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  • : FO Retail Distribution
  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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15 février 2019 5 15 /02 /février /2019 17:51

 Dernière mise à jour, documentation, le 15 février 2019, 17H52

Suivre le lien:  http://foed.over-blog.com/2018/12/le-discounter-dia-est-au-bord-du-gouffre.html​​​​​​

Suivre le lien: http://foed.over-blog.com/2018/12/le-discounter-dia-est-au-bord-du-gouffre.html​​​​​​

Grde dDistri / Dia%

 

Le groupe espagnol Dia annonce vouloir supprimer jusqu'à 2.100 emplois

 


Le groupe espagnol de distribution Dia a annoncé vendredi vouloir supprimer jusqu'à 2.100 emplois, après avoir essuyé une perte de 352,5 millions d'euros en 2018, alors qu'il fait l'objet d'une OPA de son premier actionnaire, Mikhail Fridman.

 

Ce plan social, qui concerne Dia et sa filiale Twins Alimentacion et "prévoit la suppression d'un maximum de 2.100 contrats de travail", doit encore être négocié avec les organisations syndicales, indique le groupe dans un communiqué.

 

Sourcing: LeFigaro.fr (avec afp)

Le groupe espagnol Dia annonce vouloir supprimer jusqu'à 2.100 emplois

Notre Blog suit très attentivement l'actualité du groupe Dia.

 

Tout récemment nous avions relaté les grandes difficultés que rencontraient le groupe de distribution, avec comme conséquence directe une probable OPA de la part d'un groupe Russe de distribution.

 

Notre article du 30 décembre 2018,

 

Suivre le lien:

http://foed.over-blog.com/2018/12/le-discounter-dia-est-au-bord-du-gouffre.html​​​​​​

 

 

Carrefour réfléchirait à lancer une offre de rachat sur l'espagnol Dia



PARIS (Agefi-Dow Jones)

 

Le groupe de grande distribution Carrefour envisagerait de lancer une offre de rachat portant sur tout ou partie de la chaîne espagnole de supermarchés Dia, selon des sources rapportées par le quotidien économique madrilène Expansion, que nous citons ici. 

 

Contacté par l'agence Agefi-Dow Jones, un porte-parole de Carrefour rappelle que le groupe "n'a pas pour habitude de commenter les rumeurs".

 

En proie à de profondes difficultés, Dia est déjà la cible d'une offre d'achat initiée par L1 Retail, la branche distribution du fonds d'investissement russe LetterOne, premier actionnaire du spécialiste du hard-discount avec 29% de son capital.

 

L1 Retail propose de racheter DIia pour 0,67 euro par action et s'engage à soutenir une augmentation de capital de 500 millions d'euros à l'issue de son offre d'achat ainsi que la mise en oeuvre d'un plan de transformation sur cinq ans.

 

A la Bourse de Madrid, l'action Dia progresse de 1,8% à 0,65 euro jeudi.

A Paris, le titre Carrefour recule de 1,2% à 17,71 euros mais conserve une avance de 18,8% depuis le début de l'année.

 

Sourcing: zonebourse.fr & L'expansion

-Dimitri Delmond, Agefi-Dow Jones; +33 (0)1 41 27 47 31; ddelmond@agefi.fr ed: ECH

Site Internet: http://www.expansion.com/empresas/distribucion/2019/02/14/5c647d9e468aeb5c0b8b45af.html

Agefi-Dow Jones The financial newswire

Le groupe espagnol Dia annonce vouloir supprimer jusqu'à 2.100 emplois

Blog publication, 08 février 2019, 14H39

Dernière mise à jour, documentation, le 15 février 2019, 17H52​​​​​​

 

 

 

 

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15 février 2019 5 15 /02 /février /2019 17:34
FO déplore l’attitude des employeurs qui, jusqu’alors, ont tout fait pour éviter que la négociation porte sur l’instauration d’un bonus-malus sur l’usage des contrats courts.

FO déplore l’attitude des employeurs qui, jusqu’alors, ont tout fait pour éviter que la négociation porte sur l’instauration d’un bonus-malus sur l’usage des contrats courts.

NEGOS / Assurance chômage

 

Assurance chômage

 FO déplore l’attitude des employeurs

 

FO déplore l’attitude des employeurs qui, jusqu’alors, ont tout fait pour éviter que la négociation porte sur l’instauration d’un bonus-malus sur l’usage des contrats courts.

 

Dans le même temps, FO n’a eu de cesse de dénoncer le cadrage imposé par le gouvernement, rendant impossible l’engagement d’une négociation sur le fond de la question.

 

Délégation FO lors du round de négociation

 

FO affirme en effet que l’enjeu devait être et demeure de parvenir à un système permettant de mettre fin aux dérives massives du recours aux contrats courts (CDD et CDD d’usage), à la fois sources de précarité grandissante dans l’emploi et le revenu, notamment pour les femmes et les jeunes, et cause majeure de déficit du régime d’assurance chômage.

 

 

Si économies il y a à réaliser, c’est bien là et non pas sur les droits des demandeurs d’emplois sur lesquels FO refuse que soit jetée l’opprobre.

 

  • FO rappelle en effet que l’assurance chômage n’indemnise aujourd’hui qu’un demandeur d’emploi sur deux inscrits à Pôle emploi.

 

Ce n’est pas l’assurance chômage ni les chômeurs qui sont responsables du chômage mais les politiques économiques et la course sans fin à la compétitivité.

 

FO rappelle que la dernière convention triennale résultant de l’accord de mars 2017, qui conduit à équilibrer positivement les comptes de l’assurance chômage à hauteur de près d’un milliard d’euros annuel, demeure en vigueur jusqu’en 2020.

 

Aussi, FO appelle à ce que soit repris sérieusement le dossier.

 

 

MICHEL BEAUGAS

 

Communiqué du VENDREDI 15 FÉVRIER 2019

Assurance chômage    FO déplore l’attitude des employeurs

Blog publication, 15 février 2019, 17H42

 

 

 

 

 

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14 février 2019 4 14 /02 /février /2019 14:13
Sortie du conseil des ministres au palais de l’Elysée le 13 février 2019, Agnès Buzyn, ministre de la Santé. © Gilles ROLLE/REA

Sortie du conseil des ministres au palais de l’Elysée le 13 février 2019, Agnès Buzyn, ministre de la Santé. © Gilles ROLLE/REA

SOCIETE / Plan santé

 

Plan santé

le rationnement organisé

 

Le Conseil des ministres du 13 février a examiné le projet de loi relatif à l’organisation et à la transformation du système de santé, « transformation » annoncée par le chef de l’État en septembre dernier, et menée au pas de charge.

 

Force Ouvrière dénonce cette méthode : le gouvernement choisit lui-même tous ses interlocuteurs et ne respecte qu’a minima ses obligations légales.

 

Ainsi le Conseil de la CNAM n’a eu qu’une semaine pour se prononcer sur le texte, sans aucun échange avec la ministre de la Santé, une première historique !

 

Ce projet de loi est essentiellement un projet d’habilitation du gouvernement à légiférer par ordonnance, en annonçant devoir aller très vite pour la prochaine rentrée universitaire !

 

  • Force Ouvrière conteste sur le fond cette « transformation » qui conduit à créer de nouvelles inégalités :

 

- Il est faux de prétendre supprimer le numerus clausus, celui-ci sera fixé pour chaque université par les ARS. 
- Il est faux de prétendre réduire les inégalités d’accès et créer 600 hôpitaux de proximité : il s’agira au contraire de déclasser des établissements par fermeture de services et de lits, et même d’établissements par le renforcement des seuils d’activité, au nom de la « gradation des soins ». 
- Il est faux de prétendre améliorer la qualité des soins, quand tout un pan de la population sera pris dans une nouvelle industrie déshumanisée du soin permise par la « télésanté ».

 

 

 

 

De manière générale, Force Ouvrière dénonce un projet de loi qui va forcer tous les acteurs à composer avec la rareté des moyens publics et confie au privé lucratif les opportunités du numérique.

 

  • La motivation ?

 

Toujours l’idéologie de la réduction des politiques à celle de la réduction de la « dépense publique ».

 

Pour Force Ouvrière, la santé est un droit qui doit être garanti par un service public républicain accessible à tous et pris en charge socialement.

 

SERGE LEGAGNOA

 

JEUDI 14 FÉVRIER 2019

 

 

 

Plan santé : le rationnement organisé

Blog publication, 14 février 2019, 14H15

 

 

 

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9 février 2019 6 09 /02 /février /2019 16:46
Siphonnage de la sécu:  racket organisé  par les pouvoirs publics!

PROTECTION SOCIALE

 

La Sécu siphonnée par l’état
 

Après les vives protestations de Force Ouvrière et le tollé général qu’il a soulevé, le projet gouvernemental qui aurait conduit à l’annexion du budget de la Sécu par celui de l’état n’a pas pris un caractère formel.

 

  • De quoi s’agissait-il ?

 

La loi de programmation des finances publiques pour les années 2018 à 2022 avait prévu que le gouvernement remette au Parlement un rapport sur la rénovation des relations financières entre l’État et la Sécurité sociale précisant les modalités concrètes de participation de la sécurité sociale au redressement des finances publiques.

 

Dans ce cadre, le rapport confié à MM. Charpy et Dubertret, préconise pour l’avenir, un partage entre l’État et la Sécurité sociale du coût des baisses de prélèvements obligatoires en fonction de l’affectation de ces derniers, sans qu’il soit nécessaire ensuite de procéder à des transferts de compensation dans un sens ou dans l’autre.

 

 

 

Ce rapport répond ainsi au souhait du gouvernement d’instituer une solidarité financière entre les deux sphères, impliquant le partage des baisses de la fiscalité, dans le contexte d’un retour durable à l’équilibre de la Sécurité sociale, du maintien d’un déficit budgétaire de l’État élevé et d’un renforcement des dispositifs d’allègement du travail.

 

Ainsi, sans attendre une formalisation légale, un point final est mis aux compensations par lesquelles, depuis 1994, le gouvernement avait l’obligation de verser aux caisses de Sécurité sociale le manque à gagner résultant des allégements de cotisations patronales de Sécurité sociale.

 

Dès lors, on peut dire que le siphonnage de la Sécurité sociale a commencé.

 

Les baisses de prélèvements obligatoires décidées par le gouvernement à compter de 2019, ne donneront pas lieu automatiquement à compensation.

Il en est notamment ainsi de la mesure phare gouvernementale d’exonération des cotisations au titre de la rémunération des heures supplémentaires [1] (coût estimé : 2 milliards d’euros) qui sera financée exclusivement par la Sécurité sociale.

 

  • Les pouvoirs publics s’appliquent, ni plus ni moins, à organiser le racket de la Sécurité sociale !

 

 

Notes


[1]  - Force Ouvrière dénonce vivement ce mécanisme d’exonération d’impôt et de charges salariales pour les heures supplémentaires dès 2019 qui a pour effet d’inciter les entreprises à augmenter la durée du travail, à ne pas embaucher et à faire supporter la hausse des salaires nets aux finances publiques.

 

 

 

Documents joints
La Lettre de l’UCR n°103
24 JANVIER PDF2.1 MO

Siphonnage de la sécu:  racket organisé  par les pouvoirs publics!

Documents joints La Lettre de l’UCR n°103 24 JANVIER PDF2.1 MO

Siphonnage de la sécu:  racket organisé  par les pouvoirs publics!

Blog publication, 09 février 2019, 16H59

 

 

 

 

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5 février 2019 2 05 /02 /février /2019 17:50
Tesco, vers des suppressions massives d'emplois

Grde Distri / Retail / Distribution / Emploi 

 

Jusqu'à 9.000 suppressions d'emplois chez Tesco

 

  • Le leader britannique de la grande distribution accélère son plan de restructuration et veut davantage simplifier son organisation.
  •  
  • L'opération pourrait conduire à la suppression de 9.000 postes.
  • Tesco emploie actuellement 440.000 personnes.

 

Comme les autres enseignes traditionnelles de distribution, Tesco  subit l'accélération des ventes en ligne mais aussi la montée en puissance au Royaume-Uni des hard-discounters allemands tels que Aldi et Lidl.

 

Malgré un effritement de ses parts de marché ces dernières années, Tesco reste outre-manche confortablement installée sur son fauteuil de leader du secteur avec 27,8% de parts de marché.

 

La récente annonce du mariage entre ses deux plus sérieux concurrents au Royaume-Uni risque de chambouler l'ordre établi dans le secteur. 

 

Tesco a donc besoin d'un second souffle dans un marché qu'elle qualifie de "concurrentiel et difficile". La chaîne de magasins, lancée depuis 4 ans dans une profonde réorganisation, va accélérer sa restructuration.

 

Le géant britannique prévoit notamment de fermer dans 90 supermarchés ses étalages dédiés à la viande et au poisson.

 

Dans une partie des 700 autres supermarchés où il y a des étalages, Tesco va réduire la voilure et adapter les horaires d'ouverture. C'est une réponse directe à la forte concurrence du commerce en ligne, "les clients font leurs achats de façon différente et ont moins de temps pour leurs courses - ce qui signifie qu'ils viennent moins sur nos étalages", justifie Tesco dans son communiqué annonçant la restructuration.

 


L'enseigne a expliqué aussi simplifier ses opérations de stockage, la façon dont ses produits sont mis en avant dans les rayons ainsi que son administration centrale, ce qui implique des suppressions de poste.

 

Le chiffre de 9.000 postes est évoqué.

 

Environ la moitié des employés touchés par cette restructuration au Royaume-Uni et en Irlande devraient pouvoir être redéployés au sein du groupe, a ajouté Tesco qui emploie 440.000 personnes dans le monde dont 300.000 rien qu'au Royaume-Uni.

 

Tesco a précisé par ailleurs que ses boulangeries ne seront pas touchées cette année, au lendemain de la publication d'un article de presse du Mail on Sunday évoquant cette possibilité et qui a poussé la direction du groupe à accélérer sa communication sur la restructuration préparée.

 

Sourcing: Salim Nesba,  Journaliste, in L'Echo, avec AFP

Article du 28 janvier 2019 16H26
   

 

 

 

 

 

 

Tesco outre manche, Carrefour ici et là, même dynamisme anti social que de nombreuses autres enseignes, qui dégraissent les effectifs magasins, ferment des enseignes, purgent leurs sièges, envoient des milliers de salariés sur le carreau, car assis sur leur siège bien confortable, entre parachutes dorés, golden hello, stock options, happy retirement, faute d'avoir anticipé à temps les mutations technologiques, ils n'ont rien prévu, rien envisagé, rien planifié, hormis le partage de dividendes.

Les nouveaux concepts éclosent sur le dos de celles  et ceux qui ont déjà subi la crise, les modérations salariales, les restrictions budgétaires qui finissent par peser sur les conditions de vie au travail, les organisations qui pèsent sur la santé, et les vagues successives de licenciement.

Quel sens et quel avenir pour les salariés ?

(BM)

 

 

 

Tesco, vers des suppressions massives d'emplois

 

 

Les enseignes de la grde distri broient ses salariés à tous les étages, tous les niveaux, toutes CSP...

Blog publication, 05 février 2019, 17H50

 

 

 

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3 février 2019 7 03 /02 /février /2019 15:20
Bientôt un magasin Carrefour sans caisse, façon Amazon Go

Bientôt un magasin Carrefour sans caisse, façon Amazon Go

Grde Distri / Carrefour / Amazon

 

Bientôt un magasin Carrefour sans caisse, façon Amazon Go



Carrefour va ouvrir en mars 2019 un magasin-test fonctionnant comme les Amazon Go aux États-Unis : entièrement automatisé, sans queue et avec un paiement automatique par reconnaissance faciale.

D’après une information du magazine professionnel Linéaires, confirmée par le groupe, ce magasin situé au siège de Massy sera uniquement accessible aux salariés.

 

  • Les boutiques sans caisse Amazon Go pourraient bientôt débarquer en Europe


A la manière d’Amazon, Carrefour veut lui aussi son magasin entièrement automatisé. D’après Linéaires, le groupe français de grande distribution devrait ouvrir au printemps 2019 un magasin sans caisse, fonctionnant comme les Amazon Go.

 

SUIVRE LE CLIENT DANS SES ACHATS

 

Le mensuel de la grande distribution, cité dans cet article, informé par une source syndicale, rapporte qu’une société de quatre personnes sera créée pour piloter le projet "en mode start-up". Situé au siège de Massy (91), le point de vente, qui sera réservé aux salariés de Carrefour, devrait ouvrir en mars 2019.

 

Comme les boutiques Amazon Go, le magasin sera petit – 56 mètres carrés annoncés – et entièrement équipé de caméras pour suivre les clients dans leurs achats et identifier les produits qu’ils déposent dans leur panier.

 

Le magasin n’aura pas de caisse, et donc théoriquement pas de queue : celle-ci sera remplacée par un rapide système de validation de reconnaissance faciale, déjà expérimenté par le groupe français en Chine dans le cadre d'un partenariat avec Tencent.

 

 

  • Le groupe Carrefour, contacté par L’Usine Digitale, que nous citons ici, a confirmé toutes ces informations, sans pour autant en apporter davantage. La durée de ce test reste donc pour le moment inconnue.

 

TOUS DERRIÈRE AMAZON

 

Carrefour n’est pas le premier à suivre les pas d’Amazon sur la voie des magasins sans caisse, ni caissiers.

 

Le groupe Casino expérimente lui aussi, depuis début octobre 2018, la reconnaissance automatique des achats dans son point de vente "Le 4", situé avenue Franklin Roosevelt à Paris.

 

Dans ce magasin plus vaste, qui fait 400 mètres carrés, et ouvert au grand public, Casino laisse libre cours à ses ambitions technologiques.

Si le paiement sans passage en caisse n’est pas encore en vigueur, les clients peuvent tout faire avec leur smartphone, scanner leurs achats en rayons ou payer.

 

Mais le seul à entièrement maîtriser cette technologie reste Amazon, qui compte actuellement six boutiques aux États-Unis, et qui ambitionne d’en ouvrir 3 000 d’ici 2021. La firme américaine aurait d’ailleurs déjà amélioré sa technologie et, selon le Wall Street Journal, serait en train de l’expérimenter dans de plus grands magasins, sans pour autant être tout à fait au point.

 

Sourcing:   GAUTIER VIROL, in L'usinedigitale


Article source du 03 décembre 2018, 16H38, in L'UsineDigitale

 

 

 

Les boutiques sans caisse Amazon Go pourraient bientôt débarquer en Europe

Les boutiques sans caisse Amazon Go pourraient bientôt débarquer en Europe

Retail / Distribution / Digital

 

Amazon réfléchirait à ouvrir 3 000 magasins Amazon Go d'ici 2021

 

Amazon Go bientôt à San Francisco et Chicago



Amazon plancherait sur une politique agressive d'expansion de ses commerces physiques Amazon Go. Le géant du e-commerce réfléchirait à ouvrir 3 000 Amazon Go d'ici 2021, annonce Bloomberg.

 

Amazon Go ce sont ces magasins sans caisses ni file d'attente développés par Amazon et vendant presque uniquement des produits alimentaires.

 

Les clients doivent simplement s'identifier en passant leur téléphone sur une borne à l'entrée, remplissent ensuite leur sac de courses et quittent le magasin. Leur compte Amazon est alors automatiquement débité.

 

Le tout grâce à une batterie de caméras qui quadrillent discrètement le magasin (elles sont peintes en noir) et qui, couplées à des algorithmes de vision par ordinateur et de machine learning, permettent de savoir quel item a été sélectionné par le client.

 

 

UN REGROUPEMENT GÉOGRAPHIQUE DES AMAZON GO

 

Le géant de e-commerce réfléchirait à l'ouverture de 10 magasins d'ici la fin de l'année et 50 nouveaux magasins en 2019 qui soient situés près d'importantes stations de métro, détaille Bloomberg.

Puis, l'enseigne ouvrirait de nouveaux stores jusqu'à atteindre 3 000 boutiques Amazon Go d'ici 2021.

 

Amazon entrerait alors dans la cour des grands et ferait partie des plus grandes enseignes d'épiceries aux Etats-Unis, selon Bloomberg.

 

 

 

Cette expansion agressive mettrait à mal de nombreuses autres chaînes, que ce soient des épiceries ou des lieux de restauration.

En effet, les magasins Amazon Go contiennent généralement des aliments frais et préparés sur place ainsi qu'une sélection limitée d'articles d'épiceries. Pour réduire ses coûts, Amazon réfléchirait d'ailleurs à implanter les Amazon Go dans des lieux proches. Cela lui permettrait de centraliser la production des plats dans un lieu unique desservant tous ses stores, explique Bloomberg.

 

PLUS D'UN MILLIARD DE DOLLARS POUR ÉQUIPER LE PREMIER AMAZON GO

 

  • Toutefois, une telle expansion à un coût.

 

Amazon aurait dépensé plus d'un milliard de dollars en hardware pour équiper le magasin originel de Seattle ouvert au grand public en début d'année 2018, affirme l'agence de presse américaine.

Vendre uniquement une sélection limitée de plats préparés, sans produits d'épicerie, réduirait le coût initial d'ouverture puisque que cela nécessite moins de caméras et capteurs, explique Bloomberg.

 

Et la marge sur ces plats est plus grande que sur les articles d'épiceries ce qui permettrait à Amazon de faire des profits plus rapidement.

 

Sourcing: LÉNA COROT, in L'usine digitale
@lenacorot

Amazon Go fait des émules, Carrefour annonce l'ouverture d'un magasin sans caisse, prévue courant mars 2019

Entre périodes d'expérimentations, essais ici ou la, et la aussi, et maîtrise technologique, les différents  concepts avancent, sans bruit,  progressent à grand coups de millions;

 

La grde distri et le retail en général révolutionnent nos habitudes et nos actes d'achats, avec toujours plus de précarité de l'emploi....

(BM)

Blog publication, 03 février 2019, 15H48

 

 

 

 

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29 janvier 2019 2 29 /01 /janvier /2019 12:05
Janvier 2019, le CPF fait peau neuve, CQFS

Formation pro / CPF

 

Compte personnel de formation

 

 quels sont les changements à connaître pour les salariés?

 

  • Depuis le 1er janvier 2019, le compte personnel de formation (CPF) fait peau neuve.

 

L’objectif: simplifier l’accès aux formations et redonner ainsi la main aux salariés et demandeurs d’emploi sur leur avenir professionnel.


Le CPF permet à chaque actif de cumuler des droits à la formation tout au long de sa carrière.


C'est l'une des clefs de voûte de la loi "Avenir professionnel", promulguée en septembre dernier: la réforme du compte personnel de formation (CPF). Entré en vigueur en 2015, ce compte individuel a remplacé l'ancien compteur DIF (droit individuel à la formation).

Il permet à chaque actif de cumuler des droits à la formation tout au long de sa carrière, quel que soit son statut (salarié, demandeur d'emploi, travailleur indépendant...).

 

A compter du 1er janvier 2019, le dispositif évolue.

 

  • De quelle manière?

 

Un compte crédité en euros et non plus en heures

 

 

 

 


 - Jusque-là, le CPF était uniquement crédité en heures. Vous pouviez ainsi cumuler 24 heures par année travaillée dans une limite de 5 ans maximum (120 heures au total), puis 12 heures par an jusqu'à un plafond de 150 heures.

 - Désormais, le CPF est crédité en euros, à raison de 500 euros par année travaillée à temps plein dans la limite d'un plafond de 5.000 euros (800 euros pour les salariés non qualifiés avec un plafond de 8.000 euros).

 

Concrètement, les heures déjà créditées sur votre compte ont été converties en euros sur la base d'un taux de conversion de 15 euros de l'heure. A noter que les heures de DIF acquises avant 2015 et non utilisées seront aussi converties en euros et pourront être mobilisées jusqu'au 31 décembre 2020.

 

"Après cette date, tous vos droits acquis au titre du DIF seront perdus. Raison pour laquelle vous avez tout intérêt à vous intéresser au sujet dès 2019", recommande Denis Lullier, directeur de projets développement entreprise à l'Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa). 

 

  • Vers une perte de droits en 2019?


La question est sur toutes les lèvres:

 

le CPF va-t-il être moins généreux dans sa nouvelle version?

 

Plusieurs organismes de formation et des syndicats, dont FO, s'inquiètent d'une potentielle perte de droits. Déjà parce qu'un salarié n'ayant jamais mobilisé son DIF (120 heures) ni son CPF (72 heures) au 31 décembre 2018, a vu son compte crédité de seulement 2.880 euros au 1er janvier 2019, et non 5.000 euros (le nouveau plafond).

 

"A cette somme viendront s'ajouter, au courant du premier trimestre 2019, 360 euros pour les 24 heures acquises au titre de l'année 2018", précise tout de même le gouvernement.

 

Ensuite, parce que le coefficient de conversion retenu - 15 euros pour une heure - est inférieur à la moyenne des taux horaires constatés précédemment pour plusieurs catégories d'actifs.

 

En effet, si les taux horaires étaient d'environ 10 euros pour les demandeurs d'emploi, ce taux pouvait grimper jusqu'à 80 euros de l'heure pour certains actifs, grâce à l'abondement (financement supplémentaire) de leurs OPCA (organismes paritaires collecteurs agréés – interlocuteurs de référence des branches pour les salariés qui souhaitent se former dans chaque branche) – bien loin donc du coefficient de 15 euros retenu par le gouvernement.

 

  • Et l'employeur dans tout ça?


Comme auparavant, vous avez le choix d'avertir ou non votre employeur de votre intention de mobiliser votre CPF, à partir du moment où votre formation s'effectue en dehors de votre temps de travail.

En revanche, si tout ou partie s'effectue sur votre temps de travail vous êtes tenu(e) d'obtenir une autorisation d'absence auprès de votre entreprise, au minimum 2 mois (60 jours) avant le début d'une formation d'une durée de moins de six mois et au minimum 120 jours pour une formation de plus de six mois.

 

L'employeur dispose, lui d'un délai de réponse de 30 jours, sachant que l'absence de réponse vaut accord.

 

  • Que faire en cas de crédit insuffisant?


Si vous visez une formation plus coûteuse que le crédit de votre CPF, plusieurs options s'offrent à vous:

 

Contactez votre OPCO (opérateurs de compétences qui remplacent dès 2019 les OPCA) qui peut apporter un financement supplémentaire à vos formations.

 

Attention toutefois, un vaste regroupement des OPCO est à l'œuvre en 2019. Ils passeront de 20 à 11 d'ici avril, et leur missions évoluent également.

 

Ce qui peut, selon les branches, ralentir voire bloquer certains projets de formation. Vous pouvez également vous tourner vers d'autres opérateurs tels que Pôle emploi, si vous êtes demandeur d'emploi ou encore votre région.

 


 

 


Une application à partir d'octobre


Jusque-là, il vous fallait activer votre CPF sur le site Internet officiel dédié, moncompteactivité.gouv.fr, dénicher votre formation parmi un maquis d'offres, déposer votre dossier auprès de votre OPCA en ligne ou par voie postale au minimum un mois avant le début de la formation.

 

Ce processus fastidieux devrait être simplifié dès l'automne, promet le ministère du Travail. Une application doit voir le jour en octobre en permettant à chacun de réserver sa formation en quelques clics. Sur le modèle des sites de l'économie collaborative, chaque organisme et chaque formation référencé(e) sera noté(e) par les utilisateurs, afin d'éclairer votre choix. 

 

  • Que faire en attendant l'application?


Application ou pas, il est vivement recommandé de solliciter l'assistance d'un conseiller en évolution professionnelle (CEP). Dispositif gratuit, le conseil en évolution professionnel est ouvert à tous partout en France. Cinq opérateurs sont pour l'heure habilités à le dispenser (Opacif, Apec, Pôle emploi, les Missions Locales et Cap Emploi).

 

Le CEP a pour vocation de vous aider à faire le point sur votre situation professionnelle, de vous accompagner dans vos démarches et d'identifier les solutions les plus adaptées à vos besoins, parmi lesquelles la formation, mais pas seulement.

 

Les délégués et élu-es FO, notamment dans les CSE, membres des commissions formation,  des CPNE de branches, bien formé-e-s, sont en capacité d'apporter aide, accompagnement et soutien aux salariés dans les démarches à entreprendre au coeur de ce labyrinthe juridico-financier, qui ressemble à s'y méprendre à une usine à gaz, que l'on pourrait croire fait exprès.

 

 Sourcings article : Marion Perroud le 25.01.2019 à 07h30, in Challenges

FO CPF, secteur IRP

Janvier 2019, le CPF fait peau neuve, CQFS

Blog publication, 29 janvier 2019, 12H07

 

 

 

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27 janvier 2019 7 27 /01 /janvier /2019 12:02

   

 

Article en guise de billet d'humeur

 

 

 

 

(Dernière mise à jour, le 27/01 019)

(Au sujet de) Des chiffres & des mots.....

LE CHIFFRE   (26)

 

Patrimoine 

 

26 riches ont autant que la moitié de l’humanité
 

 

 

 

Les 26 personnes les plus riches de la planète auraient autant de patrimoine que la moitié la plus pauvre de l’humanité, selon les chiffres annuels de l’ONG Oxfam présentés le 21 janvier 2019 à la veille de l’ouverture du forum de Davos réunissant fortunes et décideurs parmi les plus importants de la planète.

 

Au-delà de ces chiffres volontairement spectaculaires et du problème du calcul du patrimoine réel, Oxfam souligne que le nombre de milliardaires a doublé depuis la crise financière de 2008.

 

Hexagone inégal : ça ne s’arrange pas

 

  • Concernant l’Hexagone, le magazine Challenges, dans son classement des 500 Français les plus riches, avait constaté en 2017, que leur fortune avait été multipliée par sept en vingt ans.

 

  • Celle des 10 plus riches l’a été par 12.

 

  • Côté France modeste, l’Insee, dans son édition 2018 intitulé « Les revenus et le patrimoine des ménages », note qu’entre 2010 et 2015 le patrimoine des ménages les moins dotés, presque intégralement constitué de comptes courants et de livrets d’épargne réglementée, a fortement diminué (– 29 %).

 

 

 

Le Mot « Actionnaire »
 

 

Il fut un temps où être actionnaire n’était pas si mal connoté.

 

Le système des actions remonte à l’Antiquité, notamment dans le secteur minier, et se retrouve au Moyen Âge, dans la gestion des moulins et dans l’affrètement de navires. L’idée était de mobiliser des capitaux et de réduire les risques, en particulier lors des expéditions maritimes.

 

Le XIXe siècle voit d’importants changements avec le développement des sociétés anonymes (SA), un temps interdites à la Révolution française ; le détachement entre l’actionnaire, soit le détenteur d’une action (une valeur mobilière), et les gestionnaires des capitaux, ainsi que la levée des interdictions de spéculation.

 

Une autre forme de société anonyme, la Scop (société coopérative ouvrière), esquissée dès le milieu du XIXe siècle, affiche néanmoins des vertus démocratiques avec le principe « un actionnaire, une voix », quel que soit l’apport, et une solidarité entre les actionnaires.

 

  • Rappelons que « action » vient du latin actio, faculté d’agir...

 

 

 

 

ECONOMIE

 

Le Mot « Dépense »

 

Les dépenses : publiques, elles seraient un vice, privées elles se parent de vertus, tout du moins dans un conte de fées cousu d’un fil idéologique.

 

L’antienne a été rabâchée par les gouvernements successifs attachés à ouvrir une grande partie des services publics à l’« initiative privée ». Et le mot-clé en est : dépense. Alors qu’il vient du latin pensare, qui signifie tout à la fois « peser », « payer » et « penser ».

 

  • Tout comme « panser » qui signifiait à l’origine « s’occuper de », selon l’Académie française.

 

 

Un discours pesant


Dépenser n’est pas synonyme de "dispendieux". Vouloir à tout prix contenir le déficit public sous les sacro-saints 3% du PIB, sanctifiés par la Commission européenne, entraîne forcément la réduction des dépenses publiques, vouées aux gémonies alors que les dépenses entrepreneuriales privées relèveraient du chevaleresque d’industrie ou autres.

 

Un discours qui pèse ses mots et une politique pesante pour les ménages qui n’ont plus les moyens d’être dépensier.

 

 

 

Sourcing:  MICHEL POURCELOT, in fo.fr

Blog publication, 26 janvier 2019, 18H30

Mis à jour le 27 janvier 2019, 12H02

 

 

 

(Au sujet de) Des chiffres & des mots.....
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27 janvier 2019 7 27 /01 /janvier /2019 11:22
Depuis le 1er janvier 2019, obligation est faite de la désignation d'un référent en matière de lutte contre les agissements sexistes

Santé sécurité au travail / Harcèlement sexuel & Agissements sexistes

 

Lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes

 

Depuis le 1er janvier 2019, une nouvelle obligation s’impose dans les entreprises d’au moins 250 salariés :


Désigner un référent chargé d’informer et accompagner les salariés en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes.

 

 

🙎‍♂️Outre ce référent RH, un référent élu du personnel doit aussi être nommé dans les CSE de toutes les entreprises peu importe leur effectif.

 

C’est le CSE qui doit ainsi désigner parmi ses membres un référent en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes.

 

Il ne s’agit donc pas forcément d’un élu mais il peut aussi s’agir par exemple du représentant syndical.🎈

 

 

  • Cette désignation se fait via une résolution prise à la majorité des membres présents.

 

Le référent harcèlement sexuel est nommé pour une durée qui prend fin avec celle du mandat des membres élus du comité.

 

👍Le référent harcèlement sexuel a droit à la formation nécessaire à l’exercice de ses missions, financée par l’employeur (sous certaines conditions.)

 

Les nouvelles informations relatives au harcèlement sexuel

 

📃Les employeurs doivent afficher ou informer par tout moyen les salariés du texte de l'article 222-33 du Code pénal qui définit le harcèlement sexuel et expose les sanctions encourues par l’auteur.

 

Désormais, l’obligation d’information porte aussi :

 

  • Sur les actions contentieuses civiles et pénales ouvertes en matière de harcèlement sexuel ;

et les coordonnées des autorités et services compétents.


La liste de ces services vient d’être définie par décret.

 

Il faut ainsi informer les salariés de l’adresse et du numéro d’appel :

 

du médecin du travail ou du service de santé au travail compétent pour l'établissement ;
de l'inspection du travail compétente ainsi que le nom de l'inspecteur compétent ;
du Défenseur des droits ;
du référent harcèlement sexuel RH ;
du référent harcèlement sexuel élu du personnel.

 

 


L’information que l’employeur délivre à ses salariés (par voie d’affichage ou par tout moyen) doit donc être mise à jour et complétée.

 

 

  • Décret n° 2019-15 du 8 janvier 2019 portant application des dispositions visant à supprimer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes dans l'entreprise et relatives à la lutte contre les violences sexuelles et les agissements sexistes au travail, Jo du 9;

 

  • Loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, art.105, Jo du 6.

 

 

Références:


(1) Article L2312-5 du Code du travail
(2) Article L2312-8 du Code du travail
(3) Articles L2312-8 et L2312-9 du Code du travail
(4) Ordonnance n°2017-1386 du 22 septembre 2017 relative à la nouvelle organisation du dialogue social et économique dans l'entreprise et favorisant l'exercice et la valorisation des responsabilités syndicales
(5) Loi n° 2018-217 du 29 mars 2018 ratifiant diverses ordonnances prises sur le fondement de la loi n°2017-1340 du 15 septembre 2017 d'habilitation à prendre par ordonnances les mesures pour le renforcement du dialogue social, et Art L2312-5 du Code du travail
(6) Art L2312-59 du Code du travail
(7) Article L2315-18 du Code du travail
(8) Article L2314-1 du Code du travail dans sa version à venir au 1er janvier 2019.
(9) Loi n°2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, art 69
(10) Article L2315-18 du Code du travail dans sa version à venir au 1er janvier 2019
(11) Loi n°2018-703 du 30 août 2018 renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes
(12) Article 621-1 du Code Pénal
(13) Article 222-33 du Code Pénal
(14) Article L1153-1 du Code du travail

Publication FO CPF, coordination des IRP

Blog publication, 27 janvier 2019, 11H40

 

 

 

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17 janvier 2019 4 17 /01 /janvier /2019 15:32
2019, Formation pro, ce qui change (CQFS)

SOCIETE / Formation pro / CSE 

 

RÉFORME DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE 2019

 CE QUI CHANGE


Elle va venir bouleverser le paysage de la formation professionnelle.

La nouvelle réforme qui prendra effet au 1er janvier 2019 est la continuité de celle amorcée en 2014.

Des modifications au niveau du CPF mais également des organismes de collectes, les OPCA, une régulation au niveau des organismes de formation et des certifications par un nouvel acteur, France Compétences. Essayons ensemble d’y voir plus clair.

 

« 50 % des emplois seront transformés dans les 10 ans qui viennent, 10 à 20 % seront créés, autant vont peut-être disparaître : le monde change, changeons de paradigme ! En transformant la formation professionnelle et l’apprentissage, nous allons permettre à la France de relever le défi. »

 

C’est par ces mots que commence le rapport dédié à la présentation de la réforme de la formation professionnelle 2019. En ligne conductrice, une conviction profonde, celle que « la compétence », pour citer la Ministre du travail Muriel Pénicaud, « est une nécessité, un droit, une chance ».

L’ambition donc, selon la ministre Pénicaut : construire une société de compétences.

 

  • Alors quels sont les points forts à retenir de cette réforme ?

 

1. L’individu, acteur de sa formation professionnelle.


Depuis le 1er janvier 2015, le DIF (droit individuel à la formation) a laissé place au CPF (compte professionnel de formation) avec un objectif : donner à chaque individu la possibilité d’être responsable de son parcours professionnel.

 

À sa création, il s’agissait d’un compte en heures – 24h par an – qui deviendra, avec la nouvelle réforme, un compte crédité en euros – entre 500 et 800 € en fonction des qualifications. En effet, avec la digitalisation de la formation, pour les rédacteurs du projet de la réforme raisonner en heures devenait incohérent face aux nouveaux formats comme le e-learning ou encore les MOOCs.

Une mesure qui toutefois vient d'être repoussée ce jour à l'automne 2019.

 

Une application mobile est même prévue à terme pour que les actifs puissent gérer directement leurs achats de formation (2e semestre 2019). Ainsi pour prévenir et éviter toutes dérives dans le choix des formations, celles-ci devront obligatoirement déboucher sur une certification et être dispensées par un organisme labellisé.

Et c’est seulement dans ces conditions qu’une formation pourra être financée par le CPF.

 

 

2. Les organismes de formation


Pour être financée, une formation doit être délivrée par un organisme de formation répondant à six critères de qualité précisés dans le décret du 30 juin 2015. On y trouve par exemple le programme détaillé de formation ou encore la qualification des formateurs.

 

En effet, la précédente réforme a confié aux "financeurs" de la formation, le suivi et le contrôle de la qualité des organismes de formation. Une base de données unique a ainsi vu le jour au 1er janvier 2017, DataDock. Accessible à tous les organismes, elle leur permet d’apporter les différentes preuves que les critères de qualité sont bien respectés.

 

3. Une certification en fin de formation, l'efficacité à l'épreuve

 

Pour être financée, une formation doit donc aboutir à une certification. Mais pas n’importe laquelle, une certification répertoriée par la CNCP - Commission nationale de la certification professionnelle - dont l’objectif principal est de clarifier l’offre et d’en garantir la qualité et l’adéquation relatives à des compétences spécifiques.

 

Pour choisir cette certification, les organismes de formation se référaient aux listes établies par les branches professionnelles et par chaque CPNE - commission paritaire nationale de l’emploi -  à partir de l'Inventaire pour les compétences transversales, comme par exemple les compétences linguistiques.

Les compétences métiers quant à elles sont répertoriées dans le RNCP.

 

Avec la réforme, un bouleversement se prépare puisqu’elle prévoit la suppression de ces listes, et ce dès janvier 2019 : l’Inventaire deviendra le Répertoire Spécifique et toutes les certifications qui y figurent pourront être éligibles, qu’importe la branche.

 

4. Le financement, les modalités changent

 

 


Pour les entreprises, les taxes relatives à la formation et à l’apprentissage seront groupées en une seule et même cotisation : la cotisation formation professionnelle, adaptée à la taille de l’entreprise (1 % de la masse salariale brute pour les entreprises de plus de 10 salariés et 0,55 % pour les autres).

 

Il s’agit là de simplifier le financement et la collecte, qui sera effectuée directement par les Urssaf, et de mieux redistribuer les fonds en provenance des entreprises, une tâche qui incombera désormais à France Compétences.

 

Autre impact direct pour les entreprises, les budgets formation devraient se voir recalculés compte tenu de l'harmonisation des taux de conversion (ou de remboursement).

En effet, historiquement chaque OPCA fixait son propre taux de remboursement. Une démarche jugée peu lisible.

Mais avec la réforme, l'alimentation du compte CPF en euros et la réorganisation des organismes de collecte, il est prévu que ces taux horaires de prise en charge soient harmonisés de manière globale (12 €/heure de formation est le chiffre avancé).

 

5. Les acteurs de la formation : le grand chambardement


Maître mot de la réforme, la simplification a conduit le Ministère à imaginer un nouvel organisme de régulation et de répartition des fonds collectés par les Urssaf : l’agence France Compétences. Elle regroupera les trois instances existantes : Copanef, Cnefop et FPSPP.

C’est elle qui établira les répertoires de la CNCP (qui deviendra une commission au sein de l’agence).

 

Vous l’aurez compris, les OPCA, historiquement organismes régulateurs et financeurs de la formation voient leur rôle complètement modifié. Ils seront d’ailleurs renommés OPCO, opérateurs de compétences.

 

Toujours gérés par les partenaires sociaux, ils perdent leur mission de collecte des cotisations de formation au profit de missions d’appui technique auprès des branches dans la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, et auprès des petites entreprises. 

 

Toutefois, ils restent en charge du financement de l’alternance pour les entreprises de moins de 50 salariés.

 

 

Dans cette mutation des OPCA en OPCO, une autre petite révolution est engagée. En effet, ils sont 20 sur la ligne de départ et seront 10 à l’arrivée. La Ministre souhaite en effet que la logique de branche soit abandonnée au profit d’une logique de filière.

 

 

  • Des discussions qui devraient s’avérer particulièrement complexes…

 

 

Sourcing: Cgt FO

https://news.easyrecrue.com/hubfs/BLOG/logo-PF-black.png

 

 

Telecharger le dossier complet en version pdf

2019, Formation pro, ce qui change (CQFS)

Blog publication, 17 janvier 2019, 16H04

 

 

 

 

 

 

 

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