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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
répondit le renard."    
Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry

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Nos sources sont toujours citées.

Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.

Néanmoins rien n'empêche les personnes ne désirant pas voir leur image diffusée de nous le signaler lors de la prise de vue.

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27 janvier 2018 6 27 /01 /janvier /2018 11:21
Lactalis, encore de nombreux établissements épinglés pour détention de produits contaminés

Commerce / Grde Distri / Lactalis

 

Lait contaminé : encore 22 établissements épinglés
   

 

 

Lors de sa deuxième vague de contrôle de supermarchés, pharmacies, cliniques et crèches, la répression des fraudes a encore épinglé 22 sites détenteurs de produits infantiles fabriqués par Lactalis et couverts par des opérations de rappel, indique un communiqué de la

vendredi soir.

 

Sur les contrôles réalisés depuis le 12 janvier, deux supermarchés, 13 pharmacies, un établissement hospitalier, et six autres détaillants proposaient à la vente des produits qui auraient dû être retirés du marché, indique le communiqué.

 

Aucune des 330 crèches contrôlées n'en disposait.

 

La DGCCRF souligne néanmoins que sur 3.600 contrôles réalisés en quinze jours, "dans la grande majorité des sites (3.578, soit 99,4%), les produits couverts par les mesures de retrait et rappel n'étaient pas présents".

 

 

Carine Wolf-Thal, présidente du Conseil national de l'Ordre des pharmaciens, a annoncé "des poursuites disciplinaires à l'encontre des pharmaciens contrevenants", précisant que l'Ordre "s'associera également à toute action contentieuse menée par les autorités étatiques".

 

"Pour autant, je tiens à réaffirmer l'efficacité et le sérieux de la chaîne pharmaceutique", a-t-elle poursuivi. "Si la faute est avérée, elle est uniquement imputable à des manquements individuels inacceptables."

 

Conseil national de l'Ordre des pharmaciens

Lors de la première vague de contrôle portant sur 2.500 lieux et réalisée après le 26 décembre par la DGCCRF, 91 établissements au total avaient été épinglés: 30 grandes surfaces, 44 pharmacies, deux crèches, 12 hôpitaux et trois grossistes.

 

A la suite d'une contamination aux salmonelles, le groupe a rappelé l'ensemble des laits et autres produits infantiles élaborés dans son usine de Craon (Mayenne) depuis février 2017.

 

Ce nouveau rebondissement intervient après l'annonce d'une plainte déposée par des parents à l'encontre de l'État.

 

Ils estiment en effet que les services de l'État sont "complices" dans cette affaire. Indépendamment du dépôt de cette nouvelle plainte, les députés socialistes ont annoncé mercredi l'ouverture d'une commission d'enquête sur le lait contaminé de Lactalis.

 

Sourcing:   Le Figaro, avec AFP

 

 

 

 

 

La marque Nutella a du faire retirer des rayons des distributeurs des pots contenant des substances contaminées provenant de chez Lactalis.

L'empire Lactalis

L'empire Lactalis

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9 janvier 2018 2 09 /01 /janvier /2018 15:25
Les femmes étaient 910 000 à être payées au Smic au 1er janvier 2017. (© Ian HANNING / REA)

Les femmes étaient 910 000 à être payées au Smic au 1er janvier 2017. (© Ian HANNING / REA)

ECONOMIE  / SALAIRE / SMIC


Hausse du Smic : un impact faible et temporaire sur les autres salaires

 


Lors d’une revalorisation du Smic, tous les salaires en dessous de la nouvelle valeur du Smic augmentent immédiatement. Mais les salaires supérieurs au salaire minimum augmentent également. C’est ce que les économistes appellent l’effet d’entraînement ou de diffusion.

 

Cet effet s’explique par le fait que les entreprises peuvent vouloir marquer une hiérarchie dans leur grille salariale en augmentant leurs salariés. Les études montrent que les effets de diffusion sont faibles et temporaires.

 

Plus les salaires sont proches du Smic, plus cet effet est fort. Mais il décroît rapidement et s’atténue considérablement au-delà de 1,5 Smic. À l’horizon d’un an, les études montrent qu’une hausse de 1 % du Smic n’a plus d’impact significatif au-delà de 1,1 Smic.

 

 

La hausse du Smic génère également une augmentation des allégements de cotisations sociales.

 

 

 

Une étude de l’OFCE réalisée en 2012 indique que le supplément d’allégement de cotisations sociales lié à une hausse de 1 % du Smic couvrirait intégralement le surcoût lié à la hausse des salaires pour les entreprises, n’entraînant pas in fine d’augmentation macroéconomique du coût du travail. 

 

 

 

 

Smic : pas de coup de pouce en 2018


Danger, faute économique et sociale, non-sens, c’est en ces termes que Force Ouvrière a accueilli les premières propositions du nouveau groupe d’experts sur le Smic.

 

Fin novembre, ce dernier a non seulement recommandé de s’abstenir de tout coup de pouce, mais a également préconisé de modifier la formule de revalorisation du Smic.

 

Les deux pistes proposées : Une suppression des deux termes de revalorisation automatique (l’inflation et la moitié de la progression du pouvoir d’achat du salaire horaire de base des ouvriers et employés, le SHBOE) ou la suppression du seul second terme.

 

 

Cette proposition de désindexation a tué dans l’œuf tout débat sur la nécessité d’un coup de pouce, regrette Force Ouvrière qui défend le principe de la revalorisation automatique du Smic.

 

Nous continuons à revendiquer une hausse du Smic de sorte qu’il atteigne progressivement 80 % du salaire médian (soit 1 841 euros brut mensuels), a déclaré Marie-Alice Medeuf-Andrieu, secrétaire confédérale, à la Commission nationale de la négociation collective. 

 

 

Sourcing:   NADIA DJABALI, in FO Hebdo

 

 

 

Flexibilité, temps partiel imposé, CDD aussi long, désolant et répétitif que des jours  d'hiver sans soleil qui s'éternisent, pénibilité, stress, horaires émiettés, travail tardif en soirée dimanche et  jours fériés..........La grde distri, et autres enseignes du commerce en plus de conditions très dégradées de travail, se distingue sur des taux horaires bas.......juste au raz du smic, pas plus, et moins si possible, en plus de bénéficier à taux plein des exonérations de cotisation. (merci F. Fillon and co!)

 

La décision de ne pas revaloriser le smic va faire des heureux chez les gérants et locataires gérants des enseignes du commerce et de la distribution, et cela ne va aider à densifier et enrichir les NAO qui s'ouvrent un peu partout.

 

Bienheureux soient -ils ! L'asservissement peut continuer sans entrave.

 

BM

 

 

 La hausse du smic en question......ce sera la disette pour 2018 !
 La hausse du smic en question......ce sera la disette pour 2018 !
 La hausse du smic en question......ce sera la disette pour 2018 !
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7 janvier 2018 7 07 /01 /janvier /2018 14:14
rupture conventionnelle

rupture conventionnelle

COMMERCE / EMPLOI / Rupture Conventionnelle Collective / PIMKIE

 


Chez Pimkie, les salariés transformés en acteurs de la suppression de leurs propres emplois

 

 

 

 

 


 


 

Le décret n’était pas encore publié au Journal officiel, que la direction de Pimkie a annoncé le recours à la rupture conventionnelle collective pour supprimer des emplois.

 

Non à la rupture conventionnelle collective tueuse des droits des salariés

 

Réunis en intersyndicale, les organisations syndicales sont vent debout contre cette procédure qui désavantage les salariés.

 

La rupture conventionnelle collective, je l’ai vue venir, mais je ne pensais pas que cela arriverait aussi vite, confie Maley Upravan, déléguée syndicale centrale FO chez Pimkie.

 

De nombreux indices indiquaient depuis plusieurs mois que le groupe, qui compte 754 magasins dans 30 pays, allait baisser la voilure.

Parmi eux, le départ du directeur général en juin, puis du directeur commercial international, du directeur financier du groupe et enfin du directeur artistique.

 

Cet été, les grandes enseignes d’habillement de la galaxie Mulliez (la famille est propriétaire d’Auchan) ont été rassemblées dans un groupement d’intérêt économique baptisé Fashion3 (prononcer Fashion cube).

 

 

 

Un regroupement qui concerne Pimkie, Jules, Brice, Gentle Factory, Bizzbee, Orsay, Grain de Malice et Rouge Gorge.

 

 

Objectif : mutualiser, maximiser les synergies dans un écosystème de marques d’habillement autonomes, coopérantes et interconnectées a indiqué Jean-Christophe Garbino qui avant de prendre la tête de Fashion3 dirigeait Kiabi.

 

 

La raison de cette Fashion3 est clairement énoncée, avait déjà alerté fin novembre la section fédérale du commerce de la Fédération FO des employés et cadre. Il s’agit de faire des économies et vendre mieux sur le web !

 

Faire toujours plus d’argent avec toujours moins de salariés !

 

 

En 2016 , Grain de Malice a perdu 177 salariés


Arrivée à la direction générale de Pimkie en août 2017, Christine Jutard s’est retrouvée aux commandes d’un groupe qui perd de l’argent. Fortement concurrencé par H&M et Zara, l’enseigne affiche un déficit de 45 millions d’euros à l’international et, pour la première fois en 2017, d’un million d’euros en France.

 

 

La nouvelle DG a mandaté le cabinet Prosphères.

Sa mission : revoir le modèle économique de l’entreprise. L’enseigne Grain de Malice en a déjà fait les frais l’année dernière, poursuit la section fédérale du commerce qui rappelle qu’en novembre 2016, Grain de Malice a perdu 177 salariés dans un PSE après avoir fait appel au Cabinet Prosphères.

 

Ce cabinet a mis en place des groupes de travail pour restructurer l’entreprise.

 

 

Fermeture de 81 magasins dont une vingtaine de magasins en France

 


Même méthode pour Pimkie, Prosphères y a organisé des groupes de parole en expliquant aux salariés qu’ils avaient la réponse en eux, raconte Maley Upravan.

Environ 1 700 salariés ont formé 200 groupes pour formuler des recommandations. Nous perdons 50 000 € par jour, l’échec de Pimkie est collectif, nous n’avons pas la solution, c’est vous qui la détenez, leur a-t-on martelé.

 

La nouvelle DG a mandaté le cabinet Prosphères.

 

À l’issue de ces réunions, les salariés ont proposé la fermeture en 2018 de 81 magasins dont une vingtaine en France et 40 autres en 2019 en Allemagne.

Pour la France, ils ont d’abord préconisé 18 fermetures de magasins puis ils sont passé à 15, précise la déléguée syndicale centrale.

 

On ne sait pas pourquoi, sans doute parce que certains se sont rendu compte que leur magasin était dans la liste.

 

Pour l’heure, le cabinet a fait un état des lieux du patrimoine pour faire rentrer du cash. Sur la sellette les entrepôts logistiques et les sites de bureaux, à Neuville-en-Ferrain et à Villeneuve d’Asq.

 

 

 

Également montrée du doigt, l’activité e-commerce qui ne serait pas rentable.

 

Pour la section commerce de FO, les restructurations et les licenciements sont légitimés par ces groupes de travail. Une manipulation qui transforme les salariés en acteurs de la suppression de leurs propres emplois.

 

 

Les syndicats y verront plus clair lundi 8 janvier


Pour le moment aucun chiffre de suppression d’emploi ne circule officiellement. Mais une rumeur annonce la disparition de 200 postes. Les syndicats y verront plus clair lundi 8 janvier lors d’un comité central d’entreprise (CCE).

 

Quatre rendez-vous jalonneront la négociation qui débutera le 9 janvier pour finir le 5 février.

Ils vont beaucoup réduire à l’international et la logistique ne va pas traîner longtemps car plus de 60 % des salariés ont une restriction médicale, s’inquiète Maley Upravan.

 

 

La directrice de la logistique a disparu depuis 15 jours… On ne sait pas où elle est.

 

Introduite par les ordonnances Macron, la rupture conventionnelle collective permet à l’entreprise de supprimer des emplois en proposant à leurs salariés de partir volontairement.

 

 

C’est plus rapide et moins cher qu’un PSE, sans obligation de reclassement et de priorité de réembauche, énumère la déléguée FO.

 

Les salariés comprennent que ce n’est pas à leur avantage.

 

Dans un communiqué, la direction du groupe a dénoncé les tentatives de récupération politique et d’instrumentalisation de leur entreprise.

 

 

Pour être avalisée, la procédure doit passer par un accord devant obtenir la signature de syndicats représentant plus de 50 % des suffrages au premier tour des élections professionnelles.

 

Regroupés en intersyndicale, les organisations de défense des salariés ont déjà fait savoir qu’elles ne signeraient pas.

 

Sourcing:    NADIA DJABALI, in FO Hebdo

 

 

Mulliez, la galaxie

 

Le conglomérat de Fashion3 dans la tourmente........
Le conglomérat de Fashion3 dans la tourmente........
Le conglomérat de Fashion3 dans la tourmente........
Le conglomérat de Fashion3 dans la tourmente........
Le conglomérat de Fashion3 dans la tourmente........
Le conglomérat de Fashion3 dans la tourmente........
Le conglomérat de Fashion3 dans la tourmente........
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Le conglomérat de Fashion3 dans la tourmente........
Le conglomérat de Fashion3 dans la tourmente........

Le conglomérat de Fashion3 dans la tourmente........

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6 janvier 2018 6 06 /01 /janvier /2018 11:55
Triangle fiscal pour Google : 15,9 milliards d’euros partis aux Bermudes

Evasion fiscale / Google

 

 

Triangle fiscal pour Google

 

15,9 milliards d’euros partis aux Bermudes

 

 


Google aurait transféré 15,9 milliards d’euros, soit quelque 19,2 milliards de dollars US, aux Bermudes en 2016, passant par l’Irlande et les Pays-Bas, selon des documents officiels dévoilés par l’agence Bloomberg le 3 janvier 2018. Ce montant est supérieur de 7% à celui de 2015.

 

Double Irish et sandwich hollandais...

 


 

Par le biais de sa maison mère, Alphabet, le géant numérique aurait utilisé des techniques d’opérations d’optimisation fiscale baptisées « Double Irish » et « Dutch Sandwich ».

 

Un porte-parole de Google a aussitôt réagi en assurant que l’entreprise respectait les lois en vigueur.

 

Sourcing:     MICHEL POURCELOT, in FO Hebdo

 

Google est une entreprise américaine de services technologiques fondée en 1998 dans la Silicon Valley, en Californie, par Larry Page et Sergueï Brin, créateurs du moteur de recherche Google. C'est une filiale de la société Alphabet depuis août 2015.

Triangle fiscal pour Google : 15,9 milliards d’euros partis aux Bermudes
Triangle fiscal pour Google : 15,9 milliards d’euros partis aux Bermudes
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2 janvier 2018 2 02 /01 /janvier /2018 14:52
Le conseil d'entreprise, CQFS

Les ordonnances Macron prévoient la possibilité d’instituer par accord majoritaire ou accord de branche étendu un conseil d’entreprise, uniquement composé d’élus, capable de négocier et conclure des accords d’entreprises.

 

 

 

Un accord d’entreprise peut instituer un conseil d’entreprise doté du pouvoir de négocier des accords collectifs. Un accord de branche étendu peut aussi le prévoir, mais pour les seules entreprises dépourvues de délégués syndicaux.


Compte tenu du silence des textes, il semble que le conseil d’entreprise soit une émanation du comité social et économique (CSE) et puisse être négocié après l’élection de ce dernier ou à cette occasion.

 

En effet, selon l’ordonnance n° 2017-1386 du 22 septembre 2017, le conseil d’entreprise exerce l’ensemble des attributions du CSE et est seul compétent pour négocier, conclure et réviser les conventions et accords d’entreprise ou d’établissement.

 

C’est donc un CSE doté du pouvoir de conclure des accords collectifs.

 


Au niveau de l’entreprise ou de l’UES, la mise en place du conseil d’entreprise ne peut être réalisée qu’à l’aide d’un accord collectif majoritaire.

 

Cet accord d'entreprise doit être signé par une ou plusieurs organisations syndicales de salariés représentatives ayant recueilli au moins 50 % des suffrages exprimés en faveur d’organisations représentatives au premier tour des élections de titulaires au comité d’entreprise ou de la délégation unique du personnel ou, à défaut, des délégués du personnel.

 


Ainsi, un syndicat qui n’a pu obtenir la majorité lors des dernières élections, peut être majoritaire pour négocier ce type d’accord collectif.

 

 

"Les détracteurs de la réforme, dont FO, voient dans cet ultime texte un moyen, l'air de rien, de faire passer - (encore!)  - en douce de nouvelles régressions.

 

Ils dénoncent ainsi par exemple que le conseil d'entreprise puisse, à cause des modifications de texte apportées, négocier et conclure des accords sur tous les sujets, en se passant totalement des organisations syndicales.

 

Le conseil d'entreprise, qui intègre les capacités dévolues aux organisations syndicales, ne peut être mis en place que par accord d'entreprise majoritaire.

 

 

C'est une instance plus aboutie que le comité social et économique (CSE) qui s'imposera à toutes les entreprises à partir de 2020.

 

À la base, la réforme avait prévu de limiter le champ d'intervention du conseil d'entreprise à certains domaines (égalité homme-femme et formation professionnelle) et exclu de ses compétences la négociation d'un Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) ou d'un protocole électoral, par exemple.

 

 

La 6e ordonnance introduit aussi par exemple de nouveaux modes de calcul des seuils d'effectif. Ainsi, celui de 50 salariés, souvent redouté, ne sera atteint qu'après douze mois consécutifs, au lieu de "douze mois consécutifs ou non".

 

Une subtilité bienvenue pour remettre les compteurs à zéro (ou plutôt à 49) régulièrement*. 

 


"Un texte passé en catimini"

 

"Cette 6e ordonnance contient de nombreuses autres mesures qui affaiblissent les salariés: baisse des heures de délégations du nouveau CSE, modification des modes de représentations des agents de la RATP et de l'établissement public de sécurité ferroviaire..."

 "Le gouvernement souhaite-t-il passer en catimini un texte porteur de nouvelles régressions sociales?", s'interrogent  élus de la Nation et OS.

 

 

72 000 accidents de la route: radars, réduction de la vitesse et prunes à tout va !
650 000 accidents de travail: suppression des CHSCT !
Cherchez l'erreur !

 

 


Les organisations syndicales, pour leur part, ont dit regretter de ne pas avoir été consultées. "

 

 

* Gageons que ce seuil ne sera jamais atteint sur la période précitée !

 

 

Le conseil d'entreprise, CQFS
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24 décembre 2017 7 24 /12 /décembre /2017 13:52
Nativité aux métaux lourds : 100%

SOCIETE


 

Le chiffre à retenir:

 

Nativité aux métaux lourds : 100%


 

Sur 4 145 femmes enceintes ayant accouché en 2011 en France continentale (hors Corse), 100% étaient imprégnées par des métaux lourds tels que antimoine, arsenic, cadmium, césium, chrome, cobalt, étain, mercure, nickel, plomb, uranium et vanadium.

 

 

Ces chiffres sont issus du rapport sur l’imprégnation des femmes enceintes par les polluants de l’environnement en France en 2011 publié le 19 décembre par l’agence nationale de santé publique Santé publique France, anciennement Institut de veille sanitaire (InVS).

 

mercure

 

Il s’agit du deuxième des trois volets consacrés à la première étude nationale de bio-surveillance chez les femmes enceintes. Le premier, il y a un an, avait étudié et montré la présence de polluants organiques comme la dioxine, le bisphénol A et autres phtalates.

 

Arsenic, mercure, poissons et crustacés


Les analyses de cette étude ont été effectuées le jour de l’accouchement à partir de sang de cordon ombilical, d’urine ou de cheveux.

 

 

De l’arsenic a été retrouvé chez 91% de ces femmes enceintes et du mercure chez 100%, soit un taux plus élevé que les autres pays européens, et même l’Amérique du Nord, qui pourrait s’expliquer par la consommation de poisson et de crustacés, selon une responsable de la surveillance biologique à Santé publique France.

 

 

Cette dernière précise cependant que ce qui a été mesuré c’est le niveau d’exposition. Nous n’en tirons pas de recommandation sanitaire.

 

Mais certaines préfèreront peut-être lors des Fêtes céder à une envie de fraise que de commander des fruits de mer.

 

Des fraises? Quoique !!

 

 

 

 

 

 

 

 

Sourcing:   MICHEL POURCELOT, in FO Hebdo

 

 

 

Voir en ligne : Santé publique France

Des fraises? Quoique !
Des fraises? Quoique !

Des fraises? Quoique !

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23 décembre 2017 6 23 /12 /décembre /2017 22:41

mis à jour le 23/12 017 à 22H41

LE « BLACK FRIDAY » OU LE JOUR OÚ LES ESCLAVES NOIRS ÉTAIENT BRADÉS SUR LE MARCHÉ DE LA PLACE PUBLIQUE

Black Friday

 

Ce matin, ce midi, ce soir à la radio, sur les chaines TV dites d'infos TOUS les spots publicitaires assénaient "Black Friday" "Black Friday" ! 

J'ai entendu ce matin ad nauseam, plus de 100 fois cette expression en moins d'une heure d'écoute, avant de débrancher, écoeuré de cette frénésie, sans qu'aucun journaliste ne vienne expliquer les racines historiques de cette journée...........Une véritable honte !

 

Oui, un vendredi noir...bien noir !

 

LE « BLACK FRIDAY » OU LE JOUR OÚ LES ESCLAVES NOIRS ÉTAIENT BRADÉS SUR LE MARCHÉ DE LA PLACE PUBLIQUE


 

 Ce jour du  "Black Friday" présenté aujourd'hui world wide comme une fête compulsive d'achats à prix bradés puise ses racines au USA, dans les états du sud, au plus fort de la traite des esclaves.

 

 

Les grandes enseignes de distribution, Alibaba, Amazon, Auchan, Wal-Mart et consorts..... ne se vantent pas des origines de cette "tradition" qui jusqu'en 1860 représentait une vente d'esclaves à prix bradés. Il fallait liquider le stock avant l'arrivée des nouveaux venus.

 

il fut un temps où cette célébration désignait la liquidation pure et simple du reste d’esclaves noirs non vendus, par leurs maîtres blancs sur le marché de la place publique.
Avant le départ vers l’Afrique pour en attraper de nouveaux plus frais, et renouveler ainsi le stock.

 

C’est ainsi que des esclaves étaient exposés devant des centaines d’acheteurs, qui faisaient leur choix et en ramenait dans leurs plantations pour travailler du coton, de la canne à sucre, ou dans leur maisons afin d’effectuer les taches domestiques.

 

Cette version n’est pas souvent citée, peut-être pour des raisons de tranquillité et éviter qu’elle ne divise l’Amérique, de même que la véritable version de la Thanksgiving qui est en fait le jour où les indiens (autochtones) ont décidés de donner des couvertures aux colons blancs pour qu’ils ne meurent pas de froid, marquant ainsi une trêve dans la guerre qui les opposait, symbolisée par un partage de nourriture entre les deux clans.

 

 

La fête de Thanksgiving célèbre l'aide apportée par les Indigènes (indians natives) aux Pèlerins débarqués du Mayflower en 1620.

 

La tradition des Pilgrims du XVIIe siècle, ces pèlerins du vieux continent débarquant dans le Nouveau Monde, marque leur sensation d'avoir été accompagnés par la bénédiction divine au moment de leur installation.

Sous une forme aussi concrète, que celle des récoltes qui ont nourri les Pères fondateurs de l'Amérique après un hiver particulièrement rude...

 

 Les Indiens sont aussi venus en aide aux dissidents religieux britanniques alias "Pilgrims" dans leur installation aux portes de Cape Cod (Massachusetts) : ils leur ont appris comment chasser et récolter le maïs.

 

Ce n'est qu'en 1863 que Thanksgiving a été instauré fête nationale par Abraham Lincoln. Il a également fixé la fête de Thanksgiving au quatrième jeudi du mois de novembre.

Les grandes perdantes de la journée étant les dindes. Plus de 45 millions d'entre elles finissant dans les fours des cuisines américaines.

 

 

Sourcings cité dans cet article

 

http://tellmemoretv.com/le-black-friday-ou-comment-vendre-des-noirs-esclaves-sur-le-marche/7222

 

http://www.ledauphine.com/societe/2017/11/24/tous-esclaves-du-black-friday-kcgh

 

D'autres sources ne font pas état et semblent réfuter la traite des esclaves  pour cette journée

 

http://www.liberation.fr/desintox/2017/11/27/le-black-friday-a-t-il-un-rapport-avec-l-esclavage_1612889

 

 

Revenons au commerce, et à l'objet de notre article du Black Friday

 

Selon, les données d’Adobe Insights que nous citons ici,

 

Il  aurait ainsi été dépensé pour l’équivalent de 28,6 milliards de dollars, soit une hausse de 18%, de nombreux retailers mettant en effet en avant des offres commerciales un peu avant le jour-J.


Cela signifie qu’il y a fort à parier que cette configuration soit applicable aux journées de Thanksgiving et du Black Friday.

 

La part des ventes Web dans le cadre de ce temps fort commercial, ne cessant en effet de progresser année après année. Et selon les données d’Adobe Insights qui a mesuré l’équivalent de 80% des 100 plus gros retailers américains, l’édition 2017 du Black Friday ne fait pas exception à la règle, puisque 5,03 milliards de dollars auraient ainsi été dépensés en ligne (+17%).​​​​​​

 

 

 

NDR / BM

 

"Black Friday"

Journée mondiale du consumérisme débridé.

Faire état et promouvoir dans le monde entier  cette journée associée aux prix bas pratiqués par les grandes enseignes de distribution revient à commémorer ce marché aux esclaves de triste mémoire de l'humanité.

Mais la grande distribution et les retailers en général ne s'embarrassent pas de ces préjugés, du moment que le tiroir caisse se remplit, et que les actionnaires peuvent tout à loisir se gaver.

 

BM

LE « BLACK FRIDAY » OU LE JOUR OÚ LES ESCLAVES NOIRS ÉTAIENT BRADÉS SUR LE MARCHÉ DE LA PLACE PUBLIQUE
LE « BLACK FRIDAY » OU LE JOUR OÚ LES ESCLAVES NOIRS ÉTAIENT BRADÉS SUR LE MARCHÉ DE LA PLACE PUBLIQUE
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21 décembre 2017 4 21 /12 /décembre /2017 17:08
Dakar :  Auchan licencie 150 travailleurs de Citydia

Grde Distri / AUCHAN

 

Citydia Dakar

 

Auchan licencie 150 travailleurs de Citydia


 
150 travailleurs de Citydia vont vivre un véritable cauchemar  en cette fin d’année.

Un cauchemar qui va se poursuivre jusqu’au 5 février, date de fermeture du dernier magasin de cette chaine de supermarchés.


 
Ces 150 travailleurs qui vont passer les fêtes d’année au goût amer, ont été licenciés par leur direction pour « raisons économiques » selon le Témoin. Ils sont victimes du processus de reversement de l’effectif de Citydia à la chaine française Auchan, depuis, Septembre, a racheté les neuf supermarchés de Citydia à Dakar.

 

Ils sont victimes du processus de reversement des effectifs de Citydia à la chaîne française Auchan qui, depuis septembre dernier, a racheté les neuf supermarchés de Citydia à Dakar.

 

Hélas, seulement 300 travailleurs de Citydia vont rejoindre la nouvelle enseigne commerciale. Les licenciés ont décidé de porter l’affaire devant la justice, suite à un non-conciliation avec l’Inspection régionale du Travail.

 

Sourcings

 

Dakar :  Auchan licencie 150 travailleurs de Citydia
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18 décembre 2017 1 18 /12 /décembre /2017 10:52
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EUROPE



 

 

Les algorithmes dangereux d’Ikea et Amazon

 

Un algorithme est une suite finie et non ambiguë d’opérations ou d'instructions permettant de résoudre un problème ou d'obtenir un résultat. Le mot algorithme vient du nom arabe الخوارزمي du mathématicien perse du IXᵉ siècle Al-Khwârizmî

 

 


Le culte de la productivité trouve aujourd’hui son expression dans des algorithmes numériques, des logiciels utilisant des informations collectées au préalable, permettant à certains employeurs de contraindre leurs salariés à des cadences infernales sous peine de sanctions, pouvant aller jusqu’au licenciement.

 

Des entreprises comme Ikea ou Amazon appliquent aussi ces algorithmes même si elles se vantent de leur politique socialement responsable.

 

La réalité est tout autre comme le montre l’exemple de cas récents en Italie.

 



Mi-novembre, une mère de famille ayant à sa charge deux enfants et salariée chez Ikea depuis 17 ans à Corsico en Italie est licenciée par la direction, déclenchant l’intervention du syndicat italien CGIL.

 

Le licenciement a été prononcé en raison du non-respect de son planning qui lui demandait notamment de venir au travail à 7 heures du matin, ce qui lui était impossible car elle s’occupe seule d’un enfant handicapé et bénéficiait de la loi 104 de 1992 relative à l’assistance, l’intégration sociale et aux droits des personnes handicapées et censée offrir une meilleure conciliation entre la vie privée et la vie professionnelle d’un salarié ayant à sa charge une personne handicapée.

 

Face à ce licenciement jugé inacceptable, une grève de solidarité a été organisée le 28 novembre 2017 et devait se répéter le 5 décembre.

 

Le 29 novembre 2017, c’est un autre salarié d’Ikea en Italie qui a été licencié pour avoir pris cinq minutes supplémentaires pendant une de ses pauses. Il a contesté le motif du licenciement et jugé la réaction de son employeur disproportionnée au même titre que le syndicat italien UIL qui le soutient dans ses démarches juridiques.

 

Logo du syndicat italien UIL

 

 

Les « erreurs » commises par ces deux salariés licenciés par Ikea en Italie ont pu notamment être décelées à cause des algorithmes qui surveillent l’activité de ces salariés sur leur lieu de travail au quotidien et qui sert aujourd’hui de base à la décision de licenciement.

 

Ces exemples écornent sérieusement l’image du modèle socialement responsable suédois incarné par Ikea qui ne cesse de miser sur des publicités à la tonalité sociale pour rassurer les consommateurs.

 

Les organisations syndicales italiennes reconnaissent d’ailleurs l’existence d’un véritable dialogue social au sein d’Ikea par le passé mais ce temps semble aujourd’hui révolu avec un durcissement des relations entre les partenaires sociaux.

 

 

Ces derniers exemples font écho à la mobilisation massive des travailleurs d’Amazon en Italie et en Allemagne le jour du Black Friday, rebaptisé pour l’occasion Strike Friday (« vendredi de grève »), le 24 novembre 2017.

 

Ces travailleurs demandaient notamment une meilleure redistribution des profits de l’entreprise, une meilleure conciliation entre vie privée et vie professionnelle et une amélioration des conditions de travail avec une réduction des cadences (infernales) et des cibles de productivité qui ponctuent chaque journée de travail.

 

En réponse, Amazon Italie a soutenu que les salariés d’Amazon étaient les mieux payés du secteur de la logistique, qu’elle leur fournissait une assurance maladie privée et payait pour des programmes de formation…

 

Force Ouvrière est solidaire envers ces salariés, énièmes victimes d’une productivité poussée à l’extrême, et condamne le comportement de ces entreprises, aux antipodes du modèle « socialement responsable » dont ils se vantent, illustrant une nouvelle fois les limites de ce principe de responsabilité sociale, concept creux et non contraignant juridiquement.

 

Communication Cgt FO SECTEUR EUROPE - INTERNATIONAL

Les algorithmes dangereux d’Ikea et Amazon
Les algorithmes dangereux d’Ikea et Amazon
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6 décembre 2017 3 06 /12 /décembre /2017 17:37
Non au « baluchonnage », pour le retrait de l’article 29

ACTION SOCIALE

 

Non au « baluchonnage », pour le retrait de l’article 29

 

Le projet de loi « pour un État au service d’une société de confiance » a été présenté le 27 novembre 2017 lors du Conseil des ministres.

 

 

 

 

 

La communication gouvernementale précise qu’il doit notamment s’attacher à faire plus simple et instaurer un droit à l’erreur pour chacun, gage d’un changement de registre dans la relation entre les Français et leurs administrations.

 

Ainsi, ce projet qui pose bien d’autres problèmes tente au travers de son article 29 de mettre en place, ni vu ni connu, dans le Code de l’Action Sociale et des Familles le « baluchonnage ».

 

Le Code de l'action sociale et des familles, anciennement Code de la famille et de l'aide sociale, communément Code de la famille, est, en France, un ensemble de dispositions législatives et réglementaires sur l'action sociale et la famille

 

Ce concept consiste à mettre à disposition des salariés volontaires pour réaliser des prestations à domicile de suppléance du proche aidant d’une personne nécessitant une surveillance permanente pendant des périodes d’absence de celui-ci.

 

Pour faire simple et surtout rendre les salariés du secteur social et médico-social et de l’Aide à Domicile taillables et corvéables à merci, cet article prévoit que les salariés concernés ne sont soumis ni aux articles L.3121-13 à L. 3121-15, L. 3121-16 à L. 3121-26, L. 3122-6, L. 3122-7, L. 3122-17, L. 3122-18, L. 3122-24 et L. 3131-1 à L. 3131-3 du Code du travail.
C’est le coût qu’ils devraient supporter au nom de la « simplicité » prôné par ce projet de loi.

 

 

Ainsi, ils ne sont soumis ni aux stipulations relatives aux régimes d’équivalence, au temps de pause, aux durées maximales quotidienne et hebdomadaire de travail, aux durées maximales quotidiennes et hebdomadaires de travail de nuit et à la durée minimale de repos quotidien prévues par les conventions et accords collectifs applicables aux établissements et services qui les emploient.

 

Pire encore, les salariés qui bénéficient au cours de chaque période de vingt-quatre heures d’une période minimale de repos de onze heures consécutives pourront voir cette période soit supprimée, soit réduite, sans pouvoir être inférieure dans le cas d’une réduction à huit heures.

 

Ces dispositions hors la loi sont de graves atteintes aux droits des salariés. Elles attaquent une fois de plus, les droits collectifs ou conventionnels.

 

La FNAS FO dénonce l’article 29 de ce projet de Loi. Elle en demande le retrait immédiat. Nous refusons toute expérimentation préfigurant une généralisation.

 

La FNAS FO appelle ses syndicats à mener une campagne d’informations et de mobilisation sur ce sujet, comme ils le font au sujet de l’article 50 du PLFSS qui supprimerait l’opposabilité des conventions et accords collectifs de travail du secteur social et médico-social.

 

 

 

 

 

 

 

Communiqué de la Fédération nationale de l’Action sociale Force Ouvrière

Non au « baluchonnage », pour le retrait de l’article 29
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