire confédéral Pascal Pavageau, près de 2 000 salariés ont contesté ce 9 novembre à Evreux la menace d’expulsion des huit organisations syndicales de l’Eure, dont FO, des locaux de la Bourse du Travail.
Logés depuis 1928 dans ce bâtiment, les syndicats sont menacés de devoir rendre prochainement les locaux. La municipalité compte en effet les détruire et réaliser une opération immobilière sur le terrain du site. La question du relogement des syndicats a elle viré au conflit.
Ainsi, la date d’expulsion des syndicats a été fixée au 6 décembre prochain. Elle vient d’être toutefois repoussée de six mois et cela sur intervention du préfet. Celui ci annonce aussi pour bientôt une réouverture des discussions entre les parties : syndicats, collectivités et préfecture. Si elles ne règlent rien encore, ces deux mesures constituent au moins un premier pas vers l’apaisement et la recherche d’une solution.
Nous avons obtenu ces avancées grâce à notre mobilisation indique David Lecomte, secrétaire général de l’Union départementale FO de l’Eure. En novembre 2015 déjà, près de 300 militants avaient manifesté leur mécontentement dans l’enceinte du conseil département. Depuis cette date toutefois, aucune solution de relogement des syndicats n’a été trouvée .

 

« Il faut sortir de l’anti-syndicalisme primaire »

 

Trois propositions de relogement ont bien été faites aux organisations mais elles étaient sans issue.
Un premier local proposé était porteur d’amiante.
Un deuxième situé dans un ancien carmel nécessitait un réaménagement au péril de faire cohabiter les syndicats sur une surface ouverte, dans le style open space. Le dernier changement de majorité politique au sein de la municipalité et du conseil départemental a eu finalement raison de ce projet, abandonné.

 

Troisième et dernière proposition ?

 

Un local à l’étage d’une école désaffectée. Mais celui-ci était trop petit et qui plus est amianté. Ce relogement aurait aussi contraint les syndicats à supporter un bail aléatoire. Ils ont donc décliné cette proposition. Depuis ? Le conseil départemental et la mairie ne veulent pas régler la situation. Ils se renvoient la balle regrette David Lecomte.
J’appelle la mairie et le conseil départemental à retomber sur terre et à sortir de l’anti-syndicalisme primaire a résumé pour sa part Jean-Claude Mailly lors de la manifestation.
Et le secrétaire général de la Confédération FO a rappelé quelques vérités.
Les restrictions budgétaires ont amené une diminution de l’ordre de 30% de l’activité de l’Inspection du Travail dans l’Eure. Souvent la direction Dirrecte [dont laquelle dépendent les services de l’Inspection du Travail, Ndlr] conseille au salariés de consulter les organisations syndicales pour obtenir des renseignements. Cela veut dire que les organisations syndicales font un travail d’intérêt particulier mais aussi d’intérêt général.
Cela justifie pleinement que conformément à l’histoire des Bourses du travail les syndicats soient correctement et décemment logés.
Cela justifie pleinement que conformément à l’histoire des Bourses du travail les syndicats soient correctement et décemment logés.

Cela justifie pleinement que conformément à l’histoire des Bourses du travail les syndicats soient correctement et décemment logés.

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31 octobre 2016 1 31 /10 /octobre /2016 11:09
 Majorité et opposition ont débattu pendant plus d'une heure sur une question de société épineuse

Majorité et opposition ont débattu pendant plus d'une heure sur une question de société épineuse

Lieusaint
La commune de Lieusaint vote pour l'ouverture de Carré Sénart le dimanche
Ce n'était pas gagné ! Mais au bout de plus d'une heure de débats houleux, la municipalité a finalement voté pour la création d'une zone commerciale sur le Carré Sénart.
Dans quelques mois, le centre pourrait donc être ouvert 7 jours sur 7.

Majorité et opposition ont débattu pendant plus d'une heure sur une question de société épineuse -

« Sarkozy en a rêvé. Hollande l’a fait, ironise Philippe Lauberthe (PDG). La droite locale, comme le Parti de gauche, s’apprête à voter contre cette délibération. C’est peu banal ».

 

Mais le conseiller municipal rit jaune. L’ouverture de Carré Sénart tous les dimanches sous couvert de création d’emplois et sur la base du volontariat ? « Une vaste fumisterie », pour cet opposant. « Dans le secteur du commerce, contrats précaires, horaires décousus, salaires minimums sont les caractéristiques avec un turn-over important des salariés », insiste Philippe Lauberthe.

 

Et d’ajouter : « Les faibles revenus de ces salariés poussent les plus fragiles financièrement à venir travailler le dimanche au détriment de la vie familiale, de la culture, du repos et bien d’autres choses que le travail. »

 

Enjeux économiques

« Quand on parle de volontariat, il faut mettre 5 000 guillemets », admet Michel Bisson (PS), le maire, pourtant favorable à une ouverture 7 jours sur 7. Pour Pascal Lienard (DLF), c’est pas touche à mon dimanche !
La banalisation du travail dominical irait à l’encontre du progrès social. Elle mettrait, en effet, un sacré coup à la loi du 13 juillet 1906 établissant le repos hebdomadaire.
« Et si, au lieu de mettre au centre ce besoin absolu de bénéfices des actionnaires de ces groupes commerciaux, on remettait l’Homme au centre de nos préoccupations ? », a-t-il proposé.
Mais les dimensions humaines ne font pas le poids face aux enjeux économiques.

 

Une étude d’impact démontre que le Carré Sénart est fréquenté, en moyenne, par 37 000 visiteurs, les jours de semaine et par 74 000 personnes le week-end. « Les retombées positives vont au-delà de la ville de Lieusaint, pointe Michel Bisson (PS), le maire. La majorité des Français est favorable à l’ouverture dominicale des commerces, particulièrement les 18-24 ans. Et la population de Sénart est jeune. »
Et de plaider la mise en concurrence : « D’autres centres commerciaux ouvrent déjà le dimanche, comme le Champs de Foire, à Melun, La Croix-Blanche à Sainte-Geneviève des Bois (91) ou encore Val d’Europe, à Marne-la-Vallée. Et d’autres centres sont en cours de demande. Cette concurrence peut nous pénaliser. Il s’agit de préserver l’emploi et de faire en sorte qu’il se développe. »

 

« La locomotive du territoire »

Il faut dire que Carré Sénart pèse lourd sur le secteur : 3 500 emplois dont plus de la moitié dans le commerce. « Le Carré Sénart, c’est la locomotive du territoire. Il renforce notre attractivité », analyse l’élu dont l’ambition est de faire du centre commercial « le pôle de centralité du Sud Francilien ».
Une ambition qui semble éloignée de la promesse d’antan, celle d’une vie rurale, selon José Egido, conseiller municipal d’opposition.
« Je suis arrivé à Lieusaint il y a 22 ans, raconte-t-il. On voulait une ville à la campagne. Entre le projet initial des villes nouvelles et le projet aujourd’hui, ce n’est plus la même chose. On bétonne. Et on n’a rien créé de nouveau. Par ailleurs, les gens ont des revenus tous les mois, ils ne vont pas dépenser plus que ce qu’ils ont ».

 

Un nouveau chapitre

Avec neuf votes contre, deux abstentions et 22 votes pour l’ouverture le dimanche, une page devrait donc se tourner pour le Carré Sénart. Dans quelques semaines, la préfecture rendra sa décision, après avoir consulté l’avis du conseil communautaire.
En tout cas, ce lundi 17 octobre 2016 était à marquer d’une croix blanche. Car, s’il restera, en effet, le jour du commencement d’un nouveau chapitre pour le centre commercial, il sera également le jour où la droite a défendu les droits des travailleurs. Un grand moment de démocratie.

Sourcing: La République / Vanessa Relouzat

BM:
La précarité est en marche, le recul des droits sociaux, la mort des petits commerces artisanaux, le gavage des actionnaires au détriment de la vie tout simplement.
Ceux qui ont voté ne sont bien évidement pas ceux qui iront trimer le dimanche au détriment de leur vie de famille, de l'éducation de leurs enfants......
La commune de Lieusaint vote pour l'ouverture de Carré Sénart le dimanche
La commune de Lieusaint vote pour l'ouverture de Carré Sénart le dimanche
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29 octobre 2016 6 29 /10 /octobre /2016 11:43
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16 octobre 2016 7 16 /10 /octobre /2016 14:31
Florilège

Florilège

Hommage et Remerciements aux 47 salariés bafoués et  spoliés qui ont fait confiance à FO, et dont Le Blog InFOrmatif a relayé les souffrances, les colères, les indignations et les aléas d'un transfert douteux, frappé de nombreux questionnements........dans une nébuleuse improbable !

A. Kuzmicz plus habitué à l'écriture cyrillique n'a pas pensé  d'acheter les U...Mais il n'a pas payé les salaires non plus !

A. Kuzmicz plus habitué à l'écriture cyrillique n'a pas pensé d'acheter les U...Mais il n'a pas payé les salaires non plus !

La Transaction, Le Partage, Le Transfert

La Transaction, Le Partage, Le Transfert

Pour ne pas pénaliser d'autres potentielles acquisitions de Monsieur A. Kuzmicz, nous mettons gratuitement  à sa disposition des U, et autres lettres de l'alphabet dont il pourrait avoir besoin, par exemple, les lettres telles que P A I E, ou S A L A I R E.

Adam c'est kado, tu pioches, Le Blog te les offre

UUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU

PPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE

SSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS  AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA( y en a déjà, mais on en rajoute un peu, comme c'est gratuit)

LLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLL

(Encore des A et des I) AAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ( y aura du rab) IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

RRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR

(Et on remet une couche de E, pour faire bon poids) EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE

Et voilà, s' y a pas assez, on peut en remettre sur simple demande !

La sagesse des trois singes

La sagesse des trois singes

Nobody's perfect, mais certains chez Carrefour devaient être atteint du syndrome de Peter

Nobody's perfect, mais certains chez Carrefour devaient être atteint du syndrome de Peter

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10 octobre 2016 1 10 /10 /octobre /2016 15:00
Le magasin d’Avesnes, laissé à l’abandon depuis fin mai, est à l’image du dirigeant de Gastt : inactif.
Le magasin d’Avesnes, laissé à l’abandon depuis fin mai, est à l’image du dirigeant de Gastt : inactif.

Une décision de justice inattendue dans l’affaire des ex-magasins Dia


Leurs salaires dus n’ayant toujours pas été versés, elles s’attendaient à ce que la liquidation judiciaire de Gastt soit prononcée.

Mais contrairement à toute attente, le tribunal accorde à Gastt une semaine de plus, plongeant les 4 salariées de l’ex-Dia d’Avesnes dans le désarroi.

Le 15 septembre, le tribunal de commerce de Paris donnait 3 semaines à Gastt, le repreneur du Dia d’Avesnes, pour payer ses employés et prouver sa solidité financière.

Une nouvelle audience a eu lieu ce jeudi 6 octobre. Adam Kuzmicz, le dirigeant de Gastt, y a assisté, serein, mais a laissé son avocat s’exprimer en son nom. Le verdict rendu en a étonné plus d’un. Car bien que Gastt n’ait pas tenu ses engagements, le tribunal n’a toujours pas prononcé sa liquidation judiciaire. Bien au contraire puisqu’une semaine supplémentaire lui a été accordée.


Nathalie Lerouge, représentante de l’union départementale Force Ouvrière (FO) du Pas-de-Calais, en relation avec la FGTA FO, est dépitée.

« Adam Kuzmicz s’était formellement engagé devant le tribunal à payer les salaires du 15 au 30 septembre. Il n’a pas respecté ses engagements et là le tribunal lui accorde une semaine de plus avant de prononcer la liquidation judiciaire car la présence de Carrefour est requise à la prochaine audience pour que ce dernier s’engage à réintégrer les ex-salariés Dia. On ne s’attendait pas du tout à cette décision donc je vous laisse imaginer le profond désarroi des salariés. On les assassine économiquement, socialement, professionnellement et financièrement. Que vont-ils devenir ? »


Carrefour attendu comme le
messie


Le régime de garantie des salaires (AGS) devait verser les salaires manquants de juin (pour certains), juillet, août et la première quinzaine de septembre, la deuxième restant à la charge de Gastt.

À ce jour, les employés n’ont rien touché, ni des AGS ni de Gastt. Pour les AGS, ce devrait être fait sous peu, la date limite étant fixée au 20 octobre. Côté Gastt, l’espoir s’amenuise de jour en jour... Toujours est-il que la situation actuelle et le devenir des 46 personnes employées par Gastt, dont 4 à Avesnes et 2 à Lille, sont préoccupants.

« FO exige de Carrefour qu’il sorte de sa torpeur et annonce la reprise des contrats de travail de ces salariés. », s’exclame Nathalie Lerouge.


« Pourquoi le tribunal n’a-t-il pas prononcé la liquidation judiciaire alors que les salariés n’ont toujours pas été payés et qu’aucun magasin n’a été rouve
rt ? »


Une nouvelle audience a été fixée au jeudi 13 octobre. En attendant, c’est l’incompréhension et la colère qui règnent dans les rangs.

« Pourquoi le tribunal n’a-t-il pas prononcé la liquidation judiciaire alors que les salariés n’ont toujours pas été payés et qu’aucun magasin n’a été rouvert ? On a obtenu du sursis de la part des banques mais si ça traine trop la situation va encore se compliquer... Ces 46 employés n’ont plus rien. Comment vont-ils faire en attendant ? », s’étrangle Nathalie Lerouge, qui peine à contenir son émotion.



Sourcing: LVDN / FANNY BRICOUT

Nathalie Lerouge accompagne les salariés qui font front avec courage devant cette situation

Nathalie Lerouge accompagne les salariés qui font front avec courage devant cette situation

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6 octobre 2016 4 06 /10 /octobre /2016 19:11
Six des 48 employés des magasins Dia rachetés par Gastt au groupe Carrefour.

Six des 48 employés des magasins Dia rachetés par Gastt au groupe Carrefour.

Deux salariées du magasin de Lille Molinel
Deux salariées du magasin de Lille Molinel

SOCIAL

Le tribunal de commerce a accordé un nouveau délai au patron qui ne paye pas ses salariés depuis trois mois…


Ils sont « écœurés » et n’en « reviennent pas ».

Sans salaire depuis près de trois mois, les 48 salariés de huit magasins Dia, rachetés par la société Gastt Expansion au groupe Carrefour fin mai, pensaient que leur repreneur serait placé en liquidation judiciaire ce jeudi.


Mais le tribunal de commerce de Paris a, pour la deuxième fois en moins d’un mois, décidé d’accorder un nouveau délai à la société, lors d’une audience interdite au public et à la presse.

Les juges ont plus précisément renvoyé à la semaine prochaine leur décision concernant la mise en liquidation de la société Gastt Expansion, précédemment placée en redressement judiciaire.

Son dirigeant, Adam Kuzmicz, n’a pourtant tenu aucun des engagements qu’il avait pris lors de l’audience du 15 septembre : il n’a pas versé les rémunérations correspondant à la période du 15 au 30 septembre et n’a pas engagé de travaux dans les huit magasins, toujours laissés à l’aba
ndon.


« Cette fois-ci, j’étais certaine que nous serions libérés de ce piège, mais non, nous restons prisonniers pour une semaine encore et peut-être plus – comment être sûre que l’entreprise sera bien liquidée la semaine prochaine ? », interroge Caroline, salariée dans le Nord et maman d’une enfant de cinq ans.

Tant que la liquidation n’est pas prononcée, les salariés sont tenus par leur contrat de travail et ne peuvent pas accepter un poste ailleurs.


« Je ne peux pas payer mon loyer »


Comme les 47 autres employés, Caroline n’a pas non plus reçu d’argent des AGS, l’organisme censé prendre en charge les salaires non versés, « parce que Kuzmicz aurait tardé à leur faire parvenir nos feuilles de paie », se désole-t-elle.

Les salariés devraient toutefois percevoir cette somme avant le 20 octobre et vraisemblablement dans le courant de la semaine prochaine.


En attendant, Caroline va devoir renégocier avec son banquier : « Il m’avait accordé un découvert de 3 000 euros, mais j’en suis arrivée au bout et ce mois-ci, je ne peux pas payer mon loyer. »


Pourquoi le tribunal de commerce a-t-il accordé un nouveau délai à Gastt Expansion ?

Sans doute parce qu’Adam Kuzmicz a demandé que Carrefour soit cité dans l’affaire. Rappelons que Gastt Expansion a déposé plainte contre ce groupe, estimant qu’il s’est comporté de « manière déloyale et malhonnête » dans la transaction des magasins – les détails de cette vente sont pour l’heure toujours troubles.


Lors de la prochaine audience, fixée au 13 octobre, Carrefour devrait donc être présent et s’engagera vraisemblablement à réintégrer les 48 employés dans ses effectifs.

Le tribunal « veut laisser du temps pour que Carrefour s’engage à reprendre les salariés », estime d’ailleurs leur avocate, Me Florence Rebut-Delanoë.

Pour l’instant, il y a un engagement « oral » de l’enseigne de grande distribution, selon les salariés.


Statistiques du chômage


Mais cette reprise « aurait pu se faire dès à présent si Gastt avait été placée en liquidation. La décision du tribunal est donc étrange, elle a peut-être été prise pour que les employés n’entrent pas dans les statistiques du chômage », avance Nathalie Lerouge, déléguée syndicale Force ouvrière dans le Pas-de-Calais.


Après le rachat des quelque 800 magasins de l’espagnol Dia en novembre 2014, Carrefour s’est vu imposer par l’Autorité de la concurrence d’en céder 56 pour cause de position dominante dans certaines zones.

C’est dans ce cadre que l’enseigne en a vendu huit à Gastt, situés à Marseille, Lyon, Paris et dans le Nord.

Sourcing: 20Minutes / Remerciements: *Céline Boff

Ex-Dia: La justice ne «libère» toujours pas les 48 employés, sans salaire depuis trois mois
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6 octobre 2016 4 06 /10 /octobre /2016 16:23
Gastt, Salariés sans salaire, le repreneur joue au bonneteau avec les salaires

Gastt, Salariés sans salaire, le repreneur joue au bonneteau avec les salaires

Un quotidien difficile et sans solution
Un quotidien difficile et sans solution


Le tribunal de commerce de Paris a donné jeudi 6 octobre un délai supplémentaire d'une semaine au repreneur polonais pour régler la situation des 47 employés de Dia sans salaire depuis trois mois, mais sans être pour autant au chômage.


Le groupe Carrefour a vendu en mai 2016 huit de ses magasins Dia à Gastt Expansion, un g
roupe polonais.

La réouverture de ces commerces sous l'enseigne "Okey" n'a jamais eu lieu et les salaires de 47 employés ne sont plus versés.

Alors que ces salariés attendaient une décision jeudi 6 octobre, le tribunal de commerce de Paris a accordé au repreneur un délai d'une semaine supplémentaire pour régler une situation ubuesque.


Salariés sans salaire


Les salariés de Dia espèrent que le tribunal de commerce se prononce
pour la liquidation judiciaire.

Dans ce cas de figure, ils seraient libérés de leur contrat. Ces employés pourraient rechercher un autre emploi ou s'inscrire à Pôle Emploi pour prétendre aux allocations chômage.

Dans un premier temps, en septembre dernier la société Gastt Expansion a été placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Paris. La décision avait permis que deux mois et demi de salaires non versés aux salariés soient pris en charge par le régime de garantie des salaires.

Mais les employés préfèrent une liquidation judiciaire pour ne plus être liés par un contrat de travail avec Gastt Expansion et ainsi, pouvoir tourner la page.


Un quotidien difficile et sans solution


Nazia a travaillé douze ans dans le même magasin, place de Clichy à Paris. Cette mère de famille explique sur france info que sa carte bancaire est bloquée et qu'elle doit "chercher de l'aide partout". "On vit au jour le jour, avec les amis. C'est un cauchemar. Je fais semblant devant mes enfants, mais psychologiquement, on
n'est pas bien" explique Nazia.

Un autre employé du magasin, Kamel, 32 ans, vit aussi des moments difficiles. Il occupait un poste à responsabilité dans le commerce. Au début, il a cru au projet du repreneur, mais il a vite déchanté. Depuis trois mois, son loyer est payé par sa mère, infirmière. "Nous sommes au bout du rouleau", dit-il ajoutant "connaitre des collègues qui ont sombré dans l'alcool".


"Ceux qui n'ont pas de proches pour les aider se retrouvent à la rue" : le témoignage de Kamel, ex-Dia, interrogé par Gaële Joly, sur france info

Sourcing: France info

Dia : les 47 salariés sans salaire doivent encore patienter
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5 octobre 2016 3 05 /10 /octobre /2016 16:58
ex magasin Dia Lille Molinel, sans enseigne .....désespérément fermé depuis fin mai
ex magasin Dia Lille Molinel, sans enseigne .....désespérément fermé depuis fin mai

Parole de salariés

3 semaines déjà!

"Et là MIRACLE je reçois une lettre que je m'empresse d'ouvrir... Et là j'ai beau chercher je ne trouve pas de chèque et je vois écrit sur cette lettre que le paiement ce fera au plus tard le 20... 5 semaines après.

Il y a des hommes et des femmes qui attendent JUSTICE ah non! Il y a aussi des enfants dans cette histoire, pauvres gamins à qui on a rien demandé mais qui se trouvent à chaque fois devant un refus de ses parents devant la moindre demande... !

PIRE le 23 c'était mon anniversaire et ma femme a vendu un cadeau de mariage que je lui avais fait pour me prendre un cadeau... LA RAGE m'envahit et crois moi que Kuzmicz et ses potes de carrefour et de l'autorité de l'incompétence, je vais pas vous lacher!"

NDR/BM

Demain, se tient l'audience au tribunal de commerce. Nous attendons un jugement de liquidation de Gastt, et que Carrefour reprenne les contrats de travail de ses ex salariés

Gastt, toujours pas de salaire, la colère monte
Gastt, toujours pas de salaire, la colère monte
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4 octobre 2016 2 04 /10 /octobre /2016 19:07
De Carrefour ou de Kuzmicz, qui a le nez le + long?

De Carrefour ou de Kuzmicz, qui a le nez le + long?

Le magasin ex Dia sans enseigne, désespérément fermé depuis fin mai

Le magasin ex Dia sans enseigne, désespérément fermé depuis fin mai

Rédactrice, Caroline Lille Molinel, Hauts de France
Rédactrice, Caroline Lille Molinel, Hauts de France

Paroles de salariés,

Verbatim, (extrait)

(... / ....)

"La parole est enfin donnée aux salariés, (un peu trop tard non ? la décision est prise) nous expliquons la situation dans laquelle nous nous trouvons, les sentiments que nous éprouvons, la crainte que monsieur Kuzmicz ne paie pas encore un fois, et que la situation s’éternise.


Le Président nous explique sa décision, que nous sommes au tribunal de commerce dont le rôle est de préserver les entreprises, le commerce, et l’emploi, (forcement ne faisons pas monter la courbe du chômage, ça ne serait pas bon ni pour les statitiques, ni pour la France !) que Monsieur Kuzmicz est polonais et n’a donc pas les même coutumes ;
Doit –on en déduire qu’en Pologne il accepterait de ne pas être payé ???
Pour finir, et pour nous achever le tribunal qualifie cette situation comme étant un accident. Qu’il faut repartir sur de bonnes bases set travailler en toute confiance.
(Celui qui y arrive je le félicite pour ma part, et l’ensemble des collègues des huit magasins, ça n’est pas possible).


Nous sortons pour la délibération, rentrons 2 minutes plus tard, pas une de plus, le verdict tombe sans grande surprise, la procé
dure de redressement judiciaire est lancée, avec une prochaine audience le 06 octobre.


Nous y serons, bien présent-es, vigilant-es, remonté-es, déterminé-es, résolu-es, décidé-es."
(... / ...)

Rédactrice, Caroline
Lille Molinel, Hauts de France

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A droite le magasin ex Dia fermé, désossé, d'Aveses sur Helpes, avec ci contre des salariés des deux magasins des Hauts de France concernés, victimes de  cette arnaque  nA droite le magasin ex Dia fermé, désossé, d'Aveses sur Helpes, avec ci contre des salariés des deux magasins des Hauts de France concernés, victimes de  cette arnaque  n

A droite le magasin ex Dia fermé, désossé, d'Aveses sur Helpes, avec ci contre des salariés des deux magasins des Hauts de France concernés, victimes de cette arnaque n

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