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  • : FO Retail Distribution
  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.

"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
répondit le renard."    
Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry

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Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, voyant venir un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d'alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective

 Libres, Indépendants, Déterminés et Solidaires Ensemble. Communication, Information et Expression directe de l'actualité sociale, économique et syndicale de FO CPF et des salariés du commerce et de la Grande distribution.

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DROIT A L'IMAGE

Droit À L'image

Dans ce blog nous sommes amenés fréquemment à diffuser des images, des vidéos, des photos, voire des articles de presse, d'insérer des liens vers des documents,   ceci afin d'étoffer et d'éclairer nos posts, en leur donnant plus de contenus, pour une meilleure compréhension.

Nos sources sont toujours citées.

Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.

Néanmoins rien n'empêche les personnes ne désirant pas voir leur image diffusée de nous le signaler lors de la prise de vue.

Sans manifestation de leur part, nous considérerons leur consentement présumé.

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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 16:06

Est-ce qu'on se suicide plus à France Télécom qu'ailleurs ?


La question peut sembler morbide. Avec vingt-quatre suicides en moins de deux ans, France Télécom est-elle une entreprise plus « suicidogène » que les autres ? Eco89 a examiné les statistiques disponibles. Des chiffres à manier avec beaucoup de précaution.

Direction et syndicats de France Telecom restent discrets sur le sujet, que Sébastien Crozier, de la CFE-CGC, qualifie de « comptabilité macabre ». Il est néanmoins possible de dégager des tendances significatives, mais attention aux interprétations hâtives :

· Les statistiques sont rares, comme le déplorait un rapport sur « les risques psychosociaux au travail » en 2008

· Elles sont forcément incomplètes : la « sous-déclaration » des suicides peut s'expliquer par la discrétion de la famille, des difficultés à déterminer les causes de la mort, voire le « maquillage » en accidents

· Établir avec précision le lien entre suicide et travail est particulièrement difficile

Plus que dans le reste de la population ?

Non. Le ministère de la Santé vient de publier une étude de l'Inserm sur « la mortalité par suicide en France », qui présente les chiffres les plus récents. Ils concernent l'année 2006 :

  • 10 423 suicides en France, soit 16 pour 100 000 habitants

Le nombre de suicides en France diminue régulièrement depuis les années 90, mais assez lentement pour qu'on puisse utiliser celui de 2006 comme élément de comparaison avec le nombre de suicides chez les employés de France Télécom en 2008 :

  • 12 suicides pour 102 254 employés en France, soit 11,7 pour 100 000 employés

La valeur de cette comparaison est limitée. Pour savoir si France Télécom est une entreprise particulièrement « suicidogène », il faut exclure les adolescents ou les retraités et se concentrer sur la population active. Et c'est là que les choses se compliquent.

Plus que dans les autres entreprises ?

Difficile à savoir. Nous avons interrogé les ministères du Travail et de la Santé, l'Inserm, la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) : aucun ne connaissait le taux de suicide des actifs.

Et si, par défaut, on prenait en compte la population en âge de travailler ? On peut croiser les données de l'Inserm sur le suicide en 2006 et le recensement réalisé la même année par l'Insee :

  • 6 936 suicides chez les 25-64 ans, soit 21,6 pour 100 000 habitants de cette tranche d'âge

Beaucoup plus que la moyenne de France Télécom, mais cette comparaison mélangeant actifs et inactifs est forcément limitée. Le problème, c'est qu'on ne peut pas aller beaucoup plus loin.

Les statistiques de la CNAMTS associent directement suicide et travail, mais elles concernent uniquement les demandes visant à faire reconnaître un suicide comme accident du travail : 49 en 2008, 21 pour l'instant en 2009.

Selon toutes les administrations contactées, il n'existe pas de recensement officiel des suicides par entreprise. Ces deux dernières années, des « vagues » de suicides ont aussi touché Peugeot, Renault et les banques.

Plus de suicides qu'avant ?

La tendance semble s'accélérer. La direction de France Télécom annonce 12 suicides pour toute l'année 2008, et déjà autant pour 2009. Ces chiffres concordent avec ceux de l'Observatoire du stress et des mobilités forcées créé début 2008 par Sud et la CFE-CGC : 23 suicides en dix-huit mois.

Mais le nombre de suicides était déjà élevé les années précédentes. Et parfois beaucoup plus élevé. En 2002, notamment, 29 suicides avaient été recensés. Soit, compte tenu des effectifs de l'époque, un taux de 20,5 suicides pour 100 000 employés.

Le taux de suicide à France Télécom aurait donc nettement reculé entre 2002 et 2008, alors que le groupe poursuivait son « dégraissage » et supprimait 40 000 emplois en France. Paradoxal ?

Ce serait oublier que le taux de suicide n'est pas une statistique comme les autres. La « sous-déclaration » a pu jouer sur son évolution. Et n'oublions pas qu'on ignore la part, dans ces suicides, des motivations professionnelles et purement personnelles

A elles seules, ces statistiques n'expliquent donc pas grand-chose. Et l'émotion suscitée par les suicides récents n'est pas qu'un simple effet médiatique. Comme le montrent les témoignages que nous adressent des salariés de France Télécom, la crise est réelle : le taux de suicide a peut-être diminué, mais la tension, elle, a augmenté.

Sources: Carfvenette.FO & rue89.fr

 

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5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 21:44

Les Français restent plutôt hostiles au travail dominical. C’est le résultat du sondage publié aujourd’hui par France Info et 20 minutes, réalisé par l’Institut Obéa-Infraforces.
La nouvelle loi votée cet été, qui prévoit d’élargir les possibilités de travailler le dimanche, suscite toujours la méfiance.

Une majorité se dégage contre l’élargissement du travail le dimanche. Mais c’est une courte majorité : 55 %. Les avis restent très partagés.

On note aussi qu’indépendamment de la nouvelle loi, le travail dominical est déjà assez largement répandu en France. Près d’un tiers des personnes interrogées déclarent qu’elles travaillent déjà le dimanche, plus ou moins régulièrement.
C’est surtout dans la catégorie des salariés qui pour l’instant restent au repos le dimanche que l’hostilité est la plus forte. Lorsqu’on leur demande s’ils seraient prêts à travailler ce jour-là, la réponse est largement négative, à plus de 65 %.

L’autre question importante, c’est de savoir si la nouvelle loi va modifier les habitudes de consommation : si les magasins sont plus nombreux à ouvrir, cela vous incitera-t-il à fréquenter davantage les commerces le dimanche ?
Oui, disent 41 % des sondés. Mais ça reste très partagé.
Plus de la moitié des personnes interrogées affirment au contraire que ça ne devrait pas changer leurs habitudes de consommation.

Source Fecfocommerce.fr

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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 20:51

LA PAROLE EST AUX MILITANTS

La Loi Mallié sur le travail du dimanche vient régulariser l'infraction de nombreux patrons du jecn15.jpgcommerce qui ont enfreint la loi sur le repos dominical depuis des années. Le repos dominical est considéré, à juste titre, comme une institution française car il est un régulateur sans faille des valeurs traditionnelles et républicaines concernant la famille, la culture, les associations, le sport, et j'en oublie tellement d'autres…

 

Ce texte va non apporter des inégalités pour les salariés concernés mais va à l'encontre du Grenelle de l'environnement. Il est une véritable boîte à Pandore pour banaliser à terme le travail du dimanche.

Tous les salariés concernés qui n'auront d'autres choix que de travailler le dimanche parce que le choix ne s'imposera pas, sauront se souvenir le moment venu de cette position antisociale : dans leurs luttes, dans leurs votes, les occasions ne manqueront pas !

Didier

 

Je suis un employé du commerce, précisément je travaille aux établissements boulanger dans le Nord de la France. Ma surprise fut totale quand j'appris que le centre commercial où je travaille risquait de faire partie d'un PUCE.

Mes collègues de travail et moi nous nous posons de multiples questions et attendons des réponses de notre cher Président.

J'ai 40 ans et pas de Rolex. Qu'ai-je fait de ma vie !! Je vis séparé de ma femme avec, à ma charge, 3 merveilleux enfants que j'élève seul envers et contre tout.

Le mercredi, je travaille. Le samedi, je travaille. Et maintenant, je vais devoir travailler le dimanche !!

Au secours, M. Le Président. Je n'ai pas les moyens de me payer une nourrice. Dois-je les abandonner à la DASS ou assumer le fait que mes enfants ne vont plus me reconnaître au bout de quelques mois ?

J'attends une réponse rapide de la part du Président à moins que Carla puisse garder mes enfants !!!

Rudy

 

C'est honteux. C'est le seul jour où toute la famille se retrouve car la semaine les parents travaillent et les enfants ont cours. Des gens se sont battus pour avoir ce jour de repos et le capitalisme est en train de nous bouffer. En plus le volontariat (mon œil) pour les nouveaux contrats de travail ; ou le postulant travaille le dimanche ou il ne sera pas pris. Et aussi à voir la rémunération (gros problème) certains seront payés double plus un jour de récupération, d'autres payés double mais pas de récupération et d autres n’auront rien, ils auront leur jour de repos dans la semaine, point.

Merci Sarko.

Philippe

 

Ce que je peux dire, c'est que d'un point de vu commercial le même chiffre s’étalera sur 7 jours et plus sur 6. C'est comme avec les soldes flottantes, on arrive même plus à vendre les fringues au prix fort parce que les gens attendent les promos à répétition !!! Trop de soldes tuent les soldes !!! Pour le dimanche, on sera obligé de travailler car le volontariat, quand on est une équipe de 5, ce n'est pas gérable. Plus de dimanche, en famille donc toujours du stress !!! En ce qui me concerne je suis contre. C'est aller contre les Droits de l'Homme, c'est-à-dire la LIBERTE !!!

Maggy

 

C'est, à mon sens, le plus grand recul social de tous les temps et, d'un point de vu historique, une aberration anachronique !

Marc

 

Si l’ouverture des dimanches était avec des tarifs de vente 10% plus cher que les jours ouvrables comme dans les pharmacies, on constaterait vite que la majorité des clients ont le temps de venir acheter la semaine.

Pour combattre la maladie, on ne peut pas attendre le lendemain. Pour des achats de bien être, on peut attendre.

Aujourd’hui, les commerces sont concernés et demain ce sera le tour des transports, des crèches, des banques etc. etc. etc.

Plus payés ? Ne soyons pas naïfs, nos dirigeants feront valoir que le dimanche est un jour comme les autres, au même tarif que les autres. Il suffit de voir les jours fériés : au début il y avait une prime, aujourd’hui à Darty c’est un jour comme les autres au même tarif que les autres et pas sur la base du volontariat mais avec l’obligation d’être présent.

 Guy

 

Lorsqu'il en a été question, ma première réaction a été : mais jusqu'où vont-ils aller ? Lorsque j'ai su que la loi était passée, je me suis demandée pourquoi nous n'avions pas plus réagi (comme pour le CNE).

Autour de moi, les gens sont révoltés mais… résignés aussi. Qu'est-ce que l'on peut faire de toute manière, ils font ce qu'ils veulent ! Voilà ce que j'entends le plus. Je les comprends mais nos grands-parents se sont battus pour avoir des droits et aujourd'hui on nous les supprime. Ras-le-bol, que sous prétexte de la crise, nous devrions être corvéables à souhait pour sauver, soi-disant nos emplois. Je ne suis pas du genre à être opposée systématiquement au patronat mais là trop c'est trop. Nous sommes en train de maintenir les profits de nos chers patrons au détriment de notre vie familiale. Comment expliquer à nos enfants que nous ne pourrons pas être là au match de foot parce que maman travaille, comment expliquer aux grands-parents que le repas de famille dimanche midi ne peut pas se faire parce que papa travaille, comment expliquer aux enfants que notre jour de repos est le jour où eux sont en classe… Et après ce sera au tour des sociétés de services d'ouvrir le dimanche car il faudra bien faire garder les enfants, livrer (plus le temps en semaine), faire comme les autres au nom de l'égalité (quand ça les arrange).

De plus, avec la complexité des différents accords, il devient difficile de s'y retrouver pour les salariés.

Les salariés du privé ont besoin de se sentir soutenus.

Véronique

 

Concernant la nouvelle loi sur le travail dominical, je te donne ma position en dépit du fait que je travaille dans une branche “l'ameublement” qui en est exclue, puisque depuis janvier 2008, elle fait partie des dérogations permanentes comprises dans le nouveau code du travail. Malgré cela, et l'argument principal des enseignes de l'ameublement que cela permettrait de créer des emplois, un an après, nous voyons le résultat : 800 suppressions de postes à CONFORAMA et les magasins les plus impactés par ces suppressions sont les établissements d’Ile-de-France (étonnamment les seuls à être ouverts le dimanche, avec Plan de Campagne !!! Cherchez l'erreur !!!)

Il existait des dérogations qui autorisaient le travail du dimanche. La nouvelle loi les étend largement. La loi vise de fait à la disparition du droit au repos hebdomadaire dominical. Par l’intermédiaire de cette loi, le dimanche devient un jour comme les autres.

Les députes UMP ont remodelé la société pour répondre uniquement à leurs intérêts. Ils nous racontent chaque jour que les salariés se plaisent à être employés le dimanche sur la base du volontariat, que cela leur permet de gagner plus. Mais en réalité, pour de nombreux travailleurs, il ne s’agit pas de travailler plus pour gagner plus, mais tout simplement de travailler pour avoir un salaire décent, afin de pouvoir vivre dignement. La question n’est donc pas de déréglementer un peu plus le travail, mais d’augmenter les salaires. De plus, en étendant le travail du dimanche, la majoration du salaire risque de disparaître et le dimanche deviendra ainsi un jour comme les autres. Bien au contraire, le repos dominical est et doit rester un repère collectif dans la société. Il permet de structurer, socialement et économiquement. S’il est nécessaire de permettre aux populations d’avoir des loisirs, de se cultiver ou de voyager le dimanche, cela ne doit pas servir de prétexte à étendre le travail du dimanche à l’ensemble des secteurs.

C’est bien en donnant des règles collectives que nous pourrons renforcer les liens sociaux au sein de cette société qui a bien besoin de retrouver des valeurs de solidarité. C’est en renforçant les garanties collectives pour les salariés, que nous pourrons dans le même temps assurer leur liberté individuelle et collective, à commencer par celle d’avoir un travail et de pouvoir en vivre décemment. Le travail dominical reste incontournable pour les secteurs de l’information, de la santé, de la restauration, des transports, des activités sportives et culturelles, dans certaines industries, pour des raisons techniques ou encore dans certains commerces. La loi en détermine déjà un certain nombre. Au-delà, aucune raison, qu'elle soit économique ou sociale, ne justifie un élargissement des dérogations déjà̀ nombreuses sur le travail du dimanche.

Au-delà de cette loi, ce que je redoute le plus c'est l'effet domino, comme pour l'amendement DEBRE dont la portée a été toute aussi mal maîtrisée que ses fondements juridiques. Cet amendement a dépassé les espérances du secteur de l'ameublement, qui ne revendiquait cette dérogation que pour la seule Région Parisienne. Il a obtenu une dérogation de portée nationale. Cette nouvelle dérogation leur a été accordée, sans même la moindre contrepartie pour les salariés concernés et sans aucune consultation des organisations syndicales.

Je ne dénigre pas les partisans du travail dominical, même si je ne partage pas leurs convictions, et continuerai de défendre les miennes. Avant tout, je souhaite que soit respecté l’état de droit et les règles démocratiques qui obligent à affronter ce choix de société, non par la bande, mais de manière frontale.

Je rappelle aussi que la dérogation qui concerne l’ameublement s’applique sur la France entière et que chacun est donc aujourd'hui concerné, en ce, et y compris, les parlementaires qui se sont vus assurer que cette lèpre ne passera pas les limites du département sur lequel ils sont élus. Il suffit aujourd'hui qu'une seule enseigne d’ameublement ouvre le dimanche pour contraindre les enseignes qui sont dans la même zone de chalandise, dans tous ces autres secteurs à devoir suivre ou à subir la distorsion de concurrence.

Les enseignes d’ameublement sont déjà en phase d’expérimentation sur l’extension de l’ouverture dominicale en province, tel qu’IKEA à Dijon, et ce mouvement ne fera que s’amplifier là où des tentatives ont été faites par le passé.

Il ne fait nul doute que la clientèle va se précipiter vers ces nouveaux lieux de consommation, aidée en cela à grand renfort de promotion et de marketing, en changeant ses habitudes de consommation. Au regard de ce résultat désastreux, j’invite chacun à la relecture de la Loi Mallié. Elle vise à accorder des dérogations dans l’ensemble de la Région Parisienne, des grandes métropoles d’aujourd’hui et de demain ainsi que dans les zones touristiques à l’ensemble du secteur marchand. Ces nouvelles dérogations, loin de supprimer les anciennes, viennent s’ajouter à celles existantes et maintiendront « les régimes spéciaux ». Cela obligera, là encore, et en suivant la même logique qui la conduit actuellement, l’autorité administrative à concéder une dérogation aux commerces exclus de ces zones qui risquent de souffrir d’une distorsion de concurrence.

Que feront les commerces des zones limitrophes, conscients de la déperdition de clients, ils demanderont une autorisation temporaire qui ne pourra pas leur être refusée et qui leur sera accordée de manière permanente. Ils y seront contraints. Ils ne le feront pas pour conquérir de nouvelles parts de marché, mais pour ne pas perdre leur clientèle. Leurs propres clients risquent autrement de faire 50 kilomètres pour se rendre dans l’enseigne du département d’à côté qui sera autorisée à ouvrir et acheter ce qu’ils auraient pu acheter tout aussi bien chez le commerçant d’à côté.

De proche en proche, toute la France sera couverte, à l’exception des zones les plus rurales pour lesquelles l’enjeu ne vaudra pas les coûts et qui seront une fois de plus confrontées à l’inégalité qu’elles subissent déjà, chacun se plaignant ainsi des déséquilibres des territoires.

Si nous prenons une carte de France et regardons quelles sont les zones qui seront impactées, demandons-nous qui y travaille, combien de petits commerçants et leurs salariés pourront suivre ce rythme, combien de ces commerces survivront. Pour en avoir une idée, il suffit d'aller dans une zone commerciale du Val d'Oise et de compter les enseignes que nous ne connaissons pas au niveau national pour comprendre ce qui s'organise aujourd'hui.

On verra si les consommateurs, aujourd’hui si friands d’une consommation facilitée, comprendront ce qui se joue, avant de s’apercevoir qu’ils sont, eux ou leurs proches, les salariés qui seront demain confrontés à la réalité du travail dominical.

 Didier

 

En une seule phrase qui résume tout : “c'est la fin de toute vie de famille ». Mon épouse et moi-même travaillons dans le commerce du lundi au samedi avant cette loi, maintenant nous allons travailler du lundi au dimanche. Le repos dominical était notre seul jour en famille, ce droit de vivre ensemble nous a été retiré. Je ne parlerai pas de mes grands-parents qui se plaignent de ne pas pouvoir voir leurs arrières petits enfants car les parents travaillent tout le temps.

Olivier

LE JEC n° 15 (l'intégral)

http://www.fecfo.fr/IMG/pdf/JEC_15.pdf

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19 septembre 2009 6 19 /09 /septembre /2009 17:22

Le prix du danger


Un florilège qui aurait pu coûter 220 000€. Cité à comparaître devant le tribunal d'Evry en mai dernier, le géant de la distribution Carrefour a été épinglé et condamné à payer 72 300€ d'amende, le 17 septembre par le tribunal d'Evry où est situé le siège social.

Carrefour a été sanctionné pour un manque de traçabilité de la viande bovine, des poids de produits non conformes à ceux indiqués sur l'étiquette, des dates limites de consommation dépassées, des produits surgelés conservés à température ambiante... (voir archive Mai 2009)

En tout plus de 2500 infractions avaient été relevées pas l'inspection du travail et la répression des fraudes dans sept magasins franciliens.

A vouloir toujours tirer sur la corde, il arrive parfois que cette dernière se casse. La baisse des effectifs, la réduction des coûts, les conditions de travail qui se dégradent, ne sont peut-être pas étrangères à ces dysfonctionnements. Cette amende représente un peu plus que le coût annuel de trois postes chargés,niveau 2B, qui auraient été sûrement utiles dans trois de ces magasins, ils auraient permis un gain de productivité et éviter une telle publicité.

Par ailleurs, l'enseigne de grande distribution risque une amende de deux millions d'euros. En juin, Carrefour comparaissait au tribunal d'Evry. L'affaire portait sur des "accords de partenariat" concernant des prestations un tantinet légères à ses fournisseurs. La décision sera rendue le 14 octobre. 

Maintenant le positif est de retour, il faut tourner la page, changer de paysage.

source leparisien.fr et FO Carrefour Venette

 

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19 septembre 2009 6 19 /09 /septembre /2009 17:17



LES JEUNES TRINQUENT À LA RENTRÉE


Les 15-24 ans ne cessent de battre leurs propres records de chômage. Ils ont fourni de gros contingents lors des licenciements à la chaîne de l’été et voici qu’arrive la vague des nouveaux diplômés...


Le chômage des jeunes a atteint au deuxième trimestre le niveau record de 23,9%, une hausse de 5,1 points sur un an, selon l'INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques), alors qu’ils sont encore quelque 600.000 à devoir arriver sur le marché du travail à l’occasion de la rentrée.

Déjà à la fin de l’année dernière, la France se situait parmi les pays européens affectés des plus hauts taux avec 21,5% des moins de 25 ans à la recherche d’un emploi, soit plus du double de l’Allemagne (10,2%), selon les chiffres donnés en janvier par Eurostat, l’institut de statistiques de la Commission européenne. En fait, depuis le début des années 1990, le taux de chômage des moins de 25 ans n'est jamais descendu sous les 17%, selon le CSERC (Conseil supérieur de l'emploi, des revenus et des coûts).
La France n’a d’ailleurs jamais vraiment brillé dans le domaine, figurant parmi les lanternes rouges européennes, avec la particularité de cumuler avec d’aussi mauvais résultats dans la catégorie senior.

«En temps de crise, historiquement, le chômage des jeunes augmente considérablement et très vite. Comme ils manquent d’expérience, ils ont souvent des contrats précaires, intérim ou CDD.
Ce sont donc les premiers touchés en cas de ralentissement économique car un plan de licenciement coûte très cher», commente un chercheur de l’INSEE. De plus, moins de la moitié des jeunes au chômage perçoivent une indemnisation, contre 60% des demandeurs d'emploi.
Au gouvernement on commence à s’inquiéter de cette situation potentiellement explosive qualifiée en juin d’“extrêmement préoccupante” par la présidente du Conseil d'orientation pour l'emploi (COE), Mme Marie-Claire Carrère-Gée, qui a succédé à ce poste à M. Raymond Soubie, actuel conseiller présidentiel en matière sociale...
Pour faire face, le RSA (revenu de solidarité active) pourrait, selon les révélations d’un quotidien économique, mercredi, être étendu aux moins de 25 ans. Qui pourraient le perdre s'ils refusaient trois offres d’emploi tout ce qu’il y a de plus raisonnables!

force-ouvriere-hebdo

 

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18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 21:26

Enquête : chefs de rayon, qui êtes-vous ?

Pas moins de 652 chefs de rayon se sont prêtés au jeu et ont répondu à la neuvième édition de l’enquête exclusive Linéaires « Chefs de rayon, qui êtes vous ? ». C’est l’occasion de saisir sur le vif leur état d’esprit, de mieux connaître leur profil type, leur aspirations… Après quoi courent-ils ? Certains rêvent de reprendre la main sur les achats, la fixation des prix, quand d’autres s’affichent en aficionados du management. C’est bon signe : la plupart se disent suffisamment bien dans leurs baskets pour ne travailler que dans leur enseigne… et la majorité veut poursuivre une carrière dans la grande distribution. Quant aux salaires, s’ils se « hâtent avec lenteur » dans leur progression, ils font encore état de grandes disparités entre les enseignes. 

Sous pression, mais bien dans vos baskets L’enquête de Linéaires permet de confirmer un cliché : oui, les managers sont bien sous pression. Mais ils s’en accommodent et restent motivés. Certains demandent même plus de responsabilités. Globalement, ils restent très attachés à leur enseigne. Bien qu’en perte de vitesse, Auchan et Carrefour restent les plus attractives.

La pression ne fait aucun doute et se reflète dans les horaires hebdomadaires.
Depuis l’enquête 2007, les chefs de rayon travaillant plus de 60 h par semaine ont plus que doublé (13 %). Entre-temps, la durée moyenne de travail hebdomadaire a franchi la barre des 50 h.
Une explication ?
La fonction chef de rayon comprend de plus en plus de responsabilités. C’est ce que ressent la majorité d’entre eux (56 %), impression particulièrement renforcée chez les chefs de rayon des supers.
En hypers, la situation est bien plus contrastée : il y a ceux qui, comme Auchan ou Leclerc, estiment que leur fonction comporte de plus en plus de responsabilités. D’autres, comme les managers de Géant Casino et de Carrefour, ont au contraire l’impression de voir le sel de leur métier leur échapper. Ils ne demanderaient pas mieux que d’avoir les coudées un peu plus franches sur certains leviers perdus, comme les achats ou la fixation des prix.
Les chefs de rayon ne sont pas pour autant démotivés ! Près de huit sur dix veulent toujours faire carrière dans la grande distribution. Quant au salaire, pas de surprise. 65 % des rémunérations sont inférieures à 2 300 € bruts, mais ils continuent à progresser. Selon les déclarations des chefs de rayon eux-mêmes, c’est une fois de plus Carrefour qui remporte la palme en hyper et en super (Carrefour Market).
Des managers fidèles Dans un univers très concurrentiel, la fidélité à l’enseigne reste une valeur forte. Ceux qui déclarent ne vouloir travailler que dans leur propre enseigne sont plus nombreux qu’il y a deux ans (62 %, + 8 pts).

Au jeu de la séduction, l’image des enseignes concurrentes se modifie en profondeur.
 Auchan et Carrefour, traditionnellement plus courtisées, voient leur attractivité sérieusement écornée. Toutes deux sont désormais au coude à coude : 5 % des chefs de rayon des autres enseignes ont spontanément déclaré souhaiter y travailler.
En 2007, c’était deux fois plus pour Auchan (10 %) et 8 % pour Carrefour. L’attractivité de Cora est également réduite de moitié. Quant à celle de Géant Casino, elle est statistiquement nulle ! Avec Intermarché, Leclerc est l’une des rares enseignes à avoir gagné en attractivité (4,6 %). Essentiellement prisée par les chefs de rayon des formats supers, elle talonne désormais avec Système U (également à 4,6 %) les deux têtes de série Auchan et Carrefour.

Source: FOCarvenette 

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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 16:54

Travail dominical : un périmètre très large pour les métropoles

Les préfets de l'Ile-de-France, du Nord -Pas-de-Calais et de Paca ont établi la liste des communes qui pourront demander l'ouverture de certaines zones commerciales le dimanche.

Le travail du dimanche avance. La publication du décret d'application de la loi dont le ministre du Travail, Xavier Darcos, s'est engagé à ce qu'il ne comporte pas d'innovations particulières n'est plus qu'une question de jours. Et déjà une bonne partie de la loi d'application immédiate entre en vigueur.

Comme l'avaient fait les préfets du Nord  - Pas-de-Calais pour Lille et de Paca pour Marseille la semaine dernière, celui de l'Ile-de-France a signé hier l'arrêté délimitant l'« unité urbaine » de Paris, c'est-à-dire la liste des communes qui pourront demander la création de périmètres d'usage de consommation exceptionnel. Les Puce sont destinés à légaliser l'ouverture dominicale de grandes zones commerciales, comme Plan de campagne près de Marseille, ou Thiais Village dans le Val-de-Marne. Celles-ci ouvraient dans l'illégalité totale ou grâce à des arrêtés préfectoraux illégaux, ou encore, comme à Thiais, grâce à une charte tripartite (préfet, commune, commerçants).

Le nombre de communes fait débat

En Ile-de-France, comme à Marseille ou Lille, la délimitation des zones urbaines de plus de 1 million d'habitants s'est faite strictement sur la base du recensement de la population, précise-t-on au cabinet de Xavier Darcos. Le champ n'en est pas moins vaste. En Ile-de-France, il comporte la capitale, toutes les villes de la petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne), et une partie de celles de grande couronne, soit environ 400 communes. A leurs conseils municipaux de demander, s'ils le souhaitent, la création d'un Puce au préfet du département. Mais le nombre des communes concernées commence déjà à faire débat.

« En Ile-de-France, le préfet va bien plus loin que l'esprit de la loi, qui était de légaliser des situations existantes pour quelques zones commerciales », regrette Eric Scherrer, de la Fédération du commerce CFTC. Au cabinet de Xavier Darcos, on temporise : « Il s'agit avec les Puce de traiter les usages existants, pas d'en générer de nouveaux. Un préfet ne peut accepter la création d'un Puce que si la zone commerciale avait l'habitude d'ouvrir le dimanche et attirait un flux important de clientèle venue d'ailleurs. »Traduction : seules les zones commerciales qui avaient choisi d'enfreindre la loi ou bénéficiaient de dérogation seront concernées. Voire. A Thiais, le maire UMP Richard Dell'Agnola proposera dès fin septembre la création d'un Puce pour Thiais Village, qui remplit les critères. Il envisage de faire de même pour Belle Epine, l'un des plus grands centres commerciaux français, jusqu'à présent fermé le dimanche, si les commerçants le demandent. « Ce sera au préfet de trancher », estime-t-il. Ce qui augure de nombreuses discussions sur les interprétations de la loi.

Le dossier ne sera pas facile à gérer pour certains maires de gauche. Exemple dans la région Nord. Les villes de Tourcoing ou de Wattrelos, pourtant transfrontalières et soumises de ce fait à l'intense concurrence commerciale belge, n'entendent rien demander. Le maire socialiste de Roubaix, René Vandierendonck, n'a pas encore pris position sur un sujet qui semble l'embarrasser, entre un refus de principe et la prise en compte des difficultés du commerce local. Son voisin le maire d'Halluin, socialiste lui aussi, est l'un des rares à avoir choisi l'ouverture dominicale : la concurrence belge est directe à l'autre bout de la rue principale.

 

OLIVIER DUCUING ET ISABELLE FICEK, Les Echos
LU sur Les Echos du MARDI 15 septembre 2009
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14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 23:29

L'Île-de-France est concernée par le travail du dimanche


Paris outragé, Paris humilié, mais Paris libéré. Décidément tout fout le camp!

Les communes de l'unité urbaine de Paris, qui couvre Paris et une partie de l'Île-de-France, vont pouvoir procéder à l'ouverture dominicale, selon la nouvelle loi.


Dans un communiqué publié lundi 14 septembre, la préfecture de Paris et de la région Île-de-France indique que le préfet Daniel Canépa vient de signer l'arrêté établissant le périmètre et la liste des communes de l'unité urbaine de Paris (plus d'un million d'habitants) qui peuvent déroger au repos dominical.
Sont donc concernées par le nouveau dispositif de dérogation au repos dominical, sur demande au préfet de leur département de la création d'un "périmètre d'usage de consommation exceptionnel" (PUCE): Paris (75), l'ensemble des 36 communes des Hauts-de-Seine (92), des 40 communes de la Seine-Saint-Denis (93), et des 47 communes du Val-de-Marne (94), ainsi que 50 communes de Seine-et-Marne (77), 87 communes des Yvelines (78), 79 communes de l'Essonne (91) et 68 communes du Val d'Oise (95).
Des communes comme Mantes-la-Jolie, Les Muraux ou Versailles (78), Boulogne-Billancourt, Neuilly-sur-Seine, Issy-les-Moulineaux ou Montrouge (92) ou encore Aubervilliers, La Courneuve, Pantin (93), Créteil, Saint-Mandé ou Vincennes (94) ainsi que Gonesse ou Sarcelles (95) pourront aussi pratiquer l'ouverture dominicale.
L'extension du travail dominical prévue dans la loi du 10 août 2009 doit avoir lieu "progressivement", les magasins concernés ayant besoin de temps pour s'organiser afin d'ouvrir le dimanche.

challenges.fr
cafvenette.fo

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13 septembre 2009 7 13 /09 /septembre /2009 15:18

Loi LME : Novelli va faire traduire des distributeurs en justice

Le secrétaire d'État au Commerce Hervé Novelli va saisir la justice pour sanctionner des abus de distributeurs dans le cadre de l'application de la Loi sur la modernisation de l'Économie (LME), passibles de 2 millions d'amendes par contrat abusif, a-t-il expliqué vendredi à l'AFP.
"Avant la fin du mois, je saisirai la justice civile sur un certain nombre de contrats que nous considérons comme abusifs qui ont été passés entre les diverses centrales d'achat de l'ensemble des grandes enseignes généralistes de la distribution", a-t-il indiqué.
"La LME, ce n'est pas une loi pour les distributeurs, contre les producteurs ou l'inverse, elle propose une relation équilibrée, nous devons nous en assurer", a-t-il expliqué dans un entretien au Monde daté de samedi. "Aux distributeurs nous avons donné la possibilité d'une négociation plus forte, mais sur la base de contrats qui ne doivent pas être abusifs", a-t-il précisé à l'AFP. "Nous avons aussi facilité une plus grande concurrence dans la distribution", a-t-il ajouté.
Mais les contrôles ont permis de relever "un certain nombre" de contrats abusifs, a-t-il indiqué, "comme la loi en dispose, je poursuivrai en justice ces centrales d'achat des grandes enseignes".
A la question de savoir si le groupe Leclerc -mis à l'index en février par Jean-Paul Charié, président de la Commission d'examen des pratiques commerciales (CEPC), et par Jean-René Buisson, président de l'association nationale des industries alimentaires (Ania)- était particulièrement visé, M. Novelli a répondu: "Non. Il y a un grand œcuménisme dans les contrats que nous estimons abusifs".
Sont considérés comme abusifs "des contrats qui obligent à une ristourne sans contrepartie réelle, par exemple en termes de promotion du produit", a-t-il expliqué.
"La loi de modernisation de l'économie a durci les amendes", a-t-il souligné, le montant des amendes pouvant s'élever jusqu'à 2 millions d'euros par contrat. "Deux millions d'euros sur quinze contrats réputés abusifs, ça peut être quelque chose de fort", a-t-il estimé.

AFP - lesechos.fr

 

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1 septembre 2009 2 01 /09 /septembre /2009 14:19

 

La supercherie du supermarché : une «claque» pour Luc Chatel


L'association famille de France se félicite, cette année, de voir les prix baisser de 8.,7% par apport à l'an dernier. L'allocation de rentée versée mercredi en hausse de 3% sera versée à quelque  trois millions de familles modestes. Il en fallait pas moins pour que Mr Chatel change ses habitudes et parte à la rencontre des ménagères françaises un lundi matin, jour de forte affluence dans la grande distribution comme chacun le sait.
Le ministre qui engage, devant les journalistes, une discussion amicale et flatteuse avec des clientes de supermarché... Des clientes qui s'avèrent être des militantes UMP. La pratique est ancienne. Retour en arrière.

 


Le ministre de l'Éducation nationale, Luc Chatel, venu vérifier les engagements de la grande distribution en matière de prix, le 17 août 2009.

Excès de zèle de sympathisants ou communication réglée comme du papier à musique ? La question est posée après la visite, lundi, du ministre de l'Éducation nationale,
Luc Chatel, dans un supermarché de Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne). Une promenade ministérielle anodine à la veille de la rentrée des classes. Le ministre est venu parler des «essentiels» de la rentrée, ces fournitures scolaires vendues à bas prix.

Déambulant dans les rayons, sous les objectifs d'une batterie de caméras et les yeux d'une cohorte de journalistes, Luc Chatel interroge des mères de famille au chariot visiblement bien remplis. Toutes sont agréablement surprises et satisfaites de l'opération.
Carton plein pour le ministre? Trop beau pour être vrai. «C'était vraiment le hasard», commentera Luc Chatel.

Un «hasard» qui interpelle alors des journalistes présents sur les lieux. La supercherie du supermarché est révélée  sur les ondes par France Inter.
 Ce qui apparaît comme une visite de routine ne serait en fait que pure mise en scène. L'une des mères de famille est une sympathisante UMP, assure la radio, venue d'une des fédérations avoisinantes gonfler les rangées du supermarché quelque peu vide, à 11 heures du matin un 17 août.


On appelle ça assurer la «claque».


FO Carrefour Venette

B-M

 

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