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  • : FO Retail Distribution
  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
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Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, voyant venir un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d'alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective

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Nos sources sont toujours citées.

Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.

Néanmoins rien n'empêche les personnes ne désirant pas voir leur image diffusée de nous le signaler lors de la prise de vue.

Sans manifestation de leur part, nous considérerons leur consentement présumé.

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26 avril 2019 5 26 /04 /avril /2019 16:40
Tout savoir sur sa fiche de paie - Episode 09...
Tout savoir sur sa fiche de paie - Episode 09...

  yes Blog publication, 26 avril 2019, 17H54

 

Tout savoir sur sa fiche de paie - Episode 09...
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25 avril 2019 4 25 /04 /avril /2019 15:22
L’équipe du Spécial impôts fête ses trente ans

FO SPÉCIAL IMPÔTS 

 

L’équipe du Spécial impôts fête ses trente ans

 

  • Ils sont militants et se mettent chaque année au service de deux outils précieux pour les contribuables aux prises avec leurs déclarations. L’équipe du Spécial impôts de FO et du service SOS impôts fête ses trente ans.

 

  • Portrait d’un groupe de techniciens hors pair.

 

Grâce aux militants des finances publiques (DGFIP-FO) spécialistes es-fiscalité qui s’attellent chaque année à son élaboration, le Spécial Impôts de Force Ouvrière est devenu incontournable pour les adhérents et plus largement pour nombre de contribuables.

 

Au cœur de cette équipe ? Un bourreau de travail sous l’apparence d’un petit bout de femme.

 

 

 

Françoise Gauchet, 62 ans, inspectrice des finances publiques. Elle a exercé dans les Yvelines jusqu’en 1992, date à laquelle elle intégra le secteur confédéral de l’Économie avant de rejoindre en 2004 la Fédération FO des Finances où elle est désormais Secrétaire générale-adjointe.

 

C’est en 1989 – année pour le secteur ministériel des impôts d’une grève de deux mois et demi pour les conditions de travail et les salaires – que la Confédération confie à Françoise la réalisation du Spécial impôts. Elle mesure alors l’étendue des arcanes de la fiscalité.

 

 

 

« J’ai dû travailler d’arrache-pied. Cette publication est une vulgarisation scientifique. Il faut expliquer et synthétiser, faire des mises à jour, créer des tableaux éclairants…

 

Si depuis 2004, la brochure paraît en avril, en 1989 elle « sortait » encore en janvier. Je devais vite obtenir l’imprimé de déclaration d’impôts auprès du ministère, puis travailler entre Noël et le 1er de l’An, surveiller les amendements parlementaires à la loi de finances…

 

 

 

De Françoise à Alain…

 


Depuis 2004, ce stress n’a pas disparu.

 

La préparation du Spécial à laquelle participe depuis 2007 Solange Saïdi en tant que documentaliste fiscale et depuis plus de vingt ans, Patricia Le Callennec en tant que maquettiste, nécessite toujours « d’être sur le qui-vive pour apporter une information correcte, précise. Il en va de l’image, de la crédibilité de la Confédération », souligne Françoise.

 

 

 

 

  • En 1989, FO a ajouté la création d’un service d’appels téléphoniques (et désormais mails), SOS impôts.

 

Il est unique en son genre. Françoise qui l’a lancé, seule, rédigeait aussi à l’époque un mini journal impôts sur minitel. Fort de son succès, SOS impôts s’est étoffé. Depuis 1989 une trentaine de militants y ont apporté leurs compétences. L’an dernier l’équipe a répondu à 617 appels et 115 mails.

 

Les questions émanent d’adhérents, d’Unions départementales qui regroupent les demandes, de contribuables non adhérents FO dont certains souhaiteraient parfois des conseils de gestion de leur fortune !, s’amuse Françoise et même de personnes habitant le quartier de la confédération !.

 

Le personnel de la confédération FO peut consulter bien sûr aussi l’équipe SOS impôts, deux demi-journées leur étant dédiées. Cette année, en mai, celle-ci comptera six personnes. Sylviane Léger, Patrick Lumeau, Solange Saïdi, Corinne Cyholnyk, Nicole Burlot…

 

 

A tous ces techniciens de la fiscalité se joindra Alain Roussennac, inspecteur des finances publiques, et depuis quelques mois assistant de la Secrétaire confédérale Nathalie Homand, en charge du secteur Économie et Services publics.

 

C’est avec ce militant, Alain, que Françoise Gauchet – qui prendra sa retraite dans une poignée d’années – a œuvré cette année à la construction de ce Spécial impôts et lui a passé le témoin pour la réalisation des prochains.

 

  • Très riche déjà, l’histoire du Spécial continue.

 

SPÉCIAL IMPÔTS 2019
L’équipe du Spécial impôts fête ses trente ans
JEUDI 25 AVRIL 2019

 

 

 

SPÉCIAL IMPÔTS 2019 L’équipe du Spécial impôts fête ses trente ans version pdf téléchargeable

L’équipe du Spécial impôts fête ses trente ans
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20 avril 2019 6 20 /04 /avril /2019 16:08
Yves Veyrier, Secrétaire général de FO : « Je suis opposé au report de l’âge de départ à la retraite »

Yves Veyrier, Secrétaire général de FO : « Je suis opposé au report de l’âge de départ à la retraite »

Yves Veyrier - Le Petit-Déjeuner politique...
Yves Veyrier

 

« On a mis fin à notre participation à la concertation sur les #retraites. Il y avait un paramètre dont on nous a dit qu’il ne bougerait pas, c’est l’âge légal, 62 ans.

Mais si le gouvernement décide dans notre dos... »

Yves Veyrier - Le Petit-Déjeuner politique...

smiley Blog publication, 20 avril 2019, 17H19

 

 

 

 

 

 

 

Yves Veyrier - Le Petit-Déjeuner politique...
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18 avril 2019 4 18 /04 /avril /2019 16:01
Pourquoi FO suspend sa participation à la concertation sur la réforme des retraites...
Pourquoi FO suspend sa participation à la concertation sur la réforme des retraites...

SOCIETE / RETRAITES

 

Pourquoi FO suspend sa participation à la concertation sur la réforme des retraites

 

  • Lettre à Monsieur Jean-Paul Delevoye, Haut-Commissaire à la réforme des retraites.

 

Monsieur le Haut-Commissaire,

 

Depuis le lancement de la concertation, dont vous avez la charge, en vue de la préparation d’un projet de loi réformant le système des retraites en France, la confédération générale du travail Force Ouvrière s’est impliquée avec l’objectif de faire connaître et valoir ses analyses, positions et revendications.

 

Sur chacun des points abordés lors des réunions bilatérales auxquelles vous nous avez conviés, nous avons précisé nos arguments mettant en avant en particulier le maintien et/ou l’amélioration des droits existants selon les cas (âge de départ, niveau des pensions, taux de remplacement, droits dérivés - pensions de réversion, pensions de veufs ou veuves, pénibilité, carrières incomplètes, droits non contributifs...).

 

Dès l’origine, FO a fait connaître qu’elle n’était pas en accord avec un projet allant vers un régime universel à points se substituant aux régimes existants - régime général, régimes complémentaires, code des pensions civiles et militaires, régimes professionnels particuliers.

 

Nous avons fait connaître nos craintes qu’avec un tel système, sous tutelle de l’État et donc dirigé par les gouvernements et le parlement, ne l’emportent des politiques restrictives en termes de droits à la retraite, fragilisant le principe de solidarité fondée sur la répartition en ouvrant la porte aux solutions complémentaires, collectives ou individuelles, par capitalisation.

 

Nous avons, en particulier, estimé que la question devait être posée en termes de choix de société et non réduite à des contraintes budgétaires imposées par des options de politiques économiques contestables.

 

Ainsi, mettre en avant le poids des pensions dans le PIB (aujourd’hui de 13,8%) tend à réduire le droit à la retraite à une « dépense », sans tenir compte de la participation des retraités à l’économie et donc au PIB lui-même.

 

C’est pourquoi FO ne considère pas qu’il faille absolument raisonner à « enveloppe constante », excluant de fait le levier de l’augmentation des cotisations, ce qui, du fait notamment l’évolution de la démographie, conduit à agir sur le niveau des droits que ce soit en termes d’âge de départ, de durée d’activité, de niveau des pensions.

 

Certes l’espérance de vie s’est fortement accrue au cours des dernières décennies. Cela est le produit, dont nous ne pouvons que nous féliciter, du système de protection sociale collective et des progrès en matière de santé qu’il a favorisés - dont le droit à la retraite qui participe lui-même à l’accroissement de l’espérance de vie. On constate cependant que l’espérance de vie en bonne santé est loin d’être au même niveau et ne progresse pas sensiblement.

 

Envisager d’accroître le poids représenté par les pensions dans le PIB de l’ordre de 0,5 point à horizon de trente ans (cf. évaluations du COR) ne doit pas être considéré comme irrecevable.

 

Les prospectives diverses montrent que l’équilibre des régimes dépend étroitement de l’efficacité des politiques économiques du point de vue de l’activité et de l’emploi. La question du choix des politiques économiques doit donc être prioritairement abordée.

 

FO considère qu’elle pose celles du pouvoir d’achat des salaires, à la fois soutien de la consommation intérieure et source de recettes pour les régimes. Il est parallèlement essentiel de lutter contre la financiarisation de l’économie afin de favoriser l’investissement - en particulier en matières industrielles répondant aux défis de l’environnement et du climat - et de résorber les inégalités. Or, l’accent permanent mis sur les politiques de rigueur et d’austérité, privilégiant la baisse du coût du travail et la réduction des « dépenses publiques », conduit a contrario à éviter de poser ces questions.

 

Dès le début des concertations, et cela avait été confirmé lors de la réunion multilatérale du 10 octobre dernier, nous avions cependant compris que la réforme ne conduirait pas à mettre en cause l’un de ses paramètres en termes d’ouverture des droits, celui de l’âge légal. Lors des rencontres bilatérales, cela n’a jamais été ni contredit ni remis en cause de votre part.

 

Cependant en fonction de l’évolution des autres paramètres (valeurs à l’achat et à la conversion des points), la borne d’âge d’ouverture des droits dans un régime universel par points peut devenir en réalité celle d’un « droit à pension minimale », nécessitant, pour celles et ceux le pouvant (nombre de salariés ne sont d’ores et déjà plus en activité au moment de liquider leur retraite), de prolonger la durée d’activité pour pouvoir bénéficier d’un niveau décent de pension. En ce sens, nous vous avions fait part de nos critiques quant au mécanisme de coefficients majorants incitant à l’accroissement de la durée d’activité.

 

Or, ces dernières semaines, en dehors de la concertation conduite sous votre autorité, tant la question de l’âge légal que celle de la durée d’activité ont été soulevées, comme paramètres de la réforme des retraites, par plusieurs membres du gouvernement, dont le premier ministre lui-même.

 

Ceci nous a amenés à interroger le gouvernement considérant que le sens et l’objectif de la concertation étaient ainsi mis en cause.

 

Dans ces conditions nous vous informons que nous suspendons notre participation ne souhaitant pas apparaître comme cautionnant une réforme décidée sans réelle prise en considération des analyses, positions et revendications que nous portons.

 

Rappelant que les régimes de retraites des travailleurs sont essentiellement financés par leurs cotisations, que les retraites complémentaires sont gérées paritairement par les organisations syndicales de salariés et les organisations d’employeurs, FO n’entend pas rester indifférente à l’égard de décisions qui pourraient être envisagées et est déterminée à continuer d’agir pour porter et défendre les intérêts des salariés actifs et retraités en matière de retraite.

La Confédération appuiera en ce sens toute initiative de ses fédérations professionnelles en charge des régimes spéciaux de salariés comme du code des pensions civiles et militaires de retraite associé au statut général de la Fonction publique.

 

FO estime que ses revendications sont parfaitement légitimes. FO réaffirme son attachement à la solidarité fondée sur la cotisation et le paritarisme de gestion.

 

Soyez assuré, Monsieur le Haut-Commissaire, de notre considération.

 

Philippe Pihet, Secrétaire confédéral

Yves Veyrier, Secrétaire général

 

 

 

Documents joints
courrier_a_jp_delevoye_-hcrr.pdf
18 AVRIL PDF196.2 KO

 

Documents joints courrier_a_jp_delevoye_-hcrr.pdf 18 AVRIL PDF196.2 KO

Pourquoi FO suspend sa participation à la concertation sur la réforme des retraites...

smiley Blog publication, 18 avril 2019, 17H49

 

 

 

 

 

 

 

Pourquoi FO suspend sa participation à la concertation sur la réforme des retraites...
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17 avril 2019 3 17 /04 /avril /2019 14:05
YVES VEYRIER,   en matière économique, la science n’est pas exacte

ÉDITO
 

YVES VEYRIER

 

MERCREDI 17 AVRIL 2019

 

En matière économique, la science n’est pas exacte

 

  • L e terrible incendie qui a affecté la cathédrale Notre-Dame de Paris a empêché le président de la République de présenter les réponses qu’il entend apporter au Grand débat.

 

Nous n’avons en conséquence que les quelques orientations générales présentées par le Premier ministre. Or, elles peuvent quasiment être réduites à l’antienne de la réduction de la dépense publique, au prétexte que les Français auraient exprimé une « exaspération fiscale » et auraient « compris […] qu’on ne peut pas baisser les impôts si on ne baisse pas la dépense publique ».

 

Mais, depuis, on a enregistré une autre réaction qui dit entres autres : « Attention ! On ne peut avoir la dépense publique que l’on a en France – la gratuité de la santé, de l’éducation, les retraites publiques, une lutte efficace contre la pauvreté – et pas d’impôts […].

 

En fait, il faudrait prendre le débat dans l’autre sens : quel niveau de services publics veut-on ? Quelles dépenses sont nécessaires pour répondre aux besoins des plus pauvres et d’une partie de la classe moyenne qui se sent laissée de côté ? », complétée par : « Nous recommandons de faire davantage porter les impôts sur ce qui est le plus redistributif… plutôt sur les héritages et les patrimoines les plus importants ».

 

Ce ne sont certes pas exactement les termes que nous utilisons, mais force est de reconnaître que l’on y trouve assez précisément ce que FO porte de longue date. Ce qui est trop souvent qualifié de « dépense publique » est au contraire essentiel en matière de santé, d’éducation, de retraites, de lutte contre la pauvreté… autrement dit de protection sociale et de service public, donc de redistribution des richesses.

Et, plutôt que de partir d’une dépense à réduire », il faut, là encore, comme FO le revendique depuis longtemps, partir des besoins pour en déduire les moyens nécessaires.

 

Ce propos mérite d’être cité car il émane non pas d’un syndicat, d’un groupe d’économistes en rupture avec la doxa libérale, mais de l’économiste en chef de l’OCDE, à l’occasion d’une interview donnée au journal Le Monde (13 avril). Cette institution qui nous a, de longue date, plutôt habitués à des discours favorables au libéralisme économique. Nous ne ferons d’ailleurs pas de ses rapports nos bréviaires (au sens figuré s’entend !) puisque l’OCDE vient à nouveau d’applaudir aux réformes structurelles engagées par le gouvernement.

 

Cela montre cependant qu’en matière économique et budgétaire, la science n’est pas exacte et que les analyses et positions générales portées par FO sont autant légitimes que celles qui nous sont opposées.

 

Cela nous convainc du bien- fondé de notre refus d’une réforme des retraites mettant à bas l’existant pour un système universel à points, refus qui nous a conduits aujourd’hui à stopper notre participation à la concertation, ne voulant pas cautionner de nouveaux reculs des droits.

 

Cela nous convainc du soutien confédéral apporté aux syndicats et fédérations FO mobilisés contre « la transformation de la fonction publique », la loi Santé ou le projet de loi pour une école de la confiance.

 

Comme cela nous convainc de notre soutien confédéral aux syndicats et fédérations engagés dans des négociations et actions pour les salaires et l’emploi.

 

Yves Veyrier

 

Editorial d’Yves Veyrier du 17 avril 2019

 

 

 

yes Blog publication, 17 avril 2019, 15H16

 

 

 

 

 

 

YVES VEYRIER,   en matière économique, la science n’est pas exacte
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13 avril 2019 6 13 /04 /avril /2019 15:49
La confédération FO en campagne pour l’égalité femmes-hommes. © F. BLANC

La confédération FO en campagne pour l’égalité femmes-hommes. © F. BLANC

Egalité / OIT

 

LOIT au travail pour une avancée décisive vers l’égalité hommes-femmes

 

 

  • Les progrès pour combler les écarts entre hommes et femmes marquent le pas, constate l’Organisation internationale du travail. Mais les solutions sont claires, souligne-t-elle.

 

 

En 2018, 1,3 milliard de femmes occupaient un emploi dans le monde, contre 2 milliards d’hommes, soit 700 millions de moins. L’écart salarial restait de 20 %, et ce, malgré des dispositions légales imposant l’égalité salariale dans de nombreux pays.

 

Les filles représentent 69,1 % des jeunes qui ne sont ni en formation, ni en emploi. Autant de données dévoilées par l’OIT dans son rapport « Une avancée décisive vers l’égalité entre hommes et femmes », publié le 8 mars.

 

 

 

L’inégalité scolaire limite l’accès à l’emploi, mais elle n’est pas le facteur principal, indiquent les auteurs du rapport qui relèvent que 41,5 % des femmes diplômées de l’université sont inactives ou au chômage contre seulement 17,2 % de leurs homologues masculins.

 

Ils soulignent en revanche que 21,7 % des femmes se consacrent à plein temps aux activités non rémunérées de soin à autrui, contre 1,5 % des hommes, et que la pénalisation de la maternité face à l’emploi s’est accrue de 38,4 % entre 2005 et 2015.

 

  • Des pièges à éviter


Pour infléchir la trajectoire, l’OIT met en avant plusieurs solutions, comme le développement du congé de paternité et un plus grand investissement dans les services publics de soin à autrui. Elle se prononce aussi pour un renforcement de la transparence salariale, relevant que sans caractère obligatoire, l’application effective des mesures prises en la matière reste très limitée.

 

L’OIT préconise également d’abroger les lois discriminatoires envers les femmes, notamment celles qui les écartent de certains secteurs d’activité.

 

Ce point pourrait toutefois susciter un débat, s’il s’agit, comme l’évoque aussi le rapport, de supprimer l’interdiction du travail de nuit des femmes.

 

Les auteurs du rapport pointent eux-mêmes un autre piège à éviter : si pouvoir travailler à distance grâce à la digitalisation peut faciliter la conciliation de la vie privée et de la vie professionnelle, cela peut aussi conduire les femmes à continuer d’assumer la plus grande part des tâches domestiques et familiales.

 

Sourcing:   EVELYNE SALAMERO, in fo .fr

L’OIT au travail pour une avancée décisive vers l’égalité hommes-femmes

smiley Blog publication, 13 avril 2019, 16H58

 

 

 

 

 

 

 

L’OIT au travail pour une avancée décisive vers l’égalité hommes-femmes
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12 avril 2019 5 12 /04 /avril /2019 13:03
Loi PACTE     FO conteste les privatisations et les régressions sociales

Loi Pacte / Privatisation

COMMUNIQUÉ DE FO

 

Loi PACTE

 

FO conteste les privatisations et les régressions sociales

 


Ce jeudi 11 avril, l’Assemblée Nationale a adopté définitivement, à une large majorité, le projet de loi PACTE sur la croissance et la transformation des entreprises.

 

Pour Force Ouvrière, cette loi demeure un texte fourre-tout et qui va à l’encontre des droits sociaux et syndicaux.

 

FO réaffirme son opposition à la privatisation rampante de plusieurs entreprises (Aéroports de Paris, Française des jeux, Engie) qui focalise l’attention.

 

 

 

 

FO dénonce également de nombreuses dispositions qui vont à l’encontre des intérêts des salariés (relèvement des seuils sociaux, baisse du forfait social, incitations à l’épargne retraite…).

 

  • Force est malheureusement de constater qu’en dépit d’une crise sociale profonde et d’un Grand débat national censé apaiser les tensions, le social – comme la Fonction publique et le service public – est toujours vu comme un coût et que le choix demeure d’appuyer sur l’accélérateur du programme de libéralisation économique.

 

NATHALIE HOMAND

 

 

Loi PACTE     FO conteste les privatisations et les régressions sociales

smiley Blog publication, 12 avril 2019, 18H50

 

 

 

 

 

 

 

Loi PACTE     FO conteste les privatisations et les régressions sociales
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11 avril 2019 4 11 /04 /avril /2019 10:26
Réaction FO au rapport du sénat sur le financement de la perte d’autonomie

Société / Sénior / Autonomie / Dépendance

 

COMMUNIQUÉ DE FO du  JEUDI 11 AVRIL 2019 
 

Réaction FO au rapport du sénat sur le financement de la perte d’autonomie

 

  • Alors que le rapport Libault relatif au « grand âge et autonomie » est attendu pour la fin mars, une réunion avec les interlocuteurs sociaux le 8 mars, a posé les contours de cette réforme, qualifiée de « sujet prioritaire », mais sans laisser filtrer de réelles annonces, juste des constats établis depuis plusieurs années sur la situation actuelle.

 

Parmi eux, la question des métiers consacrés au grand âge, le sujet du reste à charge pour les personnes en perte d’autonomie, corrélé au sujet d’actualité de la réforme des retraites, ont été évoqués.

 

La question sur la prévention est d’autant plus importante que l’allongement de l’espérance de vie à la naissance soulève de nouveaux enjeux de santé liés au vieillissement.

 

La qualification du risque de la perte d’autonomie n’est pas tranchée : 5e branche ou 5e risque ?

 

Enfin, sur la question du financement, Monsieur Libault a indiqué que le gouvernement ne souhaitait pas mettre en place de prélèvements obligatoires supplémentaires.

 

 

 

 

Pour y substituer, il a évoqué plusieurs pistes : instaurer un prélèvement qui prendrait la suite de la CRDS à partir de 2024, affecter les excédents des branches de la Sécurité sociale, mobiliser les actifs du Fonds de réserve des retraites, prioriser la perte d’autonomie au sein de l’ONDAM.

 

Mais le 20 mars, dans le cadre du débat ouvert par le gouvernement sur l’âge de départ en retraite, le Premier ministre a évoqué la piste d’un allongement de la durée de cotisation pour financer la dépendance, qui de fait revient à reculer l’âge de départ à la retraite ! Cela n’avait jamais été évoqué ni dans le cadre de la mission Libault ni dans celui de la concertation retraite, ce qui à nouveau pose question quant à la considération apportée au dialogue social.

 

Cette mesure équivaudrait à faire payer le risque dépendance par les retraités futurs.

 

 

FO rappelle la nécessité de mettre en place des ressources pérennes dans le cadre de la solidarité intergénérationnelle, et rappelle son opposition au principe du jour de solidarité.

FO dit stop aux « petites phrases », stop au « bricolage » et à l’incohérence sur des sujets essentiels comme la retraite et la dépendance.

 

PHILIPPE PIHET, SERGE LEGAGNOA

 

 

Réaction FO au rapport du sénat sur le financement de la perte d’autonomie

smiley Blog publication, 11 avril 2019, 11H37

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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11 avril 2019 4 11 /04 /avril /2019 08:53
FO indignée par l’adoption de la loi « anti casseurs »

Conseil constititionnel / Loi anti casseurs

COMMUNIQUÉ DE FO


FO indignée par l’adoption de la loi « anti casseurs »
 

 

Malgré le travail acharné de FO auprès des sénateurs et des députés contre la loi dite « anti casseurs », le Conseil constitutionnel a, le 4 avril dernier, validé la plupart de ses dispositions.

 

FO réaffirme que cette loi menace l’exercice des libertés fondamentales nécessaires dans une société démocratique.

 

FO déplore la restriction de la liberté d’aller et venir, de la liberté d’opinion, de la liberté d’expression et surtout de la liberté de manifestation. Seul l’article 3 de cette loi portant sur l’interdiction administrative de manifester a été considéré comme portant une atteinte inadaptée et disproportionnée au droit d’expression collective des idées et opinions et à la liberté de manifester.

 

1970 déjà !

 

FO rappelle qu’elle est contre l’instauration de mesures préventives lors des manifestations. Ces mesures apparaissant comme excessives, manifestement attentatoires à la liberté de manifester et clairement disproportionnées.

 

En ce sens, FO demande l’abrogation de cette loi « de circonstances ».

 

Frederic Souillot

Sec Confédéral

 

FO indignée par l’adoption de la loi « anti casseurs »

 

 

 

 

smiley Blog publication, 11 avril 2019, 10H05

 

 

 

 

 

 

 

FO indignée par l’adoption de la loi « anti casseurs »
FO indignée par l’adoption de la loi « anti casseurs »
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4 avril 2019 4 04 /04 /avril /2019 13:06
Philippe Pihet

Philippe Pihet

Retraite / Dépendance

INTERVIEW

 

JEUDI 4 AVRIL 2019 ​​​​​​
 

P.Pihet

Philippe Pihet, secrétaire confédéral FO  

 

« Les retraites et la dépendance ne sont liés en aucune façon »


Après l’hypothèse émise le 20 mars par le Premier ministre de faire financer la dépendance des plus âgés par un allongement de la durée d’activité, et l’annonce de la ministre de la Santé, lors de la remise du rapport Libault sur le grand âge le 28 mars, d’une « grande loi » sur la dépendance à l’automne, Philippe Pihet, secrétaire confédéral FO en charge du secteur Retraite à la confédération, répond aux questions de L’InFO militante sur la dépendance.

 

 

 

 

  • Que penses-tu de la proposition du Premier ministre de travailler plus longtemps pour financer la dépendance des plus âgés ?

 

Philippe Pihet :

 

 

Je vois dans cette proposition un habillage maladroit, qui correspond en réalité à un choix du gouvernement de reporter l’âge légal de départ à la retraite. Le premier ministre vient de dévoiler la volonté de l’exécutif, au-delà de son projet de réforme systémique, de faire une réforme bis des retraites, paramétrique celle-là.

Tout cela alors qu’il nous a été dit dans la concertation que l’on ne toucherait pas à l’âge légal de la retraite aujourd’hui fixé à 62 ans. Le Premier ministre décrédibilise à la fois la concertation et la confiance qu’il cherche auprès des jeunes générations concernant la mise en œuvre d’un régime unique par points.

Comment faire confiance à un gouvernement qui change les règles du jeu en cours de route et qui a l’intention de repousser l’âge de la retraite des générations nées à partir de 1960 ?

 

  • Les deux sujets de la retraite et de la dépendance sont-ils liés, comme l’affirme le gouvernement ?

 

Philippe Pihet :

 

 

Les retraites et la dépendance ne sont liés en aucune façon. Rapprocher les deux dossiers revient à faire reposer le financement du risque uniquement sur l’assurance vieillesse, donc sur les retraités. Ce serait un non-sens économique et une injustice sociale majeure. Cela acterait la fin du contrat social intergénérationnel, selon lequel la Sécurité sociale permet à chacun de cotiser selon ses moyens pour percevoir selon ses besoins.


Si une grande majorité des personnes en perte d’autonomie sont des personnes âgées, n’oublions pas que les situations de handicap existent et peuvent survenir à tout âge. La perte d’autonomie est un risque de la vie.

 

  • Que propose FO pour financer la dépendance de nos ainés ?

 

Philippe Pihet :

 

 

À Force Ouvrière, nous revendiquons la création d’un cinquième risque au sein de la Sécurité sociale, et plus précisément au sein de sa branche Assurance maladie.

Ce risque serait financé par une cotisation sur l’ensemble des revenus, les revenus du travail comme ceux du capital. Nous sommes évidemment en premier lieu opposés au financement de la perte d’autonomie par l’assurance privée, comme cela a un temps été évoqué, mais heureusement ne figure pas dans le rapport de Dominique Libault.

 

  • Que penses-tu des pistes de financement évoquées dans le rapport de Dominique Libault ?

 

Philippe Pihet :

 

 

Une piste mérite d’être creusée, celle de l’utilisation de la CRDS.

En revanche, faire financer la dépendance par les excédents de l’assurance maladie me paraît plus qu’aléatoire, en raison de la situation financière du régime, dont nous craignons qu’il soit de nouveau en déficit en 2019.

Quant à l’idée de créer une nouvelle journée de solidarité payée uniquement par les salariés, c’est clairement non pour FO.

Ce serait la porte ouverte à un doublement de la CASA (Contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie, NDLR), la taxe de 0,3% prélevée sur les revenus bruts des retraites, des pensions d’invalidité et des allocations de préretraite.

 

  • Les syndicats de personnels des Ehpad et de l’aide à domicile sont reçus aujourd’hui à l’Elysée. Quelle est l’engagement de la confédération dans ce dossier ?

 

 

Philippe Pihet :

 

 

La confédération apporte depuis le départ son soutien aux personnels des Ehpad et de l’aide à domicile, à leurs syndicats et à leurs fédérations FO. Il est urgent de redonner au secteur des moyens à la hauteur des besoins, et notamment d’instaurer au niveau des effectifs un ratio d’un encadrant pour un résident dans les Ehpad, sur la base des préconisations du plan Solidarité grand âge 2008, qui n’ont jamais été appliquées.

L’augmentation de 25% du taux d’encadrement dans les Ehpad, d’ici à 2024, proposé dans le rapport Libault, reste notoirement insuffisant.


Ce rapport insiste par ailleurs sur la nécessité de revaloriser les métiers de l’âge, mais il ne contient aucune mesure concrète en faveur d’une hausse des rémunérations. C’est là aussi une de nos principales revendications.

 

Cela fait plus de quinze ans que les gouvernements, de quinquennat en quinquennat, se repassent le dossier de la dépendance.

 

  • Existe-il aujourd’hui d’un véritable défi à relever avec l’arrivée des générations du baby-boom à la retraite ?

 

Philippe Pihet :

 

 

Le dossier dépendance a toujours bloqué sur les aspects financiers. Il y a évidemment urgence à débloquer des moyens pour satisfaire les besoins criants dans ce secteur. Mais il faut toujours faire attention aux chiffres présentés comme alarmistes.

On prévoit certes plus de 40 000 personnes âgées dépendantes de plus par an à compter de 2030, mais ces statistiques ne prennent pas en compte les actions de prévention et les progrès technologiques de la médecine. ll convient de garder la tête froide.

 

 

 

ITW, fo.fr, in l'info militante

Françoise Lambert

RETRAITE


Revalorisation de l’Allocation Supplémentaire d’Invalidité et de la Majoration Tierce Personne au 1er avril 2019

 

Pour l’année 2019, la revalorisation applicable à l’ASI est de 1.5 %.Son montant s’élève, au 1er avril 2019, à :

 

415,57 euros mensuels pour une personne seule
685,76 euros mensuels pour un couple marié
La majoration tierce personne (MTP) est revalorisée au taux de 0,3 % (art. 68 de la loi n° 2018-1203 de financement de la sécurité sociale pour 2019 du 22 décembre 2018).
Son montant est porté au 1er avril 2019 à 13 463,11 euros par an, soit 1 121,92 euros par mois.

 

 

 

 

Ci dessus, Circulaire CNAV N°2019-14 du 26 mars 2019

 

 

ITW Philippe Pihet, secrétaire confédéral FO    « Les retraites et la dépendance ne sont liés en aucune façon »

smiley Blog publication, 04 avril 2019, 14H22

 

 

 

 

ITW Philippe Pihet, secrétaire confédéral FO    « Les retraites et la dépendance ne sont liés en aucune façon »
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