Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : FO Retail Distribution
  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
  • Contact

Profil

  • @FO RD system publication
  • (BM) - Le Blog-note InFOrmatif
  • (BM) - Le Blog-note InFOrmatif

Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.

"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
répondit le renard."    
Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry

​​​​​​FOCPFEXDIA,  la chaine TV FO CPF : lien: https://www.youtube.com/channel/UCfWq-DLz258o2BG9m7Z6HDg

 

Le Blog-master (BM) se réserve le droit de suspendre, d'interrompre, ou de rejeter  la diffusion de tout commentaire dont le contenu serait susceptible de porter atteinte aux tiers, d'enfreindre les lois et règlements en vigueur, ou serait de nature ou à caractère diffamatoire, et décline toute responsabilité quant aux opinions émises, qui n'engagent que leurs auteurs.

Archives

FO, Libre Independant Déterminé

 


Lanceur d'alerte

Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, voyant venir un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d'alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective

 Libres, Indépendants, Déterminés et Solidaires Ensemble. Communication, Information et Expression directe de l'actualité sociale, économique et syndicale de FO CPF et des salariés du commerce et de la Grande distribution.

Pages Du Blog-Note Informatif

 
Pour le  REPOS DOMINICAL pour tous en même temps

DROIT A L'IMAGE

Droit À L'image

Dans ce blog nous sommes amenés fréquemment à diffuser des images, des vidéos, des photos, voire des articles de presse, d'insérer des liens vers des documents,   ceci afin d'étoffer et d'éclairer nos posts, en leur donnant plus de contenus, pour une meilleure compréhension.

Nos sources sont toujours citées.

Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.

Néanmoins rien n'empêche les personnes ne désirant pas voir leur image diffusée de nous le signaler lors de la prise de vue.

Sans manifestation de leur part, nous considérerons leur consentement présumé.

Merci

BM

Militons ensemble - adhérez à FO

 
Adhésion à Force-Ouvrière, suivre le lien
http://www.force-ouvriere.fr/adherer

FO CONTACT REGION

Eric   Centre    06 85 15 20 73
François   Nord    07 50 49 09 04

Fréderic   DSN FO CPF   06 87 21 72 94
Sofiane   Est & RA    06 61 50 67 96
Faiçal   Sud    06 22 57 50 64
Nadine   Paris Centre   06 36 97 10 40
Nathalie  UD FO 62   06 30 60 74 70

 udfo62@force-ouvriere.fr

Reda Sud 06 29 38 30 49

Philippe RS au chsct  06 28 75 01 36

Sandrine Sec CE Paris   06 98 43 61 93
Bruno, coordinateur des IRP FO CPF
06 73 59 98 28
Cyril DSC FO CPF   06 25 56 84 86

 

10 juillet 2019 3 10 /07 /juillet /2019 13:38
Yves Veyrier : « Du barème aux retraites  #21Septembre »

ÉDITO Yves Veyrier

 

MERCREDI 10 JUILLET 2019
 

Yves Veyrier  

 

« Du barème aux retraites

#21Septembre »

 


E n perspective du G7 (réunion des chefs d’État et de gouvernement de l’Allemagne, du Canada, des États-Unis, de la France, de l’Italie, du Japon et du Royaume-Uni, représentant 40 % du PIB mondial et 10 % de la population mondiale), qui aura lieu sous présidence française cette année, se tenait une réunion la semaine dernière entre les organisations d’employeurs et les syndicats de salariés.

 

La CSI (Confédération syndicale internationale) et le TUAC (Comité syndical de l’OCDE) coordonnaient la délégation syndicale. Une déclaration commune a été adoptée, mettant notamment l’accent sur la persistance des inégalités et le risque que cette situation engendre pour la démocratie.

 

Cette réunion a été l’occasion de débats. Les employeurs insistant sur la nécessité d’assurer la croissance et l’efficacité économiques, j’ai expliqué qu’elles ne sont pas généreuses d’elles-mêmes.

 

Telle est la raison d’être des systèmes de protection sociale, conquis par l’action syndicale, et des services publics. Et puisque la ministre du Travail était invitée, j’ai rappelé, tant à l’intention des employeurs que des gouvernements, qu’ils ne pouvaient déclamer à l’international de grands discours en faveur de la justice sociale et, de retour dans leurs pays, faire payer aux travailleurs et à leur sécurité sociale (santé, chômage, retraite) le coût de la compétitivité exigée par le capitalisme devenu fou.

 

Or, le 17 juillet prochain, la Cour de cassation doit rendre son avis, tant sur la conventionnalité (conformité avec les conventions internationales et européennes obligeant l’État français) que sur l’interprétation en droit français des textes internationaux invoqués, des barèmes d’indemnités en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse instaurés par les ordonnances Travail, dites « ordonnances Macron ».

 

D’ores et déjà, en effet, plusieurs conseils de prud’hommes ont refusé d’appliquer le plafond imposé des dommages et intérêts dus aux salariés en cas de licenciement injustifié, se référant notamment à la convention 158 de l’OIT ratifiée par la France.

 

À ce propos, faut-il rappeler que la déclaration de Philadelphie, qui figure en annexe de la Constitution de l’OIT, affirme que  le travail n’est pas une marchandise ?

Et que la cohérence, quand on l’invoque, voudrait à tout le moins que l’on ne réduise pas le salarié ou la salariée à une marchandise dont on fixe un barème de prix !

 

Et puisque le 18 juillet, le Haut-commissaire à la réforme des retraites doit rendre son rapport, nous rappellerons que nous n’avons nullement l’intention de laisser les salariés être dépossédés de leurs régimes de retraite, qui assurent globalement un bon niveau de retraite (dixit le Premier ministre lui-même dans son discours de politique générale).

 

Cette période est celle de l’été, des congés, dont on ne rappellera jamais assez qu’ils sont le produit d’une conquête sociale, syndicale. Nous entendons en profiter, sans baisser la garde et en préparant la mobilisation pour le 21 septembre : pour défendre nos retraites, la protection sociale et pour la justice sociale.

 

 

 

 

YVES VEYRIER

 

MERCREDI 10 JUILLET 2019

 

 

smiley  Blog publication, 10 juillet 2019

 

 

 

 

 

 

Yves Veyrier : « Du barème aux retraites  #21Septembre »
Partager cet article
Repost0
9 juillet 2019 2 09 /07 /juillet /2019 15:41
Les salarié-es ne sont ni des marchandises ni un barème !

 

Les salarié-es ne sont ni des marchandises ni un barème !

Le salarié, la salariée ne sont ni une marchandise ni un barème !
 

 

 

 

Yves Veyrier

 

smiley  Blog publication, 09 juillet, 16H47

 

 

 

 

 

 

 

Les salarié-es ne sont ni des marchandises ni un barème !
Partager cet article
Repost0
9 juillet 2019 2 09 /07 /juillet /2019 08:08
Elections aux CSE  - Episode 50...

« BIENVENUE DANS LE MONDE DU TRAVAIL »

 

[Vidéo] Elections aux CSE - Episode 50


 

  • Elections aux CSE - Episode 50 par Force Ouvrière
  •  
  • Bienvenue dans le monde du travail Episode 50 : Elections aux CSE

 

 

 

Producteur : Force Ouvrière http://www.force-ouvriere.fr Conception, réalisation : Pierre Wolf/SFJ Direction artistique, illustrations et animation 2D : Julie Huguen, studiotricot.com Conception sonore et mixage : Cyrille Louwerier Musique : Brice Cavallero

 

Elections aux CSE  - Episode 50...

smiley  Blog publication, 09 juillet 2019, 09H14

 

 

 

 

 

 

Elections aux CSE  - Episode 50...
Partager cet article
Repost0
7 juillet 2019 7 07 /07 /juillet /2019 15:31
Retraite    ne pas être dupe et ne pas se résigner

RETRAITE

COMMUNIQUÉ Cgt FO

 

Retraite

 

ne pas être dupe et ne pas se résigner
 

 

Le Haut-commissaire à la réforme des retraites a invité les interlocuteurs sociaux, syndicats et organisations patronales, à la présentation de son rapport, le 18 juillet. Nous n’aurons pas de texte en amont nous a-t-on expliqué.

Mais déjà les pistes du projet de réforme semblent distillées dans la presse. S’il s’agit de la technique classique destinée à habituer les esprits et espérer annihiler toute forme de réaction, nous ne sommes ni dupes ni résignés.

 

Il n’y a en effet rien de nouveau ni de surprenant dans ce qui est esquissé. Un régime universel par points conduirait incontestablement à dégrader les droits existants.

 

Le niveau de pension serait en baisse pour beaucoup car il serait calculé sur toute la carrière et non plus sur les meilleures années, avec comme conséquence un âge effectif de départ retardé de fait pour celles et ceux ne pouvant bénéficier d’une pension suffisante le moment venu.

 

Cela serait aggravé par la mise en place d’un malus destiné à contraindre à aller jusqu’à 64 ans, dispositif dont le gouvernement laisse entendre qu’il pourrait entrer en vigueur plus rapidement. Outre le recul de l’âge pour tous, le malus pénaliserait injustement tous ceux qui ne sont déjà plus en activité.

 

Le régime universel signifierait la fin des régimes existants et amène de nombreuses interrogations et inquiétudes sur les dispositions liées à la pénibilité (services actifs) et les droits dérivés (réversion, bonifications).

 

Dès avril 2018, FO a alerté contre le principe même d’un régime universel sous tutelle de l’État dont les syndicats et la négociation collective seraient évincés.

 

D’ores et déjà, FO multiplie les informations et réunions avec en perspective un rassemblement d’ampleur nationale à Paris le 21 septembre avec l’objectif de convaincre de la nécessité d’une mobilisation de l’ensemble des salariés à la hauteur de l’enjeu. Nous l’avons dit : s’il faut aller à la grève d’ensemble pour préserver la retraite et la protection sociale, FO y est prête et déterminée.

 

 

 

 

YVES VEYRIER

Retraite    ne pas être dupe et ne pas se résigner

smiley  Blog publication, 07 juillet 2019, 16H37

 

 

 

 

 

 

 

Retraite    ne pas être dupe et ne pas se résigner
Partager cet article
Repost0
4 juillet 2019 4 04 /07 /juillet /2019 17:11
Yves Veyrier :     « On fait des économies sur le dos des chômeurs et des retraites »

CAPITAL LE 3 JUILLET 2019 / ITW YV


Yves Veyrier, Secrétaire général de FO :

 

« On fait des économies sur le dos des chômeurs et des retraites »

 

  • « Pour Capital, le patron de Force ouvrière revient sur deux dossiers chauds de l’actualité sociale du moment : l’assurance-chômage et les retraites. » 

 

Capital :

 

La réforme de l’assurance-chômage a été présentée fin juin. Force ouvrière conteste la quasi-totalité des mesures.

  • Pourquoi ?

 

 

Yves Veyrier :

 

Parce que le gouvernement se contredit.

 

Le 12 juin, dans son discours de politique générale, le Premier ministre Édouard Philippe a expliqué que l’on en avait pas fini avec le chômage de masse et la précarité. Sauf que, ce qui nous a été dévoilé quelques jours plus tard, le 18 juin, à l’occasion de la présentation de la réforme, va à l’encontre du constat posé par ce même Édouard Philippe.

 

En effet, le gouvernement impose une révision des modalités d’entrée dans le droit à l’indemnisation au chômage, ainsi qu’une refonte de l’indemnisation elle-même. Ceci va avoir pour conséquences d’affaiblir les droits des demandeurs d’emploi, et en particulier des plus précaires. Il sera, par exemple, plus difficile d’être indemnisé si vous n’avez pas suffisamment travaillé sur une période récente, à cause de l’allongement de la durée minimum travaillée pour ouvrir ses droits au chômage.

 

Et le durcissement des règles concernant le rechargement de ses droits ne va pas non plus aider les plus précaires. Mais cela ne nous étonne pas : c’est la continuité de l’augmentation des sanctions à l’encontre des chômeurs, entrée en vigueur en janvier dernier.

 

Pour nous, derrière toutes ces décisions, il y a un discours populiste du gouvernement qui consiste à dire que les demandeurs sont fautifs alors que certains métiers sont en tension. Si c’est pour les pousser à accepter n’importe quel type d’emploi, non merci.

 

 

Capital :

 

L’ensemble des syndicats, FO compris, appelait de ses voeux la mise en place d’un bonus-malus sur les contrats courts. Le gouvernement vous a entendu.

  • Vous vous en félicitez ?

 

 

 

Yves Veyrier :

 

 

Le fait que l’on réponde à une revendication syndicale est une bonne chose. Mais le système de bonus-malus retenu par le gouvernement ne nous satisfait pas. Et, ce, pour plusieurs raisons. D’abord, il est moins large dans le bonus et le malus que ce que nous proposions : nous défendions une variation de la cotisation patronale, suivant que l’on a à faire à de bons ou de mauvais élèves, comprise entre 3 et 6%, alors que le gouvernement a choisi une fourchette de 3 à 5%.

 

Ensuite, il est limité à un certain nombre de secteurs, ce que nous ne comprenons pas. Enfin, le bonus-malus version gouvernement cible les taux de rupture des entreprises tous contrats confondus, et pas simplement les contrats courts, ce qui ne vise pas forcément les entreprises qui emploient le plus de précaires.

 

 

Capital :

 

Vous saluez tout de même les mesures d’accompagnement des chômeurs...

 

 

Yves Veyrier :

 

 

Oui, nous n’allons pas nous opposer à ce que Pôle emploi soit plus efficace dans la réinsertion des chômeurs. Je pense notamment aux mesures concernant l’entretien du primo demandeur d’emploi.

 

Celles-ci auront l’intérêt de proposer désormais un entretien plus approfondi et de mieux connaître les attentes du chômeur indemnisé. Néanmoins, nous nous posons des questions sur les moyens alloués à Pôle emploi. On nous parle du recrutement de 1 000 agents supplémentaires, mais est-ce que cela sera suffisant ?

 

Par ailleurs, nous regrettons que le gouvernement fasse appel à des cabinets privés pour accompagner les demandeurs d’emploi en situation de permittence (cumul emploi-chômage) : cela revient à un élargissement de la sous-traitance de Pôle emploi.

 

Capital :

 

L’ouverture à l’indemnisation chômage pour les indépendants et les démissionnaires, vous l’appeliez aussi de vos voeux ?

 

 

Yves Veyrier :

 

 

Nous n’avons rien contre l’idée d’indemniser les démissionnaires. Mais le périmètre d’application de cette mesure sera réduit puisqu’il faudra remplir un certain nombre de conditions, dont un projet professionnel.

 

Concernant l’indemnisation des indépendants, cela va poser problème : puisqu’ils ne cotisent pas, cela va avoir un coût pour l’ensemble du régime.

 

 

Capital :

 

Avec du recul, considérez-vous que les syndicats ont aussi leur part de responsabilité dans l’échec de la négociation, qui a mené à la reprise en main par le gouvernement ?

 

 

Yves Veyrier :

 

 

Je ne le pense pas. L’échec était annoncé dès l’envoi de la lettre de cadrage de la négociation, en septembre dernier. Là, le gouvernement nous demandait de réussir à trouver des mesures pour réaliser de 1 à 1,3 milliard d’euros d’économies par an sur le régime d’assurance-chômage, ce qui était pour nous impossible à atteindre.

 

Dans le même temps, il imposait implicitement le principe d’un bonus-malus, ce dont le patronat n’a jamais voulu. Ce faisant, il savait qu’il rendait impossible la négociation des partenaires sociaux.

 

Rappelez-vous aussi que le 31 décembre dernier, à l’occasion de ses voeux aux Français, pas une seule fois Emmanuel Macron n’a prononcé les mots de dialogue social ou de partenaires sociaux, alors qu’il a rendu hommage aux pompiers, aux policiers, aux bénévoles. Surtout, il a affirmé “on” va réformer l’assurance-chômage.

Sans citer patronat ou syndicats, cela veut bien dire ce que cela veut dire : le gouvernement reprendra de toute façon la main, quoi qu’il arrive.

 

 

Capital :

 

Alors que le gouvernement ne cesse d’insister sur la nécessité de travailler plus longtemps, ne fallait-il pas inclure des mesures pour préserver l’emploi des seniors dans la réforme de l’assurance-chômage ?

 

 

Yves Veyrier :

 

 

Effectivement.

La grosse difficulté est que le chômage touche plus particulièrement les salariés à partir de 55 ans. Ensuite, ils ont du mal à retrouver un emploi. Aujourd’hui, entre 40 et 50% des salariés qui liquident leur retraite ne sont plus en activité. Alors, avant d’allonger la durée d’activité, commençons par nous assurer que ceux qui peuvent liquider leur retraite ont bien un travail.

 

 

Capital :

 

Pour vous, il ne faut pas toucher à cet âge de départ à la retraite, ni mettre en place des mesures de bonus-malus comme semble le vouloir le gouvernement ?

 

Yves Veyrier :

 

 

Dans le système universel à points que l’on nous annonce, l’âge légal devient virtuel. Il n’aura comme valeur que le fait que vous ne pourrez pas convertir vos points en pension avant 62 ans. Mais arrivé à 62 ans, rien ne dit que vous aurez un niveau de pension suffisant pour partir.

 

Il n’y a même pas besoin d’inventer un bonus-malus ou un âge pivot. Il faudra simplement agir sur la valeur du point le moment venu. Aujourd’hui, celui qui estime qu’il est en forme et qu’il peut continuer de travailler pour améliorer sa pension peut déjà le faire. Avec un principe de bonus-malus, cette liberté sera contrainte car vous n’aurez peut-être pas les moyens d’avoir une retraite décente à 62 ou à 63 ans.

 

 

Capital :

 

Vous êtes défavorable à ce régime par points depuis le départ. Pourtant vous avez décidé de participer à la concertation avec le haut-commissaire à la réforme des retraites Jean-Paul Delevoye ?

 

 

 

Yves Veyrier :

 

 

Dès le départ nous savions qu’il serait difficile de convaincre nos interlocuteurs qu’il ne fallait pas mettre ce régime universel en place. Mais nous avons participé à la concertation car nous voulions faire la démonstration, sujets par sujets, que ce que ce nouveau système ne serait ni plus simple ni plus équitable, ni plus lisible mais qu’il comportait beaucoup de danger sur les droits définitifs en matière de retraite.

 

Capital :

 

  • Quels sont ces dangers ?

 

 

Yves Veyrier :

 

 

Emmanuel Macron, nous dit qu’un euro cotisé ouvrira les mêmes droits. Mais on s’aperçoit très vite que cela ne marche pas. Par exemple, prenez deux salariés au même niveau de rémunération avec l’un étant dans une situation de travail pénible, l’autre pas. Si l’un et l’autre doivent acheter leurs points sur la base de un euro cotisé valant les mêmes droits, on voit bien que l’on ne sait pas prendre en compte la pénibilité du travail de l’un par rapport à l’autre.

Donc si on prend en compte la pénibilité, un euro cotisé ne vaudra pas les mêmes droits.

 

Autre grosse inquiétude : aujourd’hui, dans le secteur privé vous calculez votre pension par rapport à vos 25 meilleures années. Demain, vous devrez acheter des points tout au long de votre carrière. Les périodes moins bien rémunérées, lorsque vous démarrez votre activité ou que vous êtes à temps partiel, ne vous permettront pas d’engranger beaucoup de points.

Comment corriger tout ça ? A l’arrivée, l’enjeu est de savoir si vous aurez autant de droits de retraite qu’aujourd’hui. Ce qui sera compliqué car vous allez cotiser, acheter des points et le moment venu seulement vous saurez ce que cela vous donnera en terme de pension.

 

Capital :

 

Vous pensez que les régimes de retraite risquent d’être gérés uniquement par l’État ?

 

 

Yves Veyrier :

 

 

Pour nous, le principe du régime universel par points peut signifier la fin des régimes existants et en particulier de la négociation collective et du paritarisme qui existe pour la retraite complémentaire des salariés du privé Agirc-Arrco et qui fonctionne très bien. On se dirige ainsi vers un régime étatique.

Si c’est l’État qui décide de la valeur du point et qu’il pilote comme aujourd’hui à la réduction de la dette bien évidemment le risque est que progressivement le niveau de pension baisse.

 

Capital :

 

Vous vous apprêtez à vous mobiliser dès la rentrée.

 

  • Pourquoi ?

 

Yves Veyrier :

 

 

Avec les mesures qui s’annoncent, on fait des économies sur le dos des chômeurs et des retraites. L’État fait payer aux bénéficiaires de la protection sociale l’échec des politiques d’économies successives qui n’ont pas réussi à en finir avec le chômage de masse et la précarité. Nous voulons faire passer ce message au plus grand nombre.

Si nous ne sommes pas entendus, à charge pour nous de convaincre que, si on cesse le travail ensemble dans le privé et le public, on ramènera à la raison et à la table des négociations l’État et les employeurs.

 

 

 

smiley  Blog publication, 04 juillet 2019, 18H39

 

Yves Veyrier :     « On fait des économies sur le dos des chômeurs et des retraites »
Yves Veyrier :     « On fait des économies sur le dos des chômeurs et des retraites »
Partager cet article
Repost0
7 juin 2019 5 07 /06 /juin /2019 12:00
FO exige le respect de la primauté des branches en matière salariale.

Salaire / Négo / Branche

 

[#Communiqué FO]

#Salaires minima hiérarchiques :

 

FO exige le respect de la primauté des branches en matière salariale.

 

Pour FO, il va sans dire qu’il relève de la liberté de négociation de définir le montant et la structure des salaires minima hiérarchiques.


Toute ingérence de l’Etat en la matière constitue, à notre sens, une entrave à la liberté de négociation - principe fondamental de l’OIT attaché à la liberté syndicale - et peut véritablement remettre en cause l’équilibre des accords.

 

 

 

 

Communiqué Cgt FO

 

 

FO exige le respect de la primauté des branches en matière salariale.

yes  Blog publication, 07 juin 2019, 13H05

 

 

 

 

 

 

 

FO exige le respect de la primauté des branches en matière salariale.
Partager cet article
Repost0
6 juin 2019 4 06 /06 /juin /2019 17:02
Les services d’urgences et de santé,  le gouvernement doit amener des réponses rapides et concrètes !

Edito YV

 

Les services d’urgences et de santé

 

 le gouvernement doit amener des réponses rapides et concrètes !

 

  • Face à la mobilisation des personnels dans les services d’urgence, la ministre de la santé vient d’annoncer cinq actions dont une grande réflexion sur l’évolution des services d’urgence et la mobilisation des ARS sur la poursuite du plan de modernisation.

 

Ces annonces sont largement insuffisantes pour répondre au profond malaise qui s’exprime dans les services d’urgence depuis des mois et plus largement dans les services hospitaliers. Le gouvernement doit apporter des réponses rapides et concrètes aux demandes des personnels, en matière d’embauches, de salaires et de conditions de travail, afin de leur permettre de remplir correctement leur mission de service public.

 

La ministre doit prendre toutes dispositions au plus vite pour que s’ouvrent de véritables négociations avec les syndicats.

 

Pour FO, les réformes en cours, projet de loi santé et transformation de la Fonction publique qui remettent en cause les statuts et réduisent le périmètre du Service public, sont une partie du problème, pas la solution.

 

 

 

La confédération FO est solidaire de ses syndicats et de sa fédération des services publics et de santé qui appelle à la mobilisation et la grève le 11 juin dans tous les établissements du secteur de la Santé et de l’Action Sociale pour obtenir enfin l’ouverture de négociations permettant de véritables réponses aux revendications.

 

 

 

 

 

 

 

YVES VEYRIER​​​​​​

 

 

JEUDI 6 JUIN 2019

 

Les services d’urgences et de santé,  le gouvernement doit amener des réponses rapides et concrètes !

Aux urgences, les personnes âgées meurent d’attendre



Le collectif de paramédicaux Inter-urgences appelle jeudi 6 juin à manifester à Paris. Les médecins pourraient les rejoindre.

 

Tous confient leur certitude que les personnes âgées décèdent en raison de la saturation à tous les niveaux : à l’accueil, avant de voir un médecin, ou d’être hospitalisées.

no  Blog publication, 06 juin 2019, 18H09

 

 

 

 

 

 

 

 

Les services d’urgences et de santé,  le gouvernement doit amener des réponses rapides et concrètes !
Partager cet article
Repost0
30 mai 2019 4 30 /05 /mai /2019 10:12
Yves Veyrier, Secrétaire général de FO     Discours au congrès de la CES

International / OIT / Cgt FO / CSI / CES

 

Confédération européenne des syndicats
Congrès - Vienne 2019
Intervention d’Yves Veyrier

 

Yves Veyrier, Secrétaire général de FO 

 

Discours au congrès de la CES

 

Chers camarades,

 

je vous apporte le salut fraternel en tant que Secrétaire Général de la confédération FO - Force Ouvrière - en France.

 

Lorsque face à la crise, les états, dans le cadre de l’UE, ont privilégié les mesures d’austérité, FO a prévenu : l’austérité est dangereuse - nous avions même dit suicidaire - non seulement sur le plan social et économique mais y compris vis à vis de la démocratie.

 

Nous y sommes mes camarades. La crise n’est plus seulement économique et sociale mais prend des formes politiques dangereuses pour la démocratie.

L’austérité n’est pas seulement budgétaire.

 

Sous la dictée de la troïka, elle a pris la forme de la mise en cause du droit de négociation collective, en donnant la priorité aux négociations d’entreprises pour affaiblir, les garanties négociées aux niveaux national et sectoriel.

 

Nous y sommes confrontés en France sur les rémunérations ou le temps de travail à la suite de la loi travail de 2016 et des ordonnances qui ont suivi en 2017.

 

Vous le savez, je suis engagé au nom de la Confédération Syndicale Internationale (CSI) et du groupe des travailleurs de l’OIT, au sein du comité de la liberté syndicale.

 

Nous avons réussi - malgré la crise provoquée par certains employeurs - à préserver et mettre à jour la compilation des décisions du Comité, qui constitue la doctrine de l’OIT sur la liberté syndicale.

L’une d’entre elles est majeure - elle a été prise à la suite de plaintes, notamment de la Confédération des syndicats (GSEE) en Grèce.

 

Le paragraphe 1408 de cette compilation réaffirme la position constante de l’OIT sur la liberté de négociation pour décider du niveau de la négociation, et met en garde contre les interventions des gouvernements « favorisant systématiquement la négociation décentralisée de dispositions dérogatoires dans un sens moins favorable que les dispositions de niveau supérieur ce qui constituent un affaiblissement de la liberté́ syndicale et de la négociation collective à l’encontre des principes des conventions nos 87 et 98. »

 

Nous devons préserver le droit de négociation sectoriel, il est un droit antidumping social.

 

Mes chers camarades, la négociation collective est liée à la liberté syndicale et à la capacité pour les syndicats de conduire leurs actions - y compris par le droit de grève quand il n’y a pas d’autre choix.

La démocratie exige aussi de défendre ce droit essentiel des travailleurs.

Nous ne pouvons pas non plus détourner nos actions de la responsabilité des multinationales et de leurs chaînes de valeurs.

A l’OIT, le protocole à la convention 29 sur le travail forcé invoque ce devoir de vigilance. Il faut militer dans vos pays pour sa ratification sans délai.

 

Et nous appelons en ce sens la CES à soutenir la mise en œuvre d’une réglementation sur le modèle de la loi française sur le devoir de vigilance qui responsabilise les entreprises donneuses d’ordre.

 

 

 

YVES VEYRIER

 

 

 

 

 

 

Documents joints
Discours_yves_veyrier_congres_ces_vienne_22_mai_2019-2.pdf
30 MAI PDF143.7 KO

 

 

Documents joints Discours_yves_veyrier_congres_ces_vienne_22_mai_2019-2.pdf 30 MAI PDF143.7 KO

Yves Veyrier, Secrétaire général de FO     Discours au congrès de la CES

 

 

Signez et diffusez la pétition pour la sauvegarde des emplois dans le groupe Casino

enlightened  Blog publication, 30 mai, 11H25

 

 

 

 

 

 

Yves Veyrier, Secrétaire général de FO     Discours au congrès de la CES
Partager cet article
Repost0
26 mai 2019 7 26 /05 /mai /2019 15:36
FO au congrès de la CES :     « Non, les travailleurs ne sont pas un coût, mais une richesse ! »

EUROPE
 

FO au congrès de la CES :

 

« Non, les travailleurs ne sont pas un coût, mais une richesse ! »
 

 

Opération séduction.

 

  • Devant le congrès de la Confédération européenne des syndicats, le président de la commission européenne, Jean-Claude Juncker, s’est fait le pourfendeur de l’austérité et le défenseur des plus faibles.
  • Ses propos ont suscité les réactions de plusieurs délégations, dont celle de la confédération FO.

 

Intervenant au premier jour du congrès, à l’instar des autres invités, le président de la commission européenne, Jean-Claude Juncker, a notamment déclaré : la croissance européenne est remontée à 2%, notamment suite au plan Junker.

J’avais décidé de mettre un terme à cette austérité stupide et je pensais qu’il fallait rendre plus sage le plan de stabilité et de croissance. La crise économique et financière n’est pas venue de nulle part. Le gain et l’appât du gain étaient la seule priorité au cœur du fonctionnement de nos économies (…) Il est important de témoigner notre respect à tous les travailleurs grecs (…)

 

Nous devons nous battre pour l’État de droit car il protège les pans les plus faibles de notre société.

 

Ces propos ont suscité plusieurs réactions à la tribune du congrès. La FGTB (Belgique), pour qui M. Juncker devrait descendre de son nuage, a appelé la commission européenne à changer de politique.

Les CC OO (Espagne) ont rappelé qu’alors qu’au précédent congrès de Paris, M. Juncker avait affirmé vouloir renforcer la cohésion sociale, quatre ans plus tard le renforcement de la macro-économie a été de pair avec l’aggravation des inégalités.

 

 

 

 

Oui au social, mais non à un énoncé destiné à se donner bonne conscience

 


Marjorie Alexandre, secrétaire confédérale FO chargée des relations internationales et des droits fondamentaux a elle aussi vertement remis les choses à leur place. (…) Hier, devant notre congrès, Monsieur Juncker s’est posé en fervent défenseur du social en Europe, dans un autosatisfecit destiné à nous mettre des étoiles plein les yeux.

 

Pourtant, le bilan de cette commission est loin de faire rêver les travailleurs européens. Et le dernier discours sur l’état de l’Union du 12 septembre 2018 poursuivait dans la logique libérale où l’économique attaque toujours plus le social et l’environnemental, a- t-elle notamment rappelé.

 

Il n’y aura pas d’Europe des travailleurs sans un bilan de l’échec économique et social de cette gouvernance néolibérale de l’Europe, a lancé la secrétaire confédérale FO, non sans avoir fait référence au Traité de Rome comme traité fondateur mettant l’économie au service du progrès social.

 

  • Après avoir réaffirmé le soutien plein et entier de Force Ouvrière aux travailleurs grecs et à la confédération syndicale GSEE, de même qu’à l’ensemble des travailleurs qui subissent encore les conséquences (de) choix politiques, la secrétaire confédérale de FO a conclu : non, les travailleurs ne sont pas un coût mais une richesse !
  • Non, les investissements publics n’alourdissent pas la dette puisqu’ils sont un investissement pour le futur ! Oui, les services publics sont un outil de redistribution des richesses nécessaires à l’égalité. Oui au social, mais non à un simple énoncé juste destiné à se donner bonne conscience !

 

  • Quid du socle européen des droits sociaux ?


Si, comme l’a rappelé le secrétaire général sortant de la CES, Luca Visentini, la mise en œuvre du socle européen des droits sociaux a commencé avec notamment la révision de la directive sur le détachement des travailleurs, nous devons nous battre pour la mise en œuvre de ce socle, pour de meilleurs salaires et conditions de travail pour tous, a- t-il ajouté

 

 

La confédération autrichienne, l’OGB, qui accueille le congrès, aux prises avec une remise en cause brutale du temps de travail et du système de protection sociale dans son pays a également souligné l’urgence d’une mise en œuvre « concrète » de ce socle, bien au-delà du peu qui a déjà été fait.

 

La journée de 12 heures, la semaine de 60 heures, le détricotage de notre système de protection sociale, une politique du marché de l’emploi qui réduit les salaires… Les syndicats ont été maltraités ces derniers mois et nous ne pouvons pas l’accepter. Il n’y a plus de dialogue. Nous avons appris les réformes par les média, a ainsi témoigné le représentant de l’OGB.

 

La défense de la démocratie


Comme l’a rappelé le secrétaire général de la CES, il n’y a pas de hasard à ce que le congrès de la CES se tienne en Autriche, où la coalition droite-extrême droite, mise en place depuis fin 2017, ne s’est fracturée que samedi dernier, 18 mai.

 

Luca Visentini, qui s’est déclaré très préoccupé par une tendance générale européenne qui vire parfois au néofascisme, a rappelé le souhait de la CES de voir une coalition des partis pro-européens et démocratiques remporter les élections européennes, et pas une coalition de partis conservateurs qui s’allient souvent aux partis d’extrême-droite.

 

Les élections du futur parlement européen ayant commencé ce 23 mai (dans certains états membres), la question ne pouvait qu’être fortement présente dans les débats. Un appel de la CES a ainsi été lancé ce même 23 mai, appelant tous les citoyens à participer au scrutin et à voter pour des candidats et des partis qui œuvreront en faveur d’une Europe plus juste (pas moins d’Europe), de la démocratie et de la justice sociale.

 

  • L’indépendance de FO


La confédération FO, elle, fidèle à sa tradition d’indépendance, ne donne aucune consigne de vote pour ce scrutin. Nous ne nous inscrivons pas dans l’engagement politique actif de la CES dans le cadre des élections européennes et ne participons à aucune initiative de la CES pouvant remettre en cause l’indépendance de FO, indiquait déjà Marjorie Alexandre, à la veille du congrès.

 

  • Cela n’empêchera pas la délégation FO de rappeler ses valeurs à la tribune du congrès d’ici la fin des débats, contre le racisme, la xénophobie et la discrimination.

 

Son Secrétaire général Yves Veyrier a déjà déclaré hier, 22 mai :

 

Lorsque face à la crise, les États, dans le cadre de l’UE, ont privilégié les mesures d’austérité, FO a prévenu : l’austérité est dangereuse – nous avions même dit suicidaire – non seulement sur le plan social et économique mais y compris pour la démocratie.

Nous y sommes mes camarades. La crise n’est plus seulement économique et sociale mais prend des formes politiques dangereuses pour la démocratie.

 

Sourcing:  EVELYNE SALAMERO, in fo.fr

 

 

Discours d'Yves Veyrier lors du Congrès de la CES

 

smiley  Blog publication, 26 mai 2019, 16H54

 

 

 

 

 

 

 

26 mai 1871 J6 - Se souvenir c'est déjà lutter

26 mai 1871 J6 - Se souvenir c'est déjà lutter

La Semaine sanglante, du dimanche 21 au dimanche suivant  28 mai 1871, est l'épisode final de la Commune de Paris, où elle est écrasée et ses membres exécutés en masse

 

Le 21 mai 1871 débutait la Semaine sanglante

 

Retour de l’ordre bourgeois dans le sang, la Semaine sanglante reste l’un des évènements les plus sombres du mouvement révolutionnaire français.

 

Pas moins de 30 000 communard·e·s seront tué·e·s dans les combats et 46 835 seront fait prisonnier·e·s.

 

En une semaine Adolphe Thiers et ses sabre-peuple décapitent Paris la Rouge. Mais si la Commune tombe, sa mémoire perdure.

 

  • Se souvenir c'est déjà lutter


26 mai 1871 J6

FO au congrès de la CES :     « Non, les travailleurs ne sont pas un coût, mais une richesse ! »
Partager cet article
Repost0
17 mai 2019 5 17 /05 /mai /2019 10:57
Déclaration de la Commission exécutive confédérale réunie le 16 mai 2019

COMMUNIQUÉ DE FO
 

Déclaration de la Commission exécutive confédérale réunie le 16 mai 2019
 

 

  • La Commission Exécutive se félicite de la mobilisation des fonctionnaires et agents de la Fonction publique.

 

Elle apporte son soutien aux agents de la Fonction publique, titulaires et contractuels, engagés dans l’action et la mobilisation, y compris par la grève, contre le projet de loi de « transformation » de la Fonction publique, et ses déclinaisons dans la santé et dans l’éducation (« pour une école de la confiance »).

 

FO rappelle que le Statut général porte droits et obligations des fonctionnaires et garantit, à ce titre, la neutralité et la continuité du Service public, donc l’égalité de traitement et l’intérêt général.

 

Le Service public est de ce fait un maillon indispensable à l’égalité républicaine et à la justice sociale sur l’ensemble du territoire.

 

La CE réaffirme l’opposition résolue de la confédération FO au projet de réforme des retraites vers un régime universel par points, et la remise en cause des régimes particuliers et du code des pensions civiles et militaires.

 

FO réaffirme dans le même temps son opposition sans concession à toute forme de dispositif, dit de bonus-malus, dont celui envisagé par le gouvernement dans le cadre de la réforme de retraites, conduisant à contraindre les salariés à travailler jusqu’à 63 - 64 ans.

 

La CE confirme l’amplification de sa campagne en direction des salariés pour les informer des enjeux, des positions et revendications de FO sur les retraites.

 

Cette campagne d’information et de mobilisation prend la forme de réunions multiples dans les départements d’ores et déjà engagée et aura pour point d’orgue un rassemblement d’ampleur nationale, dès la rentrée de septembre, dans l’objectif de préparer le rapport de force interprofessionnel et, si nécessaire, la grève pour défendre les retraites et mettre en échec le projet gouvernemental.

 

 

 

Déclaration de la Commission exécutive confédérale réunie le 16 mai 2019

smiley Blog publication, 17 mai 2019, 12H07

 

 

 

 

 

 

 

Déclaration de la Commission exécutive confédérale réunie le 16 mai 2019
Partager cet article
Repost0