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  • : FO Retail Distribution
  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.

"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
répondit le renard."    
Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry

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FO, Libre Independant Déterminé

 


Lanceur d'alerte

Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, voyant venir un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d'alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective

 Libres, Indépendants, Déterminés et Solidaires Ensemble. Communication, Information et Expression directe de l'actualité sociale, économique et syndicale de FO CPF et des salariés du commerce et de la Grande distribution.

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DROIT A L'IMAGE

Droit À L'image

Dans ce blog nous sommes amenés fréquemment à diffuser des images, des vidéos, des photos, voire des articles de presse, d'insérer des liens vers des documents,   ceci afin d'étoffer et d'éclairer nos posts, en leur donnant plus de contenus, pour une meilleure compréhension.

Nos sources sont toujours citées.

Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.

Néanmoins rien n'empêche les personnes ne désirant pas voir leur image diffusée de nous le signaler lors de la prise de vue.

Sans manifestation de leur part, nous considérerons leur consentement présumé.

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29 novembre 2019 5 29 /11 /novembre /2019 08:37
Grève nationale en Colombie le 21 novembre 2019. (© ZUMA Press/ZUMA/REA)

Grève nationale en Colombie le 21 novembre 2019. (© ZUMA Press/ZUMA/REA)

Société / Chili / Colombie / Iran / France / Liban / Haïti / Irak ..... Contestation sociale

 

 

 

REVUE DE PRESSE 

​​​​​​
Quand la contestation sociale devient mondiale
 

 

  • Après le Liban et le Chili, c’est au tour de l’Iran, l’Irak, la Colombie et Haïti d’être touchés par un vaste mouvement de contestation sociale anti-libérale. Mêmes causes, mêmes effets.

 

  • Aperçu dans la presse.

 

 

L'enfumage un métier ....

 

 

AFP


En Colombie, ce sont les syndicats qui sont en pointe du mouvement. La mobilisation a été convoquée par le Conseil national unitaire, qui regroupe les principales centrales syndicales, contre de supposés projets pour flexibiliser le marché du travail, affaiblir le fonds public des retraites en faveur d’entités privées, et augmenter l’âge de la retraite.

 

 

La colère des femmes

 

 

L’Humanité

 


La réaction du gouvernement d’une droite dure ne s’est pas fait attendre. Samedi [23 novembre], la capitale Bogota était quadrillée par 130 000 hommes en armes. Vendredi soir, le président avait décrété un couvre-feu. Une première depuis 1977. Voilà la seule réponse du pouvoir à la colère populaire qui s’exprime dans le pays depuis jeudi. A l’appel des syndicats, le 21 novembre, plus de 300 000 Colombiens ont participé dans tout le pays à des manifestations.

 

 

 

 

Le Monde


En Iran aussi, les hausses des prix ont été le détonateur : Déclenché contre la hausse des prix de l’essence annoncée sans préavis par le gouvernement dans la nuit du 14 au 15 novembre, le mouvement a très rapidement pris une tournure politique, allant jusqu’à contester la légitimité même de la République islamique.

Selon Amnesty International, la répression a déjà fait au moins 106 victimes dans vingt et une villes iraniennes.

 

 

 

Libération


[À Yazd, centre du pays], Les slogans évoquaient des revendications économiques : Comment on peut survivre ? lançaient-ils. Puis les forces de sécurité ont envahi les rues, abattant leurs matraques sur les manifestants, pendant qu’un hélicoptère survolait les cortèges. N’ayons pas peur, n’ayons pas peur, nous sommes ensemble, a entendu un témoin dans une manifestation près de Téhéran ».

 

 

 

 

La Croix


La corruption est aussi la cible des manifestants de par le monde actuellement, comme chez le voisin irakien. Mardi 2 octobre, sans signe avant-coureur, le mouvement de contestation dénonçait la corruption et réclamait des emplois, des services publics puis la chute du gouvernement. Les affrontements ont été particulièrement violents dans la capitale.

 

 

 

 

Le Point


L’hebdomadaire de préciser : Les manifestants réclament une nouvelle Constitution, une refonte du système politique et une classe dirigeante entièrement renouvelée pour en finir avec les voleurs et les corrompus dans le pays, l’un des plus riches en pétrole au monde. Remarque importante : L’Irak fait face à son premier mouvement social spontané. Ce dernier a fortement ébranlé le pouvoir au départ mais les dirigeants ont ensuite resserré les rangs.

 

 

 

 

Le Monde


Et toujours les mêmes revendications et les mêmes problèmes à Haïti. Depuis la fin août, le vaste mouvement de protestation contre le président Jovenel Moïse, contesté par l’opposition depuis son élection en février 2017, s’est accentué à la suite d’une longue pénurie de carburant à travers tout le pays.

Les manifestations contre les scandales de corruption impliquant le chef de l’État, lancées voilà plus d’un an qui ont fait une centaine de victimes, se sont transformées en brasier géant.


Cette fois-ci, nous ne sommes plus dans des conflits d’ordre purement politique ou ethno-religieux, mais bel et bien dans une fronde sociale mondiale contre le néolibéralisme et ses dérives mortifères.

 

 

 

 

 

Sourcing:  CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

  • Journaliste l'InFO militante

 

Libre @ Independante


Un vent de protestation est en train de se lever aux quatre coins du monde contre les atteintes à la démocratie, aussi bien politiques, qu’économiques et sociales. 

 

REVUE DE PRESSE   ​​​​​​ Quand la contestation sociale devient mondiale

 

mois sans tabac

 

 

 

 

enlightened   Blog publication, 29 novembre 2019, 09H12

 

 

 

REVUE DE PRESSE   ​​​​​​ Quand la contestation sociale devient mondiale
REVUE DE PRESSE   ​​​​​​ Quand la contestation sociale devient mondiale
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28 novembre 2019 4 28 /11 /novembre /2019 15:45
Yves Veyrier, secrétaire général de FO :     « #5décembre    Le droit de grève est un des moyens essentiels des travailleurs »

Société / COR / OIT / Retraite par points / Retraites / Grève / Manif

 

ÉDITO Yves Veyrier ​​​​​​

 

(27 / 11 019)
 

Yves Veyrier, secrétaire général de FO :

 

« #5décembre

 Le droit de grève est un des moyens essentiels des travailleurs »

 

  • Lundi soir, au Premier ministre, nous n’avons pas seulement rappelé les raisons de notre opposition au régime unique par points. Nous avons détaillé nos revendications visant à préserver et améliorer le système actuel.

 

Nous ne nous attendions pas à un revirement. Pour autant, nous lui avons dit que nous en appelions à la sagesse qui voudrait, selon nous, que le gouvernement fasse le constat que son projet ne recueille pas l’assentiment, loin s’en faut, et que l’on revienne à la table de négociation au point de départ.

 

Force est de constater que la nouvelle phase de consultation n’a pas fait évoluer le débat d’un iota. Pire, alors qu’à l’origine on nous disait que le projet dit de « système universel par points » n’avait pas pour objectif de réaliser des économies ni de toucher à l’âge de départ, on ne parle plus que de cela.

Le gouvernement avait d’ailleurs commandé au COR un nouveau rapport à dessein. Il s’agissait de remettre sous les feux des projecteurs le « déficit », bien que les prévisions n’apportent pas d’éléments nouveaux et bien que le COR lui-même pointe que le déficit est avant tout un déficit de recettes, notamment du fait des politiques de maîtrise des rémunérations et de l’emploi dans la fonction publique.

 

Nous sommes à quelques jours du 5 décembre. Oui, FO a décidé d’appeler à rejoindre les appels à la grève à partir du 5 et à mettre en discussion la reconduction. Et, oui, cet appel s’adresse à l’ensemble des salariés du privé et du public.

Nous ne tomberons pas dans le piège de la division, consistant à opposer les uns aux autres, les régimes spéciaux au régime général, alors que le régime unique par points affecterait l’ensemble des salariés.

Nous ne tomberons pas plus dans le piège de l’instrumentalisation politique par qui que ce soit. Instrumentaliser politiquement le 5 décembre serait le plus mauvais service à rendre aux salariés et au droit à la retraite demain.

 

Comme nous ne laisserons pas détourner la grève et les manifestations par les provocations et les violences. Nous savons trop que les premières victimes en sont les travailleurs et leurs revendications. Nous appelons d’abord à la grève – cesser le travail le plus largement – puisque nous ne parvenons pas à nous faire entendre, et à ce que les manifestations se déroulent dans le calme et avec la force du plus grand nombre et de la détermination.

 

Il n’est pas inutile de rappeler les termes du préambule de la Constitution de 1946, attaché à la Constitution de la République française en vigueur : article 6 : Tout homme peut défendre ses droits et ses intérêts par l’action syndicale et adhérer au syndicat de son choix. ; article 7 : Le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent.

 

On peut le compléter par une des décisions constantes du Comité de la liberté syndicale, organe tripartite (travailleurs, employeurs, gouvernements) de l’OIT : Le droit de grève est un des moyens essentiels dont disposent les travailleurs et leurs organisations pour promouvoir et pour défendre leurs intérêts économiques et sociaux.


 

 

YVES VEYRIER

  • Secrétaire général de Force Ouvrière

 

 

mois sans tabac

 

 

 

 

smiley   Blog publication, 28 novembre 2019, 15H48

 

 

 

Yves Veyrier, secrétaire général de FO :     « #5décembre    Le droit de grève est un des moyens essentiels des travailleurs »
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26 novembre 2019 2 26 /11 /novembre /2019 17:44
#FGTA FO, 05 / 12 019, appel à la grève dans la grde distri
Carol Desiano, secrétaire fédérale FGTA FO

Carol Desiano, secrétaire fédérale FGTA FO

 

mois sans tabac

 

 

 

 

smiley   Blog publication, 26 novembre 2019, 17H49

 

 

 

 

#FGTA FO, 05 / 12 019, appel à la grève dans la grde distri
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26 novembre 2019 2 26 /11 /novembre /2019 11:58
Yves Veyrier - 5 décembre : "Nous sommes déterminés......

 

 

Billet d'humeur - colère

Billet d'humeur - colère

Le 05 / 11 019, Tous concernés, public, privé, ne cédons pas à la tentative de fragmentation et de catégorisation du mouvement.


 Non il n'y a pas de salariés nantis qui viendraient défendre une situation inégalitaire, et d'autres  pris en otage selon la formule consacrée. Rejetons la division et l'opposition entre salariés que patronat et gouvernement veulent nous vendre.

 

C'est vraiment n'importe quoi....

 

Un nuage de fumée qui outre de prescrire une plus grande transparence et un pseudo système plus égalitaire travestit la réalité du projet, la baisse des retraites et pensions, et l'ouverture à des fonds privés.

Les gouvernements auront ainsi le doigt sur le bouton de la valeur du point.

Un calcul sur l'ensemble d'une carrière et non pas sur les meilleures années, mêmes sur les 25 meilleures, abouti forcément à un rendement moindre. C'est un résultat purement mathématique du niveau de la classe maternelle.... Sans compter que la valeur du point pourra varier y compris à la baisse, selon les desideratas des gouvernants selon les injonctions de la Cour des Comptes, du FMI, ou de la BCE,


La réforme Delevoye porte en son germe une plus grande précarisation, creuse encore plus une inégalité de traitement entre les F et les H, ainsi qu'une baisse drastique des pensions et retraites.

 

L'allongement de l'âge de départ est un fake mortifère, du fait du constat de non embauche et de licenciement des classes d'âges de plus de 50/55 ans.

 

Sans autre alternative, Tous en FOrce pour nos retraites ! Retrait du projet !

 

La Bataille continue !

 

(BM)

 

 

 

mois sans tabac

 

 

 

 

 

surprise   Blog publication, 26 novembre 2019, 12H14

 

 

 

Yves Veyrier - 5 décembre : "Nous sommes déterminés......
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13 novembre 2019 3 13 /11 /novembre /2019 17:45
© Solange Gautier

© Solange Gautier

Société / Retraite par points / Retraites / Manif / Grève / #5DÉCEMBRE2019

 

#5DÉCEMBRE2019

 

Retraites

 

Que des raisons légitimes de préparer la grève


 

  • « Nos retraites sont en danger, tous concernés », « La retraite par points, c’est non ! », « Le projet de réforme doit être abandonné », « Combattre pour ne rien perdre : tous ensemble défendons nos retraites »…

 

  • Autant de slogans de FO qui signifient la détermination des travailleurs dans la préparation de la grève à compter du 5 décembre, pour la défense des retraites et l’abandon d’un projet qui remettrait en cause l’ensemble du système de retraite et ses régimes.

 

Cette préparation de la grève à compter du 5 décembre, à l’appel de FO et de trois autres organisations syndicales ainsi que de plusieurs organisations de jeunesse, entre dans sa dernière ligne droite.

 

Pour ce qui concerne FO les appels se multiplient, émanant de toutes les structures (UD, fédérations…) et de tous les secteurs (transports routiers, cheminots, RATP, aérien, Défense, fonctionnaires, banques, organismes sociaux…).

 

Dans le cadre de cet appel, la confédération FO a, quant à elle, notamment communiqué son point de vue dans les médias via l’expression de son secrétaire général. Elle a aussi conçu divers outils, tels que des affiches et des tracts, expliquant en quelques points les raisons de l’engagement de FO dans cette mobilisation.

 

FO vient également de concevoir un document explicatif et public (sur le site de la confédération). Son objectif est d’évaluer les conséquences d’un régime universel par points et d’expliciter le positionnement de Force Ouvrière face à la réforme à venir.

 

 

 

  • Il n’y a aucune garantie

 


La confédération passe ainsi au crible les questionnements que suscite le projet sur les retraites et y répond.

 

  • Qu’est-ce qu’un régime universel par points ?

 

  • Un régime unique ?

 

  • Le système sera-t-il plus simple ?

 

  • Les partenaires sociaux auront-ils voix au chapitre ?...

 

Pour répondre à ces questions et bien d’autres, FO décrypte les visées de la réforme présentée par le ministre et Haut-commissaire aux retraites, Jean-Paul Delevoye et les déclarations de l’exécutif. Les propos des uns et des autres ne vont d’ailleurs pas toujours dans le même sens.

 

La récente cacophonie sur l’hypothèse d’une application de la clause du grand-père (la réforme appliquée aux seuls nouveaux entrants sur le marché du travail) en est un exemple.

 

Loin des méandres de ce genre de faux débat, FO s’emploie à tordre le cou aux arguments lénifiants et trompeurs.

 

Ainsi, répond FO avec arguments, non, il n’est pas évident que les femmes seraient avantagées par la réforme… Oui, le système proposé pourrait conduire tout droit à l’essor des systèmes de capitalisation individuels, soit à la mise en place de dispositifs d’épargne retraite.

 

  • Autre question, autre réponse, difficile et justement au cœur de la contestation du projet : quelle sera la valeur du point ?

 

Dans ce système il n’y a aucune garantie du montant de la pension, et celui-ci ne serait connu qu’au moment du départ en retraite, rappelle FO en complétant : Ce sont les gouvernements qui auront tout pouvoir (…) ils détermineront ainsi les valeurs du point, à l’achat comme à la conversion en pension, en fonction des contraintes économiques et budgétaires.

 

  • Face à ces risques, la mobilisation par la grève devient dès lors une évidence.

 

 

​​​​​​​

Sourcing: VALÉRIE FORGERONT, in fo.fr

  • Journaliste à L’inFO militante
Retraites     Que des raisons légitimes de préparer la grève
mois sans tabac

 

 

 

yes   Blog publication, 13 novembre 2019

 

 

 

Retraites     Que des raisons légitimes de préparer la grève
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28 octobre 2019 1 28 /10 /octobre /2019 21:13
Manifestation anti-gouvernementale à Beyrouth (Liban) le 23 octobre 2019. © Marwan Naamani/DPA via ZUMA Press)

Manifestation anti-gouvernementale à Beyrouth (Liban) le 23 octobre 2019. © Marwan Naamani/DPA via ZUMA Press)

SOCIETE / Démocratie / Révolte / Inégalités / Liberté fondamentale / Etat d'urgence

 

REVUE DE PRESSE

 

Hier le printemps Arabe

Aujourd'hui de Hong-Kong, de La Réunion, d'Ethiopie, de Santiago à Beyrouth...... 

 

La révolte des peuples

 

  • Un vent de protestation est en train de se lever aux quatre coins du monde contre les atteintes à la démocratie, aussi bien politiques, qu’économiques et sociales.

 

  • Aperçu dans la presse.

 

 

 

Sud-Ouest


C’est certainement Yves Harté, directeur des rédactions du grand quotidien girondin qui, dans son éditorial « Les révoltes des antipodes », résume le mieux l’ampleur des événements actuels : Ces soulèvements sonnent comme une cloche que nous avons déjà entendue. Ils disent l’exaspération contre la cassure qui se fait entre les gouvernants et les peuples, et surtout l’incapacité à comprendre que, ce qui aux yeux des gouvernants est un rien, un billet de métro plus cher, un appel téléphonique facturé, une taxe sur le carburant, marque au fer rouge.

C’est un effort et un symbole qui dit, avec une brutalité insoutenable, l’indécence des inégalités.

 

L’Humanité


Au Chili les fantômes de septembre 1973 refont surface. À Santiago, les militaires dans les rues pour mater la révolte sociale. Face au soulèvement contre la hausse du prix des transports, le président, Sebastian Pinero, impose un couvre-feu et décrète l’état d’urgence.

Ces mesures rappellent les heures noires de la dictature, alors que le modèle néolibéral hérité de Pinochet est contesté.

 

Libération


Parlant de la grève générale en cours au Chili, le quotidien parle du rôle important des syndicats. La centrale unitaire des travailleurs (CUT), principale confédération syndicale du pays, ainsi qu’une vingtaine d’organisations de travailleurs et d’étudiants, avaient appelé à y participer. Elles condamnent notamment la décision présidentielle d’imposer l’état d’urgence à la majeure partie du pays, de recourir au couvre-feu et de faire intervenir les forces armées.

 

Nous demandons au gouvernement de restaurer l’ordre institutionnel démocratique, ce qui signifie en premier lieu l’abandon de l’état d’urgence et le retour des militaires dans leurs casernes ont réclamé les organisations.

 

Le Monde


Au Liban, la colère sociale vient de faire éclater les traditionnels clivages confessionnels. Musulmans, chrétiens, druzes, athées sont tous ensemble dans la rue. Certains triment dur pour financer leurs études, d’autres voient leurs amis émigrer pour échapper au chômage, d’autres encore ne supportent plus, tout simplement, de devoir vivre résigné.


C’est la même exaspération sociale contre la corruption qui a conduit à la révolution arménienne du printemps 2018, aux mouvements actuels à Hong Kong et en Éthiopie. L’indignation commence à prendre forme dans les rues.

 

 

Sourcing:  CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

 

 

Libre & Independante

 

 

 

 

 

angry   Rédaction article le 28 /10 019, 21H13

Blog publication, 29 octobre 2019, 12H30

 

 

 

REVUE DE PRESSE  -  De Hong-Kong, d'Ethiopie, de La Réunion, de Santiago à Beyrouth......     La révolte des peuples
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28 octobre 2019 1 28 /10 /octobre /2019 16:42
Appel à la grève et la mobilisation le 5...
Appel à la grève et la mobilisation le 5...
Appel à la grève et la mobilisation le 5...

Société / Niveau de vie / Pénibilité / Pensions de réversion / Retraite par points / Retraites

 

COMMUNIQUÉ DE FO ​​​​​​

 

Retraites

 

FO vous répond


 

Dans le cadre de sa campagne de réunions sur les retraites et dans le contexte de sa mobilisation du 5 décembre, la confédération Force Ouvrière a mis en ligne une série de « Questions/Réponses sur la réforme des retraites »

 

Cette série sera complétée au fur et à mesure avec des questions posées par les internautes sur nos réseaux sociaux.

 

Ce document est également complété par une vidéo du Secrétaire général, Yves Veyrier rappelant les points essentiels de cette réforme unique par points et pourquoi FO s’y oppose.

 

 

 

 

 

angry   Blog publication, 28 octobre 2019, 16H50

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Appel à la grève et la mobilisation le 5...
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16 octobre 2019 3 16 /10 /octobre /2019 16:21
XL Airways /Aigle Azur - Non au gouvernement « Ponce Pilate »      Manifestation le lundi 21 octobre à 14h

EMPLOI / Salaires / Air Azur / EmploiLow cost / PSE / Transport aérien / XL Airways

 

EMPLOI ET SALAIRES ​​​​​​

 

XL Airways /Aigle Azur - Non au gouvernement « Ponce Pilate »

 

 Manifestation le lundi 21 octobre à 14h

 

  • A l’appel des organisations syndicales de la compagnie XL Airways, les salariés se sont rassemblés le lundi 23 septembre 2019, devant le ministère des Transports pour demander au gouvernement de prendre les mesures nécessaires à la poursuite de l’activité de cette compagnie aérienne qui compte plus de 570 emplois. 

 

La FEETS-FO et le SNPNC-FO appellent tous les salariés des Sociétés Aigle Azur et XL Airways à manifester devant le ministère de l’Économie et des Finances, 139, rue de Bercy, Paris XIIe.

 

En manifestant, nous exigeons du gouvernement qu’il prenne enfin toutes ses responsabilités après la double liquidation judiciaire d’Aigle Azur et de XL Airways les 28 septembre et 5 octobre derniers avec pour conséquence la suppression de l’emploi de 2 000 salariés. Alors que le gouvernement, par la voix du nouveau Secrétaire d’État aux transports, Jean-Baptiste Djebbari déclarait mettre tout en œuvre pour trouver des repreneurs et affichait une pleine confiance sur le niveau de reprise des emplois, rien ne s’est concrétisé, et les salariés n’ont aucune garantie pour leur avenir.

 

Cette carence des Pouvoirs publics est d’autant plus scandaleuse qu’elle fait suite à une inaction antérieure coupable.

 

S’agissant d’Aigle Azur, comment les Pouvoirs publics et la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) ont-ils pu ignorer le déficit abyssal que la Direction et les actionnaires de cette Société ont généré ?

 

Ce laisser-aller a conduit à l’absence de toute trésorerie pour négocier un véritable PSE.

 

Quant à XL Airways, Société saine et viable ayant vocation à se pérenniser, elle a été victime de la concurrence déloyale de Compagnies étrangères low cost pratiquant un dumping social effréné.

Ce dumping social est non seulement toléré, mais aussi encouragé par la DGAC qui permet à ces Compagnies d’ouvrir des bases d’exploitation en s’exonérant d’appliquer la réglementation française en matière de rémunération et de conditions de travail. Le ministre de l’Économie lui-même en appelle à la Commission européenne pour sanctionner ces pratiques déloyales. Mais qu’ont-ils fait avant ? Aujourd’hui la coupe est pleine et la disparition des compagnies aériennes est possible.

 

La FEETS-FO demande au gouvernement d’assumer ses lourdes responsabilités et de mettre tous les moyens financiers en œuvre pour obtenir des mesures sociales à hauteur des dommages subis par chacune et chacun des salariés des compagnies aériennes mises en liquidation.

 

 

FEETS FO

  • ÉQUIPEMENT, ENVIRONNEMENT, TRANSPORTS ET SERVICES

 

Communiqué de la FEETS-FO​​​​​​

 

smiley   Blog publication, 16 octobre 2019, 17H29

 

XL Airways /Aigle Azur - Non au gouvernement « Ponce Pilate »      Manifestation le lundi 21 octobre à 14h
XL Airways /Aigle Azur - Non au gouvernement « Ponce Pilate »      Manifestation le lundi 21 octobre à 14h
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23 septembre 2019 1 23 /09 /septembre /2019 16:27
21 SEPTEMBRE EN FORCE POUR NOS RETRAITES  -  (discours d'Yves Veyrier)

21 SEPTEMBRE EN FORCE POUR NOS RETRAITES 

 

Discours d’Yves Veyrier

 

 FO dit stop !


Après un parcours entre Duroc et Denfert-Rochereau, pendant lequel les drapeaux FO ont flotté dans les rues de Paris, tous se sont rassemblé pour écouter le discours du Secrétaire général, diffusé en direct sur les réseaux sociaux.

 

Chères et chers camarades,

 

Nous l’avons proposé, nous l’avons décidé, nous l’avons annoncé, nous l’avons préparé… et nous l’avons réussi !

 

Ce samedi 21 septembre, vous êtes partis dans la nuit, en car, par le train, en voiture, et ce matin en métro et RER pour les plus proches, et vous êtes là !

 

Nous sommes 15 000 camarades, libres, indépendants, fiers, déterminés et combatifs.

 

Nous sommes ici, ce 21 septembre, parce que, toujours, nous avons refusé de nous soumettre, de nous soumettre à la loi d’airain de l’économie réduisant le travail et les travailleurs à une marchandise, et, par voie de conséquence, le salaire et la protection sociale au minimum de subsistance.


Nous sommes ici parce que, militants de l’émancipation, nous avons créé, construit et géré la solidarité ouvrière par la revendication, la négociation des conventions collectives, les statuts et le code du travail, par la protection sociale collective.

 

Nous sommes ici, ce 21 septembre, avec l’ambition de convaincre et d’entraîner les salariés, femmes et hommes, ouvriers, employés, techniciens, cadres, d’entreprises, de l’industrie, des services, des services publics, à entraîner toutes et tous pour la justice sociale, pour le progrès social.

 

Notre slogan, hier, aujourd’hui, demain : pour un vrai travail, un vrai salaire, une vraie protection sociale collective solidaire.

 

 

Et puis, camarades, on parle beaucoup, aujourd’hui, d’environnement, de climat. A juste titre, car il y a urgence, sans aucun doute. Mais, nous le disons, la protection de notre environnement, contre le réchauffement et les dérèglements du climat, passe par la justice sociale. Pour FO il s’agit d’en faire une revendication ouvrière, pour les travailleurs. Pour les jeunes. On ne peut que se féliciter et encourager la jeunesse à s’engager.

 

Avec la Confédération syndicale internationale, les syndicats dans le monde prennent part, soutiennent ou apportent leur considération à cet engagement. Il ne peut y avoir de laisser pour compte. La protection de l’environnement doit aller de pair avec la protection sociale collective.

 

Et nous sommes ici, bien sûr, ce 21 septembre, pour dire encore, haut et fort, que nous sommes déterminés à tout faire pour sauver nos retraites, celles de nos anciens, celles des actifs d’aujourd’hui, celles de nos enfants demain. Car, encore une fois, nous sommes confrontés à un projet de réforme décidé sans prendre l’avis des premiers concernés.

 


 

Depuis 1993, et son mois de juillet funeste, il n’est pas un président et un gouvernement qui n’ait engagé une réforme globale des retraites, réformes qui ont essentiellement eu pour effet de retarder l’âge effectif du droit à la retraite et de contenir, quand ce ne fut pas réduire, le pouvoir d’achat des pensions.

 

Chaque fois le discours était le même. Face aux inquiétudes, aux critiques et aux contestations, on nous assurait qu’il s’agissait de sauvegarder et garantir la pérennité du système.

 

En 2003, le gouvernement, par la voix du ministre des affaires sociales, François Fillon, affirmait, à l’Assemblée nationale, « la réforme prévue est majeure… elle assurera la pérennité de nos régimes de retraites » et elle garantira le financement des retraites d’ici 2020.

 

Mais le même, devenu premier ministre, affirmait, à peine trois ans plus tard, en juillet 2010, « notre système de retraite est aujourd’hui menacé », pour justifier la poursuite de l’allongement de la durée de cotisation et le recul de l’âge légal de 60 à 62 ans.

 

Il n’aura alors pas fallu attendre quatre ans pour qu’en 2014, la Ministre des affaires sociales, Madame Touraine, à son tour, présente une nouvelle réforme qu’elle disait « structurante » et devant « garantir dans la durée notre système de retraite », cela pour inscrire un allongement supplémentaire de la durée de cotisation.


Nous ne sommes que cinq ans plus tard, et nous sommes, à nouveau, confrontés à un projet réforme.

Si, à l’origine, on voulait nous rassurer, en affirmant que celle-ci ne serait « pas guidée par une logique budgétaire mais une logique d’équité » et ne toucherait « pas à l’âge de départ à la retraite, ni au niveau des pensions », les masques sont vite tombés.

 

 

Force Ouvrière ne s’y était pas trompée, lorsque, dès le départ, elle en a dénoncé le principe et a mis en garde contre les arguments de vente, les slogans marketing, dont celui de système ou régime « universel » et le fameux « un euro cotisé donnera les mêmes droits ».

 

  • FO ne s’y est pas trompée, et pour cause !

 

Si le Haut-commissaire, devenu ministre, a voulu placer en exergue de son rapport une formule de l’ordonnance du 4 octobre 1945, instituant la sécurité sociale, nous lui avons rappelé que notre confédération syndicale, depuis les origines, est partie prenante des systèmes de protection sociale et, en particulier, des systèmes de retraites.


Aussi, camarades, non seulement nous nous estimons légitimes et qualifiés, mais nous n’avons nullement à rougir de ce que nous avons réalisé et des responsabilités que nous avons prises ! Nous pouvons au contraire en être fiers !

 

 

« Nous avons aujourd’hui 42 régimes qui assurent globalement un bon niveau de retraite » : c’est le premier ministre lui-même qui le dit, dans sa déclaration de politique générale, devant le parlement ! Et il a encore ajouté récemment que notre système était envié ailleurs.

  • Alors, pourquoi en changer ? Pourquoi le supprimer ?

 

On nous oppose systématiquement l’argument de l’augmentation de l’espérance de vie pour justifier la nécessité d’allonger la durée d’activité. Mais, justement, camarades, c’est parce que nous avons créé la sécurité sociale, qui permet d’être mieux soignés à égalité, c’est parce que nous avons créé les retraites, qui permettent de ne pas avoir à s’épuiser jusqu’au bout au travail, que l’on vit plus longtemps aujourd’hui.

 

Et, puisque l’on nous oppose souvent des comparaisons avec d’autres pays, notamment en Europe, ne devrions-nous pas nous féliciter que l’espérance de vie en France soit supérieure à la moyenne européenne et que le taux de pauvreté des retraités soit plus faible en France qu’ailleurs en Europe ?

 

  • Devrions-nous culpabiliser, nous en plaindre ?

 

On le sait aussi, l’espérance de vie en bonne santé n’évolue pas dans les mêmes conditions. Elle est aujourd’hui autour de 63 - 64 ans. Alors, bien sûr, cela ne dit pas que l’on tombe gravement malade à 63 ans. Mais on commence à avoir des pépins de santé, qui rendent plus difficile de devoir continuer de travailler.

 

 

 

Et, pour beaucoup, 62 ans c’est déjà trop ! Beaucoup, beaucoup attendent avec impatience le moment de pouvoir enfin s’arrêter.

 

Je pense bien évidement à de nombreuses professions et secteurs d’activité, que vous représentez aujourd’hui, où le travail use prématurément, physiquement et psychologiquement, du fait notamment des conditions de travail, du manque de moyens, de la pression à la compétitivité, d’une organisation du travail sans frontière avec la vie privée.

 

Je pense aux agents publics, qui, d’astreinte, de jour comme de nuit, interviennent, dans des conditions difficiles, parfois dangereuses pour assurer la continuité et la sécurité du service et celle des citoyens usagers.

Mais j’en reviens aux slogans marketing. « Système universel » nous dit-on par comparaison aux régimes existants.

 


 

Précisons les choses. S’il n’y a pas eu universalité dans le régime, cela n’est pas du fait des seuls salariés, loin s’en faut.

 

Et surtout, à brandir ce slogan, on masque une réalité.

 

Cette réalité est que les régimes de salariés, du privé comme du public, ont toujours assurer leur part de solidarité. Ils contribuent de longue date à l’équilibre d’autres régimes, par le biais des transferts financiers, notamment en faveur des régimes agricoles, de salariés comme d’exploitants, et du régime des indépendants. Cette solidarité représente aujourd’hui de l’ordre de 7 à 8 milliards d’euros, chaque année, destinés à compenser les déficits démographiques de ces régimes.

 

S’il est vrai que les droits ne sont pas toujours les mêmes et qu’il y a à améliorer, camarades, on le sait aussi, ce n’est pas en opposant les droits des uns aux autres, ce n’est pas en imposant des reculs de droits aux uns que l’on améliore la situation des autres !

 

Et attention, à brandir à nouveau l’emblème des régimes spéciaux, on masque que ce ne sont pas ces régimes qui sont seuls visés – ils ne représentent qu’une part de la population active et retraitée concernée. Et n’oublions pas que les durées de cotisations sont alignées. Que vous soyez, fonctionnaire, cheminot, électricien, ou salarié du privé, ce sera 43 ans de cotisations pour la génération 1973 si on ne revient pas sur cette disposition ! FO ne l’accepte pas plus aujourd’hui qu’hier. FO appelle à ce que l’on supprime ce nouvel allongement.

 

 

 

Avec le régime unique, ce qui est en cause et sera supprimé, c’est le régime général avec son régime complémentaire qui concernent 18 millions d’actifs et 14 millions de retraités.


Aujourd’hui avec le système de retraite et ses régimes nous avons construit un droit universel à la retraite.

Oui, on peut l’améliorer. Oui on doit l’améliorer.

Mais nous refusons d’aller vers un régime unique par points qui sera sous la coupe des gouvernements.

 

Car la réalité, camarades, est que derrière le slogan du système universel, il y a une conception, claire et affirmée. Elle vise à évincer la négociation collective et la pratique contractuelle – le paritarisme – de la responsabilité et de la gestion de la protection sociale collective.

Il s’agit de parachever ce qui a été engagé depuis les années 90, avec la CSG, puis le plan Juppé, pour la sécurité sociale en matière de santé.

 

 

 

Voyez ce qui vient de se produire pour l’assurance chômage. Le gouvernement a décidé, unilatéralement, de transférer la cotisation salariale sur la CSG au prétexte, là aussi, de l’universalité, avec l’ouverture de droits aux démissionnaires et aux travailleurs indépendants.

Il s’agit en réalité de justifier que les gouvernements, demain, prennent le contrôle et le pouvoir complets de décision. C’est la capacité des syndicats à exercer un contrepoids par la négociation collective sur la part des richesses redistribuée aux salaires et à la protection sociale qui est en cause.


Et les décisions du gouvernement en matière d’assurance chômage, vous les connaissez. Nous nous sommes refusés à les cautionner. Et nous avons eu raison. Car elles conduisent à réduire drastiquement les droits des demandeurs d’emplois, en particuliers des plus précaires, accusés d’être responsables de leur situation ! alors que l’on sait qu’aujourd’hui 87% des embauches se font en CDD et que parmi ces CDD, 30% sont des CDD d’une journée !

 

Pour elles et eux demain – et ils seront nombreux, très nombreux, notamment les jeunes, à en subir les conséquences – l’indemnisation sera plus faible et il sera plus difficile d’y avoir droit.

Ce sont 3,9 milliards d’euros d’économies qui ont ainsi été décrétés par le gouvernement sur les droits des demandeurs d’emplois.

Alors je le dis, à FO, on ne se limite pas à « avoir les nerfs », ou « la boule au ventre ».

 

 

 

A FO, on demeure combatifs. A FO on ne se résigne pas, d’avance, à laisser la voie libre aux gouvernements, au patronat, pour qui aujourd’hui la sécu, l’assurance chômage, les retraites sont toujours trop chères !

Parce que, demain avec le régime unique de retraite par points, l’état, les gouvernements auraient entre les mains tous les leviers d’actions. C’est ce que nous avons appelé la réforme paramétrique permanente….

 

« Réforme paramétrique » car le système serait assis principalement sur la valeur des points.

 

C’est tout le sens du « un euro cotisé donnera les mêmes droits » alors que tout le monde n’est pas dans les mêmes conditions de revenu. La retraite de base ne sera plus, comme aujourd’hui dans le secteur privé, calculée sur les 25 meilleurs années, ou sur les six derniers mois dans la Fonction publique, modes de calculs qui conduisent à un taux de remplacement – le rapport entre la pension et le dernier salaire – qui est égal entre public et privé.


Chacun devra acheter ses points tout au long de sa vie active. Y compris dans les périodes difficiles, quand on a du mal, jeune, à entrer dans la vie active, quand on n’a qu’un petit salaire, un temps partiel imposé ou un petit boulot comme indépendant, par exemple livreur à vélo quand on ne trouve rien d’autre et dans les conditions que l’on sait aujourd’hui !

 

Le nombre de points – le capital que vous vous serez constitué – vous noterez au passage la terminologie ! ce capital, donc, dépendra de la valeur d’achat du point.
Alors, on l’a compris : petit salaire vaudra maigre capital de points et petite retraite ! Beaucoup, si ce n’est tous, vont y perdre.

 

Et, le moment venu, la pension dépendra de la valeur de service au moment de la conversion des points en retraite.

 

Il sera donc aisé pour les gouvernements demain de « jouer » sur les valeurs du point à l’achat comme à la conversion pour agir sur le montant de la pension.
Avec ce système unique par points, l’âge d’ouverture des droits, même maintenu à 62 ans, deviendrait virtuel. Si le montant de la pension ne suffit pas, il faudra poursuivre son activité pour acquérir des points supplémentaires, si tant est que vous serez encore en emploi !

Mais cela ne va pas assez vite sans doute pour le gouvernement.

 

On nous dit qu’il faudra ajouter un âge du taux plein, ou âge d’équilibre ou pivot. Le Haut-commissaire préconise un âge collectif. Tout le monde à 64 ans avec un malus qui amputerait la pension de moins 10% pour celles et ceux qui, y ayant pourtant droit, voudraient partir à 62 ans !

 

 

FO a quitté la concertation en avril dernier parce que justement venait ce débat.

Devant la levée de bouclier, le Président de la République a semblé changer d’avis, indiquant sa préférence pour une durée de cotisation. Mais, dans la foulée, il nomme, le Haut-commissaire, ministre pour conduire la réforme ! Allez comprendre…

 

Quoiqu’il en soit, âge du taux plein ou durée de cotisation, le Premier ministre a été clair : « il faudra travailler plus longtemps ».

Mais, attention, cette réforme pourrait bien devenir « permanente » car les valeurs du point comme l’âge du taux plein ou la durée de cotisation d’équilibre seraient fixés, nous dit le rapport, « au démarrage de la réforme et en l’état des hypothèses actuelles ».

 

Et le pilotage devra respecter une règle d’or révisée ensuite tous les 5 ans !


Au passage, si le Haut-commissaire avait, dans un premier temps, évoqué 63 ans, on est déjà passé, en à peine quelques mois, à 64 ans, et on a entendu récemment le Président vanter les 65 ans en Andorre !

Et cette réforme paramétrique permanente serait « aux mains des gouvernements », car le système universel supprimerait aussi le régime Agirc Arrco, qui est géré par la voie de la négociation collective entre organisations syndicales et d’employeurs et assure une pension complémentaire aux 13 millions de salariés retraités bénéficiaires.

 

Là encore, le rapport est explicite puisqu’il précise que « le cadre du pilotage sera fixé par les lois financières proposées par le gouvernement » et que ce dernier « sera toujours libre de proposer tout projet de réforme ayant des incidences sur les équilibres financiers du système de retraite ».

 


 

On le comprend aisément, les gouvernements demain, auront entre les mains un instrument de gestion budgétaire soumis avant tout aux contraintes financières.
En fait de retraite « plus simple et plus juste », le système universel risque surtout de se traduire par une retraite incertaine, tant quant au niveau de la pension qu’à l’âge de départ effectif, pour tous et au fil du temps !

 

Alors oui mes camarades, je l’ai dit, FO n’ira pas à Canossa, FO n’entend pas cautionner un système qui supprime les régimes existants, ces « régimes qui assurent globalement un bon niveau de retraite ».

 

FO ne s’inscrira pas dans la suppression du code des pensions qui est attaché au statut général de la Fonction publique, FO ne souscrira pas à la suppression du régime des électriciens et gaziers, des cheminots… FO ne cautionnera pas la remise en cause des systèmes de service actif qui compensent la pénibilité du travail dans la fonction et le secteur publics…

FO ne marchandera pas l’éviction des syndicats et de la négociation collective du régime complémentaire Agirc-Arrco et, du même coup, sa disparition et la confiscation des réserves constituées.

 

Nous l’avons aussi dénoncé, à maintes reprises, ce n’est pas d’aujourd’hui. D’ores et déjà, du fait de réformes successives, l’âge effectif de départ en retraite recule. Et nous savons que près de la moitié des salariés qui liquident leurs retraites ne sont plus en activité. Demain celles-ci et ceux-là seraient doublement pénalisés si un système de malus est mis en place. Ils n’auront d’autre choix que de liquider leur retraite, n’étant plus en activité et subiront du même coup le malus sur un niveau de pension réduit !

 

  • Mais cela pose une question majeure, une question politique, celle de la conception du système de protection sociale.

 

Car la signification des réformes dites d’équilibre financier des régimes est qu’il s’agit en réalité de faire porter aux régimes de protection sociale les défaillances accumulées des politiques économiques qui n’ont pas réussi à réduire et résorber le chômage, la précarité et les petits salaires.

Là encore, je ne peux pas ne pas rappeler les propos du premier ministre dans cette même déclaration de politique générale : « nous n’en avons pas fini avec un chômage de masse qui enferme dans la précarité, qui lamine des familles et des territoires ».


C’est cela qu’il faut résoudre, qui relève de la responsabilité des politiques économiques, des gouvernements et des employeurs. Et non pas ajuster la protection sociale à leurs échecs.

 

 

 

 

Car non, nous ne nous satisfaisons pas de pensions qui ne permettent pas de finir les fins de mois. Non, nous ne nous satisfaisons pas que ceux, plus souvent celles, qui subissent les inégalités de salaire et d’emploi, confinés aux petits salaires, au temps partiel subi, aux contrats précaires et aux périodes de chômage, que celles et ceux-là subissent une double peine au moment de la retraite. La retraite unique par points n’y changera non seulement rien mais elle l’aggravera.

 

 

On nous oppose le niveau de la dépense publique. Mais, chaque année ce sont 140 milliards d’euro d’aides publiques aux entreprises – là encore, ce n’est pas moi mais le ministre des compte publics qui l’évalue. Cette année, c’est 40 milliards au titre du CICE, en crédit d’impôt doublé d’allégements de cotisations sociales.

Ce sont autant de recettes fiscales et sociales en moins, autant de difficultés supplémentaires pour la sécurité sociale, pour nos retraites.

 

  • Et pour quel résultat ?
  • A-t-on une évaluation une mesure des emplois sauvegardés ou créés ?
  • Contrôle-t-on l’utilisation de ces aides publiques ?
  • Soumet-on ces aides à des contreparties en termes d’emplois ?
  • Sanctionne-t-on le non-respect des engagements, quand des engagements sont demandés ?

 

Je pense aux salariés de Conforama, de General Electric, d’Ascoval, des compagnies aériennes Aigle Azur et XL Airways, et bien d’autres – dont on ne parle pas, notamment ceux des sous-traitants et des bassins d’emplois concernés, inquiets pour leur devenir.

 

« La pérennité financière du système de retraite par répartition […] suppose de rechercher le plein emploi ».

 

Ce n’est une de mes formules, mais le code de la sécurité sociale qui le dit ! Alors commençons par assurer le plein emploi, par assurer un vrai travail, dès l’entrée dans la vie active et jusqu’au moment de la retraite, commençons par mettre l’économie au service de la justice sociale, et la question de l’équilibre de régimes de protection sociale se posera en d’autres termes.

 

Puisqu’il y a urgence en matière d’environnement et de climat, hé bien que l’urgence porte sur l’investissement, l’innovation, les politiques de développement en matière d’industrie, d’efficacité énergétique et de services qui servent la protection de l’environnement, la réduction du réchauffement climatique et l’adaptation à ses conséquences qui se font déjà sentir. Il y a là des ressources en matière d’emplois et de réduction des inégalités.

Nous l’avons dit souvent, le salaire n’est ni l’ennemi du climat, ni l’ennemi de l’emploi, ni l’ennemi de la protection sociale.

 

 


 

Car c’est aussi le procès fait par le gouvernement quand le premier ministre pointe que « la France est un des rares pays où le niveau de vie des retraités est supérieur à celui de la population ». La réponse ne peut pas être pour FO de réduire le niveau des pensions ! Non. La réponse est celle de l’emploi et de l’augmentation des salaires. Un vrai travail avec un vrai salaire.

Augmenter les salaires, c’est redistribuer la richesse à celles et ceux qui la créent. Augmenter les salaires, c’est réorienter l’économie de la finance vers l’économie réelle pour répondre aux besoins des populations. Augmenter les salaires c’est garantir un meilleur niveau de vie aux salariés, c’est moins d’évasion et d’optimisation fiscales et c’est augmenter les recettes fiscales pour les services publics et les ressources pour le salaire différé et la sécurité sociale.

 

 

 

 

A ce propos, nous l’avons dit : si la prime d’activité pour celles et ceux qui sont au Smic est bienvenue, il n’en demeure pas moins qu’elle démontre que le Smic ne suffit pas pour finir les fins de mois.

 

Et la prime d’activité, financée pour beaucoup par l’impôt et la CSG, c’est autant de salaire que le capital n’a pas à verser. La prime d’activité c’est aussi moins de recettes pour la sécurité sociale.

 

Et quand on nous promet un minimum de pension à 85% du Smic, on ne tient pas compte de la prime d’activité !

 

  • Camarades, leur raison n’est pas la nôtre.

 

Parce que leur raison est d’abord économique. Leur raison a pour maître mot la compétitivité économique. Elle conduit à faire des salaires, des conditions de travail, du code du travail, du service public et de la Fonction publique, de la protection sociale, des variables d’ajustement aux contraintes économiques, celles du marché, de la concurrence à tout prix. C’est le moins disant social, qui protège en réalité avant tout le capital : les dividendes des actionnaires se portent au mieux aujourd’hui. Ils sont revenus au niveau précédent la crise de 2008.

 

Et c’est l’accroissement des inégalités.

 

Car, leur raison c’est la réduction du coût du travail, la non-revalorisation du Smic au-delà du strict minimum, le blocage du point d’indice dans la Fonction publique, la mise en cause des statuts, du statut général de la Fonction publique, la mise en cause des conventions collectives de branches et de leurs garanties.

 

Leur raison, c’est la transformation des cotisations sociales en taxe ou impôt, que ce soit la CSG ou la TVA, qui reposent principalement sur les salariés et leurs familles.
Et nous l’affirmons encore : salariales ou patronales, les cotisations sociales sont nos salaires, notre salaire différé qui justifie la gestion paritaire de la protection sociale collective, qu’elle concerne la santé, le chômage, la santé au travail, le logement, la retraite.

 

Nous n’entendons pas nous en faire déposséder. La sécu, les retraites, elles sont aux salariés, qui se sont battus pour les gagner. Nous entendons bien nous battre pour les garder ! Nous ne voulons pas ouvrir le champ à la capitalisation.


Comme nous continuerons de défendre le service public, la Fonction publique et son statut, contre la précarisation tant des agents que des usagers.

Parce que notre raison est celle de la primauté du social sur l’économique, celle du progrès social. Notre raison est celle de la justice sociale.

Notre raison est celle de l’augmentation des salaires, du Smic à 1450 € net, du dégel du point d’indice.
Notre raison est celle de la protection sociale collective, solidaire entre les générations.

Nous pensons à notre responsabilité pour les générations à venir : FO ne portera pas les stigmates du renoncement.

 

  • Force Ouvrière, FO, est pacifiste, démocratique et profondément républicaine.

 

Nous mettons en garde contre la violence d’un système qui laisse sur le bord de la route, précarise, met en cause les droits sociaux, qui n’écoute ni n’entend les revendications syndicales, même quand elles sont portées par les mobilisations et les manifestations.

 

 

 

 

Force Ouvrière, FO, nous l’affirmons encore, demeure indéfectiblement attachée à la liberté syndicale, à la liberté de négociation collective, à la liberté de manifester – et nous le disons encore haut et fort nous contestons et demandons le retrait de la loi dite anti-casseurs.


Nous n’en sommes pas moins déterminés à nous faire entendre, à ramener nos interlocuteurs à la raison et à la table de la négociation collective, de la pratique contractuelle.

J’en appelle aux pouvoirs publics, au gouvernement.

 

Nous ne vous laisserons pas quitte. Jamais nous ne déserterons. Vous nous trouverez sur votre chemin. Partout et à chaque fois que les intérêts des salariés, leurs droits à la protection sociale, à la retraite, seront en cause, FO sera là, fera connaître ses analyses, ses contestations, ses refus, ses revendications, haut et fort, sans ambiguïté.

 

  • Nous FO, voulons empêcher ce régime unique, étatique, par points.

 

  • Nous, FO, le disons solennellement, notre système de retraite, ses régimes, méritent amplement d’être défendus et, oui, améliorés pour les femmes et les jeunes confrontés à la précarité et aux bas salaires.

 

  • FO, ses syndicats, ses militants et adhérents n’auront pas à se reprocher de n’avoir pas alerté, de n’avoir pas pris leurs responsabilités

 

Ce rassemblement, ce 21 septembre, est réussi. Soyons-en, soyez en fiers. Il ne suffira peut-être pas.

Les journées de manifestations, aussi nombreuses soient elles, n’ont pas toujours suffi dans le passé. Nous le savons et c’est pour cela que nous sommes déterminés.
FO œuvrera à l’unité d’action syndicale la plus large, car sur un tel enjeu elle est nécessaire.

Nous l’avons dit : s’il faut aller à la grève, nous sommes prêts.

Comme le 29 janvier 1995, pour la sécurité sociale, lorsque FO avait pris date.

La grève n’est pas un gros mot. La grève est un droit, un droit constitutionnel républicain, lié à la liberté syndicale, à la liberté de négociation collective.

A nous d’expliquer, d’expliquer encore, de convaincre.

Camarades, vous allez rentrer, reprendre le travail, les réunions syndicales, les réunions d’informations, dans les entreprises, les services publics… Expliquez, convainquez.

Les campagnes dans les entreprises dans les semaines à venir doivent être autant d’occasion de porter haut et fort nos analyses, positions et revendications.
Si nous convainquons, nous serons nombreux, très nombreux et nous pourrons gagner, camarades.

 

Vive la protection sociale collective solidaire !
Vive le syndicalisme libre et indépendant !
Vive la Confédération générale du Travail Force Ouvrière !

 

YVES VEYRIER
Secrétaire général de Force Ouvrière

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

      Blog publication, 23 septembre 2019, 17H55

 

21 SEPTEMBRE EN FORCE POUR NOS RETRAITES  -  (discours d'Yves Veyrier)
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7 mai 2019 2 07 /05 /mai /2019 18:20
Non à la casse de la fonction publique,  Tous dans la rue le 9 mai 2019

 

SOCIETE / SERVICE PUBLIQUE/ RETRAITE

 

Retraités !

Les Services Publics, on en a besoin !

Non à la casse de la fonction publique

 

Tous dans la rue le 9 mai 2019
 

L’UCR-FO est pleinement solidaire des fédérations FO des 3 fonctions publiques dans la défense des statuts et des conditions de travail des fonctionnaires.

 

 

Les retraités sont conscients de la gravité des attaques portées contre les fonctionnaires par le projet de loi Transformation de la fonction publique : embauches de contractuels taillables et corvéables, non-consultation des CAP, suppression des CHSCT, contrats de mission, sanctions renforcées, détachement d’office…

 

Ce projet de loi ne vise qu’à détruire le statut de la fonction publique, dont un des éléments majeurs, le code des pensions civiles et militaires, est lui aussi menacé de disparition par la réforme des retraites à venir.

 

 

 

 

  • L’UCR-FO appelle tous les retraités à se joindre aux manifestations organisées par les départements le 9 mai 2019 à l’occasion de la grève de la fonction publique.

 

 

PHILIPPE PIHET,

UNION CONFÉDÉRALE DES RETRAITÉS-FO

 

 

 

 

 

 

Documents joints

La Lettre UCR FO N°104

Non à la casse de la fonction publique,  Tous dans la rue le 9 mai 2019
Non à la casse de la fonction publique,  Tous dans la rue le 9 mai 2019

smiley Blog publication, 07 mai 2019, 19H33

 

 

 

 

 

 

 

Non à la casse de la fonction publique,  Tous dans la rue le 9 mai 2019
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