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  • : FO Retail Distribution
  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.

"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
répondit le renard."    
Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry

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Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, voyant venir un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d'alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective

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Dans ce blog nous sommes amenés fréquemment à diffuser des images, des vidéos, des photos, voire des articles de presse, d'insérer des liens vers des documents,   ceci afin d'étoffer et d'éclairer nos posts, en leur donnant plus de contenus, pour une meilleure compréhension.

Nos sources sont toujours citées.

Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.

Néanmoins rien n'empêche les personnes ne désirant pas voir leur image diffusée de nous le signaler lors de la prise de vue.

Sans manifestation de leur part, nous considérerons leur consentement présumé.

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22 mai 2019 3 22 /05 /mai /2019 15:37
CORA Saint-Malo   licenciés pour avoir refusé de travailler le dimanche
Libérez cet enfant prisonnier du code barre

Libérez cet enfant prisonnier du code barre

Grde distri / Cora 

Repos dominical / Travail du dimanche

EMPLOI ET SALAIRES

#travaildimanche

 

CORA Saint-Malo 

 

licenciés pour avoir refusé de travailler le dimanche

 

Deux salariés de l’hypermarché Cora de Saint-Jouan-des-Guérêts, près de Saint-Malo, ont été licenciés pour avoir refusé de travailler le dimanche.

L’information a été dévoilée par Europe 1 ce mardi 21 mai 2019, que nous citons et relayons ici.

 

  • "C'est ça ou la porte", aurait déclaré l'employeur d'une caissière du Cora de Saint-Malo, après que cette dernière a refusé de travailler le dimanche.

 

  • Renvoyée avec son collègue pour "faute grave", l'ex-salariée envisage d'attaquer sa direction aux prud'hommes.

 


Deux salariés d'un hypermarché Cora de Saint-Malo, en Ille-et-Vilaine, ont été licenciés par leur direction après avoir refusé de travailler le dimanche, selon une information d'Europe 1, que nous citons et relayons ici.

 

Invoquant une "faute grave" pour justifier cette décision à l'égard des membres de son personnel, l'hypermarché n'a pourtant laissé aucune alternative aux deux employés. "C'est ça ou la porte", aurait dit le directeur à l'une des salariés, caissière depuis dix-huit ans dans l'établissement.

 

Renvoyés sans ménagement après dix-huit et huit ans d'ancienneté, la caissière - également formée à tenir la station-service et la bijouterie - et son collègue, employé du rayon crèmerie, ont décidé de faire valoir leurs droits.

 

 

Car après que le magasin a décidé en mars 2018 d'ouvrir le dimanche matin, la direction n'a pas fait appel au volontariat, et n'aurait effectué aucun avenant aux contrats de travail des 200 salariés. 


Pourtant, Christelle, à présent défendue par le syndicat CFTC, raconte que son patron lui a imposé d'être à son poste le dimanche, lui rétorquant que c'était "obligatoire".

 

 

 

  • "C'est la loi Macron", aurait argué le directeur, ajoutant "vue la conjoncture actuelle, c'est mon gagne-pain. C'est ça ou la porte directement.", un ultimatum auquel n'aurait pas cédé la caissière. Cette dernière a reçu sa notification de licenciement par courrier. 


Je ne pensais pas qu'il m'aurait virée comme ça (...) je suis dégoûtée et en colère.

 

Christelle, ex-caissière au Cora de Saint-Malo:


"Je ne pensais pas qu'il m'aurait virée comme ça au bout de dix-huit ans de boîte. Je trouve que le dimanche doit être consacré à la vie de famille, avec un loisir. Ok pour le volontariat, mais on ne doit pas forcer les gens à travailler le dimanche. Je suis dégoûtée, je suis en colère. Se faire jeter comme une malpropre... Ça me sidère, ça me met hors de moi.", a confié Christelle à Europe 1. 

 

 

 

L'affaire sera portée aux prud'hommes


Le Cora de Saint-Malo est la seule enseigne de la commune à ouvrir ses portes le dimanche. Ayant rendu obligatoire le travail dominical de son personnel six fois par an, ses employés renvoyés pour "faute grave" ont quitté l'établissement sans préavis, ni indemnité de licenciement. 

 

 

L'inspectrice du travail du Saint-Malo, rappelle pourtant dans un courrier consulté par l'AFP que "l'accord du salarié peut être nécessaire lorsque les nouveaux horaires ou la nouvelle répartition des horaires constituent une modification du contrat de travail".  

 

Or, la caissière dit avoir signé un contrat de travail "avec une répartition des horaires (...) sur six jours du lundi au samedi". "Il ne m'a fait signer aucun avenant", a assuré cette dernière.

 

"Le salarié a tout à fait le droit de refuser de travailler un jour de repos", ajoute par ailleurs François Macquaire, défenseur syndical CFTC. 

 

  • À présent, les deux ex-salariés souhaitent porter l'affaire au conseil des prud'hommes, attaquant leur employeur pour licenciement sans cause réelle ni sérieuse.

 

 

 

 

SourcingACTU.FR / 20minutes avec Europe 1

 

 

 

 

#travaildimanche

CORA Saint-Malo   licenciés pour avoir refusé de travailler le dimanche

Repos dominical / Travail du dimanche / Grde distri

 

EMPLOI ET SALAIRES

 

  • La FGTA-FO dénonce le licenciement de deux salariés qui ont refusé de travailler le dimanche chez Cora

 

 

La FGTA-FO rappelle son attachement au repos dominical et son opposition à tout travail contraint le dimanche ainsi qu’à toute extension d’ouverture des magasins ce jour.

 

La FGTA-FO revendique a minima le volontariat strict et une rémunération compensatrice au-delà du minimum légal pour les salariés amenés à travailler ce jour.

 

La FGTA-FO et FO Cora rappellent que, dans le cadre de l’intersyndicale, a été revendiquée l’ouverture d’une négociation sur le travail dominical, revendication restée lettre morte à ce jour !

La FGTA-FO et FO Cora, conscients des difficultés économiques de la grande distribution, ont toujours prôné le dialogue constructif et « gagnant/gagnant ».

 

La FGTA-FO et FO Cora dénoncent donc vivement les licenciements injustifiés de deux salariés refusant le travail dominical, méthode isolée d’un autre temps et d’un directeur aux abois !

 

La FGTA-FO et FO Cora demandent immédiatement l’ouverture d’une discussion avec la direction du groupe Cora sur les conditions de travail le dimanche.

 

Communiqué de la FGTA-FO

 

 

CORA Saint-Malo   licenciés pour avoir refusé de travailler le dimanche

 Notre Blog, dédié au repos dominical pour tous en même temps a fait de son opposition au travail du dimanche, de nuit et des jours fériés son combat quotidien.

 

Ces situations de contraintes sont également le fait des transferts de responsabilités de gestion des commerces de la grande distribution, et du retail en général vers des formats de location gérance, et autres franchises, là ou les droits sociaux des salariés s'évaporent.

 

Nous affirmons notre plein et entier soutien aux salariés de Cora en butte à leur direction, licenciés de manière abusive et brutale.

 

Retrouvez notre article precédent sur le sujet, suivre le lien:

 

http://foed.over-blog.com/2019/05/travail-du-dimanche-fo-entend-faire-respecter-les-droits-des-salaries.html

(BM)

La grde distri broie ses salariés, après les avoir compressés, compactés, réduits, et torpillés leurs droits sociaux

La grde distri broie ses salariés, après les avoir compressés, compactés, réduits, et torpillés leurs droits sociaux

La semaine sanglante, 22 mai 1871 J2

smiley  Blog publication, 22 mai 2019, 16H49

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Semaine sanglante, du dimanche 21 au dimanche suivant  28 mai 1871, est l'épisode final de la Commune de Paris, où elle est écrasée et ses membres exécutés en masse

 

 

22 mai 1871 J2

CORA Saint-Malo   licenciés pour avoir refusé de travailler le dimanche
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13 mai 2019 1 13 /05 /mai /2019 15:44
RANA PLAZA

RANA PLAZA

RANA PLAZA

 

  • Des associations interpellent le quai d’Orsay après leur plainte contre Auchan.

 

 

Cinq ans après la catastrophe du Rana Plaza au Bangladesh, trois associations ont interpellé le Quai d’Orsay lui réclamant des informations sur l’avancée de l’enquête après le dépôt de leur plainte contre Auchan pour «pratiques commerciales trompeuses».

 

L’effondrement du Rana Plaza, un immeuble abritant des ateliers de confection, situé à Dacca, au Bangladesh, avait provoqué la mort de 1138 ouvriers textiles et blessé plus de 2 000 autres en 2013. 

 

Le 10 juin 2015, les associations Sherpa, Peuples Solidaires et Collectif Ethique sur l’étiquette ont déposé une plainte devant le tribunal de grande instance de Lille contre ce géant de la distribution.

 

 

«Le juge d’instruction en charge du dossier a envoyé une commission rogatoire internationale demandant une enquête sur place, qui devait être transmise par la voie diplomatique au Bangladesh», ont affirmé ces associations dans un communiqué.

 

  • Entre lenteur et laxisme coupable des juges : ce ne sont pas que des dossiers que la procrastination enterre, ce sont toutes les victimes de la cupidité des donneurs d'ordre, des promoteurs de cet immobilier mortifère, et des responsables politiques, économiques et financiers du système. 

 

La valse des étiquettes, les prix bas, les salaires tirés toujours au plus serrés, le poids de l'emploi dans des pays de grande précarité, le maintien de la pauvreté comme outil politique, et de management...

 

 

 

Bangladesh Garment Manufacturers and Exporters Association
DescriptionTraduit de l'anglais-L'Association des fabricants et des exportateurs de vêtements du Bangladesh ou BGMEA est une organisation commerciale nationale de fabricants de vêtements au Bangladesh. Rubana Huq est la présidente en exercice de la BGMEA

 

Mais «cette volonté du juge d’avancer...ressemble furieusement à l’adage Festina lente, où se hâter lentement, si celle-ci n’était pas teintée de la plus grande des sagesses.....Se hâter lentement pour être certain d'arriver à bon port.

Nous penchons plutôt pour une temporisation et un atermoiement de la situation de la part de la justice, qui avance les yeux bandés, et se bouche le nez.

 

Ce qui est évident dans ce dossier c’est que les jugent procrastinent.....et  ensevelissent une nouvelle fois les victimes dans les gravas de leur inconséquence coupable.

 

A ce niveau, ce ne peut-être de la simple incompétence, cela devient de la complicité qui incite au maintient des situations et conditions qui sèment la mort des ouvriers.

 

Nous n'oublions pas !  

 

BM

 

 

 

Communiqué du Collectif Ethique sur l'étiquette

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE - 23 AVRIL 2019​​​​​​

 

RANA PLAZA, 6 ANS APRÈS

 

 LA SITUATION S’AGGRAVE

 

 

Au Bangladesh, L’Accord sécurisant les usines de confection menacé d’expulsion
Des mesures cosmétiques des donneurs d’ordre

 


L’urgence d’adopter un traité international responsabilisant les multinationales

 


6 années après ce qui demeure le pire accident [1] de l’industrie mondiale du textile, le Bangladesh pourrait redevenir « le » pays dangereux pour les travailleurs de l’habillement : l’Accord, signé après l’effondrement de l’immeuble, sur pression de la société civile, pour financer la rénovation des usines, est menacé d’expulsion par la Cour suprême, en entente avec le gouvernement bangladais et la puissante fédération patronale du secteur (BGMEA).

 

  • Alors que le gouvernement n’est pas en mesure, faute d’avoir bâti une institution solide, d’assurer la sécurité des travailleurs dans cette industrie stratégique, et que l’Accord a constitué la seule véritable évolution durable post-Rana Plaza, ce départ constituerait un recul sans précédent et symbolique dans la lutte pour l’amélioration des droits des travailleurs du textile dans le monde.

 

  • Cette dernière ne peut plus avancer au seul rythme des drames médiatiques ou de l’indignation citoyenne.

 

Depuis leur grève massive en décembre 2016, les travailleur-euse-s du secteur font face en outre à l’une des plus importantes répressions par le gouvernement depuis 2010.

 

6 ans après, les multinationales se fournissant au Bangladesh ont pris leur parti de cette situation : au côté de timides appels à ce que l’Accord, qui constitue une des rares mesures tangibles du respect de leur obligation de vigilance, aucune ne montre de remise en question de son modèle économique, fondé sur le faible coût de la main d‘œuvre.

 

Les mesures prises depuis 2013 sont demeurées cosmétiques. Les marques se cachent derrière des effets d’annonce : annoncer à grand renfort de publicité recycler quelques pourcentages de sa production ne fait pas un modèle économique responsable.

 

Le Rana Plaza aurait dû pousser les acteurs du secteur à des mesures sans précédent.

 

Force est de constater que, si la prise de conscience citoyenne a connu une véritable évolution, les problèmes persistent voire s’aggravent. Le Rana Plaza s’est effondré 17 ans après le premier scandale ayant touché l’industrie du textile (Nike, en 1996).

 

17 années de mesures volontaires et d’engagements n’ont bien évidemment pas empêché le Rana Plaza. Elles y ont conduit.

 

Sans cadre international contraignant, qui permette d’engager la responsabilité d’une multinationale lorsque son activité se traduit par des violations graves des droits humains, il est illusoire d’envisager que l’industrie du textile ne soit plus fondée sur l’exploitation de femmes et d’hommes dans des pays aux législations moins-disantes.

 

La loi sur le devoir de vigilance, adoptée en France en mars 2017, a constitué une première brèche mondiale dans l’impunité dont jouissent les multinationales ; il est urgent aujourd’hui de l’internationaliser.

 

  • Depuis 2014, un traité sur les multinationales et les droits humains est en négociation à l’ONU.

 

Mango, une des enseignes....

Alors que l’Union Européenne a récemment confirmé qu’elle suspendait sa participation aux travaux, leurs progrès sont indispensables pour espérer enfin l’accès des victimes – du Rana Plaza, de Chevron, de Bhopal, de tant d’autres – à la justice.

 

La campagne européenne « Des droits pour les peuples, des règles pour les multinationales » qui réunit plus de 200 organisations issues de plus de 20 pays européens, lancée le 22 janvier 2019, poursuit cet objectif. Elle rassemble aujourd’hui plus de 550 000 signataires en Europe.

 

 

 

 

NOTES AUX REDACTIONS

 

Nos demandes immédiates sur la situation au Bangladesh : 

 


- Accord doit demeurer au Bangladesh et poursuivre son travail sans restriction jusqu’à son terme en 2021 ou jusqu’à ce que l’OIT considère que l’Etat est prêt à prendre la responsabilité des inspections 
- Le gouvernement du Bangladesh, la fédération patronale de l’habillement (BGMEA), les multinationales sous-traitant au Bangladesh doivent exprimer publiquement leur soutien au maintien de l’Accord dans le pays 
- Le gouvernement et la BGMEA doivent abandonner les poursuites engagées contre les travailleur-euse-s et garantir la liberté de manifestation, d’association et de négociation collective 
- Les marques et distributeurs qui produisent dans les usines impliquées dans la répression doivent exprimer publiquement au gouvernement et à la BGMEA leur désaccord ; agir auprès de leurs fournisseurs pour la réintégration des travailleur-euse-s licencié-e-s, le paiement des arriérés de salaire, l’abandon de poursuites fabriquées de toutes pièces contre les travailleur-euse-s et les syndicalistes, et l’arrêt des inscriptions sur « liste noire ».

 


Notre bilan 2018 : 5 ans après
La campagne « Des droits pour les peuples, des règles pour les multinationales » : stop-impunite.fr 

 

 


 

 

CONTACT PRESSE :

 

Nayla Ajaltouni : n.ajaltouni@ethique-sur-etiquette.org - 01 42 03 82 25


[1]  - L’immeuble Rana Plaza, qui abritait 8 usines textiles, s’est effondré le 24 avril 2013 dans la banlieue de Dacca, faisant 1138 morts et plus de 2000 blessés parmi les 5000 ouvriers, essentiellement de jeunes femmes, qui y travaillaient.

 

  • Parmi les donneurs d’ordre internationaux : Auchan, Benetton, Primark ou Mango.

 

 

BGMEA
Bangladesh Garment Manufacturers and Exporters Association DescriptionTraduit de l'anglais-L'Association des fabricants et des exportateurs de vêtements du Bangladesh ou BGMEA est une organisation commerciale nationale de fabricants de vêtements au Bangladesh. Rubana Huq est la présidente en exercice de la BGMEA

 

 

 

Parmi les donneurs d’ordre internationaux : Auchan, Benetton, Primark ou Mango.
Parmi les donneurs d’ordre internationaux : Auchan, Benetton, Primark ou Mango.
Parmi les donneurs d’ordre internationaux : Auchan, Benetton, Primark ou Mango.
Parmi les donneurs d’ordre internationaux : Auchan, Benetton, Primark ou Mango.

Parmi les donneurs d’ordre internationaux : Auchan, Benetton, Primark ou Mango.

yes Article du 13 mai 2018, repost le 13 mai 2019, 16H48

 

 

 

 

 

 

 

RANA PLAZA

RANA PLAZA

RANA PLAZA ,  (06 ans après) le dossier sur une voie de garage...ou enseveli sous les gravas !?
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1 mai 2019 3 01 /05 /mai /2019 20:16
Manifestations du 1er mai,  FO déplore et condamne l’enchaînement de la violence

1er mai 2019

COMMUNIQUÉ DE FO

Manifestations du 1er mai

 

 

FO déplore et condamne l’enchaînement de la violence dans le cadre de la manifestation syndicale à Paris, dont ont été victimes certains de ses militants en tête du cortège.

 

Cette situation n’entame en rien la détermination de FO, de ses militants et syndicats pour les salaires, le service public, la retraite.

 

FO se félicite des rassemblements et manifestations auxquels ses syndicats ont pris part en ce 1er mai dans les autres départements.

 

La confédération FO sera aux côtés de ses syndicats de la Fonction publique le 9 mai prochain et réaffirme parallèlement son opposition au projet de réforme des retraites.

 

 

 

 

 

YVES VEYRIER

MERCREDI 1ER MAI 2019

 

smiley Blog publication, 1er mai 2019, 21H22

 

 

 

 

 

 

 

Manifestations du 1er mai,  FO déplore et condamne l’enchaînement de la violence
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11 avril 2019 4 11 /04 /avril /2019 08:53
FO indignée par l’adoption de la loi « anti casseurs »

Conseil constititionnel / Loi anti casseurs

COMMUNIQUÉ DE FO


FO indignée par l’adoption de la loi « anti casseurs »
 

 

Malgré le travail acharné de FO auprès des sénateurs et des députés contre la loi dite « anti casseurs », le Conseil constitutionnel a, le 4 avril dernier, validé la plupart de ses dispositions.

 

FO réaffirme que cette loi menace l’exercice des libertés fondamentales nécessaires dans une société démocratique.

 

FO déplore la restriction de la liberté d’aller et venir, de la liberté d’opinion, de la liberté d’expression et surtout de la liberté de manifestation. Seul l’article 3 de cette loi portant sur l’interdiction administrative de manifester a été considéré comme portant une atteinte inadaptée et disproportionnée au droit d’expression collective des idées et opinions et à la liberté de manifester.

 

1970 déjà !

 

FO rappelle qu’elle est contre l’instauration de mesures préventives lors des manifestations. Ces mesures apparaissant comme excessives, manifestement attentatoires à la liberté de manifester et clairement disproportionnées.

 

En ce sens, FO demande l’abrogation de cette loi « de circonstances ».

 

Frederic Souillot

Sec Confédéral

 

FO indignée par l’adoption de la loi « anti casseurs »

 

 

 

 

smiley Blog publication, 11 avril 2019, 10H05

 

 

 

 

 

 

 

FO indignée par l’adoption de la loi « anti casseurs »
FO indignée par l’adoption de la loi « anti casseurs »
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4 avril 2019 4 04 /04 /avril /2019 10:30
FO-Carrefour  grève historique, une mobilisation qui marquera

Blog publication

Article initial du 04 avril 2018, mis à jour et repost le 04 avril 2019, 11H37

 

 

 

FO-Carrefour  grève historique, une mobilisation qui marquera

- 180 hyper engagés, 50% des salariés en grève, 40 magasins bloqués et des dizaines très perturbés  

 - 40% des Market impacté par la grève 

- 80 magasins Proximité fermés 

- Grève des 22 bases Supply 

 

FO invite Bompard au dialogue;

  • voir notre article d'hier sur le sujet, suivre le lien: 

http://foed.over-blog.com/2018/04/la-fgta-fo-appelle-a-la-responsabilite-de-toutes-les-parties-prenantes-dans-le-conflit-social-en-cours-au-sein-de-carrefour.html

 

  • Visionner  notre vidéo ci -dessus
FO-Carrefour  grève historique, une mobilisation qui marquera

Grde Distri / Carrefour / Conflit social

 

FO-Carrefour en grève pour une mobilisation historique

 

  • Les salariés ne décolèrent pas et ont répondu massivement à l’appel à la grève lancé ce week-end de Pâques : hypermarchés, supers, bases logistiques et magasins Proxi, fermés, bloqués ou filtrés par des chariots.

 

 

 

Plans 2020-2022

 

Parole de Pdg 

 

  • Ensemble, voyons cela d'un peu plus près: 

 

Décryptage

 

 

 

 

Le plan de transformation d'A. Bompard sur cinq ans implique notamment la suppression de 2 400 emplois dans les sièges, plus de 2.200 dans la proxi, et ce n’est pas fini.

 

En effet ce sont plus de 15 000 emplois au terme du plan 2022 qui seront supprimés d’un trait de plume alerte par le distributeur. Faute d’avoir su prendre les bons virages à temps, Carrefour doit aujourd’hui rattraper son retard, et le fait payer cash à ses salariés.

 

Les projets Carrefour 2020 et 2022 doivent s’organiser autour de quelques grands axes : réduire les coûts, repenser la stratégie numérique, miser sur le bio et les commerces de proximité, se renforcer en Chine, selon la communication du groupe..

 

Avec 12 300 magasins dans le monde et 374 000 salariés, Carrefour, qui était encore en 2001 le numéro 2 mondial du secteur derrière le groupe américain Wal-Mart, occupe désormais la 9ème place, dépassé par Amazon - 6ème - selon le baromètre annuel du cabinet Deloitte.

 

 

 

 

Mais c’est en France, qui représente près de la moitié du chiffre d’affaires total du groupe - 88,24 milliards d’euros - que Carrefour est le plus exposé. “Carrefour n’a pas suffisamment évolué avec ses clients, relève le PDG du groupe, Alexandre Bompard.

 

 On est tous d’accord pour dire que Carrefour a raté le virage du numérique”.

 

Un site unique Carrefour.fr

 

Carrefour se fixe un objectif de cinq milliards d’euros de chiffre d’affaires dans le commerce en ligne alimentaire et une part de marché supérieure à 20% en France d’ici à 2022.

Pour ce faire, il prévoit d’investir 2,8 milliards d’euros sur cinq ans, “soit six fois plus que les investissements actuellement consentis” pour se renforcer dans le numérique.

Il va lancer cette année un site unique en France, Carrefour.fr, qui aura vocation à être développé dans d’autres pays. Alexandre Bompard confirme qu’aucune fermeture d’hyper n’est prévue dans les années à venir.

 

  • Note     On a le droit de ne pas valider ni de croire cette assertion. Ce n'est que du verbe, destiné à rassurer marchés et actionnaires. Les salariés s'interrogent sur cette thèse fictionnelle, et attendent du concret, devant ce qui se présente à eux, un bain de sang social.

(BM)

 

À la place, le PDG mise sur un repositionnement et espère “faire de Carrefour le leader mondial de la transition alimentaire pour tous”.

 

 

  • Note   Concrètement qu’est ce qui se cache derrière ce qui n’est qu’un effet d‘annonce ? Tout ceci est flou, et n'engage à rien. Simple effet d'annonce destiné à la presse, à la bourse, à Bercy, à des filiales à l'étranger? En plus il ne s'agit pas de promesses, qui de toute façon n'engagent que ceux qui les énoncent, mais d'une reflexion, voire d'une possibilité de travail sur laquelle le PDG mise. Sortons de l’incantatoire, et restons dans le concret des décisions réclament ensemble salariés et OS. Pour l'instant les seules mesures décidées relèvent d'un plan social, d'un PDV, de fermetures de  magasins, et de transferts en LG, sans compter les autres certitudes sur la réduction des M2, l'externalisation de la logistique....  

(BM).

 

 Selon ses dirigeants, Carrefour veut presque quadrupler son chiffre d’affaires dans le bio à cinq milliards d’euros en 2022.

 

L’objectif du groupe Carrefour est d’ouvrir 2 000 petits magasins bio dans les cinq prochaines années…après avoir supprimé des magasins Contacts, City et Market !

 

  • Note   - Et pourquoi ne pas tout simplement reconvertir ces échoppes dans le format Bio ?

(BM).

​​​​​​​

 

1 milliard d’€ de bénéfice

 

“Même si certains magasins de l’ex-enseigne Dia perdent de l’argent, « Carrefour Proximité » fait des bénéfices avec un résultat opérationnel courant de 150 millions d’euros. Il n’y a donc aucune raison de sacrifier les salariés sur l'autel du profit à tout crin dans le seul but de faire encore plus de profits.

 

Note    Les salariés et leurs élus, dont FO n'ont eu de cesse de dénoncer et de déplorer les erreurs de managements et de positionnements commerciaux, tarifaires et assortiments, notamment dans ce qui est aujourd'hui le format Proxi (les ex Ed devenus Dia). Si les salariés sont amers devant les mesures prises, c'est parce qu'ils sont le sentiment particulièrement justifié de servir de variable d'ajustement pour rectifier les retards pris ainsi que toutes les errances qu'ils dénonçaient sans aucun effet depuis de longues années

(BM) 

 

 

Pour rappel le groupe Carrefour a réalisé 1 milliard d’euros de bénéfice l’année dernière. Et en 5 ans, il a touché 2 milliards d’exonérations de cotisations salariales et reversé 2 milliards d’euros de dividendes aux actionnaires.”, selon les sources syndicales, et représentants du peuple.

 

«CARREFOUR A VERSÉ TOUTES LES AIDES PUBLIQUES REÇUES AUX ACTIONNAIRES»

(Mathilde Panot​​​​​​, dépurée FI du Val de Marne, à l'Assemblée, dans question au gouvernement)

 

Reste que le PDG de Carrefour campe sur sa position en sacrifiant cette année les enseignes Contact, Contact Marché, certains City, et Market, les sièges et les DR sont dans la ligne de mire, puis viendront les Hypers....

 

 

 

Il ne fait aucun doute que  le plan 2020 / 2022 sera mortifère pour l'emploi, et les droits sociaux, avec les vagues de transferts d'un nombre conséquent de sites de tous formats vers la location gérance.

 

La Bataille continue !

 

 

 

 

 

2019,

 

La bataille contre la délocalisation des emplois  vers des transferts d'Hypers en location gérance fait rage. Ce modèle de gestion, déjà utilisé par les potions amers conjuguées des bons docteurs Diafoirus et  Folamour d'Ed, Dia, Erteco and co, a précipité les salariés dans la précarité, et n'a en rien sauvé les enseignes précitées des mauvais traitements managériaux ......

smiley Blog publication

Article initial du 04 avril 2018, mis à jour et repost le 04 avril 2019, 11H37

 

 

 

 

 

 

FO-Carrefour  grève historique, une mobilisation qui marquera
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2 avril 2019 2 02 /04 /avril /2019 18:08

Blog publication

Article initial du 02 avril 2018, repost le 02 avril 2019, 19H13

 

 

 

 

Mouvement social d'une très grande ampleur

 

Plus de 300 magasins fermés, et bcp plus impactés !

 

 

 

Carrefour: la  grève pour la dignité,  la défense de l'emploi, les conditions sociales,  pour la participation.....

Le Billet d'humeur de la rédaction du Blog, après la très grande réussite de la journée du 31 Mars.

 

 

 

 

 

 

 

 

Retrouver l'ITW de JM Robin, DSC FO C. Market sur la chaine TV BFM, ainsi que de nombreuses photos des régions de la journée de samedi.

 

En suivant le lien ci après, vous pourrez prendre connaissance de notre article complet sur le déroulement et la réussite de la grève

 

http://foed.over-blog.com/2018/04/carrefour-la-tres-forte-mobilisation-des-salaries-assure-un-succes-historique-de-la-greve-du-31-mars.html

Carrefour: la  grève pour la dignité,  la défense de l'emploi, les conditions sociales,  pour la participation.....

Plan Bompard, horizon 2022, bain de sang social chez Carrefour,  à terme, 15 000 emplois pour pertes et (good) profits.......

 

L'actionnariat et les places boursières optimisment...et capitalisent jusqu'à l'orgasme financier ! 

 

 

Les salariés passés à la moulinette des mâchoires  acérées de la grande distri

Carrefour: la  grève pour la dignité,  la défense de l'emploi, les conditions sociales,  pour la participation.....
Carrefour: la  grève pour la dignité,  la défense de l'emploi, les conditions sociales,  pour la participation.....

Billet d’humeur

Entre défense des doits, grève et précarité

 

 

Et oui, il y a les directions des sites, des différents services, de la logistique qui voulant enrayer la grève, devant l'ampleur annoncée du mouvement mettent la pression sur les salariés,  et manient les menaces ;

 

Il y a aussi le gentil chef, sous la tutelle hiérarchique, qui relaie pour effrayer, et qui exploite les failles et faiblesses crées par la précarité initiée par sa direction.  

 

Ceci est sans surprise, aucune.

 

Carrefour Annecy

 

  • Ceci dit, il n’y a rien de nouveau. Par contre c’est totalement contre productif devant la colère des salariés, des élus, des délégués motivés et résolus.

 

Allez faire comprendre que ce gentil chef n'est qu'un maillon; Le dernier dans la lignée, pas si fort que ça, peut être même un peu tourmenté devant les bruits du terrain, et le sens du mouvement qui s’avance et des annonces du plan Bompard, niées par les mensonges de sa hiérarchie, dans la chaine de l'exploitation des plus faibles, lesquelles n'osent même plus se défendre devant les situations d'asservissement quotidiennes  qui leurs sont faites.

 

La précarité des uns favorise les exactions des autres, les moins nombreux, mais les plus forts, ceux qui ont le bâton et le stylo à la main, dans un sytème d'horlogerie suisse, le balancier.

 

  • Ou se situe la force de combattre et le pouvoir de s'opposer des plus faibles dans un tel contexte ?

 

Charleville, tout est si bien rangé !

 

Exploiter et manipuler les plus faibles, les plus précaires relève d’une stratégie managériale, qui n’hésite pas dans l’utilisation quasiment odieuse du dernier chainon de sa courroie de transmission.

 

 Le gentil chef, intermédiaire souvent désemparé, faute de moyens, et souvent de réel soutient, entre injonction paradoxale et emprise dictatoriale des objectifs et du résultat, toujours au contact du terrain qui remonte les humeurs des uns et des autres, qui épie et dépeint le sentiment général, mais qui sait entre management par la peur et machine disciplinaire, distribuer ici un horaire arrangeant, parfois une journée de repos, mais c’est toujours la loi du donnant-donnant, vous savez le fameux gagnant-gagnant.

 

 

 

 

On connait trop bien les ressorts d'un tel système qui repose et pèse de tout son poids sur le statut précaire du salarié. Ceci use, fatigue, et détruit celles et ceux qui y sont exposés. 

 

Je t’arrange, tu me rends service, tard en soirée, les week-ends, les jours fériés, les décalages des repos des CP, les heures supp....oubliées sur des calendriers dont nul ne sait où ils sont rangés, ou les carnets à jamais perdus, les promesses jamais tenues, mais toujours renouvelées, avec les mêmes effets.

 

 

Carrefour Annecy

 

Petits arrangements indignes et perfides qui ne profitent pas à celles et ceux, dont la précarité des horaires, du contrat, les promesses de le renouveler, tient lieu de ligne directrice, devant subir les effets des comportements managériaux (par manque de  choix), devant les situations, les organisations et conditions de travail, où comment combattre les conditions de vie au travail, l’harmonisation toujours dans le sens de la direction, entre la vie familiale et les horaires cassés à rallonge, entre le temps de transport, la crèche, l’école, les rendez-vous pour se soigner, ou les enfants.

 

Cette précarité prédispose à l’asservissement dont use le petit chef sous la  contrainte de sa hiérarchie.

 

Charleville

La précarité est une arme massive de destruction humaine et d’aliénation sociale des personnes, propre à pouvoir les asservir, et à leur faire perdre l'un des droits les plus élémentaires qui soit, celui de le dénoncer, et de le faire savoir.

 

Faut réagir, rencontrer, expliquer, démontrer, mais ce n'est pas si simple.........Vouloir briser une grève par la peur et les menaces, c'est vouloir ôter la dignité de pouvoir se défendre avec les seules armes dont disposent le salarié, c'est tenter de briser cette envie légitime de crier sa colère et de défendre ses droits, c’est s’attaquer au sens même de la dignité des salariés, au cœur  de l’identité que toutes et tous nous partageons, ce devoir de dire non, de s’opposer et de le rappeler devant un plan d'envergure qui veut nous précipiter en dehors de nos emplois, et porter atteinte à nos salaires, à nos droits les plus élémentaires.

 

Carrefour Annecy

 

Nous avons, vous avez toutes et tous tenus bon dans la dignité malgré toutes les adversités dressées pour faire barrage à cette légitimité de dire haut et fort ce que nous ressentions, ce que nous ne voulons pas, et ce que nous voulons.

 

Il est bon aussi de rappeler qu'en 2018 Ed / Dia  fêterait ses 40 ans, et que c'est à cette date que Carrefour va enterrer toutes les espérances de ses salariés issus de cette filiale, la plus meurtrie de toutes les BU, après avoir été ballotée au gré des désidérata de l’actionnariat.

 

Carrefour St Pierre des Corps

Ce 31 mars, est sans nul doute un moment historique avec FO CARREFOUR GROUPE. Une participation très importante des salariés à l'unissons des OS,  des mots d’ordre unitaires, un front uni dans tous les formats et services du groupe.

 

Citons M. Enguelz, délégué FO de groupe Carrefour : « Je vous remercie pour votre engagement qui va nous permettre de frapper fort et de démontrer à nos dirigeants qu'ils ne pourront rien faire sans la négociation et la concertation de Force Ouvrière »

 

Et pour la rédaction du Blog, qui a suivi et fait valoir le mouvement depuis le 23 janvier dernier, au nom de toutes les équipes FO sur le terrain :

Merci aux équipes FO Carrefour pour ce mouvement historique, bien préparé, bien organisé, une grande fierté pour cette magnifique journée militante et revendicative, porteuse des espoirs des salariés.

 

Voilà la juste définition de la présence syndicale auprès des salariés: soutien, aide et assistance, sans défection. Historique!

 

On en reparlera dans l'histoire du syndicalisme dans le groupe. Il y eut le 1er mars, qui prépara le 31; Il y eut un avant, il ne pourra y avoir qu'un après. Ne le galvaudons pas. Il nous appartient.

 

Une belle et grande réussite !!

(BM)

 

 

Quelques vues d'ensemble du mouvement du 31/03 2018
Quelques vues d'ensemble du mouvement du 31/03 2018
Quelques vues d'ensemble du mouvement du 31/03 2018
Quelques vues d'ensemble du mouvement du 31/03 2018
Quelques vues d'ensemble du mouvement du 31/03 2018
Quelques vues d'ensemble du mouvement du 31/03 2018
Quelques vues d'ensemble du mouvement du 31/03 2018

Quelques vues d'ensemble du mouvement du 31/03 2018

smiley Blog publication

Article initial du 02 avril 2018, repost le 02 avril 2019, 19H13

 

 

 

 

 

 

 

2018, 2019

La Bataille continue !

Unité, revendications et militantisme dans les manifs du 31 /03 dans le groupe Carrefour
Unité, revendications et militantisme dans les manifs du 31 /03 dans le groupe Carrefour

Unité, revendications et militantisme dans les manifs du 31 /03 dans le groupe Carrefour

 

2018, 2019

 

La Bataille continue !

Carrefour: la  grève pour la dignité,  la défense de l'emploi, les conditions sociales,  pour la participation.....
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1 avril 2019 1 01 /04 /avril /2019 15:26

Article, Grève de grande ampleur chez les salariés Carrefour

 Blog publication

Article initial du 1er avril 2018, repost le 1 er avril 2019, 16H23

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Visionner  la vidéo ci-dessous, et découvrez toutes les photos des régions !

 

Bonne lecture !

 Carrefour : la très  forte mobilisation des salariés assure un succès historique de la grève du 31 mars
Dans le Sud ça bouge aussi !
Dans le Sud ça bouge aussi !
Dans le Sud ça bouge aussi !
Dans le Sud ça bouge aussi !
Dans le Sud ça bouge aussi !

Dans le Sud ça bouge aussi !

C. Market Epinay s/orge avec la proxi
C. Market Epinay s/orge avec la proxi

C. Market Epinay s/orge avec la proxi

Grde Distri / Carrefour / Conflit social

 

Très forte mobilisation des salariés

 

Succès historique de la grève nationale du samedi 31 mars dans les enseignes et services du groupe Carrefour



La colère gronde au sein du géant de la grande distribution Carrefour, où les salariés ont mené une grève historique, samedi.

 

Mouvement national parfaitement réussi, selon les OS qui avaient coordonné l'ensemble des manifestations, filtrages  et fermetures de sites ce samedi, veille de Pâques 

 

C. Market Epinay s/orge avec la proxi Sandrine & Cyril

Hypermarchés filtrés ou bloqués par des alignements de chariots : faire ses courses de Pâques dans certains magasins Carrefour samedi tenait de la gageure au vu de la forte mobilisation des salariés, décidés à défendre leurs emplois et leur pouvoir d'achat.

 

Plus de 300 magasins fermés, un taux de gréviste conséquent, à plus de 50%.

La Logistique a vu 22 sites grévistes sur 24.

 

Exemple,  Lyon Carrefour Part Dieu, un des vaisseaux du groupe, était fermé sous la pression des grévistes.

 

Le mécontentement touche aussi les cadres.

Dans un communiqué, le Syndicat national de l'encadrement du groupe Carrefour (SNEC) les appelle ainsi de manière « symbolique » à une « déconnexion totale de [leur] tâche de travail. Une réussite selon le syndicat.

Dimanche certains sites habituellement ouverts le dimanche étaient fermés, ou très ralentis.

 

C'est une mobilisation «historique», s'est félicité Michel Enguelz (Délégué de groupeFO).

 

 

 

 

Plan Bompard « Carrefour 2022 » :

 

LA VERITE CACHEE ! La face cachée du plan, entre mensonges et non dits de la direction

 

 

Depuis le 23 janvier, date de l’annonce du plan Bompard pour l’avenir du groupe, l’inquiétude monte chez les salariés.

Ceux, entre autres, des magasins “contact” de la Proxi, qui vont être durement impactés.

 

C. Market Epinay s/orge avec la proxi

En effet, 273 seraient sur le point de fermer.

 

L'avenir des salariés est dans le flou, tandis que le reste du parc serait transféré en location gérance.....avec toutes les conséquences induites sur l'emploi  et les droits sociaux..

 

Ce sont les anciens magasins Dia, devenus des magasins “contact”, qui sont concernés.

Ceci sans compter certains sites qui ont déjà baisser le rideau depuis la reprise de Dia par Carrefour en 2014....

 

Répartis sur tout le territoire :

Par exemple, en Ardèche: Tournon, Privas et Aubenas vont fermer. »

Il y aurait neuf magasins impactés en Ardèche et en Drôme selon le délégué syndical FO de Carrefour Market en Nord-Ardèche, Serge Querol, avec une fermeture prévue en juin pour l’enseigne de Tournon.

 

Dans la région NPDC, ce sont plus de 65 magasins qui seraient impactés, dans une zone déjà sinistrée au niveau de l’emploi, nous indique Matthieu Saeyvoet délégué FO de la région.

 

Délégation du NPDC devant le magasin Market de Rouvroy

 

Tous disent :

 

« Comment nos dirigeants peuvent-ils essayer de nous faire croire que le plan « Carrefour 2022 » annoncé par M. Bompard est un soulagement pour l’avenir des salariés? 

 

2 400 emplois dans les sièges, 2 200 emplois à la Proximité et près de 10 000 emplois dans les hypermarchés.

 

Au total près de 15 000 emplois menacés a plus ou moins court terme.

 

Dans la galerie de Carrefour Sevran

 

Une participation divisée par 10 (57 euros en moyenne) cette année alors que les actionnaires continuent de se partager plus de la moitié des bénéfices (plus de 500 millions en 2017).

 

C Contact Riom fermé

Alors il est urgent pour ceux qui essayent de faire passer ce message qu’ils revoient très vite la définition du mot « soulagement » et que nos actionnaires apprennent celle du « partage » et du dialogue social.

 

Devant l'entrée d'un Carrefour à Nice
  •     Qu’ils demandent aux 2100 salariés de la Proximité et leurs familles si c’est un soulagement de se retrouver sans emploi ?

 

•    Qu’ils demandent aux salariés des magasins passant en location-gérance si c’est un soulagement de perdre près de 2 mois et demi de salaire ?

 

•    Qu’ils demandent aux salariés administratifs et des stations services si c’est un soulagement de voir leurs emplois menacés? •  

 

Devant le Market de Rouvroy

 

Qu’ils demandent aux salariés du non-alimentaire si c’est un soulagement de savoir leurs emplois menacés avec la réduction annoncée de plus de 100 000 M2 des surfaces ?

 

Enfin qu’ils demandent aux assistantes et assistants de caisses si de voir planer sur eux le spectre de l’automatisation à outrance est un soulagement ?

 

« Déconnexion » des cadres.

 

Vendredi, le syndicat sectoriel SNECE CFE/CGC avait lancé un mot d'ordre notamment dans les sièges, les directions régionales, Logistique et Hypers, pour demander aux cadres de marquer leur désaccord avec le plan Bompard, et leur solidarité avec leurs collègues de respecter un temps significatif de déconnection à partir de 11H00.

 

Ce mouvement a été bien suivi, nous assure le porte parole du syndicat.

 

La mobilisation a été très forte ce samedi, partout en France, dimanche certains magasins  étaient toujours dans la continuité du  mouvement.

 

Ont été impactés, la Logistique, les Hypers et les Supers, la Proxi n’ayant pas été en reste, avec près de 100 fermetures sur tout le territoire,  ses délégués, élus et salariés présents dans les rassemblements sur les sites en région.

 

La colère s'est faite entendre, cela s'est vu.

 

L'intersyndicale à Rouvroy

 

Un très grand grand bravo à toutes les équipes présentes sur le terrain ce samedi, belle mobilisation, sans heurt, dans le calme et la bonne humeur 👍

 

Cyril, DSC FO CPF, micro en main, prêt à toutes éventualités

 

Autant dire que ce week-end pascal aura valeur de test pour Alexandre Bompard, dont les oreilles ont du lui siffler.

 

De quoi gâcher les chocolats ! Attention au retour des cloches, ça va résonner !

 

 

 

 Carrefour : la très  forte mobilisation des salariés assure un succès historique de la grève du 31 mars
 Carrefour : la très  forte mobilisation des salariés assure un succès historique de la grève du 31 mars
 Carrefour : la très  forte mobilisation des salariés assure un succès historique de la grève du 31 mars
 Carrefour : la très  forte mobilisation des salariés assure un succès historique de la grève du 31 mars
 Carrefour : la très  forte mobilisation des salariés assure un succès historique de la grève du 31 mars
 Carrefour : la très  forte mobilisation des salariés assure un succès historique de la grève du 31 mars
 Carrefour : la très  forte mobilisation des salariés assure un succès historique de la grève du 31 mars

smiley  Blog publication

Article initial du 1er avril 2018, repost le 1 er avril 2019, 16H23

 

 

 

 

 

 

 

Voici ce qui va se passer le 1er juillet. Certains sites sont déjà fermés, n'ont pas attendu la date fatidique.
Voici ce qui va se passer le 1er juillet. Certains sites sont déjà fermés, n'ont pas attendu la date fatidique.

Voici ce qui va se passer le 1er juillet. Certains sites sont déjà fermés, n'ont pas attendu la date fatidique.

 Carrefour : la très  forte mobilisation des salariés assure un succès historique de la grève du 31 mars
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31 mars 2019 7 31 /03 /mars /2019 16:11

 

 

Salariés, producteurs, consommateurs, éleveurs et clients le couperet est le même. La Grde distri qu'elle broie ses salariés ou leur coupe la tête tranche dans le vif, et ne ménage personne.

 

 

 

 

 La Grde distri en bourreau est aux manettes pour servir ses actionnaires..... Salaires, emploi, guerre des prix, horaires, tarifs payés aux éleveurs & producteurs !

 Article initial du 31 mars 2018, repost le 31 mars 2019, 17H09

 

 

 

 

 

 

 

  • Voir articles antérieurs:

 

http://foed.over-blog.com/2019/03/carrefour-grand-nettoyage-de-printemps-les-salaries-redoutent-un-nouveau-bain-de-sang-social.html

http://foed.over-blog.com/2016/11/dia-petit-a-petit-les-lumieres-s-eteignent-les-rideaux-se-baissent-les-parkings-se-vident-laissant-des-riverains-desempares-des-sala

Carrefour, grève massive historique dans le groupe,  les salariés disent non au plan Bompard

GRDE DISTRI / Carrefour / Conflit social / Grève

 

 


Le 31 mars, les salariés de Carrefour sont en grève pour dire non au plan Bompard
 

 

Précédés vendredi 30 mars par ceux qui travaillent dans les entrepôts, les salariés de Carrefour, épaulés par la FGTA-FO et les organisations syndicales manifestent aujourd’hui dans toute la France.

 

Ils font face à un plan de licenciement sans précédent qui laissera sur le carreau au moins 5 000 personnes, sans un premier temps. Ils disent non à un plan de réduction des coûts de 2 milliards d’euros par an qui touche tous les secteurs du géant de la grande distribution.

 

Le 31 mars risque bien d’être inscrit dans les annales de l’histoire de Carrefour.

 

La FGTA-FO, qui suit les préparatifs dans les magasins comme le lait sur le feu, s’attend à une très forte mobilisation. La journée a été précédée par des rassemblements tout le long du mois, depuis celui du 1er mars devant le siège de Massy du géant mondial de la grande distribution.

 

En formation à Amboise, plus de 80 délégués FGTA-FO des hypermarchés se sont rendus le 27 mars dans le magasin de Saint-Pierre-des-Corps.

 

Leur mission : soutenir deux délégués de ce magasin menacés par la sécurité du magasin, alors qu’ils distribuaient quelques jours plus tôt des tracts appelant à la grève.

 

Un plan explosif


Le 20 mars, ce sont les salariés de l’hypermarché de Givors qui ont manifesté leur mécontentement. Le même jour, ceux de l’hypermarché de Toulon se sont rassemblés pour signifier leur désaccord. L’objet de leur ressentiment : le plan d’Alexandre Bompard, P-DG du groupe, qui prévoit un certain nombre de mesures explosives.

 

  • Parmi elles, la suppression de 5 000 emplois dans les sièges et dans les magasins de proximité ;
  • la vente ou la fermeture de 273 magasins ;
  • la réduction des coûts logistiques et la réduction des coûts de structure ; la réduction de la surface des hypermarchés d’au moins 100 000 m2.

 

Cinq d’entre eux passeront en location gérance. Le groupe prévoit par ailleurs la vente dans les trois prochaines années d’une partie de son parc immobilier d’une valeur de 500 millions d’euros. Au total, une réduction des coûts de 2 milliards d’euros en année pleine est programmée dès 2020.

 

Boycott du CCE


Jeudi 26 mars, FO et les trois autres organisations syndicales représentatives du personnel de Carrefour Hyper SAS ont boycotté la réunion du comité central d’entreprise dont l’ordre du jour prévoyait l’examen du plan Bompard.

Les syndicats ont demandé son report en mai 2018.

 

Les raisons invoquées :

 

l’inexistence d’un volet social concernant tous les travailleurs en situation de handicap ;

les expertises non finalisées ;

la non application du volet mobilité externe anticipée des salariés au projet de simplification des stations-services.

 

 

 

 

La direction a par ailleurs soufflé sur les braises du mécontentement lorsqu’elle a annoncé en mars une baisse du montant de la participation perçue en 2018.

 

Elle a d’abord informé les salariés que le montant de la participation s’élèverait en moyenne à 57,62 € puis s’est ravisée et a proposé 350 €. Une somme encore bien éloignée des 610 € versés en 2017. La proposition a été rejetée par l’ensemble des organisations syndicales.

 

La direction écrit aux salariés


Une semaine avant la grève du 31 mars, les salariés ont reçu un mail annonçant le versement de ce supplément de 350 €. Une décision unilatérale de la direction qui n’a pas prévenu les organisations syndicales. Ils essaient de nous squeezer, déplore Dominique Moualek, délégué national FGTA-FO des hypermarchés.

 

Mais la journée d’action et de grève du 31 mars risque bien d’être le plus gros mouvement qu’ait connu Carrefour, poursuit le délégué FO.

 

 

Le 27 mars 2018 s’est tenue l’ultime réunion, programmée par la direction de l’enseigne, consacrée au projet de plan de départs volontaires (PDV) qui touche 2 400 salariés des sièges.

 

Les délégués FO n’ont guère apprécié la méthode utilisée par Jérôme Nanty, le DRH du groupe. Ils estiment qu’un mois c’est court pour négocier un PDV, d’autant que ce dernier laisse de côté de nombreux points encore en suspens.

 

Le syndicat FO Carrefour annonce d’ores et déjà indiqué qu’il lui était impossible de valider le plan de départ en l’état.

 

Le dialogue social porté disparu

 

La grève a débuté ce vendredi 30 mars dans les entrepôts pour se poursuivre samedi 31 mars dans les hypermarchés.

Les magasins de proximité, Carrefour Contact et Carrefour Market devraient, eux aussi, soit fonctionner au ralenti, soit être fermés.

 

 

Les délégués FO ont demandé aux salariés de ces magasins de rallier les hypers marchés les plus proches de chez eux.

 

Pour la FGTA-FO, le 31 mars sera un tournant pour l’avenir du modèle social de l’entreprise.

 

Il faut absolument trouver des solutions pour les 5 000 salariés qui se retrouveront à la rue, s’emporte Dominique Moualek.

 

 

Avant l’arrivée d’Alexandre Bompard, il y a toujours eu du dialogue social chez Carrefour, se souvient-il. Même si une adaptation est nécessaire pour l’avenir de Carrefour, elle ne se fera pas sans nous.

 

 

 

 

Sourcing:   NADIA DJABALI, in FO Hebdo

 

 

 

Carrefour, 2018, 2019....

 

Un an après le mouvement social historique devant le siège de Massy, même combat des salariés pour l'emploi, les qualifications, la formation, la franchise, les abandons et fermetures de sites, les affres sociales du plan Bompard, les salaires....

 

La situation est anxiogène autour des formulations faites devant les élu-es....

 

La Bataille continue !

 

 

 

Carrefour    2018, 2019........même combat des salariés pour l'emploi, les qualifications, la formation, les salaires....    La Bataille continue !

Carrefour 2018, 2019........même combat des salariés pour l'emploi, les qualifications, la formation, les salaires.... La Bataille continue !

smiley Blog publication

Article initial du 31 mars 2018, repost le 31 mars 2019, 17H09

 

 

 

 

 

 

Carrefour, grève massive historique dans le groupe,  les salariés disent non au plan Bompard
Carrefour, grève massive historique dans le groupe,  les salariés disent non au plan Bompard
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14 mars 2019 4 14 /03 /mars /2019 17:03
Et si la privatisation de la Française des jeux était inconstitutionnelle ?

ECONOMIE / Privatisation / #FDJ

 

Et si la privatisation de la Française des jeux était inconstitutionnelle ?

 

L’article 51 de la Loi PACTE doit permettre la privatisation de la FDJ. Cependant, il nous semble nécessaire de soulever un problème préalable de constitutionnalité.

 

  • L’article 40 de la Constitution prévoit :

 

 Les propositions et amendements formulés par les membres du Parlement ne sont pas recevables lorsque leur adoption aurait pour conséquence soit une diminution des ressources publiques, soit la création ou l’aggravation d’une charge publique.

 

Lors de débats parlementaires, la contribution fiscale de la FDJ a longtemps été évoquée. Par contre, nous sommes relativement surpris de l’absence de détails apportés par le gouvernement sur les dividendes versés aux actionnaires.

 

Pour rappel, l’État est actionnaire majoritaire à hauteur de 72% du capital de la FDJ. Sur la base des chiffres de 2016, les dividendes globaux versés aux actionnaires représentaient 124M d’€, soit une manne financière de 89,28 M d’€.

 

La FDJ exploite son activité en relation avec une convention signée avec l’État, relative à l’organisation et l’exploitation des jeux de loterie et du loto sportif, initialement conclue pour une durée de 30 ans.

Selon certaines informations, l’activité dans le cadre de la privatisation pourrait être garantie pour 80 ans par le biais d’une nouvelle convention. Nous vous demandons donc de collecter toutes les informations sur ce sujet crucial.

 

En effet, l’État espère recueillir 3,3 Mds d’€ de la privatisation.

 

Si nous nous livrons à un calcul basic :

 

cas de cession totale du capital détenu par l’État :

 

80 ans X 89,28M€ = 7,142 Mds d’€

soit une perte de ressource de 7,142 - 3,3 = 3,824 Mds d’€

 

cas dans lequel l’État conserverait 20% du capital :


80 ans X 17,856M€ = 1,4284 Mds d’€

soit une perte de ressource de 7,142 - (3,3+1,4284) = 2,4172 Mds d’€

 

L’État se prépare donc à renoncer à une ressource publique d’au minimum 2,4172 Mds d’€ et au maximum de 3,824 Mds d’€ sur la période concernée.

 

  • Cet élément ne nous paraît pas compatible avec l’article 40 de la Constitution.

 

 

Communiqué de la FEC-FO - Section Casinos et Cercles de Jeux

Et si la privatisation de la Française des jeux était inconstitutionnelle ?

smiley Blog publication, 14 mars 2O19, 17H12

 

 

 

Et si la privatisation de la Française des jeux était inconstitutionnelle ?
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13 février 2019 3 13 /02 /février /2019 17:46
FO,  non à toute restriction de la liberté de manifester :  HALTE À LA RÉPRESSION !

SOCIETE / Liberté public / Répression

 

HALTE À LA RÉPRESSION !


Non à toute restriction de la liberté de manifester !


Depuis bientôt trois mois maintenant, une colère s’exprime dans tout le pays.

 

La réalité, c’est que les mesures prises par le gouvernement Macron-Philippe ne sont plus tolérables ni tolérées, expression d’une profonde crise sociale.

 

Ce n’est pas faute, pour la FNAS FO avec la confédération, d’avoir alerté de longue date sur les conséquences des politiques d’austérité et de les avoir combattues.

 

Pourtant, ce gouvernement continue.

 

D’un côté, il octroie 40 milliards au patronat en 2019 et multiplie les cadeaux au point que les dividendes versés aux actionnaires ont augmenté de 23,5 % en 2018. De l’autre, les salaires sont gelés, les prix à la consommation ne cessent d’augmenter et les conquêtes sociales, déjà̀ mises à mal, sont menacées de destruction.

 

  • La fracture est plus que jamais béante !

 

Cette situation ne peut plus durer.

 

 

 

Organisation pacifiste, démocratique et républicaine, la FNAS FO, comme la confédération, rappelle que la liberté de manifester relève des droits fondamentaux, protégés en particulier par l’OIT, et condamne ses restrictions, sa répression et le fichage des manifestants et syndicalistes.

 

 

Or, la proposition de loi « anti-casseurs » adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale contient des dispositions concernant le fichage des manifestants, l’interdiction préventive individuelle de manifester ce qui est une atteinte à nos libertés fondamentales, un périmètre de sécurité autour des manifestations, l’alourdissement des peines.

 

 

 

La FNAS FO, comme la confédération, appelle le parlement à ne pas voter une loi « de circonstances » conduisant, avec de telles mesures, à attenter aux libertés publiques constitutionnellement garanties, notamment, la liberté de manifester, composante essentielle de la liberté d’expression.

 

Nous condamnons la répression et exigeons que l’utilisation d’armes, telles que les LBD et les grenades, soient interdites.

 

 

Elle apporte son soutien à toutes les victimes de la répression, notamment à Louis Boyard, président du principal syndicat de lycéen, l’UNL, qui a été blessé au pied.

 

FO ACTION SOCIALE

Communiqué de la FNAS-FO du MERCREDI 13 FÉVRIER 2019 

FO,  non à toute restriction de la liberté de manifester :  HALTE À LA RÉPRESSION !

Blog publication, 13 février 2019, 17H56

 

 

 

 

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